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politique internationale - Page 66

  • Mourir du coronavirus – le terrible sort qui attend les Syriens

    Publié le 24.03.2020 par Amnesty International.

    Tandis que la pandémie de coronavirus se propage à travers le monde, il est urgent d’agir afin de sauver les vies d’un nombre incalculable de Syriens à risque. En particulier, la vie de celles et ceux qui sont toujours détenus dans des conditions épouvantables dans les centres de détention du régime impitoyable de Bachar al Assad.

    Officiellement, Damas continue d’affirmer qu’« aucun cas de coronavirus n’a été détecté en Syrie ». Toutefois, cette information provient d’un régime connu pour ses mensonges. Si ces neuf années de crise et de répression en Syrie nous ont appris quelque chose, c’est bien que les autorités, ainsi que la Russie et d’autres forces alliées, ont systématiquement transmis de fausses informations au monde, y compris aux Nations unies, sur la situation humanitaire dans le pays. Nous devons donc faire preuve du plus grand scepticisme face aux affirmations faisant état de l’absence de cas de coronavirus en Syrie. La capacité du régime à détecter les cas dans l’ensemble du pays et à les traiter se trouve extrêmement limitée au vu du manque critique de personnel formé et de matériel.

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  • Face à la pandémie, retournons la « stratégie du choc » en déferlante de solidarité !

    logoblanc.pngPrès de 230 personnalités parmi lesquelles des médecins, infirmier.e.s., psychologues, réanimateurs, enseignant.e.s, comédien.ne.s, paysan.ne.s, artistes, chercheuses, scientifiques, musicien.ne.s, syndicalistes, éditrices, libraires appellent à s’auto-organiser face à la pandémie de Covid-19 et à rejoindre le réseau de solidarité COVID-ENTRAIDE FRANCE.

    Depuis une semaine la France est entrée dans une nouvelle réalité vertigineuse. Le Covid-19 n’est plus une « petite grippe », selon nos gouvernants, mais la « pire crise sanitaire depuis un siècle ». Un choc intime qui nous fait trembler pour nos proches et toutes les personnes particulièrement fragiles. Une secousse géopolitique qui fait s’effondrer la mondialisation néolibérale comme un château de cartes. 2019 avait été une année d’incendies ravageurs en Australie, Amazonie et ailleurs, et d’immenses soulèvements populaires. 2020 a d’ores et déjà les traits d’une paralysie totale, une crise systémique majeure.

    Cette pandémie achève de rendre irrespirable la vie dans un système politique et économique délirant, néfaste, mais surtout inutile au moment où un immense besoin de soin se fait sentir. Après être resté attentiste pendant un mois et demi, Emmanuel Macron a promis, pour ne pas perdre la face, que « l’État paiera […] quoi qu’il en coûte ». La « mobilisation générale » est décrétée. « Nous sommes en guerre », paraît-il, contre un « ennemi invisible ».

    Face à cette rhétorique militariste, nous affirmons une autre logique. À « l’union nationale » nous préférons l’entraide générale. À la guerre, nous opposons le soin, de nos proches jusqu’aux peuples du monde entier et au vivant. En France, comme dans les autres pays, nous allons tenir ensemble pour faire face à l’épidémie. Nous allons transformer l’isolement imposé en immense élan d’auto-organisation et de solidarité collective.

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  • En Syrie, la guerre dure depuis 9 ans

    Le 15 mars 2020, le conflit syrien fête ses 9 ans. Un triste anniversaire pour des millions de civils qui manquent toujours cruellement de perspectives d’avenir. Notre rapport annuel dresse un portrait sombre de la situation dans le pays.

    Les civils : premières cibles du conflit

    En 9 années, la population civile syrienne n’a majoritairement connu que la guerre et en a payé le prix fort. 500 000 personnes sont mortes depuis le début du conflit en 2011.

    Selon l’ONU, 100 000 personnes auraient été victimes de détention arbitraire ou de disparition forcée, la plupart aux mains du gouvernement syrien. Plus de 6,5 millions de personnes, dont 40% d’enfants ont été forcés de changer de lieu de résidence et de survie en Syrie. Il s’agit du plus grand nombre de personnes déplacées de force, à l’intérieur de leur pays, dans le monde. Près de six millions de personnes ont également été contraintes de quitter le pays du fait de la guerre et des persécutions.

    Facteur aggravant, les forces gouvernementales restreignent l’accès aux services d’aide humanitaire des Nations Unies dans toute la Syrie. Selon l’ONU, en 2019, les forces gouvernementales n’ont pas donné leur feu vert pour environ la moitié des demandes d’autorisation de missions humanitaires dans le pays. La même année, la Russie et la Chine ont également opposé leur véto au Conseil de sécurité de l'ONU contre l’acheminement de l’aide vers les zones sous contrôle de l’opposition.

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  • Manifestation ce samedi 14 mars à Vouziers pour le climat et la solidarité

    Le 14 mars sont organisées de nouvelles mobilisations pour le climat partout en France. De nombreuses organisations écologistes et de solidarité internationale appellent à se mobiliser le samedi 14 mars. Des marches sont organisées dans plus de 120 villes en France.


    A Vouziers, un rassemblement est prévu  à 18 h devant le CPR, rue de l’Agriculture.



    Nous serons rejoints par les participants à une journée régionale organisée par le CCFD-Terre Solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement-Terre Solidaire). Ils sont réunis pour s'informer et débattre sur les problèmes d'accès à la terre et de lutte contre la faim, en particulier au Brésil.

    Ces deux combats, pour le climat et pour une terre solidaire nous sont apparus totalement complémentaires et même indissociables.

    Le CCFD-Terre Solidaire fait partie d'une coalition solidarité Brésil, dont voici le constat sur la situation dans ce pays depuis les dernières élections :

    "Les organisations de solidarité internationale membres de la Coalition Solidarité Brésil sont témoins des violences que ces organisations observent ou subissent sur le terrain. Ces violences sont le fruit de dysfonctionnements structurels historiques, tels que la concentration des richesses et des ressources entre brésil ccfd.PNGles mains d’une minorité ou les discriminations liées au genre, à l’orientation sexuelle, à la classe sociale et à la couleur de peau héritées du colonialisme et de l’esclavage. Nous constatons cependant que ces violences et attaques envers les populations les plus exclues se sont aggravées depuis la destitution de Dilma Roussef en 2016, la campagne électorale de 2018 et l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement d’extrême droite à la tête du Brésil en janvier 2019.

    Nos organisations partenaires et alliées nous ont alertées sur la détérioration de la situation de la démocratie au Brésil. Elles nous poussent à agir à leurs côtés, à rendre visibles et à dénoncer les violations des droits humains croissantes, touchant les communautés paysannes, autochtones et traditionnelles, les femmes, les populations LGBTQI+, les populations plus vulnérables de la société, le mépris pour la vie et pour l’environnement.

    C’est pourquoi nous proposons aujourd’hui de relayer leur cri d’alarme, qu’il soit entendu en France et en Europe, en lançant la campagne « Le Brésil résiste. Lutter n’est pas un crime »."

     

    La mobilisation pour le climat du 14 mars se déroule dans de nombreuses villes et elle est soutenue par des organisations nationales, écologiques ou sociétales et de solidarité internationale .

    Les organisations ATTAC, CGT, Confédération Paysanne, FSU, Greenpeace, Les Amis de la Terre, Oxfam, Union Syndicale Solidaires appellent à participer massivement aux marches pour le climat le 14 mars prochain. Affiche-MOB-A4.jpg

    Jamais il n’a été aussi urgent d’affronter ensemble les crises sociales et écologiques. Les alertes des scientifiques se succèdent pour expliquer que nous sommes la dernière génération à pouvoir agir pour y faire face. Le climat et les enjeux sociaux figurent en tête des préoccupations de la population et le soutien aux mobilisations récentes pour les retraites et les services publics a été massif. Mais le gouvernement reste sourd adoptant une même logique : le refus de parler d’une autre répartition des richesses est justifié par une course sans fin à la croissance faisant fi de la situation écologique.

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  • TOP 10 des raisons de marcher pour le climat le 14 mars

    Le 14 mars sont organisées de nouvelles mobilisations pour le climat partout en France. De nombreuses organisations écologistes, dont Alternatiba, appellent à se mobiliser le samedi 14 mars. Des marches sont organisées dans plus de 120 villes en France. A la veille des élections municipales, l’équipe de la campagne Alternatives Territoriales te donne le Top 10 des raisons de marcher pour le climat !

    #1 Pour rappeler une dernière fois à nos candidat·es aux municipales que 50 à 70% des solutions pour le climat se situent à l’échelle locale

    Ce n’est pas nous qui le disons (enfin si, aussi), c’est le PNUD ! Pour que les élu·es soient aussi au courant, depuis plusieurs mois les groupes Alternatives Territoriales rencontrent les candidat·es, analysent leurs programmes et font des actions symboliques pour obtenir de vrais engagements de leur part. A la veille des élections, c’est l’occasion de leur faire savoir que nous resterons là pour nous assurer qu’ils et elles agissent pour changer les territoires et pas le climat.

    #2 Parce que c’est le #DernierMandatPourLeClimat

    Pour limiter le réchauffement global à +1,5°C, il faut inverser les tendances des émissions de gaz à effet de serre dès maintenant : le GIEC précise ainsi que d’ici à 2030 des mesures radicales doivent être prises si nous voulons rester sous la barre des +1,5 °C degrés ! Nous ne pouvons plus attendre six années de plus pour que nos maires se mettent au travail !

    #3 Parce que c’est l’activité militante et physique du week-end 

    Tu as sûrement prévu d’aller voter dimanche, après avoir étudié les positions de chaque candidat·e sur le vélo en ville, les grands projets inutiles ou encore les cantines scolaires… C’est super, bravo ! Mais c’est un peu court non ? Il te faut une activité de plein air, et quoi de mieux que quelques kilomètres de marche, dans une rue sans voiture et en bonne compagnie ?

    #4 Parce que si tu n’as pas encore rencontré le groupe Alternatives Territoriales de ta ville, c’est l’occasion ou jamais !

    Plus de 120 collectifs engagés dans la campagne Alternatives territoriales se mobilisent toute l’année aux quatre coins de la France. Regarde sur notre carte quel collectif se trouve près de chez toi, et, s’ils se mobilise, retrouve-les à la Marche samedi 14 ! Tu les trouveras sûrement cachés derrière une banderole de ce type =>

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  • la PAC doit cesser de détruire la nature

    Les scientifiques présentent un nouveau plan en dix étapes pour réformer la politique agricole commune de l'Union Européenne et lutter contre le déclin de la biodiversité et les crises climatiques.

    Des scientifiques de tous les pays de l’UE et au-delà affirment que la proposition de la Commission européenne pour la Politique Agricole Commune (PAC) après 2020 doit être « considérablement améliorée » afin de ne plus nuire à l’environnement. Ils proposent dix actions urgentes afin de réformer la PAC pour la sécurité alimentaire à long terme, la conservation de la biodiversité et la préservation du climat. Si elles étaient adoptées, ces mesures permettraient à une agriculture respectueuse de la planète de cesser de détruire la nature avec l’argent des contribuables européens.

    Plus de 3 600 scientifiques originaires de 63 pays affirment que la Politique Agricole Commune (PAC) actuelle est la cause centrale de l’effondrement de la biodiversité et de l'urgence climatique, ainsi que de l’échec à résoudre les défis socio-économiques en zones rurales [1]. Les critères pour bénéficier des aides financières de la PAC sont aujourd’hui inadéquats : elles sont à la fois inégalement réparties et subventionnent des pratiques qui contribuent au déclin généralisé de la biodiversité, au changement climatique et à la dégradation des sols.

    Cette déclaration intervient à un moment crucial alors que la prochaine PAC est en train d’être négociée en parallèle des discussions sur le budget de l'UE pour 2021-2027, y compris le montant des subventions agricoles et les conditions de leur versement. Dans l'état actuel des choses, la PAC risque de saper le Green Deal européen.

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  • Lettre sur la situation à la frontière entre la Grèce et la Turquie

    Paris, le 4 mars 2020

    Lettre ouverte de plusieurs organisations associatives et syndicales à l’attention du Président de la République

    Monsieur le Président,

    Depuis plusieurs jours, un nombre important de personnes en grande détresse affluent aux frontières entre la Turquie et la Grèce. Elles sont prises au piège, coincées entre les deux lignes de frontières. Parmi elles, un nombre important de réfugié-e-s syrien-ne-s et une grande proportion de femmes et d’enfants.

    L’instrumentalisation de ces populations par le Président turc ne fait aucun doute mais la réponse européenne ne peut être purement sécuritaire. Si les enjeux sont aussi diplomatiques en raison de la situation au nord de la Syrie et dans les pays avoisinants, ils sont avant tout humanitaires.

    Nous ne pouvons voir se reproduire la situation de 2015 en pire. La « crise » qui se joue aux frontières de l’Union européenne concerne avant tout l’accueil des personnes réfugiées.

    La réaction des autorités grecques et l’impuissance de l’Union européenne sont humainement catastrophiques et politiquement inacceptables. Les principes de base du droit international sont bafoués : blocage des frontières, suspension du droit d’asile, menace de renvoyer « si possible dans son pays d’origine » toute personne entrée sur le territoire grec sans procéder au moindre examen de situation.

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