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social - Page 6

  • Les Territoires zéro chômeur de longue durée manifestent pour obtenir plus de moyens

    Publié le 25 octobre 2023 par ATD quart monde.

    Près de 1000 personnes ont manifesté mardi 24 octobre 2023 près de l’Assemblée nationale, à Paris, pour demander davantage de moyens financiers pour l’expérimentation dans le projet de loi de finances pour 2024.

    « Nous sommes harassés par les injustices, par le fait que des personnes ne puissent pas rejoindre l’expérimentation parce que les moyens ne seraient pas au rendez-vous. Nous en avons marre d’entendre qu’il n’est pas possible d’éradiquer la privation durable d’emploi », a affirmé Laurent Grandguillaume, président de Territoires zéro chômeur de longue durée. Devant près de 1 000 personnes venues de toute la France pour manifester près de l’Assemblée nationale, il a rappelé que le budget annoncé par le gouvernement pour 2024, 69 millions d’euros, ne permettait pas d’embaucher de nouvelles personnes dans les 58 territoires expérimentaux ni d’habiliter de nouveaux territoires.

    « Plus de 25 territoires sont prêts aujourd’hui pour expérimenter, ils attendent, ils ont mis des moyens humains. Un espoir s’est levé dans les territoires, cet espoir ne doit pas être déçu », a-t-il souligné. « Allons-nous devoir dire aux salariés, aux équipes, aux élus des territoires : circulez, on arrête, votre façon d’inventer un autre monde du travail on ne veut plus la soutenir ? Est-ce qu’on peut vraiment conduire une expérimentation sociale, économique, environnementale jusqu’au bout », s’est interrogée Anne-Marie De Pasquale, membre de la délégation nationale d’ATD Quart Monde.

    « Laissez nous vivre décemment des fruits de notre travail »

    De nombreuses personnes privées d’emploi et des salariés des Entreprises à but d’emploi sont également venues témoigner sur la petite scène installée près de l’Assemblée nationale, à Paris. « Le projet nous donnait l’espérance d’une vie sociale disparue. Cela nous a permis de retrouver une confiance en nous, d’être entendus de nos élus et d’exister au sein de notre ville. Nous avons été considérés d’égal à égal par les professionnels et le monde politique. Cela n’a pas de prix. Il est impossible que cet élan soit anéanti par le désengagement de l’État », a ainsi lancé Valérie, venue de Bailleul, dans les Hauts-de-France.

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  • Aux États-Unis, les salariés en grève de Ford remportent un accord historique

    Extraits de l'article de Politis du 27.10.2023.

    25 % d’augmentation salariale sur quatre ans avec un bond de 11 % dès la première année. Une hausse de 68 % du salaire minimal. Une large accélération pour atteindre le plein salaire au bout de trois ans – contre huit auparavant. Une amélioration des retraites et un élargissement du droit de grève. L’énumération – non exhaustive – parle d’elle-même. L’accord de principe trouvé entre le puissant syndicat de l’automobile américain United Auto Workers (UAW) et Ford, ce jeudi, a tout d’historique. Même s’il doit encore être validé par les salariés, les journaux américains estiment qu’il offre « les meilleures conditions de travail » aux salariés du groupe « depuis des décennies ». « C’est le meilleur contrat que j’aie vu au cours de mes 30 années chez Ford », raconte, par exemple, au New York Times, Robert Carter, 49 ans, salarié chez Ford.

    (...)

    S’attaquer aux trois géants de front

    UAW a donc décidé de s’attaquer aux trois géants de front, avec une stratégie élaborée : pour éviter une grève massive mais potentiellement épuisante pour les travailleurs et donc courte, le syndicat a préféré cibler les entreprises les plus rentables de ces groupes. À l’origine de cette stratégie, le nouveau président d’UAW, Shawn Fain, considéré comme bien plus progressiste que l’ancienne présidence du syndicat.

    Pour Ford, qui a été présenté durant ce conflit comme le géant le plus ouvert aux discussions, le dernier coup de butoir est intervenu en début de semaine lorsque UAW a mis à l’arrêt la plus grosse entreprise de General Motors, dans le Texas, de Ford Motor dans le Kentucky et de Stellantis. Un signe fort de détermination, six semaines après le début de ce mouvement social d’envergure. « Un nouveau trimestre record, une nouvelle année record. Comme nous le disons depuis des mois : des bénéfices records équivalent à des contrats records », déclare alors Shawn Fain dans un communiqué.

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  • Territoires zéro chômeur de longue durée en danger

    Communiqué d'ATD quart monde du 19.10.2023.

    Depuis 2017, l’expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée fait la démonstration, qu’en partant des personnes et des territoires, nous pouvons collectivement mettre fin au chômage de longue durée et rendre effectif localement le droit à un emploi décent. Avec la mobilisation des acteurs locaux et la création de 67 entreprises à but d’emploi dans 58 territoires habilités, Territoires zéro chômeur de longue durée a en effet permis la sortie de la privation durable d’emploi de plus de 3 600 personnes qui en étaient privées depuis 4 ans et 9 mois en moyenne.

    Pourtant, après avoir récemment baissé la contribution que l’État verse pour chaque emploi créé dans le cadre de l’expérimentation, c’est désormais le projet de loi de finances 2024 qui met en danger le projet en prévoyant un budget bien inférieur que ce que nécessite la poursuite de l’expérimentation.  Alors que le Président de la République a apporté son soutien à plusieurs reprises à l’expérimentation, ces deux décisions du gouvernement s’attaque à la stabilité financière – et donc la pérennité – du projet, comme le rappelle Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde, dans une tribune publié sur le site de La Tribune.

    Pourtant, rappelons que le coût annuel brut d’un emploi créé dans le cadre de Territoires zéro chômeur de longue durée s’élève à 22 500 €. Un coût bien en dessous de celui des autres politiques de créations d’emplois mises en place depuis 30 ans.

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  • Crise de l’eau à Mayotte : un flot de résistance

    Extraits de l'article de Politis

    "Mayotte a soif. » Le slogan fédérateur se déverse depuis plusieurs semaines dans les rues du 101e département. Manifestations, actions judiciaires, campagne de communication : la formule rassemble désormais des centaines d’assoiffés en quête de justice. Dans leur viseur, les acteurs désignés comme « responsables ou bénéficiaires de la crise de l’eau ». Parmi les figures de proue de cette fronde : Racha Mousdikoudine, 34 ans, une mère de famille particulièrement concernée par les pénuries. « Je n’ai plus d’eau courante depuis le 7 juillet », raconte-t-elle. Tout le voisinage partage ce qu’elle décrit comme « un film d’horreur ». Depuis son quartier de classe moyenne perché sur les hauteurs de Petite-Terre, elle tient à nuancer. « Tout le monde n’est pas touché de la même manière par la crise. Mon cas est grave, mais certains le sont bien plus. »

    « Chaque jour est une surprise »

    Depuis le 4 septembre, Mayotte est soumise à un rythme de coupures d’eau redoutable. En cause : une sécheresse inédite doublée d’une gestion défaillante des acteurs privés et institutionnels. Les scandales s’enchaînent. La population enrage. Dans le meilleur des cas, seuls deux jours d’eau courante sont disponibles dans la semaine. De quoi aggraver une situation déjà insupportable. « Nous avons fini par bricoler un robinet sur le réseau en contrebas. J’y puise mes réserves, mais chaque jour est une surprise. Je ne peux jamais prévoir si l’eau sera réactivée, ni pour combien de temps. Sans ­parler de sa qualité », déplore Racha. Ses suspicions s’orientent vers le réseau local, sérieusement abîmé par les coupures qui ponctuent le quotidien des Mahorais depuis 2016. Date à laquelle Mayotte commence à enchaîner les coupures en raison du manque de ressources.

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  • Suppression des allocations familiales aux familles de mineurs délinquants ou criminels : ne cédons pas aux sirènes du populisme

    Communiqué LDH

    Une proposition de loi du Rassemblement national (RN) qui envisage de « supprimer ou de suspendre les allocations familiales des parents des mineurs criminels ou délinquants » va être examinée le 12 octobre à l’Assemblée nationale. Elle prétend faire suite aux émeutes de l’été 2023 après la mort du jeune Nahel, tué à bout portant par un policier lors d’un simple contrôle routier, et se présente comme une solution à la délinquance des jeunes.

    Pourtant, cette loi, qui aboutirait à supprimer les allocations familiales pendant une durée de 24 mois à des familles, pour la plupart monoparentales, pour d’éventuelles infractions commises par des mineurs même sans antécédents, serait non seulement contreproductive, mais également discriminatoire.

    Discriminatoire pour commencer. Outre la confusion pernicieuse entretenue entre « mineurs criminels » et « mineurs délinquants » (la plupart des mineurs étant condamnés pour rébellion, outrage ou usage de stupéfiants et non pas pour crime), la suppression ou la suspension des allocations familiales est contraire au préambule de notre constitution selon lequel « la nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement ».

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  • La dignité en action : rendons possible le travail décent pour tous.

     
     

    Cette année, 27 organisations s'engagent pour l'accès de tous et toutes à un travail décent !

    Alors que la France fait face à une pénurie d'emplois décents, il est impératif de renforcer le nombre d'offres et de faire évoluer le travail pour qu'il soit en accord avec les besoins écologiques et sociaux de notre époque.

    « J’ai un contrat à durée indéterminée. Après de longues années de souffrances et de discrimination, j’ai enfin un travail décent. Un travail, c’est la vie ! On peut voir l’avenir, faire des crédits, avoir une maison, on peut penser à se former, on n’est plus des marginaux, on existe, on participe à la société. On n’a pas la boule au ventre, on peut prendre confiance en nous et faire un meilleur travail. Un travail décent, c’est un travail où on ne risque pas sa vie. Ça nous permet d’avoir accès à nos autres droits : sécurité sociale, retraite, chômage. Payer ses impôts, c’est participer à la société. Ça change le regard des autres sur nous. Nous n’avons plus honte de sortir et de parler aux gens. »

    Ainsi témoignait Annick Vera, salariée d’une Entreprise à But d’Emploi à Thiers dans le cadre du projet Territoires zéro chômeur de longue durée, le 7 février 2023 à l’ONU à New York.

    Selon l’Organisation Internationale du Travail, la moitié de la population active mondiale n’a pas accès à un travail décent : convenablement rémunéré, s’exerçant dans de bonnes conditions de sécurité et de participation, procurant un minimum de protection sociale pour le travailleur et sa famille et laissant la possibilité d’entrevoir un avenir meilleur.

     

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  • LOI BORLOO ET RENOUVELLEMENT URBAIN : 20 ANS POUR UN ÉCHEC !

     

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