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Prochain Ciné d'ATTAC le 15 mai au Metropolis de Charleville
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Soudan. La peine de mort prononcée contre une jeune femme victime d'un viol est d'une intolérable cruauté
La condamnation à mort prononcée par un tribunal soudanais, le 10 mai, contre une jeune femme de 19 ans qui a tué, en état de légitime défense, son mari violeur met en lumière le fait que les autorités n'ont pas réglé le problème des mariages précoces, des mariages forcés et du viol conjugal, a déclaré Amnesty International le 10 mai 2018.
Noura Hussein Hamad, qui est incarcérée dans la prison pour femmes d'Omdurman depuis mai 2017, a été condamnée à mort le 10 mai pour avoir tué l'homme que son père l'avait forcée à épouser quand elle avait 16 ans.
« Noura Hussein avait toujours rêvé de devenir enseignante, mais elle a été mariée contre son gré à un homme violent qui la violait et la brutalisait. Elle vient d'être condamnée à mort par un tribunal qui a refusé de connaître l'existence du viol dans le cadre du mariage. Noura Hussein est une victime, et la peine prononcée contre elle constitue un acte d'une intolérable cruauté, a déclaré Seif Magango, directeur régional adjoint du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International.
« La peine de mort est le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit, et le fait de l'infliger à une victime de viol souligne que les autorités soudanaises ne reconnaissent pas les violences qu'elle a endurées. Les autorités soudanaises doivent annuler cette sentence inique et veiller à ce que Noura bénéficie d'un procès équitable tenant compte des circonstances atténuantes propres à cette affaire. »
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NDL2018 ajourné - Une sacrée belle victoire quand même !
Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, le 4 mai 2018
Dans les années 1970, les premiers opposants au projet de Notre-Dame-des-Landes furent les paysans menacés d’expulsion sur les terres qu’ils cultivaient. Ils ont organisé les premiers rassemblements contre ce funeste projet.
Depuis 2001, les opposants au projet se sont rassemblés chaque été, voyant leur nombre s’étoffer très régulièrement et peser de manière évidente sur les enjeux et décisions.
Le 17 janvier 2018, après près de 50 ans de résistance acharnée, l’abandon définitif du projet fut annoncé de manière claire, nette et définitive, par le gouvernement. L’avenir de la ZAD n’était pas pour autant réglé…
Après avoir participé à la liesse générale du 10 février dernier pour fêter la victoire et « enraciner l’avenir » sur l’ex-ZAD, la Coordination des organisations opposées au projet de Notre-Dame-des-Landes avait souhaité organiser un dernier grand moment festif, les 7 et 8 juillet 2018, pour clore la tradition des rassemblements estivaux tant attendus et appréciés des militants.
La Coordination soutient la mise en place et la reconnaissance des différents projets agricoles et autres sur la zone. Elle s’investit dans la délégation de négociation avec la préfecture depuis des mois.
Aujourd’hui, force est de constater que depuis plusieurs semaines, le climat s’est beaucoup dégradé sur la zone. L’impossible remise en circulation de la départementale 281 et l’intervention policière de l’Etat ne se limitant pas à l’ouverture de ladite route, ont généré un déchaînement de violence, alors que la délégation était en pleine discussion avec Mme la Préfète. -
16 juin 2018 : une journée contre la poubelle nucléaire à Bar-Le-Duc
Une date à noter dans l’agenda : 16 juin à Bar-Le-Duc (Meuse)
Plus d’informations à venir ici : https://cedra52.jimdo.com/2018/03/13/bure-à-bar-ils-vont-voir-à-quel-bois-on-car-bure/
Réservez dès maintenant la date-évènement du 16 juin : grande journée pour faire échec à l’enfouissement des déchets radioactifs et au monde nucléaire !
Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/149485255868440/
Vous en avez peut-être déjà entendu parlé… voici les premières infos !
Depuis 1993, nous avons actionné sans relâche tous les leviers de l’opposition légale. Nous nous sommes confronté-es aux élu-es de la nation, des régions et des départements, toutes et tous issu-es des grands partis institutionnels. Nous avons été reçu-es dans les cabinet ministériels. Résultat : un mépris total de nos arguments et un projet qui avance inexorablement.
Aujourd’hui, une nouvelle génération de militant-es s’est installée dans les environs de Bure. En assumant d’occuper les lieux stratégiques, elle bouscule nos pratiques en même temps qu’elle ragaillardit nos convictions. Grâce à elle de beaux résultats ont été obtenus et le projet de Bure vacille.
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Liberté d’informer : les 10 d’Afghanistan
En Afghanistan, les journalistes sont confrontés à des menaces, des tentatives d'intimidation et à de la violence. Leur tort ? Avoir fait leur travail. Ce billet est en mémoire des 10 journalistes afghans tués cette semaine.
C’était une heure de pointe pour les professionnels de l’information à Kaboul. Une de plus dans ce pays ravagé par la guerre depuis 2001. Ce lundi 30 avril, le jour se lève dans la capitale afghane quand une bombe explose devant un immeuble abritant une école de langues.
La presse accourt, reporters, photographes, cameramen. Il faut montrer l’horreur, les victimes, au moins 15 morts et plus de 50 blessés. Moins d’une demi-heure plus tard, un kamikaze se fait sauter au milieu des journalistes. Ils sont 9 à être tués.
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Ferme-usine de Digoin : le rejet doit en appeler d’autres
04.05.2018 La préfecture de Saône-et-Loire a rejeté le projet de ferme-usine de Digoin qui prévoyait la création d’un centre d’allotement et de quarantaine de près de 4000 bovins destinés à l’export vers le Maghreb, la Turquie et la Chine. Pour la Confédération paysanne qui se bat contre l’industrialisation de l’agriculture cette décision est une très bonne nouvelle. Nous avions manifesté contre ce projet d'élevage industriel qui ne répond en rien au manque de revenu et de reconnaissance des paysan-ne-s et cause des dégâts environnementaux importants. Cette forte mobilisation conduite sur le terrain a pesé dans cette décision de rejeter ce projet qui avait reçu un avis négatif du commissaire enquêteur.
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De la lutte contre l’esclavage aux rassemblements antiracistes
Communiqué LDH
Le 23 mai 1998, il y a vingt ans, une marche rendait hommage à la mémoire des victimes de l’esclavage colonial. De la place de la République à celle de la Nation, quarante mille personnes s’étaient mobilisées pour que l’esclavage, et surtout l’esclave, intègre la mémoire nationale et son système commémoratif. La République française, patrie des droits de l’Homme, décidait d’honorer les victimes de ce système inhumain, qu’elle qualifia de crime contre l’humanité en 2001.
