Le sort de Julian Assange dépend de toutes et tous. Le monde de la culture et les citoyens de France répondent à l’appel de Julian.
Aujourd’hui, à Londres, Julian Assange est enfermé depuis sept mois dans l’isolement le plus cruel, sous médicaments, à Belmarsh, une prison de haute sécurité créée en 2001 pour enfermer les plus dangereux terroristes.
Parce que les juges lui refusent ses droits les plus élémentaires, Julian Assange est mis au secret, dans des conditions inhumaines, oublié des grands médias, presque sans contact avec ses avocats, sans outils pour pouvoir préparer sa défense. Il ne peut sortir de sa cellule qu’une demi-heure par jour.
Selon Nils Melzer, rapporteur spécial à l’ONU, il y est « soumis à une torture psychologique aux lourdes conséquences physiques, qui met sa vie en danger immédiat ».
Auparavant, Julian Assange a vécu six ans dans une pièce de l’ambassade d’Équateur à Londres, un refuge dérisoire d’où il pouvait encore au moins faire dignement face aux campagnes de calomnies orchestrées contre lui. Cela fait donc plus de sept ans qu’il est privé de liberté.