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social - Page 8

  • Les arrêts maladies dans le viseur du gouvernement et de la Cour des comptes, la Santé en danger !

    Communiqué du Tour de France de la santé

    La Cour des comptes vient de jeter un pavé dans la mare qui ne peut que satisfaire le gouvernement. Elle préconise de ne pas indemniser les arrêts maladie de moins de 8 jours en allongeant le délai de carence dans le public et le privé. Rappelons que les arrêts maladie sont dans le viseur de Bruno Le Maire depuis plusieurs mois. Il faut bien trouver les 20 milliards d’économies en 2024, autant voire plus en 2025, chiffres colossaux.

    Une fois de plus on culpabilise ces malades qui profiteraient du système. Et on s’appuie pour cela sur le fameux « trou de la Sécu » et l’augmentation du coût des arrêts de travail.
    Cette augmentation, la Cour des comptes elle-même indique qu’elle est difficile à analyser, la période incluant la crise sanitaire COVID, et que d’autres facteurs interviennent comme la hausse du SMIC et des salaires, l’augmentation de la population active et l’extension du champ aux indépendants et professions libérales.

    Ce sont l’expansion des pathologies chroniques, l’accroissement de l’âge des travailleur-euse-s, qui s’accentuera encore avec le report de l’âge de la retraite à 64 ans, la dégradation des conditions de travail, la souffrance au travail et le burn out, qui conduisent à l’augmentation des arrêts de travail notée depuis 10 ans. Il y a 700 000 accidents du travail chaque année, plus de 2 morts par jour.

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  • Les solidarités, grandes oubliées de l’agenda gouvernemental

    Communiqué du collectif ALERTE

    Ce matin, les associations de solidarité rencontraient la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, et ce pour la première fois depuis le remaniement ministériel du 11 janvier 2024. Cette dernière a été à l’écoute et a su démontrer sa connaissance des dossiers pendant plus de deux heures, sans pourtant s’engager sur aucune promesse, hormis sa volonté de ne pas supprimer l’ASS (allocation spécifique de solidarité) actuellement et de renforcer les contrats d’engagement jeunes (CEJ).

    Les acteurs associatifs ont alerté unanimement le gouvernement sur la gravité de la situation des publics qu’ils accueillent et sur l’incapacité des associations à remplacer une action publique de plus en plus déficiente. En effet, les personnes les plus précaires de notre société semblent être devenues la cible première des économies budgétaires, couplées d’un discours culpabilisateur et stigmatisant.

    En septembre 2023, la Première ministre nous présentait le Pacte des solidarités et promettait une hausse de 50 % des moyens dédiés à la lutte contre la pauvreté. Aujourd’hui, les sommes annoncées ne correspondent pas aux réalités que nous constatons. De plus, ces 12 derniers mois, le gouvernement a multiplié les mesures et les annonces qui, loin de combattre la pauvreté, s’attaquent aux personnes les plus précaires notamment :

    • La loi « plein emploi » conditionne le versement du RSA, sans amélioration réelle de l’accompagnement, et renforce le contrôle social des personnes les plus vulnérables.
    • La loi immigration qui a intégré des mesures de « préférence nationale » avant que le Conseil constitutionnel ne les rejette, sans réellement faciliter la régularisation par le travail.
    • Le nouveau projet de loi sur le logement affaiblit le logement social, réduisant l’objectif de construction de logement social imposé par la loi SRU et donc rendra plus difficile le logement des personnes en précarité et des classes moyennes.
    • Une énième réforme de l’assurance chômage est annoncée et affaiblira à nouveau les droits des personnes sans emploi, dans le seul but de recherche d’économies budgétaires.

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  • 2 juin : départ du Tour Alternatiba

    Le Tour Alternatiba 2024, c’est une importante mobilisation citoyenne pour transformer ensemble les territoires de manière concrète, soutenable et désirable ! À bord de nos vélos, nos triplettes et quadruplettes, nous allons parcourir la France, nous arrêtant dans les villes, les quartiers, les villages, les lieux-dits qui nous ouvriront leurs portes.

     

    Malgré des décennies d’alertes, nous sommes désormais entré·es dans l’ère du dérèglement climatique et en subissons les premières conséquences : incendies, sécheresses, inondations, tempêtes, sont plus nombreuses et destructrices que jamais… Face à cette situation, que peut-on faire ? Les plus riches peuvent s’adapter, s’équiper, se déplacer, déménager, réparer les dégâts, acheter au prix fort des ressources devenant plus rares et plus chères (énergie, eau, nourriture). Mais la majorité de la population, les classes populaires, les familles et les personnes les plus précaires, se retrouvent bien plus démunies face à ces impacts.

    Pourtant, l’adaptation commence et la manière dont elle s’organise au quotidien pose les bases de la société de demain. Nous sommes à la croisée des chemins : construisons-nous une société du chacun pour soi, d’inégalités et d’injustices sociales aggravées, ou une société d’entraide, de partage, de solidarité et de justice sociale ? Ce choix fondamental se joue dès maintenant, par les arbitrages faits sur l’accès à l’eau, à la santé, au logement, à l'éducation pour toutes et tous, par les moyens octroyés à la rénovation des bâtiments et aux transports en commun, par les politiques agricoles décidées à Paris ou à Bruxelles…

    Si des actions politiques d’ampleur aux niveaux national et international sont indispensables, nous voyons bien qu’elles ne se mettent en place ni assez vite, ni avec assez d’ambition, ni avec assez de justice sociale. Nous appelons donc à la mobilisation la plus massive possible autour des initiatives collectives d’adaptation et de transformation concrète de nos territoires pouvant être réalisées directement par les citoyennes et les citoyens, pour davantage de justice et de solidarité climatiques.

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  • Élections européennes : faire de la lutte contre la pauvreté une priorité

    Communiqué de presse de ATD quart monde.

    Les Européens souhaitent que la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale soit le thème principal abordé au cours de la campagne des européennes, selon un sondage Eurobaromètre publié le 17 avril. Et pour cause, malgré les objectifs fixés par Bruxelles pour 2030, le bilan reste très décevant : plus d’un européen sur cinq est menacé de pauvreté ou d’exclusion sociale (chiffre Eurostat). ATD Quart Monde a élaboré un plaidoyer et propose des solutions concrètes pour lutter contre la pauvreté et enjoint les candidats aux élections européennes à dynamiser l’intergroupe « lutte contre la pauvreté ».

    POUR UNE EUROPE QUI NE LAISSE PERSONNE DE CÔTÉ

    ATD Quart Monde rappelle que l’objectif de réduction d’au moins 15 millions le nombre de personnes en proie à la pauvreté défini par la Commission européenne est loin d’être suffisant. Avec 95 millions de personnes en situation de pauvreté, les réponses d’urgence aujourd’hui mises en œuvre par l’Union Européenne ne permettent pas d’éradiquer la grande pauvreté et de répondre aux besoins réels de ces personnes.

    POUR UN INTERGROUPE « LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ » QUI GARANTISSE AUX PLUS PAUVRES D’ÊTRE DES CITOYENS À PART ENTIÈRE

    ATD Quart Monde interpelle les candidats aux élections européennes pour développer l’intergroupe « lutte contre la pauvreté » et pour en faire un outil d’influence pour que des mesures spécifiques et adaptées soit réellement mises en œuvre.

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  • JO Paris 2024 : le revers de la médaille demande à être reçu par le Ministre de l’Intérieur

    Communiqué du collectif Le revers de la médaille.

    IMG-20240422-WA0144-768x1024.jpgParis, le 1er mai 2024 – Malgré des concertations denses avec les multiples institutions parties prenantes à l’organisation des Jeux, la plupart des propositions du collectif Le revers de la médaille restent sans réponse, celles-ci étant principalement à la main du ministère de l’Intérieur qui n’a, à ce jour, pas donné suite aux demandes de rendez-vous. C’est par une nouvelle action coup de poing qu’il renouvelle donc son appel au ministre.

    Mercredi 1er mai au soir, le collectif Le revers de la médaille s’est rendu devant les locaux du ministère de l’Intérieur, rue des Pyrénées à Paris, pour y projeter le message “Jeux de l’exclusion” et y déposer une enveloppe géante contenant un nouveau courrier de demande de rendez-vous.

    Au-delà de son rôle d’interpellation, le collectif se mobilise pour la tenue de concertations avec l’ensemble des parties prenantes à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, et s’attache avec persévérance à proposer de multiples solutions pour la lutte contre l’exclusion.

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  • Attention danger populisme

    Article de Grégory Rzepski  publié dans le Monde Diplomatique daté de mai 21024.

    Il a fait l’École des hautes études commerciales (HEC) puis du business, comme son père. Il manage désormais l’administration française. Le ministre de la fonction publique Stanislas Guerini voudrait pouvoir licencier plus facilement les tire-au-flanc. Le gouvernement doit économiser 10 milliards d’euros en 2024.

    Deux maisons de campagne, un appartement parisien de plus de 200 mètres carrés : le patrimoine de M. Guerini s’élevait à 4 millions d’euros en 2022. Aux 80 000 fonction­naires qui n’ont pas obtenu d’habitation à loyer modéré (HLM) en 2023 faute de place, aux millions de Français dont les revenus ne suffisent plus à se loger, le gouvernement promet non pas de financer le besoin en logements sociaux, mais d’expulser les locataires qui dépasseraient les plafonds de revenus. Ou, comme l’écrivaient les Gracques dans une note en 2021, d’« accélérer la rotation dans le parc social ».

    Ce think tank compte dans ses rangs M. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. Lequel bénéficie d’une indemnité logement de 6 182 euros par mois, en plus de son salaire de 25 321 euros (1). Le prix d’un homme de convictions (le catholicisme social n’exclut pas un peu d’aisance) : après « quinze ans sans que les gouvernements tiennent (…) leurs engagements », s’est-il agacé lors d’une conférence en mars dernier, il faudrait s’occuper « enfin sérieusement » des dépenses publiques. Effectifs réduits, sites fermés : M. Villeroy a montré l’exemple. Et quand trois agents de la Banque de France se sont suicidés en 2023, le grand commis de l’État n’a pas hésité à déclencher un « plan bien-être au travail » (2).

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  • Décret chômage : comment Macron a méthodiquement saccagé vos droits en six ans

    Article de publié sur le site Rapports de force le 30.04.2024

    Le 1er juillet, le gouvernement publiera un nouveau décret sur l’assurance chômage, le septième depuis 2018. Rapports de force et Basta décortiquent la méthode qui a permis à Macron de reprendre la main sur l’assurance chômage pour mener ses réformes. Et d’accélérer ainsi la casse des droits des chômeurs.

    « Il y aura une réforme de l’assurance chômage en 2024 », annonçait Gabriel Attal le 27 mars sur TF1. On sait désormais quand. Ce 1er juillet, le gouvernement publiera un nouveau décret de modification de la convention de l’assurance chômage. Il établira les règles, notamment en matière d’indemnisation, pour les 3 ans à venir.

    Si son contenu n’est pas encore connu, Gabriel Attal ne s’en est pas caché : le décret durcira encore l’accès aux indemnités des chômeurs. Plusieurs options sont sur la table : allongement du temps de travail nécessaire pour ouvrir des droits, réduction de la durée d’indemnisation ou encore baisse de l’allocation de retour à l’emploi. Bien qu’elle affecte la vie de tous les salariés – et a fortiori celle des près de 6 millions d’inscrits à France Travail (dont le tiers seulement sont des chômeurs indemnisés) –, cette décision va être prise de manière unilatérale, sans négociations avec les syndicats et le patronat ; sans débat ni contrôle du Parlement.

    Syndicats et patronat écartés

    C’est la troisième fois en sept ans que le gouvernement reprend la main sur le régime d’assurance chômage pour le réformer par décret. Cette méthode était jusque-là exceptionnelle puisque conditionnée à l’échec des négociations entre le patronat et les syndicats – avant 2018, la reprise en main de l’assurance chômage par l’État n’avait eu lieu qu’une seule fois, en 1983. « Depuis 2018, on est dans un jeu de dupes : l’État organise l’impossibilité de négocier réellement pour justifier son intervention », explique Claire Vives, sociologue au Centre d’étude de l’emploi et du travail.

    Depuis cette date, même si l’assurance chômage reste, en théorie, un modèle assurantiel paritaire, géré par les représentants des travailleurs et du patronat (ce sont les salariés et les employeurs qui financent en grande partie, par leurs cotisations, l’assurance chômage), il en va tout autrement dans la réalité. De fait, l’État en change les règles à volonté, en se passant de tout contrôle démocratique. Le résultat ? Une régression des droits d’un niveau jamais constaté depuis la création de l’assurance chômage en 1958, avec notamment la baisse de 25 % de la durée d’indemnisation pour tous et toutes, mais aussi la réduction drastique du montant de l’allocation, allant jusqu’à -50% pour les plus exposés.

    Emmanuel Macron n’a pourtant trompé personne. Dès 2017, alors candidat à l’élection présidentielle, il expliquait dans les colonnes du Parisien sa volonté de s’attaquer au paritarisme et de placer l’Unédic (gestionnaire de l’assurance chômage) sous contrôle et sous financement de l’État.

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