Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique nationale - Page 253

  • L'émission de Daniel Mermet "Là-bas si j'y suis" retirée de France inter.

    Note reprise du"Monde diplomatique"
    Vendredi 27 juin 2014. Diffusée quotidiennement depuis 1989, l’émission Là-bas si j’y suis est menacée par la nouvelle direction de France Inter. Daniel Mermet ne serait pas reconduit dans ses fonctions. Longtemps, les dirigeants successifs de France Inter, à qui on opposait l’absence de10333531-727511503959472-9146395931192792485-o.jpg pluralisme de la station, notamment sur les questions économiques et européennes, se sont prévalus de l’existence d’une émission comme Là-bas si j’y suis...
    En mai dernier, dans Le Monde diplomatique, Daniel Mermet a analysé l’affadissement progressif de la radio publique.
    Voici un extrait de cet article :

    Les auditeurs reviennent toujours. On pourrait graver cette phrase en lettres d’or au fronton de la Maison de la radio. Quand l’audience décline, quand un président arrive, quand un humoriste se fait virer, quand l’actualité ne fait pas recette, il y a toujours une voix placide dans l’ascenseur pour dire : « Bah ! les auditeurs reviennent toujours ! » Un directeur se demandait même un jour ce qu’il faudrait faire pour que les auditeurs s’en aillent une fois pour toutes.

    chapodactu.jpgPour France Inter, deuxième radio généraliste du pays avec plus de cinq millions d’auditeurs quotidiens, l’audience ressemble en effet à un long fleuve tranquille. Pas plus de trois grosses fâcheries en quarante ans. En 1974, lors de l’éclatement de l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) ; en 1981, avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, l’abolition du monopole et l’explosion des radios libres ; et enfin en mai 2005, avec le référendum sur le traité constitutionnel européen (TCE) : le « non » l’a largement emporté (54,7 % des voix) alors que la rédaction de France Inter avait milité avec ferveur en sens inverse. Chaque fois, les auditeurs sont revenus.

    Une fois par trimestre, la publication des chiffres d’audience par le très opaque institut de sondage Médiamétrie distille pourtant l’angoisse dans les couloirs de France Inter. Surtout à proximité du bureau directorial. S’en échappent des volutes de discours avantageux sur la grandeur du service public et la complexité chez Edgar Morin. Mais, en vérité, tout se résume au tracé d’une flèche vers le haut ou vers le bas.

    A la machine à café, journalistes et petites mains dénoncent rituellement le mode de confection des enquêtes Médiamétrie, dont sont actionnaires les grandes radios privées, avant tout soucieuses de déterminer leurs tarifs publicitaires. Ce qui ne concerne pas la radio publique, affranchie de cette contrainte, mais également actionnaire de l’institut.

    Incapable d’affirmer sa différence en lui redonnant un sens et une ambition, la radio publique a néanmoins fini par s’aligner sur la loi du marché. Imaginez un cheval libre, pouvant courir à son gré à la découverte des grands espaces et qui, faute d’esprit et de désirs, viendrait immanquablement s’aligner auprès des chevaux de labour creusant leur sillon pour le compte d’une société lucrative. L’audience est devenue la seule boussole de France Inter. Le « beaucoup » a tué le « pourquoi ». Les rebelles de la machine à café le clament : toutes les grandes conquêtes de l’esprit, les grandes émancipations collectives apparaissent d’abord minoritaires et subversives. Dans les idées, en art, en politique. Avec Médiamétrie, pas de Galilée, ni de Vincent Van Gogh, ni d’Albert Einstein ; même pas un Pierre Desproges. Et Edgar Morin, sa flèche monte ou descend ? Le principe des affaires a contaminé les valeurs du service public de la radio et menace de lui faire la peau. Comme à La Poste, comme dans la santé, l’enseignement, la recherche...


    Pour soutenir l’émission, voir le site www.la-bas.org
  • Les chiffres du chômage de mai 2014 ne sont pas bons, dit le ministre.

     Plus question d'une inversion de la courbe, le ministère espère simplement pouvoir "endiguer la progression" au deuxième semestre 2014

    En mai 2014, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A augmente et s’établit à 3,388 millions (+24 800, soit +0,7%). Pour les inscrits à Pôle emploi (catégories ABC), l’évolution est de +0,7% (+34 300).

     Voici ce que dit le communiqué officiel (extraits)

    Ces chiffres ne sont pas bons. Ils sont le reflet d’une croissance plus faible que prévue au premier semestre qui entraîne des destructions nettes d’emplois marchands.
    Les efforts que le gouvernement continue de déployer doivent permettre d’endiguer cette progression au second semestre 2014.

    Les chiffres pour la Région restent dans le même ton :

    Fin mai 2014, dans le département des Ardennes, 16 854 personnes sont inscrites
    à Pôle emploi en catégorie A.
    Ce nombre augmente de 1,1 % par rapport à fin avril 2014 ( + 180). Sur un an, il est en
    augmentation de 2,5 %.

     

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à
    23 973 dans le département des Ardennes, fin mai 2014. Ce nombre augmente
    de 0,5 %(+ 118) sur un mois. Sur un an, il augmente de 2,3 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A
    augmente de 1,6 % par rapport à avril 2014 ( + 3,7 % en un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C
    augmente de 1 % par rapport à avril 2014 (+ 4,1 % en un an).

    88bcb229e9004188acb27bf33fcf42b0.jpg

     

  • Les bons comptes font les bons amis

    656135-lib-cartemeetingssarko-1.jpg?modified_at=1403462775&width=750

    Document réalisé d'après les sources de Médiapart

  • Une école qui ferme dans un village

    Communiqué du Collectif 08 Sauvegardons nos écoles

    Une école fermée augmente les difficultés de certaines familles. Les enfants vont à l'école dans la commune voisine, mangent à la cantine et fréquentent la garderie pendant la pause méridienne.
    Tout cela n'est pas gratuit, la maman (c'est souvent elle) qui reste à la maison pour s'occuper de ses enfants se voit privée de cette mission.
    Les familles doivent payer pour un service dont elles se passaient quand l'école était maintenue au village, certaines se retrouvent endettées.
    Face aux charges financières supplémentaires, certaines écrivent à la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale pour les prévenir qu'elles déscolarisent leurs enfants.
    La commune ne voit pas d'autre alternative que d'étaler le remboursement de la dette accumulée au fil des jours.
    Où est passé l'argent des économies réalisées avec la fermeture de l'école ?
    Ne doit-il pas servir à régler ces charges imposées aux familles, ce n’est pas à elles de financer les politiques de réduction des services publics.
    Rappelons que le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale des Ardennes (DASEN) est là pour contrôler l'assiduité des élèves et faire respecter par les parents l'obligation de scolariser les enfants de 6 à 16 ans .Quelle solution a-t-il trouvé ? - Encourager les parents à faire une déclaration d'instruction dans la famille. Toutes les familles ne sont pas capables de remplacer l'école, c'est bien pour cela qu'a été instaurée l'école publique obligatoire.
    Dans notre département, les services de l’Éducation Nationale sont le relais d'une politique d'abandon de nos jeunes, au mépris de leurs obligations réglementaires. Quelle honte pour la France, pays des droits de l'homme !
    C'est en réalité un pays qui n'hésite pas à sacrifier l'éducation et l'avenir de ses enfants pour répondre aux critères ayant pour but d'augmenter toujours plus les profits des plus riches.
    A Pouru-Saint-Rémy aujourd'hui, il y a deux écoles. A Pouru-Aux-Bois, Escombres et Le Chesnois, il n'y en a plus depuis deux ans ; les familles de Pouru-Aux-Bois, d'Escombres et Le Chesnois sont contraintes et forcées de payer pour laisser leurs enfants à l'école (cantine le midi), ou alors, trouver des solutions qui entraînent des dépenses (transport) pour reprendre leurs enfants pendant midi.
    Quand elles n'arrivent plus à payer, elles ont le courage d'annoncer à la DASEN qu'elles déscolarisent leurs enfants et la DASEN leur donne sa bénédiction (kit d'instruction dans la famille fourni avec l'attestation signée par délégation pour le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale des Ardennes).
    C'est comme ça.
    Cela vous semble-t-il juste ?
    Qu’auriez-vous fait si votre école avait fermé ?
    Doit-on tout accepter ?
    Exigeons un service public d'éducation accessible à tous, obligatoire et gratuit.
    Venez avec votre panier vous joindre au pique-nique de soutien aux familles privées de leurs droits
    MARDI 24 JUIN À PARTIR DE 11 h 30 SUR LA PLACE DE POURU-SAINT-REMY
    Rejoignez-nous : 06 70 83 22 79
    Blog : http://collectif08ecoles.blogspot.fr/
    Page facebook : Collectif Sauvegardons Nos Ecoles

     

    2704311647.JPG

     

  • Lynchage d’un jeune de 16 ans vivant dans un bidonville de Pierrefitte-sur-Seine

    Communiqué CNDH Romeurope

    Les médias rapportent depuis lundi soir le terrible lynchage d’un jeune de 16 ans vivant dans un bidonville de Pierrefitte-sur-Seine (93).

    Entre la vie et la mort depuis vendredi, cet adolescent aurait été séquestré puis roué de coups par des personnes le soupçonnant d’un cambriolage.

    Les auteurs de ces actes barbares doivent être identifiés et répondre de leurs actes devant la justice.

    Ce fait divers est la terrifiante conséquence de plusieurs années de politiques publiques inefficaces et de prises de paroles d’élus, de représentants de l’État mais aussi de nombreux médias entretenant et surfant sur un climat malsain.

    Face aux enjeux posés par la résurgence des bidonvilles dans notre pays, dans lesquels sont cantonnées des familles le plus souvent d’origine roumaine ou bulgare, la réponse n’a été que l’absurde ou l’abject. La destruction continuelle et intensive des bidonvilles ne fait que rendre les difficultés des familles qui y vivent encore plus compliquées à traiter. Cette misère entretenue ne suscite que l’indifférence et fait prospérer un racisme qui touche toute la société française.

    Ce drame doit entraîner une prise de conscience ainsi qu’un positionnement clair et différent, au plus haut niveau quant à l’urgence de la mise en place d’une politique radicalement différente pour sortir les familles des bidonvilles et de la misère. Il faut d’urgence poser des actes forts pour arrêter la spirale des violences, sous peine que d’autres drames se produisent. Rien ne peut justifier et encore moins autoriser de tels actes.

    A Paris, le 17 juin 2014

    expulsez-vos-prejuges.jpg

  • Café débat à Charleville sur le projet de traité transatlantique

    Communiqué du collectif Stop TAFTA 08


    Un évènement à ne pas manquer !
    Le Mercredi 18 Juin à 20h00 au Bar Le BARATIN 25, quai Rimbaud à Charleville-Mézières aura lieu un Café Débat sur le Grand Marché Transatlantique, animé par Gilles LEMAIRE, membre du conseil scientifique d'attac France.
    Ce Café Débat est organisé par le Collectif STOP TAFTA des Ardennes, qui s’est créé le 26 Mai 2014, et regroupe déjà de nombreux citoyens et des organisations associatives, syndicales, politiques.
    Pourquoi ce café-débat ?
    Il s'agit de s''informer, débattre, échanger, sur le Grand Marché Trans-Atlantique (GMT) en préparation, désigné aussi par les sigles PTCI, TTIP, APT ou TAFTA (Trans-atlantic Free Trade Agreement) , et sur ses conséquences néfastes pour les populations européennes.
    De quoi s’agit-il ?
    Un accord de libre échange est négocié depuis Juillet 2013, de façon quasi clandestine, entre les États-Unis et l'Union Européenne , pour créer le plus grand marché du monde ; il devrait aboutir en 2015. L'accord porte sur trois objectifs visant à éliminer les « obstacles règlementaires inutiles au commerce » :
    - réduire ou supprimer les droits de douane et les taxes sur les importations,
    - abaisser ou supprimer les législations,
    - instaurer une justice privée contre les états

    Quelles conséquences pour les Populations Européennes ?
    - soumission des États au droit des multinationales
    - menaces sur le Droit du travail,
    - accroissement du chômage,
    - disparition des normes européennes en matière de santé, d’alimentation, d’environnement, de
    politique énergétique,
    - menaces sur les marchés publics,
    - menaces sur les services publics,
    - accroissement du chômage,
    - etc …
    Il est encore possible de s’y opposer.


    Le Collectif 08, dont sont membres : Artisans du Monde, attac, CGT de l'hôpital de Charleville, Ensemble!, Europe Écologie les Verts, FSU, Ligue des Droits de l'Homme, Mouvement des jeunes socialistes, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Solidaires, et de nombreux citoyens s’engage pour informer, agir, interpeller nos élus et gouvernants.

    I%20want%20you.jpg

  • La biodiversité vaut bien une loi

    Communiqué de la FNE à Paris le 10 juin 2014. L’examen du projet de loi relatif à la biodiversité débute aujourd’hui par une discussion générale en Commission du développement durable de l’Assemblée nationale, en présence de la ministre en charge de l’Écologie. Cet examen doit conforter et consolider l’ambition de ce texte, essentiel pour la réussite de la transition écologique de notre pays. Explications.

    La France possède un patrimoine naturel d’une grande richesse, outre-mer bien sûr, mais également en métropole. Pourtant, comme dans la plupart des pays dans le monde, cette biodiversité se dégrade sous l’action de l’homme. Notre pays a donc une responsabilité importante en matière de préservation de la biodiversité, véritable socle pour un développement durable.

    Nos structures se réjouissent que la biodiversité fasse l’objet d’une loi spécifique plus de 45 ans après la loi de 1976 sur la protection de la nature. La France a en effet besoin d’une nouvelle impulsion pour atteindre les objectifs fixés à la Conférence de Nagoya en 2010 et déclinés dans la stratégie nationale pour la biodiversité.

    Ce projet de loi aborde heureusement la biodiversité sous un angle dynamique et fonctionnel et revisite l’arsenal juridique existant afin qu’il soit plus efficace. Il met également en place une nouvelle gouvernance et de nouveaux outils

    Parmi ceux-ci l’Agence française pour la biodiversité et le régime d’accès aux ressources génétiques et de partage des avantages découlant de leur utilisation nous paraissent essentiels. Il appartient aujourd’hui aux parlementaires d’en confirmer les fondations et de les renforcer, en intégrant notamment l’Office national de la chasse et de la faune sauvage dans l’Agence, et en associant pleinement les communautés d’habitants au régime d’accès. Par ailleurs, nos structures proposent au législateur d’offrir aux élus de quoi réussir la trame verte et bleue en créant l’espace de continuité écologique.

    En revanche, certaines dispositions prévues dans ce projet de loi ne sont pas compatibles avec l’ambition affichée, et notamment plusieurs mesures dites de « simplification » qui risqueraient d’affaiblir le dispositif français de protection de nos espaces naturels et paysagers, comme la proposition de suppression des sites inscrits.

    Enfin, pour réellement faire face aux enjeux, le Gouvernement doit accompagner cette nouvelle loi de moyens humains et financiers, insuffisamment identifiés à ce jour. A cet égard, le plan d’investissement d’avenir doit abonder cette nouvelle impulsion en faveur de la biodiversité, conformément aux engagements pris.

    Nous avons besoin d’une loi moderne et ambitieuse pour faire de la biodiversité l’affaire de tous : notre futur est dans la diversité !

    1308600_5_e1cf_le-consensus-qui-prevaut-chez-les_d949c7c00880229a9e9c707c52e03999.jpg