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société - Page 238

  • Des réfugiés somaliens renvoyés vers l’enfer

     
    Publié le 21.12.2017 par Amnesty International

    Insécurité, sécheresse, famine... les milliers de réfugiés somaliens qui ont été poussés à partir du camp de Dadaab (Kenya) pour rentrer en Somalie font de nouveau face à ces terribles fléaux.

    En mai 2016, le gouvernement Kenyan annonce son intention de fermer le camp de Dadaab, le plus grand du monde. Les renvois vers la Somalie se sont alors drastiquement accélérés.

    Les personnes qui sont rentrées, vivent dans des conditions très difficiles, dans des villes surpeuplées ou des camps pour personnes déplacées en Somalie. Beaucoup ont déclaré avoir quitté Dadaab en raison des rations alimentaires et des services qui se raréfiaient ou en raison de la peur, attisée par le gouvernement kenyan, d'être renvoyés de force sans aucune aide.

    Le camp de Dadaab, l’échec de la communauté internationale

    L'immense site de Dadaab dans l'est du Kenya accueille actuellement près de 240 000 personnes. En mai 2016, le gouvernement kenyan a annoncé qu'il allait fermer le camp, invoquant des préoccupations liées à la sécurité nationale et le soutien insuffisant de la communauté internationale.

    Un facteur clé qui incite le gouvernement kenyan à renvoyer les Somaliens est le manque de soutien de la communauté internationale. Les financements destinés à venir en aide aux réfugiés au Kenya ont nettement diminué depuis 2011, et ce beaucoup plus rapidement que le nombre de réfugiés.

    En novembre 2017, l'appel de fonds du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en faveur des réfugiés au Kenya était financé à hauteur de 29 % seulement. Au cours de la même période, le Programme alimentaire mondial (PAM) a également connu un sous-financement régulier et chronique, le contraignant à réduire à plusieurs reprises la valeur des rations alimentaires distribuées aux réfugiés.

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  • Journée internationale des migrants le 18 décembre

    Article du site de l'ONU

    « Les migrations existent depuis toujours. Et elles continueront à exister, à cause des changements climatiques, de l’évolution démographique, de l’instabilité, des inégalités croissantes, des marchés du travail et de la volonté de mener une vie meilleure. La réponse passe par l’instauration d’une coopération internationale qui aidera à encadrer les migrations de sorte que les bénéfices qu’elles apportent soient plus largement répartis et que les droits fondamentaux de toutes les personnes concernées soient protégés. » — António Guterres, Secrétaire général de l'ONU

    La Journée internationale des migrants est l'occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination.

    Les migrations sont une réalité incontournable. De nombreuses raisons amènent les gens à se déplacer – que ce soit pour étudier à l’étranger, rejoindre des membres de la famille, chercher un emploi ou des moyens de subsistance, ou assurer un meilleur avenir à leurs enfants. D’autres quittent leur pays pour fuir la criminalité, la violence, les conflits, la persécution, l’insécurité, la discrimination, les catastrophes naturelles et la dégradation de l’environnement, ou encore la pauvreté.

    La plupart passent d’un pays en développement à un autre ou quittent un pays en développement pour un pays développé. Les migrations jouent un rôle essentiel pour la croissance économique et le développement, notamment en remédiant aux pénuries du marché du travail à tous les niveaux de qualification. Les migrations ont des effets majoritairement positifs, aussi bien pour les pays d’origine que pour les pays d’accueil.

    Les migrations volontaires comme les déplacements forcés ont toujours été le lot commun de l’humanité. La plupart des gens comptent probablement parmi leurs ancêtres des personnes ayant migré.

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  • Notre-Dame-des-Landes : une décision imminente.

    La création d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes est un très vieux projet, qui a débuté en 1963, avec à ce stade initial une vocation intercontinentale (vers les États-Unis). Il est resté en sommeil des années, et est revenu sur le devant de la scène en 2000, sous le gouvernement de Lionel Jospin. Les oppositions qui existaient depuis le départ, venant en particulier d'agriculteurs locaux, se sont renforcées avec le contexte du changement climatique et de la lutte contre les grands projets inutiles. Nous vous avons relaté à de nombreuses reprises ces dernières années les actions des opposants à cet aéroport (rassemblements nationaux, mobilisations locales, ZAD, ...).

    Deux clans irréconciliables se sont formés, regroupant des partisans ayant une vision inverse de la société et de son avenir. Une consultation locale a été organisée en 2016, selon des modalités contestées par les opposants (choix de la question, définition du périmètre de la procédure, ...). Finalement, le "oui" l'emporte avec 55% des votants, mais avec une grande disparité des résultats selon les communes.

    L'élection présidentielle de 2017 rebat les cartes, avec une équipe moins engagée dans le processus. Des médiateurs sont nommés et remettent leur rapport le 13 décembre 2017. Celui-ci retient deux options « raisonnablement envisageables », un transfert de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ou son maintien, avec un réaménagement, à Nantes-Atlantique. L'équivalence donnée aux deux options est plutôt une défaite pour les partisans du nouvel aéroport. Emmanuel Macron va devoir trancher dans les semaines à venir, ce sera un choix éminemment politique. Il peut être certain de se faire des ennemis irréconciliables, quel que soit son choix. La tendance semble être à l'abandon du transfert à Notre-Dame-des-Landes, mais rien n'est joué tellement les enjeux sont de taille et les avis tranchés.

    Voici l'analyse de France Nature Environnement, engagée dans la lutte contre l'aéroport.

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  • En Libye, un enfer sur terre et sur mer pour les réfugiés

    Communiqué d'Amnesty International le 12.12.2017

    Poursuivis par les garde-côtes en pleine mer, les réfugiés sont persécutés sur terre. Un enfer sans réelle échappatoire.

    Dans les centres de détention officiels, 20 000 personnes sont détenues au nom de la loi libyenne contre les migrations irrégulières. Là, les personnes sont détenues pour une durée indéfinie, sans pouvoir voir un juge.

    Des violations des droits humains sur terre

    Surtout, elles sont systématiquement maltraitées, torturées, agressées sexuellement par les gardes de ces centres de détention.

    Leurs conditions de détention constituent des traitements inhumains et dégradants, du fait du manque d’eau, de nourriture, des conditions d’hygiène et de l’absence de soins disponibles.

    Ces personnes peuvent également être tuées, ou laissées pour mortes après avoir été sévèrement battues ou torturées.

    Certaines sont revendues pour travailler de force, ou réaliser d’autres tâches pour le compte de milices, de groupes armés ou de bandes criminelles. Ce qui démontre bien la collusion entre officiels et bandes armées et criminelles.

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  • Les associations s’opposent au tri des personnes sans-abri

    Les associations nationales d’hébergement et de lutte contre l’exclusion ont été réunies le 8 décembre par le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Cohésion des territoires pour une présentation du projet gouvernemental d’examen de la situation administrative des étrangers présents dans les centres d’hébergement accueillant les sans-abri.

    Cette orientation prévue par circulaire répond à la volonté de l’Etat d’identifier, dans les centres d’hébergement, les personnes étrangères dont le statut administratif est précaire, notamment les personnes sous statut Dublin ou déboutées du droit d’asile. Des équipes mobiles, constituées d’agents de l’OFII et des préfectures, feront des visites de contrôle dans les centres d’hébergement.

    Lors de cette rencontre ce matin, les associations ont dit aux ministres que cette réunion ne pouvait en rien se substituer à la demande de rendez-vous avec le Président de la République qu’elles ont saisi par courrier le 14 novembre 2017.

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  • Le Prix Nobel de la Paix 2017 a été remis à l'ICAN

    Le Prix Nobel de la Paix 2017 a été remis aujourd'hui à 13h00 en direct de l'hôtel de ville d'Oslo. Berit Reiss-Andersen, Présidente du Comité Nobel Norvégien, a remis le prix à Beatrice Fihn, directrice de l’ICAN, pour les Nobel_Peace_2017.jpgefforts de l'organisation contre les armes de destruction massive ainsi qu'à Setsuko Thurlow, une survivante d'Hiroshima.

    Beatrice Fihn, directrice de l’ICAN, a déclaré que l’attribution du prix Nobel de la paix était "un grand honneur". Dans un communiqué, elle a lancé un appel aux nations pour qu’elles interdisent dès maintenant l’arme atomique : "C’est un moment de grande tension dans le monde, alors que les déclarations enflammées pourraient tous nous conduire très facilement, inexorablement, vers une horreur sans nom. Le spectre d’un conflit nucléaire plane à nouveau largement. S’il y avait un moment pour que les nations déclarent leur opposition sans équivoque aux armes nucléaires, ce moment serait maintenant."

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  • L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes finalement remplacé par une centrale nucléaire

    Un article du Gorafi

    Suite au rapport des médiateurs sur le projet, le gouvernement a annoncé qu’il renonçait définitivement à faire construire un aéroport à Notre-Dame-des-Landes. La place laissée vacante servira à la construction d’une centrale nucléaire.

    Les zadistes ont obtenu gain de cause : cette fois c’est officiel, il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. « C’est une énorme victoire, l’aboutissement d’une lutte qui aura duré plus de 10 ans, c’est la preuve que quand on veut, on peut ! » s’enthousiasme Jérôme, 41 ans, combattant de la première heure, avant d’allumer un gigantesque feu de joie à l’aide d’essence et de restes d’opposants. « Et surtout, on avait peur de plus avoir de cause à défendre après ça. Alors que là, avec le projet de la centrale, on n’a pas fini de squatter ! » ajoute Ambre, 22 ans, qui n’exclut pas de s’inscrire en FAC de sociologie à l’issue de ce nouveau bras de fer.

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