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social - Page 7

  • Mais, où sont passés les anciens ?

    Le repas des anciens, organisé par la ville de Vouziers a réuni 155 personnes ce dimanche. Ce chiffre est bien inférieur aux presque 300 présents des années passées. Les deux derniers millésimes ont été annulés à cause de la situation sanitaire, et il semble bien que les habitudes aient du mal à se remettre en place.

    Dans son mot d’accueil, le maire a suggéré que chaque convive essaye de convaincre un ami ou un voisin de venir l'an prochain.

    C'est Françoise Payen, en tant que responsable du CCAS, qui a souhaité la bienvenue aux anciens, en remerciant toutes les personnes impliquées dans l’organisation de cette journée.

    La sous-préfète de Vouziers était présente, et elle a dit quelques mots pour rappeler l'importance de ces moments conviviaux.

    Le député Jean-Luc Warsmann était excusé, ainsi qu'Anne Fraipont, conseillère départementale.

    Le repas était préparé par l'équipe de Hervé Buffet, et l'animation musicale était assurée par le groupe Dany Daniel.

    Comme habituellement, ce sont les élus de la ville et les membres du CCAS de Vouziers qui ont assuré le service, avec des temps de pause pour des passages sur la piste de danse.

    Voici des photos de cette journée gastronomique et conviviale :

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  • RSA : les allocataires sous pression

    Publié le 09 janvier 2023 par ATD Quart Monde  (extraits).

    (...)

    De réels « freins à l’emploi »

    Entré en vigueur le 1er juin 2009, le RSA a remplacé le Revenu minimum d’insertion (RMI) avec pour objectif de garantir à toute personne, qu’elle soit ou non en capacité de travailler, de disposer d’un revenu minimum. Mais il ne se résume pas uniquement à une aide financière et comprend, depuis sa création, un « droit à un accompagnement social et professionnel adapté » aux besoins de l’allocataire. Un accompagnement jugé « nettement insuffisant » par la Cour des comptes, dans un rapport rendu en janvier 2022. « L’orientation vers un organisme d’accompagnement n’est pas réalisée pour 18 % des allocataires », écrit-elle. Et alors que le contrat d’engagements réciproques (CER) était supposé être « l’outil central de l’accompagnement social et la condition de son suivi » ces dernières années, seuls 50 % des bénéficiaires du RSA orientés vers ce type de parcours en disposent effectivement, selon la Cour. La question des moyens mis en œuvre par l’État pour activer, début 2023, les parcours d’accompagnement « intensifs » est donc cruciale, sans que le gouvernement n’y apporte de réponse pour le moment.

    (...)

    « Les autorités connaissent-elles les freins à l’emploi tels l’impossibilité pour certains de se déplacer, de faire garder leur enfant hors période scolaire ? Comment faire fi de l’existant, du manque d’offres d’emploi adaptées à la réalité des allocataires ? […] Des dizaines de milliers d’allocataires du RSA, pour ne pas dire plus, sont dans l’incapacité de travailler à cause de leurs fragilités psychologiques, leurs conditions de vie ou à cause de la grande précarité sociale dans laquelle ils se trouvent », constatait Didier Dubasque, ancien membre du Haut Conseil du Travail Social, sur son site « Écrire pour et sur le travail social », en mars 2022.

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  • Pourquoi la criminalisation des migrants étrangers ne règlera pas la question migratoire ?

    Tribune de Jean-Claude Samouiller, président d'Amnesty International France.

    L’énoncé même de cette question est révélateur. D’emblée est posée l’affirmation que la migration est une « question à régler », et qu’elle constitue forcément un problème.  

    Les discours dominants parlent de « flots », de « vagues migratoires ». Utiliser de tels mots, des mots qui déshumanisent, c’est occulter la gravité des souffrances des personnes dans leur pays d’origine, tout au long de leur parcours migratoire et dans le pays d’’'accueil”. 

    C’est faire percevoir ces personnes comme une menace. C’est faux, c’est injuste, c’est insultant.   

    Mais rien n’y fait. Dans les discours publics, dans les médias, ces personnes sont assimilées à des délinquants ou à des criminels. Alors qu’au pire elles ne font qu’enfreindre des dispositions administratives.  

    Jamais ne sont déconstruits les discours alarmistes et faux, alors que les chiffres parlent d’eux même : le solde migratoire est constant d’une année sur l’autre en France d’environ 150 000 personnes (0,22% de la population).  

    Sur la vingtaine de textes de loi publiés en 30 ans sur le sujet, “le migrant”, “le demandeur d’asile” est toujours présenté comme le problème, comme le danger, comme la personne à contrôler et à expulser le plus rapidement possible.   

    Le projet de loi tel qu’il se dessine ne fait pas exception à la règle. Il faut accélérer les procédures, délivrer des Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) avant même la fin des recours ce qui complexifie et fragilise encore un peu plus la situation du demandeur d’asile. Il faut passer à un juge unique pour la Cour Nationale du Droit d’Asile (CNDA) au risque d’une moins bonne connaissance de la situation du pays d’origine de la personne.

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  • Expérimentation du RSA sous conditions : ATD Quart Monde réitère ses inquiétudes

    Communiqué de presse  d'ATD  de décembre 2022

    Alors que le gouvernement vient d’annoncer la liste des départements où sera expérimenté le RSA conditionné à des heures d’activité hebdomadaire, ATD Quart Monde souhaite faire part des risques d’un tel projet et de ses doutes quant à son efficacité.

    Une stigmatisation croissante des allocataires du RSA.

    Le gouvernement, en mettant en place un parcours intensif dédié aux seuls allocataires du RSA parmi l’ensemble des demandeurs d’emploi vient stigmatiser davantage encore les plus pauvres, laissant entendre qu’ils ne chercheraient pas d’emploi. L’engagement à nos côtés de nombreuses personnes allocataires du RSA et les expérimentations comme Territoires zéro chômeur de longue durée ou celle menée par ATD Quart Monde pour accompagner des personnes en grande précarité vers des formations du secteur de l’animation sociale montrent tout le contraire.

    L’idée avancée par certains responsables politiques que le « plein-emploi » ne dépendrait que de la motivation des personnes privées d’emploi ne tient pas. La réalité est telle que, trop souvent, bien que s’inscrivant dans des dynamiques de recherche d’emploi ou de formation, les personnes les plus éloignées du monde du travail se heurtent à de nombreux obstacles : garde d’enfants, mobilité, problèmes de logement et/ou de santé, offres d’emploi décent inexistantes sur certains territoires, discriminations… Sans mesures pour lever ces freins, l’échec de l’expérimentation risque de se retourner une nouvelle fois contre les bénéficiaires du RSA, renforçant les préjugés.

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  • À la veille de Noël, des coupures de courant dévastatrices sapent la vie des Ukrainiens et Ukrainiennes

    En Ukraine, la Russie mène une guerre illégale mais aussi cruelle. En visant délibérément depuis des mois les infrastructures civiles, y compris les écoles, elle cherche à faire souffrir les civils. Et parmi eux, des enfants.  

    Tandis que de nombreux pays entrent dans la période des fêtes de fin d'année, les rues illuminées par les décorations de Noël, le f7b5082e-ea28-465f-866c-a6c06d2ba9f6_Tchernihiv-Ukraine.jpg?auto=compress,format&rect=321,0,1281,1281&w=275&h=275monde ne doit pas oublier l’Ukraine, toujours plongée dans l’obscurité par les attaques soutenues, délibérées et illégales de la Russie contre ses infrastructures énergétiques

    Depuis des mois, des frappes ciblées visent les infrastructures énergétiques essentielles de l'Ukraine. Ces attaques délibérées violent le droit international humanitaire. Alors que les températures sont glaciales, elles mettent en danger la vie des civils. Nos chercheurs et chercheuses ont recueilli des dizaines de témoignages attestant des effets dévastateurs de ces frappes sur le quotidien des Ukrainiens et Ukrainiennes.

    En détruisant leurs écoles, les forces russes empêchent les enfants d'avoir accès à l'éducation. Sans chauffage, ils doivent supporter des températures glaciales alors que l'hiver s'installe. Sans électricité, la nourriture périt, entraînant des pénuries alimentaires, et l’accès aux soins de santé est limité.

    Nous lançons un appel à la Russie pour qu’elle mette fin aux attaques ciblées illégales contre des infrastructures civiles.

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  • L’hiver arrive : chauffez nos logements, pas le climat !

    Alors que l'hiver se prépare à l'aune de la crise des prix de l'énergie, nous publions une tribune co-signée par des associations et collectifs, afin de faire de la lutte contre la précarité énergétique une des priorités du gouvernement.

    À l’heure où le gouvernement demande de baisser le chauffage à 19°C pour limiter nos consommations d’énergie, ce dernier a fait annuler par le biais d’un énième 49.3 deux amendements nécessaires qui avaient été votés par des députés de gauche et de droite en faveur de l’accélération de la rénovation thermique. À la place, 100 millions d’euros seulement seront ajoutés au budget 2023 pour cette politique qui devrait être la grande priorité du pays.

    Cette décision incohérente intervient sur fond de crise majeure de l’énergie, et alors que 12 millions de personnes en France souffrent de précarité énergétique. Parce qu’elles éprouvent des difficultés à maintenir une température acceptable dans leurs logements et à faire face au coût des factures qui continuent d’augmenter, beaucoup souffrent des conséquences sur leur santé, vivent sous la menace de coupures d’électricité pour impayés, ou sont amenées à devoir choisir entre se nourrir et se chauffer.

    En 2017,, le gouvernement s’était engagé à rénover toutes les passoires thermiques en 10 ans. En 2022, il en reste toujours près de 5,2 millions. Pour venir à bout de ces logements énergivores et indignes, nous devrions atteindre 700 000 rénovations globales par an, or le compte n’y est pas.

    Si la priorité est aux économies d’énergie, alors pourquoi aller à l’encontre du grand chantier de la rénovation quand le secteur du bâtiment représente près de 20% des émissions de gaz à effet de serre du pays ?

    Avec 86 % des travaux qui ne concernent que de simples “gestes” de rénovation comme changer les fenêtres ou la chaudière, les quelques avancées obtenues ces dernières années sont loin de nous mettre sur les rails de nos objectifs climatiques et sociaux, comme le permettraient de vraies rénovations globales. Mais les subventions actuelles ne rendent pas possible le financement de ces rénovations performantes : les aides demeurent sous-dimensionnées, mal dirigées, difficiles à mobiliser et pour une bonne partie méconnues. Un ménage pauvre sera laissé avec un reste-à-charge moyen de 39 % après les aides, un montant rédhibitoire lorsque l’on sait que ce type de travaux coûte entre 30 000 et 50 000 euros.

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  • Pour ATD Quart Monde, il faut repenser l’emploi sans stigmatiser les chômeurs.

    Communiqué de presse – 8 novembre 2022

    A l’occasion de la grève du chômage et alors que le projet de loi « portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi » doit être discuté en commission mixte paritaire ce mercredi 9 novembre, ATD Quart Monde appelle à repenser l’emploi et à trouver des alternatives qui ne stigmatisent pas les personnes privées d’emploi. 

    En durcissant davantage les règles d’indemnisation des personnes privées d’emploi, ce projet de loi est non seulement injuste, mais aussi inefficace. Comme la réforme de 2021 – dont il vient pérenniser les règles sans même que son impact n’ait été évalué – ce projet de loi repose sur l’idée selon laquelle on favoriserait le retour à l’emploi par le durcissement des règles de l’indemnisation du chômage. Dans un contexte de baisse du chômage en France et de tensions de recrutement dans certains secteurs économiques, ressurgit ainsi l’imaginaire selon lequel le chômeur serait responsable de sa situation et qu’il faudrait donc multiplier les mesures coercitives. Or, rien ne vient prouver que réduire les protections favoriserait le retour à l’emploi.

    Pour rappel, les demandeurs d’emploi indemnisés ne représentent que 38 % des chômeurs pour une allocation moyenne de 960 euros par mois. La moitié perçoit moins de 34 euros par jour. Parmi les personnes contrôlées par Pôle Emploi, moins de 10 % sont sanctionnées pour défaut de recherche active. On est loin du mythe des demandeurs d’emplois qui refuseraient de travailler pour « profiter » du chômage.

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