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société - Page 235

  • Un peu d'espoir à Calais ?

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    Dessin de Foolz pour Charlie-Hebdo

  • Enfermement des mineurs : quelles évolutions ?

    Communiqué commun du Syndicat de la magistrature, du SNPES/PJJ/FSU, SAF, OIP, LDH, DEI-France et FSU

    Un anniversaire de plus et toujours rien à l’horizon du côté d’une réforme ambitieuse de l’ordonnance du 2 février 1945 régissant la justice des enfants et des adolescent.e.s. Après les rares modifications adoptées en 2016, ce texte fondateur est promis à une réforme à nouveau parcellaire, perdue dans la loi de programmation pour la justice, bien loin des besoins de la jeunesse.

    logo_ordo45_article.jpgEt les dispositions éparses qui s’annoncent, encore une fois, ne reviennent pas sur l’enfermement et le contrôle et ne tiennent pas compte de la variété des outils éducatifs. En effet, le projet de simplification de la justice des mineur.e.s avalise la création de 20 nouveaux centres éducatifs fermés. Face, au constat d’échec des prises en charge dans ces structures, il est question d’en « ouvrir les portes », notamment par des possibilités de périodes de placement sous d’autres formes sans peur de l’injonction paradoxale qui en découle. Il prévoit également l’expérimentation sur trois ans d’une activité d’accueil de jour, proposition qui loin d’être une nouveauté maintient le présupposé simpliste qu’en occupant les adolescent.es, en les contenant dans un emploi du temps, on évite la commission d’un nouveau délit, le tout sans les moyens, ni les garanties pédagogiques de rigueur.

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  • Retour en prison pour le président d’Amnesty Turquie

     Communiqué d'Amnesty International le 01.02.2018

    Alors que Taner Kiliç devait enfin retrouver la liberté, que sa femme et ses enfants attendaient de le prendre dans leurs bras, la justice turque a finalement décidé de le réincarcérer. Une honte pour la justice turque.

    Au cours des dernières 24 heures, nous avons été témoins d'une parodie de justice aux proportions spectaculaires. La libération annoncée de Taner pour que la porte de la liberté lui soit si brutalement claquée au visage est dévastatrice. Pour lui, sa famille et tous ceux qui défendent la justice en Turquie.

    La nouvelle détention de Taner fait suite à une décision prise hier par le tribunal d'Istanbul de le libérer conditionnellement de sa détention provisoire.

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  • Choix de la semaine scolaire : le rythme s'accélère.

    Vouziers n'avait pas tranché à la rentrée dernière entre la semaine de 4 jours ou le maintien de celle de 4 jours et demi. Les élus avaient trouvé les délais trop courts, et voulaient se laisser le temps de la concertation et de la réflexion, en reportant la mise en place de la décision à la rentrée 2018.

    Pour cela, un calendrier avait été programmé sur plusieurs mois. Mais un récent courrier de l'Inspection Départementale de l’Éducation Nationale a tout remis en cause. Il était demandé à la ville de donner sa réponse pour le 12 février au plus tard.

    Dans l'urgence, une réunion a été organisée le 22 janvier dernier à la salle des fêtes de Vouziers. A cette rencontre d'information et d'échange, seuls les parents des élèves scolarisés à Vouziers étaient conviés.

    P1380214.JPGOn peut trouver souhaitable de dialoguer prioritairement avec les parents d'élèves, mais la formulation sur fond rouge "accès strictement réservé" était pour le moins maladroite.

    De plus, certains parents d'élèves présents ont trouvé l'information donnée par la ville totalement partiale. Une représentante des parents de Dodeman a jugé le papier distribué par la ville pas du tout neutre, et a trouvé discutables tous les arguments mis en avant. Elle a regretté que le bien-être de l'enfant ne soit pas assez abordé.

    Le Maire a répondu qu'il n'avait pas d'avis arrêté, et que le Conseil municipal validera le choix des parents, quel que soit ce choix.

    Des arguments ont été échangés sur différents points, mais le ton était donné et la réunion s'est déroulé dans une ambiance qui marquait un manque de confiance entre les élus et une bonne partie des présents.

    L'absence d'enseignants invités a été regrettée, même si des enseignants se sont exprimés à titre personnel.

    L'importance des Nouvelles Activités Périscolaires (NAP) a été soulignée, en particulier pour les familles dont les enfants n'ont que peu accès à des activités sportives ou culturelles. Mais plusieurs parents ont souligné que le coût des NAP était un obstacle pour les familles modestes. Yann Dugard a défendu le principe de la participation financière des familles, qui représente pour lui un engagement à l'assiduité des enfants.

    Des parents ont souligné la fatigue ressentie par les enfants suite à la semaine de 4 jours et demi, ainsi que le problème des transports scolaires, point névralgique dans les choix à faire. Une fuite des élèves vers les établissements privés a été notée depuis le passage aux nouveaux rythmes.

    Enfin, l'argument de la perte d'emploi pour les personnes encadrant des NAP a été contesté, le Maire n'a pas voulu répondre dans le détail sur ce point.

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    L'argumentaire contesté de la Ville

    Rendez-vous a donc été pris après le vote des parents, qui doit être suivi du conseil d'école pour les 3 établissements de la ville, puis du vote du Conseil municipal le 9 février.

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  • 20 villes de France se mobilisent pour annoncer le Tour Alternatiba

    Paris, mardi 23 janvier – Aujourd’hui, 20 actions ont eu lieu partout en France à l’appel d’Alternatiba, les Amis de la Terre et ANV-COP21 pour annoncer le Tour Alternatiba, tour des alternatives et résistances au dérèglement climatique qui partira de Paris le 9 juin pour arriver à Bayonne le 6 octobre.

    Bayonne, Orléans, Grenoble, Nantes : ce matin, dès 9h, de nombreuses villes traversées par le Tour Alternatiba ont vu apparaître des vélos sur leurs monuments emblématiques. L’objectif de l’action : annoncer cette vaste mobilisation sur le dérèglement climatique et appeler les citoyens à contribuer à son succès en participant dès maintenant à la campagne de financement participatif dont l’objectif est de collecter 60 000 € d’ici le 28 janvier.

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  • Un chiffre, deux France et trois mois.

    De la publication des chiffres du chômage, on retient habituellement un chiffre. Celui-ci est sensé donner la tendance du mois. Mais quel indicateur retenir ? Depuis plusieurs mois, le (ou la) ministre en charge de ce dossier ne fait plus de communiqué officiel. Celui-ci avait pour objet principal d'orienter les commentaires vers le résultat le plus flatteur ou le moins désastreux. Ce mois-ci, aucune tendance nette n'émerge réellement, on peut parler d'une stagnation ou d'une stabilisation, sans pouvoir tirer de conclusion ou faire une projection sur l'avenir. Retenons donc qu'il n'y a pas grand-chose à retenir de cette publication.

    La France serait-elle composée de deux parties différentes. La DARES ( direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) s'obstine à présenter ses résultats en France métropolitaine et en France y compris les Drom (département et région d'outremer). Pourquoi pas une présentation en Région parisienne et province, ou en pays d'oc et pays d'oïl ? Peut-être parce le résultat pour la France y compris Drom est généralement moins bon. Mais quel regard méprisant pour les territoires d'outre-mer, qui ne seraient pas tout à fait français comme les autres.

    Trois mois, c'est désormais le nouveau rythme de la publication des chiffres du chômage. Nous avons assez répété ici que la publication mensuelle n'apportait pas de tendance fiable pour ne pas nous féliciter de cette évolution. Si on regarde l'évolution des catégories A, B et C sur un trimestre, la DARES comptabilise -3600 inscrits en France métropolitaine, et note un chiffre stable pour la France comprenant les Drom. On n'ose même pas calculer le temps nécessaire à résorber le chômage si la tendance ne se modifie pas radicalement.

    Voici les chiffres officiels :

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  • A Bure, pas de « transfert de la ZAD » mais...

    COMMUNIQUE COMMUN 23/01/2018

    Mais une lutte toujours plus intense et légitime
    contre... un projet de poubelle nucléaire qui bat de l’aile

    L’annonce de l’abandon du site de Notre-Dame-des-Landes, avec lequel nous avons noué des liens étroits et une belle solidarité, nous réjouit énormément. Des années de lutte multiforme et déterminée contre un méga-projet de développement aérien ont payé. Non seulement des hectares de terres agricoles et maraîchères et des zones humides seront préservés mais des lieux d’expérimentation sociale déjà en construction pourraient s’y renforcer. L’heure n’est donc plus à l’entêtement pour le gouvernement : nous condamnons d’avance toute tentative d’expulsion de la zone au printemps, même partielle.

    Concernant la lutte à Bure, le récent emballement médiatique qui a suivi cette décision nous semble mériter quelques précisions.

    A Bure nous n’avons jamais revendiqué l’étiquette « ZAD », qui cache les spécificités propres à chaque lutte. Nous ne croyons pas non plus à un « transfert de ZAD », comme si les raisons de lutter étaient images?q=tbn:ANd9GcTXt10QXradgvDeAxlfDkyKMXse-gAiLWGd70OYLxH3nrv7wbKQinterchangeables et que des gens circulaient sans raison profonde, au gré de l’actualité, de Notre-Dame-des-Landes à Bure et ailleurs. Agiter l’épouvantail de cette migration zadiste, comme le font certains élus locaux actuellement, n’est qu’un moyen de légitimer à peu de frais la répression qui sévit ici. La réalité est en fait beaucoup plus simple : si de nouvelles personnes doivent nous rejoindre, venues de l’ouest ou d’ailleurs, ce sera parce que le nucléaire est mortifère et que, plus que jamais, cela fait sens de venir en 2018 dans la Meuse pour s’y opposer.

    Ici, la défense du territoire a commencé dans les années 1990 et n’a cessé de se renouveler, rythmée par l’actualité du projet. Depuis 2015, la convergence des luttes et de nombreux recours juridiques ont permis de bloquer les travaux préparatoires de l’ANDRA, en libérant et en occupant le Bois Lejuc, une zone stratégique pressentie pour y creuser les galeries de Cigéo, et les puits d’accès et de relargage d’hydrogène radioactif.
    De forts liens se sont tissés entre nouveaux arrivant-es qui pour certains s’implantent localement, riverain-es, paysann-es et toutes celles et ceux qui depuis plus de 30 ans résistent au projet d’enfouir les déchets nucléaires. Un objectif commun : ne pas laisser s’implanter ce qui est aujourd’hui présenté comme le plus gros chantier du siècle à venir, mais aussi le plus risqué qui soit. L’abandon de Notre-Dame-des-Landes doit ouvrir la voie à une remise en cause profonde de Cigéo.

     

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