Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 6

  • Votez pour le Nouveau Front Populaire !

    Ce mercredi 26 juin, la candidate du Nouveau Front Populaire  pour la 3e circonscription des Ardennes tenait une réunion publique à Vouziers. Sophie Perrin n'est pas une inconnue pour les Vouzinois, puisqu'elle s'est déjà présentée à plusieurs reprises dans notre secteur lors de scrutins précédents. Elle est directrice d'école dans le Sedannais, et milite dans des associations écologiques et de solidarité.

    Avec son suppléant, Johnny Gonzales, elle est venue présenter le programme de Nouveau Front Populaire. Si celui-ci s'est créé en réaction à la menace de l'extrême droite, il propose des mesures d'urgence pour répondre à la crise actuelle.

    urgences NFP 03.2024.jpg

    Ce programme a été rédigé dans l'urgence, suite à la dissolution de l'assemblée, mais il marque une rupture complète avec la politique de droite actuelle. Il a été chiffré, et il est financé principalement par la taxation des super-profits et des super-riches.

    Si ce programme fait pratiquement consensus, il n'est pas de même pour certaines personnalités du Nouveau Front Populaire. Cette question n'a pas été éludée lors de la réunion, mais il a été clairement dit qu'elle était secondaire par rapport au danger que ferait courir une extrême droite au pouvoir.

    C'est cette perspective qui a également interrogé les participants à cette soirée-débat.

    Lire la suite

  • Solidarité, Écologie et Justice : le Front populaire, notre espoir commun

    Tribune commune publiée le 13 juin 2024 dans Ouest France

    La gauche française a fait un grand pas en avant avec la création d’un nouveau Front populaire pour les élections législatives du 30 juin prochain. Nous, membres de la société civile – associations, citoyennes et citoyens engagés – saluons cette démarche et lançons un appel pressant pour qu’elle reste sur cette dynamique de solidarité et d’action commune et qu’elle ne déçoive pas nos attentes. Notre responsabilité collective est colossale, nous ne pouvons pas échouer.

    L’extrême droite représente une menace directe pour nos valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité. Face à cette menace, les partis de gauche doivent être à la hauteur de ce rendez-vous avec l’Histoire. La constitution d’un Front Populaire est le seul chemin à même d’arriver à un équilibre politique qui ne marquera pas des reculs sur l’ensemble de nos victoires passées, qui permettra de préserver notre démocratie, nos acquis sociaux et la poursuite de nos combats pour une société plus juste. L’union des forces de gauche sociales, écologistes, féministes, antiracistes, décoloniales, contre l’antisémitisme et l’islamophobie est pour cela plus que jamais indispensable.

    Nous appelons les responsables politiques de la gauche sociale et écologiste à renforcer cette union autour de valeurs partagées de justice sociale, de protection de l’environnement, d’égalité des droits et de la défense des libertés fondamentales. Ce Front populaire doit proposer des solutions concrètes et ambitieuses afin de préparer un avenir digne pour les générations futures. C’est uniquement en assurant une distribution plus juste des richesses, qu’il sera possible de réaliser une transition écologique qui tienne compte de toutes et tous.

    Lire la suite

  • Nous pouvons résister face au désastre annoncé

    Alternatiba et ANV-COP21 appellent à résister à l’extrême droite et au macronisme qui l’alimente, et à saisir l’occasion des élections législatives pour défendre une société écologique, juste et solidaire. Comment ? En se mobilisant massivement dans les urnes les 30 juin et 7 juillet, et dans la rue d’ici là. En rejoignant les collectifs et associations qui construisent cette résistance, et qui font émerger une alternative sociale, solidaire et écologique.

    La dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron crée un risque énorme de laisser l’extrême droite accéder au pouvoir et ainsi imposer sa ligne anti-sociale, anti-écologique et anti-démocratique. Les politiques macronistes, injustes et brutales, portent une lourde responsabilité dans la montée de la précarité, du désespoir et de la colère, qui nourrissent le vote RN. Alternatiba et ANV-COP21 appellent à se mobiliser massivement dans les urnes les 30 juin et 7 juillet pour résister à la fois à l’extrême droite et au macronisme.

    Nous appelons également à organiser et à rejoindre les manifestations partout sur les territoires. Les mobilisations populaires sont cruciales pour casser l’effet de sidération, le sentiment d’impuissance et la résignation qui conduisent une masse critique de gens à s’abstenir lors des élections. Ces manifestations sont nécessaires pour reprendre espoir, dans une ambiance intoxiquée par des discours xénophobes et stigmatisants, et permettent de (re)tisser des liens et de nous organiser collectivement.

    Ces mobilisations doivent être les plus larges possibles, dépassant les cercles politisés. Si l’union des partis de gauche sous la bannière du Front Populaire est un signe d’espoir et une condition absolument nécessaire pour empêcher l’extrême droite comme le libéralisme autoritaire de confisquer le pouvoir, il est indispensable de convaincre largement au-delà des cercles militants de gauche. Nous devons construire une majorité culturelle et politique populaire autour d’un projet de société écologique et solidaire, démocratique, tolérant, non-violent et inclusif. C’est la seule voie permettant de nous adapter collectivement aux impacts du dérèglement climatique en cours, et de réduire l’ampleur de la catastrophe désormais enclenchée.

    Lire la suite

  • Dissolution de l’Assemblée nationale : Greenpeace France appelle à l’union pour la justice sociale et environnementale

    Suite à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Emmanuel Macron hier soir et au score historique de l’extrême droite aux élections européennes, Greenpeace France exprime sa vive inquiétude et en appelle à la responsabilité des décideurs politiques pour construire un front uni, déterminé et solidaire pour défendre la justice sociale et environnementale.  « Ne cédons pas aux sirènes populistes et démagogiques de l’extrême droite qui consiste à détricoter les avancées environnementales et détruire le tissu social, une autre voie est possible. Nous devons résister et nous unir pour défendre nos valeurs, faire de ce moment politique majeur une bascule et construire réellement un avenir durable, désirable et équitable pour toutes et tous, loin des discours de haine, de la division et du repli nationaliste » appelle Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

    Un calcul politicien dangereux

    Cette dissolution, un coup de poker politique dangereux de la part d’Emmanuel Macron, intervient dans un contexte de crises multiples et met en péril notre démocratie. Emmanuel Macron porte une lourde responsabilité dans cette situation : en creusant les inégalités tout au long de son mandat, en prenant l’initiative de régressions majeures sur des sujets écologiques et sociaux, en criminalisant les activistes et les acteurs de l’écologie, en menant un exercice extrêmement autoritaire du pouvoir qui a nié la voix des citoyens et citoyennes, il a déroulé le tapis rouge à l’extrême droite, désormais aux portes du pouvoir.

    « La décision de dissoudre l’Assemblée nationale est un calcul politicien irresponsable, E. Macron joue à l’apprenti sorcier, dénonce Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. Après des années de mépris vis-à-vis des aspirations écologistes et sociales de la population, maintes fois exprimées dans la rue, cette dissolution constitue un énorme risque pour les politiques sociales, environnementales et climatiques».

    Lire la suite

  • Les arrêts maladies dans le viseur du gouvernement et de la Cour des comptes, la Santé en danger !

    Communiqué du Tour de France de la santé

    La Cour des comptes vient de jeter un pavé dans la mare qui ne peut que satisfaire le gouvernement. Elle préconise de ne pas indemniser les arrêts maladie de moins de 8 jours en allongeant le délai de carence dans le public et le privé. Rappelons que les arrêts maladie sont dans le viseur de Bruno Le Maire depuis plusieurs mois. Il faut bien trouver les 20 milliards d’économies en 2024, autant voire plus en 2025, chiffres colossaux.

    Une fois de plus on culpabilise ces malades qui profiteraient du système. Et on s’appuie pour cela sur le fameux « trou de la Sécu » et l’augmentation du coût des arrêts de travail.
    Cette augmentation, la Cour des comptes elle-même indique qu’elle est difficile à analyser, la période incluant la crise sanitaire COVID, et que d’autres facteurs interviennent comme la hausse du SMIC et des salaires, l’augmentation de la population active et l’extension du champ aux indépendants et professions libérales.

    Ce sont l’expansion des pathologies chroniques, l’accroissement de l’âge des travailleur-euse-s, qui s’accentuera encore avec le report de l’âge de la retraite à 64 ans, la dégradation des conditions de travail, la souffrance au travail et le burn out, qui conduisent à l’augmentation des arrêts de travail notée depuis 10 ans. Il y a 700 000 accidents du travail chaque année, plus de 2 morts par jour.

    Lire la suite

  • Les solidarités, grandes oubliées de l’agenda gouvernemental

    Communiqué du collectif ALERTE

    Ce matin, les associations de solidarité rencontraient la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, et ce pour la première fois depuis le remaniement ministériel du 11 janvier 2024. Cette dernière a été à l’écoute et a su démontrer sa connaissance des dossiers pendant plus de deux heures, sans pourtant s’engager sur aucune promesse, hormis sa volonté de ne pas supprimer l’ASS (allocation spécifique de solidarité) actuellement et de renforcer les contrats d’engagement jeunes (CEJ).

    Les acteurs associatifs ont alerté unanimement le gouvernement sur la gravité de la situation des publics qu’ils accueillent et sur l’incapacité des associations à remplacer une action publique de plus en plus déficiente. En effet, les personnes les plus précaires de notre société semblent être devenues la cible première des économies budgétaires, couplées d’un discours culpabilisateur et stigmatisant.

    En septembre 2023, la Première ministre nous présentait le Pacte des solidarités et promettait une hausse de 50 % des moyens dédiés à la lutte contre la pauvreté. Aujourd’hui, les sommes annoncées ne correspondent pas aux réalités que nous constatons. De plus, ces 12 derniers mois, le gouvernement a multiplié les mesures et les annonces qui, loin de combattre la pauvreté, s’attaquent aux personnes les plus précaires notamment :

    • La loi « plein emploi » conditionne le versement du RSA, sans amélioration réelle de l’accompagnement, et renforce le contrôle social des personnes les plus vulnérables.
    • La loi immigration qui a intégré des mesures de « préférence nationale » avant que le Conseil constitutionnel ne les rejette, sans réellement faciliter la régularisation par le travail.
    • Le nouveau projet de loi sur le logement affaiblit le logement social, réduisant l’objectif de construction de logement social imposé par la loi SRU et donc rendra plus difficile le logement des personnes en précarité et des classes moyennes.
    • Une énième réforme de l’assurance chômage est annoncée et affaiblira à nouveau les droits des personnes sans emploi, dans le seul but de recherche d’économies budgétaires.

    Lire la suite

  • 2 juin : départ du Tour Alternatiba

    Le Tour Alternatiba 2024, c’est une importante mobilisation citoyenne pour transformer ensemble les territoires de manière concrète, soutenable et désirable ! À bord de nos vélos, nos triplettes et quadruplettes, nous allons parcourir la France, nous arrêtant dans les villes, les quartiers, les villages, les lieux-dits qui nous ouvriront leurs portes.

     

    Malgré des décennies d’alertes, nous sommes désormais entré·es dans l’ère du dérèglement climatique et en subissons les premières conséquences : incendies, sécheresses, inondations, tempêtes, sont plus nombreuses et destructrices que jamais… Face à cette situation, que peut-on faire ? Les plus riches peuvent s’adapter, s’équiper, se déplacer, déménager, réparer les dégâts, acheter au prix fort des ressources devenant plus rares et plus chères (énergie, eau, nourriture). Mais la majorité de la population, les classes populaires, les familles et les personnes les plus précaires, se retrouvent bien plus démunies face à ces impacts.

    Pourtant, l’adaptation commence et la manière dont elle s’organise au quotidien pose les bases de la société de demain. Nous sommes à la croisée des chemins : construisons-nous une société du chacun pour soi, d’inégalités et d’injustices sociales aggravées, ou une société d’entraide, de partage, de solidarité et de justice sociale ? Ce choix fondamental se joue dès maintenant, par les arbitrages faits sur l’accès à l’eau, à la santé, au logement, à l'éducation pour toutes et tous, par les moyens octroyés à la rénovation des bâtiments et aux transports en commun, par les politiques agricoles décidées à Paris ou à Bruxelles…

    Si des actions politiques d’ampleur aux niveaux national et international sont indispensables, nous voyons bien qu’elles ne se mettent en place ni assez vite, ni avec assez d’ambition, ni avec assez de justice sociale. Nous appelons donc à la mobilisation la plus massive possible autour des initiatives collectives d’adaptation et de transformation concrète de nos territoires pouvant être réalisées directement par les citoyennes et les citoyens, pour davantage de justice et de solidarité climatiques.

    Lire la suite