Egypte : les femmes demandent à participer à égalité à la vie publique (29/05/2011)

 

 Les révolutions arabes ont largement été faites avec la participation active des femmes des pays concernés. Leur combat n'est pas fini puisque beaucoup voudraient les voir retourner dans l'ombre.

Voici un article d'Amnesty International sur ce sujet

 

Durant le soulèvement en Égypte, les femmes se sont avancées sur les devants de la scène politique et ont réclamé un changement. Elles continuent de revendiquer le respect de leurs droits et celui des promesses de réformes. Mais alors que se dessinent les contours de la nouvelle Égypte, les femmes sont exclues de la vie publique. Pourtant, l’Égypte dispose d’une occasion historique de mettre fin à la266924-146630-jpg_155134_434x276.jpg discrimination et de garantir l’égalité des droits pour tous. Les voix des femmes doivent être entendues.

La "Révolution du 25 janvier" en Égypte a fait naître de grands espoirs. Les femmes et les hommes ont ensemble, sur un pied d’égalité, demandé le respect de leurs droits.

Après 30 ans de répression et de privations économiques, un nombre sans précédent d’Égyptiens sont descendus dans la rue afin de réclamer plus de justice sociale, une réforme démocratique et un plus grand respect en faveur des droits humains.  Pendant les mouvements de contestation, les femmes ont imposé leur présence, en défilant aux cotés des hommes, en utilisant les réseaux sociaux sur internet et en se mobilisant aux cotés des associations de défense des droits des femmes. Impliquées dans toutes les phases de la révolution, aujourd’hui, elles veulent croire aux perspectives de la future vie politique égyptienne.

 Si les femmes aussi ont souffert de la brutalité de ce gouvernement répressif, elles ont également subi depuis des décennies les effets des lois et pratiques discriminatoires. Pour ces femmes qui sont sorties dans la rue pour faire entendre leur voix, ce fut aussi parfois une double révolution, dont la première a commencé dans leur maison.


 
Fortes inquiétudes quant à l’exclusion des femmes du processus politique de la future Egypte

Alors que le pays commence à regarder vers l’avenir, elles sont exclues par les autorités provisoires du processus de construction de cette nouvelle Égypte.
Ainsi, elles l’ont été  du nouveau comité chargé de la révision de la Constitution. En outre, le nouveau cabinet du Premier ministre annoncé en mars ne comprenait qu’une seule femme. Le 8 mars 2011, Journée internationale de la femme, des femmes qui manifestaient pacifiquement ont été agressées par des groupes d’hommes.
Au même moment, en Tunisie, la parité sur les listes électorales pour l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne du 24 juillet 2011 était consacrée. Cette décision prévoit que toutes les listes doivent impérativement être paritaires et faire figurer en alternance des candidats hommes et femmes.

L’égalité et l’implication des défenseures des droits des femmes, garanties de leur participation au processus de réforme

Il est fondamental que les défenseures des femmes soient  représentées et consultées  pour pouvoir jouer leur rôle sur les plans politique et des droits humains. Ces derniers, au même titre que la non-discrimination et l’égalité doivent être au cœur de la nouvelle constitution, faute de quoi la stabilité et la prospérité futures de l’Égypte seraient à nouveau menacées.

images?q=tbn:ANd9GcQM7Ng98q5oUtptaT3NT1_NiVQnl50PKp-ypQg-gKe1hyZoXUaCPwDurant le soulèvement en Égypte, les femmes se sont avancées sur les devants de la scène politique et ont réclamé un changement. Elles continuent de revendiquer le respect de leurs droits et celui des promesses de réformes. Mais alors que se dessinent les contours de la nouvelle Égypte, les femmes sont exclues de la vie publique. Pourtant, l’Égypte dispose d’une occasion historique de mettre fin à la discrimination et de garantir l’égalité des droits pour tous. Les voix des femmes doivent être entendues.

La "Révolution du 25 janvier" en Égypte a fait naître de grands espoirs. Les femmes et les hommes ont ensemble, sur un pied d’égalité, demandé le respect de leurs droits.

Après 30 ans de répression et de privations économiques, un nombre sans précédent d’Égyptiens sont descendus dans la rue afin de réclamer plus de justice sociale, une réforme démocratique et un plus grand respect en faveur des droits humains.  Pendant les mouvements de contestation, les femmes ont imposé leur présence, en défilant aux cotés des hommes, en utilisant les réseaux sociaux sur internet et en se mobilisant aux cotés des associations de défense des droits des femmes. Impliquées dans toutes les phases de la révolution, aujourd’hui, elles veulent croire aux perspectives de la future vie politique égyptienne.

 Si les femmes aussi ont souffert de la brutalité de ce gouvernement répressif, elles ont également subi depuis des décennies les effets des lois et pratiques discriminatoires. Pour ces femmes qui sont sorties dans la rue pour faire entendre leur voix, ce fut aussi parfois une double révolution, dont la première a commencé dans leur maison.


 
Fortes inquiétudes quant à l’exclusion des femmes du processus politique de la future Egypte

Alors que le pays commence à regarder vers l’avenir, elles sont exclues par les autorités provisoires du110221124015788_70_000_apx_470_.jpg processus de construction de cette nouvelle Égypte.
Ainsi, elles l’ont été  du nouveau comité chargé de la révision de la Constitution. En outre, le nouveau cabinet du Premier ministre annoncé en mars ne comprenait qu’une seule femme. Le 8 mars 2011, Journée internationale de la femme, des femmes qui manifestaient pacifiquement ont été agressées par des groupes d’hommes.
Au même moment, en Tunisie, la parité sur les listes électorales pour l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne du 24 juillet 2011 était consacrée. Cette décision prévoit que toutes les listes doivent impérativement être paritaires et faire figurer en alternance des candidats hommes et femmes.

L’égalité et l’implication des défenseures des droits des femmes, garanties de leur participation au processus de réforme

Il est fondamental que les défenseures des femmes soient  représentées et consultées  pour pouvoir jouer leur rôle sur les plans politique et des droits humains. Ces derniers, au même titre que la non-discrimination et l’égalité doivent être au cœur de la nouvelle constitution, faute de quoi la stabilité et la prospérité futures de l’Égypte seraient à nouveau menacées.

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