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politique internationale - Page 69

  • Rapport du GIEC : l'état d'urgence climatique

    Communiqué de FNE le lundi 09 août 2021

    Qu’apprend-on de nouveau du dernier rapport du GIEC sur le climat ? Pas grand-chose. Le dérèglement climatique continue. Les effets dévastateurs se font ressentir. L’avenir s’assombrit. Autant d’éléments qui sont connus depuis longtemps, tout comme les causes de ce dérèglement.

    C’est sur la compréhension de l’être humain que ce rapport interroge le plus : alors que les mécanismes du réchauffement climatique anthropique sont compris depuis plus d’un demi-siècle, alors que l’on sait ce qui doit être fait pour l’arrêter, les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, amplifiant la catastrophe à venir. L’état d’urgence climatique est là. Il est vital d’en prendre la mesure.

    Une urgence vitale

    Par où commencer ? Les fontes record de glaces au Groenland ? La Sibérie, le Canada, la Grèce, la Turquie, la Californie en feu ? Les pluies torrentielles en Allemagne, en Belgique et en Chine ? La famine à Madagascar ?

    L’humanité se prend de plein fouet les premiers effets du dérèglement climatique qu’elle a causé. Or ces effets ne sont en aucun cas une surprise. Ils sont prévus, anticipés, annoncés depuis des décennies par les scientifiques. Si l’on se retourne sur les 50 dernières années d’évolution du climat, deux constantes apparaissent :

    • Toutes les prévisions des climatologues se sont révélées justes.
    • Toutes les promesses de réduction des émissions de gaz à effet de serre ont été bafouées.

    En 2022, l’humanité battra un nouveau record d’émissions de gaz à effet de serre. Le rapport du GIEC manque de mots pour alerter sur le danger d’extinction de l’espèce humaine. Tout simplement. Et pourtant, rien ne bouge.

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  • Sécheresse en Angola  six millions de personnes sous alimentées

    Publié le 27.07.2021 par Amnesty International

    Dans le sud de l’Angola, la vie de millions de personnes est menacée à cause de la sécheresse. Déplacements de population, malnutritions et pauvreté : voici les conséquences dévastatrices du dérèglement climatique.

    Dans le sud de l’Angola, des millions de personnes sont au bord de l’inanition. Elles sont victimes à la fois des effets dévastateurs du dérèglement climatique et de l’affectation de terres à l’élevage commercial de bétail.

    La création d’élevages commerciaux de bétail sur des terres communautaires ont chassé des populations pastorales de leurs terres depuis la fin de la guerre civile, en 2002. Ainsi, une grande partie de la population s’est retrouvée en situation d’insécurité alimentaire, ce qui a ouvert la voie à une crise humanitaire dans la mesure où la sécheresse aiguë persiste depuis plus de trois ans. La pénurie d’eau et de nourriture ne fait que s’accentuer, obligeant des milliers de personnes à fuir vers la Namibie voisine.

    Pour survivre, la fuite vers la Namibie

    Les populations des provinces de Cunene et de Huíla sont frappées de plein fouet par la sécheresse persistante. La saison des pluies 2020-2021 ayant été anormalement sèche, il est probable que la situation empire grandement dans les mois à venir. Cette sécheresse est la pire depuis 40 ans.

    Elle a rendu la vie des communautés pastorales traditionnelles très difficile et la faim a conduit des milliers de personnes à traverser la frontière avec la Namibie depuis le début de mars 2021.

    En mai 2021, des ONG angolaises ont rapporté que plus de 7 000 Angolais, principalement des jeunes et des femmes avec enfants, avaient fui vers la Namibie. Un nombre de « déplacés climatiques » qui ne cesse d’augmenter.

    Le manque de ressources et la sécheresse poussent ces personnes à migrer dans une tentative désespérée de survivre. Un phénomène qui n’est pas près de s’améliorer car, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), « l’intensité des sécheresses continueront d’augmenter, en particulier dans le bassin méditerranéen et en Afrique australe ».

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  • EPR de Taishan : une situation toujours inquiétante… et de nombreuses questions !

    Communiqué du Réseau  "Sortir du Nucléaire" le 26 juillet 2021.

    Plus d’un mois après le signalement d’une situation radiologique inquiétante sur le réacteur n°1 de l’EPR de Taishan liée à la détection d’assemblages de combustible non étanches contaminant le circuit primaire, la situation reste préoccupante.

    Ce jeudi 22 juillet 2021, dans un communiqué publié suite à un conseil d’administration avec son partenaire chinois CGN [1], EDF a indiqué qu’après avoir pris connaissance des données qui lui ont été transmises, « les paramètres radiochimiques de l’eau du circuit primaire demeurent en-deçà des seuils réglementaires en vigueur ». Mais selon les informations du Parisien, le seuil autorisé de concentration des gaz radioactifs dans le circuit primaire à Taishan est plus de deux fois supérieur au seuil français, et cette concentration ne cesse d’augmenter [2]. EDF a précisé que si une telle situation survenait en France, le réacteur serait mis à l’arrêt.

    Mais l’entreprise TNPJVC, qui gère l’EPR de Taishan et dont EDF est actionnaire à 30 %, n’a apparemment pas l’intention d’arrêter le réacteur. Quant à l’Autorité de sûreté nucléaire chinoise, plutôt que de demander la mise à l’arrêt du réacteur, elle aurait, selon les informations de CNN, multiplié par deux les seuils de rejets autorisés début juin, sans que la valeur de ces seuils ne soit connue [3]. Cette fuite en avant de l’exploitant et de l’Autorité de sûreté chinoise est particulièrement inquiétante, laissant craindre des risques pour les riverains et surtout pour les personnes qui travaillent sur le site.

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  • À Bruxelles, des centaines de sans-papiers sont en grève de la faim depuis 50 jours

    Extraits de l'article de Bastamag

    Mobilisées pour obtenir leur régularisation, entre 400 à 500 personnes sans-papiers résidant en Belgique ont entamé une grève de la faim depuis plus d’un mois. Certaines d’entre elles pourraient décéder sans que le gouvernement n’intervienne.

    Ils sont entre 400 et 500, résidant en Belgique depuis cinq, dix ou quinze ans, où beaucoup d’entre eux travaillent, sans papiers. Ils viennent du Maroc, d’Algérie ou de Tunisie, pays encore considérés comme sûrs par les autorités et d’où l’on ne peut pas demander l’asile. La récente crise sanitaire a dramatiquement renforcé leur précarité et ils se sont constitués en collectif l’hiver dernier pour demander leur régularisation. Ils ont occupé l’église du Béguinage, dans le centre historique de Bruxelles, ainsi que des locaux des universités francophones et flamandes de Bruxelles, l’ULB et la VUB. Leur stratégie consistait alors à ne plus rester invisible, afin de pouvoir entamer des négociations.

     

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  • Les États européens complices des violences contre les personnes migrantes en Libye

    Hommes, femmes et enfants interceptés en Méditerranée par les garde-côtes libyens sont renvoyés dans des centres de détention en Libye, où ils souffrent d’atroces violations de droits humains. Torture, violences sexuelles et travail forcé y sont monnaie courante, en toute impunité. Notre dernier rapport met en lumière les conséquences d’une politique européenne honteuse qui accepte de collaborer avec la Libye.

    Notre rapport intitulé « Personne ne te cherchera ». La détention abusive des personnes réfugiées et migrantes débarquées en Libye révèle que les violations commises depuis une décennie contre les personnes réfugiées et migrantes se sont poursuivies sans relâche dans les centres de détention libyens durant les six premiers mois de 2021, malgré les engagements répétés à y mettre un terme.

    Le rapport détaille ce qu’ont vécu 53 personnes réfugiées et migrantes, la plupart interceptées en mer, puis détenues dans des centres officiellement contrôlés par la Direction de la lutte contre la migration illégale (DCIM).

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  • Le naufrage moral de Mahmoud Abbas

    Le président de l'Autorité palestinienne, par sa complicité avec l'occupant israélien, est pris dans un fol engrenage pour conserver son pouvoir.

    La vieillesse est un naufrage. » Le mot célèbre de De Gaulle visant Pétain, le chef de l’État collaborationniste, tout en épargnant le « vainqueur de Verdun », s’appliquerait bien, hélas, à Mahmoud Abbas. Celui qui fut le compagnon d’Arafat est aujourd’hui, à 86 ans, un président de l’Autorité palestinienne naufragé par l’âge, sans doute, mais surtout par sa complicité avec l’occupant israélien. Le voilà pris dans le fol engrenage du bureaucrate qui veut à tout prix conserver son pouvoir.

    Le 24 juin, l’opposant Nizar Banat a péri sous les coups des forces de sécurité palestiniennes. Deux jours plus tard, la manifestation de protestation a été sévèrement réprimée dans les rues de Ramallah, y compris par des miliciens en civil. Tous les attributs d’un régime autoritaire pour un État qui n’existe pas. C’est la conséquence d’une soumission de plus en plus grande à l’occupation israélienne.

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  • Qu’est-ce que Guantánamo ?

    Communiqué d'Amnesty International.

    Guantánamo, LE tristement célèbre centre de détention américain. Vous en avez toutes et tous déjà entendu parler, mais que s’y passe-t-il réellement ?

    Créé après les attentats du 11 septembre 2001, Guantánamo est devenu le symbole des attaques des droits humains perpétrés par les États-Unis dans le cadre de sa politique de lutte contre le terrorisme.

    Dès janvier 2002, les premiers transferts de prisonniers se font vers cette base militaire située à Cuba, les autorités américaines y placent des détenus déclarés « ennemis combattants ». Pourquoi à Cuba ? Car le camp se trouve loin des regards et surtout loin de la justice et des lois américaines.

    Les conditions de détention

    Les détenus sont coupés de tout contact extérieur et leurs familles restent sans aucune nouvelle de leurs proches. Les prisonniers y sont maintenus en isolement prolongé dans des conditions inhumaines et dégradantes, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux, sans procès équitables et soumis à des interrogatoires utilisant le plus souvent des techniques assimilables à de la torture. Les suicides, les morts, les grèves de la faim se multiplient alors. Guantánamo s’est très vite érigée en zone de non droit. Tous les détenus ont subi des mauvais traitements ou des tortures (privation de sommeil, simulation de noyage, exposition à des températures extrêmes…). Les techniques d’interrogatoire et les conditions de détention des prisonniers aux mains de la CIA restent classées hautement confidentiels par les États-Unis.

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