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politique internationale - Page 66

  • L’extradition de Julian Assange rejetée par la justice britannique

    Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, ne sera pas extradé vers les États-Unis. La justice britannique a estimé que son extradition serait dangereuse en raison de sa santé mentale.

    Nous nous réjouissons de cette décision, mais pour autant, nous regrettons que le Royaume-Uni se soit impliqué dans ce processus, motivé uniquement par des raisons politiques.

    Refus d’extradition

    Le tribunal britannique a reconnu que les conditions de détention auxquelles Julian Assange pourrait être soumis aux Etats-Unis, seraient terriblement néfastes sur sa santé mentale. Après avoir été réfugié pendant sept ans à l’ambassade d’Equateur à Londres, il est incarcéré depuis 2019 dans la prison anglaise de Belmarsh. Son état de santé s’est aggravé : Julian Assange souffre d’un état dépressif et de pulsions suicidaires.

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  • Bien que battu, le trumpisme empêche tout retour des États-Unis à la « normalité » !

    Extraits de l'article publié le 24 décembre 2020 par Yorgos Mitralias sur le site du CADTM 

    Si l’on en croit nos bons médias internationaux, les États-Unis sont déjà en train de revenir à la « normalité » et – évidemment – Donald Trump c’est déjà du passé. En somme, une simple parenthèse ou plutôt un accident de parcours condamné à être oublié et à ne pas laisser des traces dans l’histoire de « la plus grande démocratie du monde ». Alors, quoi de plus normal que nos médias se désintéressent de ce personnage qui d’ailleurs « vit ses derniers jours à la Maison Blanche » et dont les activités ne présentent plus aucun intérêt et sont donc... passées sous silence.

    Rien de plus fallacieux que cette vision presque idyllique de la présente passation de pouvoir étasunienne car elle n’a absolument rien à voir avec la très redoutable réalité quotidienne de ce pays. En effet, comment nos médias internationaux osent-ils parler de « retour à la normalité » des États-Unis quand on sait que Trump vient d’ajouter 11 millions de voix supplémentaires (!) à son score électoral de 2016 ? Et aussi, quand 72 % de ses électeurs croient dur comme fer que les élections du 3 novembre ont été truquées et 62 % d’eux encouragent Trump à ne pas reconnaître la victoire de Biden ? Comment ces médias veulent nous faire croire que Trump n’était qu’une malheureuse « parenthèse », quand les sondages que ces mêmes médias publient – sans les commenter – nous disent qu’il y a 52 millions de fanas de Trump qui le considèrent vainqueur des élections présidentielles et dont la grande majorité se déclarent « prêts à donner leur vie » pour le voir continuer à occuper la Maison Blanche ?

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  • L’Argentine légalise l'avortement, une victoire historique !

    Publié le 30.12.2020 par Amnesty International.

    Après le feu vert du Sénat, l’Argentine vient officiellement de légaliser l’avortement. Une victoire historique dans un pays encore divisé sur la question.  

    Deux ans après un premier rejet des parlementaires, le texte autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en Argentine a été adopté, ce mercredi 30 décembre. Jusqu’ici, l’avortement n’était permis qu’en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère. La loi permet désormais l'interruption légale de grossesse jusqu'à la 14e semaine de gestation. Toutes les personnes qui décident d'interrompre leur grossesse bénéficieront d'un service sûr et de qualité. 

    C’est une immense victoire pour ces milliers de femmes qui, depuis des années, se battent pour obtenir ce droit fondamental. Leur foulard vert et leur cri : « Aborto legal ya! » (avortement légal maintenant), resteront les symboles de leur lutte. 

    Le Sénat conservateur donne enfin son feu vert 

    Après son adoption le 11 décembre par les députés, le projet de loi a été définitivement adopté au Sénat ce mercredi, par 38 voix pour, 29 contre et 1 abstention. En 2018, il avait rejeté par 7 voix un texte similaire, dans un pays très catholique et profondément divisé sur la question. 

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  • Arabie Saoudite : il faut libérer Loujain al Hathloul sans condition

    Loujain al Hathloul est victime d'une persécution de longue date. Elle a été détenue pendant 73 jours après avoir bravé l'interdiction en tentant d'entrer au volant de sa voiture en Arabie saoudite depuis les Émirats arabes unis, le 30 novembre 2014. Les membres des forces de sécurité d'al Batha, ville frontalière de l'est de l'Arabie saoudite, ont confisqué son passeport et l'ont forcée à passer la nuit à bord de sa voiture.

    Elle a filmé sa tentative de franchir la frontière, et la vidéo postée sur YouTube a été vue des centaines de milliers de fois. Elle a également raconté son expérience sur Twitter, et son nom s'est répandu dans le monde entier. Figure emblématique de la lutte contre l'interdiction faite aux femmes de conduire, elle est qualifiée de « traître » dans son pays.

    Persécutée pour des revendications légitimes

    En novembre 2015, alors que les femmes avaient pour la première fois le droit de voter et d’être candidates à l'élection du Conseil consultatif, Loujain s’est présentée à une élection. Bien qu'elle ait été reconnue officiellement candidate, son nom n’a jamais pas été reporté sur les bulletins. Elle a par la suite été arrêtée en juin 2017, avant d'être libérée quatre jours plus tard sans explication.

    En mai 2018, elle était de nouveau arrêtée avec d'autres militants, parmi lesquels Iman al Nafjan, blogueuse et défenseure des droits humains, Aziza al Yousef, figure du combat pour le droit de conduire, Ibrahim al Modeimigh, avocat et défenseur des droits des femmes, et le jeune militant Mohammad al Rabea.

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  • La fonte des grands glaciers s’accélère

    Publié par Politis le 05 décembre 2020

    Les glaciologues et tous les observateurs du climat s’inquiètent de la nouvelle accélération de la fonte des glaciers dans le monde entier. Car celle-ci, outre qu’elle est un indicateur important du réchauffement climatique global, participe, beaucoup plus que la fonte de la banquise, à l’élévation du niveau des océans. L’eau accumulée dans les glaciers terrestres résulte des chutes de neige accumulées pendant des siècles, voire des millénaires. Ce phénomène concerne d’abord, expliquent les spécialistes, l’énorme glacier qui recouvre le Groenland, d’une épaisseur moyenne de 2,3 km, pouvant atteindre jusqu’à 3 km. Les spécialistes annoncent les pertes suivantes : le glacier Jakobshavn Isbræ a perdu 1.500 milliards de tonnes de glace depuis le début de l’ère industrielle, entre 1880 et 2012 plus précisément ; pour le Kangerlussuaq, la perte est de 1.381 milliards de tonnes et pour le Helheim, plus petit, elle est 31 milliards de tonnes entre 1900 et 2012. Pour les trois cumulés, les glaciologues et la Nasa expliquent que cela représente une élévation de 8 mm du niveau des mers et des océans du globe.

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  • Dans le monde, l’opposition à la peine de mort se renforce

    Publié le 23.12.2020 par Amnesty International.

    Le nombre d’États qui votent en faveur des résolutions de l’ONU pour mettre fin aux exécutions ne cesse d’augmenter. Un signe que l’on se dirige vers une abolition universelle.

    Lors de sa séance plénière, le 16 décembre, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution relative à l'instauration d'un moratoire sur les exécutions dans l'objectif d'abolir totalement la peine de mort : 123 États se sont prononcés en faveur de cette proposition.

    Les États qui maintiennent la peine de mort doivent considérer ce résultat comme un signal d’alerte. Les exécutions cautionnées par l’État n’ont plus leur place dans le monde moderne.

    Un soutien croissant

    Depuis 2007, l'Assemblée générale a adopté huit résolutions appelant à un moratoire sur les exécutions en vue d'abolir la peine de mort. Le nombre d’États votant en faveur de ces résolutions est passé de 104 en 2007 à 121 en 2018 et 123 en 2020.

    Les résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies ont un poids moral et politique considérable. L’examen récurrent de projets de résolution sur cette question a permis de maintenir l’abolition de la peine de mort au rang de priorité en matière de droits humains pour la communauté internationale.

     

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  • L’acharnement des autorités malgaches contre un militant écologiste

    Publié le 16.12.2020 par Amnesty International

    Le 17 décembre, le militant écologiste Clovis Razafimalala comparaitra devant un tribunal à Madagascar pour des accusations forgées de toutes pièces.

    Vous connaissez sûrement déjà Clovis. En 2017, à l’occasion de notre campagne annuelle 10 jours pour signer, nous nous étions fortement mobilisés pour lui (62259 signatures de pétition avaient été récoltés).

    Clovis Razafimalala a lutté pendant des années contre le trafic illicite de bois de rose et d’autres essences de bois. Il a été accusé, avec sept autres personnes, d’avoir encouragé des manifestants à piller un bâtiment administratif à Maroantsetra, une ville de la côte nord-est de Madagascar, le 14 septembre 2016. Il a aussi été inculpé de rébellion, de destruction de documents et de biens publics et d’incendie volontaire, en raison de faits qui se sont déroulés en 2016 et auxquels il n’a pas participé.

     Clovis Razafimalala a passé 10 mois en prison entre 2016 et 2017 pour des accusations liées à ces faits, mais a finalement été acquitté après des témoignages indiquant qu’il n’avait pas participé aux faits qui lui étaient reprochés. Le 24 juillet 2017, au tribunal de Tamatave, il a été acquitté du chef de rébellion, et finalement libéré. Cependant, malgré ces témoignages, il a été déclaré coupable de deux autres chefs d’accusation et condamné à une peine avec sursis.

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