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politique internationale - Page 65

  • Taxonomie européenne : un rapport biaisé favorable à l’inclusion du nucléaire

    Une analyse conduite par Greenpeace France et Greenpeace UE montre que le service scientifique de la Commission européenne, le Joint Research Center (JRC), dont l’avis sur l’impact environnemental et sanitaire du nucléaire a été dévoilé vendredi, est financé via Euratom et proche de l’industrie nucléaire. Dès lors, son positionnement en faveur de l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie( = classification, note de l'An Vert) « verte » ne peut pas être considéré comme objectif. Greenpeace demande à la Commission européenne une nouvelle évaluation, réellement indépendante, conduite par un structure neutre.

    En mars 2020, le groupe d’experts techniques sur la finance durable (TEG) mis sur pied par la Commission européenne avait recommandé l’exclusion du nucléaire de la taxonomie verte, la classification européenne des activités économiques bas-carbone ou de transition destinée à orienter les investissements. Après un intense lobbying d’acteurs pro-nucléaires, la Commission européenne a chargé le JRC d’évaluer l’absence d’impact environnemental significatif du nucléaire, ouvrant la voie à un retour du secteur dans la liste des activités jugées durables par l’Union européenne.

    Or, les liens structurels du JRC avec le traité Euratom, ses relations avec l’industrie nucléaire et les opinions exprimées publiquement par les membres du JRC sur l’énergie nucléaire remettent en cause la capacité du JRC à mener une évaluation objective du caractère durable de l’énergie nucléaire. La Commission européenne aurait dû confier cette étude à une structure impartiale et inclure la société civile.

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  • Joe Biden face à la crise migratoire

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  • Nouveau coup de canif d’Erdogan contre la démocratie et les droits des femmes !

    Dans un décret publié le 19 mars, le chef de l’Etat turc, Recep Tayip Erdogan a décidé, de manière autocratique, le retrait de la Turquie de la Convention d’Istanbul !

    La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dites Convention d’Istanbul, a été adoptée en 2011, et entrée en vigueur en 2014. C’est le premier traité qui fixe des normes juridiquement contraignantes au niveau européen pour prévenir et lutter contre les violences sexistes et sexuelles, et, qui contraint les Etats signataires à adopter une législation réprimant les violences.

    Ce texte, ratifié par le Parlement turc, ne peut être annulé ainsi par simple décret présidentiel !

    Enfreignant encore une fois toutes les règles de droit, Erdogan tente de justifier son décret anticonstitutionnel en avançant que la Convention inciterait au divorce et qu’elle aurait été détournée par un groupe d’individus cherchant à « normaliser l’homosexualité ». Il adresse ainsi un message cinglant aux femmes : la structure familiale turque est et doit rester machiste, féodale, homophobe et misogyne ! Il adresse sans détour un message de soutien aux assassins, aux agresseurs, aux violeurs, … !

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  • Qatar 2022 : la FIFA fait défaut sur le terrain des droits humains

    Alors que le début du tournoi de qualification pour la Coupe du monde de football est imminent, le Qatar continue d’exploiter et de maltraiter les travailleurs et travailleuses migrants. Sans véritable action, cet événement sportif sera largement terni.

    Le Qatar a introduit un certain nombre de réformes prometteuses ces dernières années, en partie en réaction à l’intérêt croissant qu’il a commencé à susciter après avoir remporté le contrat de la Coupe du monde.

    Trop souvent, malheureusement, ces réformes ne sont pas correctement appliquées et des milliers de travailleurs et travailleuses migrants continuent d'être exploités et maltraités. Récemment, le Conseil consultatif du Qatar a présenté un ensemble de recommandations qui, si elles étaient suivies par le gouvernement, reviendraient sur une grande partie des avancées permises par les réformes, notamment en rétablissant les restrictions du droit des travailleurs de changer de travail et de quitter le pays.

    Exploités et maltraités

    Des stades aux routes, en passant par l’hôtellerie, la restauration et les services de sécurité, le succès de la Coupe dépend du travail d’hommes et de femmes qui ont parcouru des milliers de kilomètres afin de subvenir aux besoins de leur famille.

    Quand la FIFA a décidé que la Coupe du monde se tiendrait au Qatar, elle savait - ou aurait dû savoir - que des risques existaient sur le terrain des droits humains, car ce pays dépend fortement des travailleurs migrants, et le fonctionnement du marché du travail sur place favorise l'exploitation.

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  • Syrie : 10 ans de tragédie

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    Dessin de Rayma (Venezuela)

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  • Toxic Affair, une histoire des armes chimiques en Irak

    Publié le 18.03.2021 par Amnesty International

    Trente ans après l'utilisation d’armes chimiques par l’Irak sous Saddam Hussein, les responsabilités tardent à être établies. Toxic Affair revient sur ce volet crucial de l’histoire de l’Irak. Une histoire qui s’écrit au présent pour des victimes qui tentent d’obtenir justice suite aux massacres commis à la fin des années 1980. Des entreprises occidentales ayant permis au régime de se fournir en armes sont notamment mises en cause.

    Plateforme digitale inédite, Toxic Affair rend accessible et virale cette enquête exclusive en misant sur une architecture inédite, entre webdoc et podcast.

    Des responsabilités occidentales

    Toxic Affair repose sur une enquête menée par les journalistes du magazine La Chronique. Cette dernière porte sur les dessous des ventes et de l’utilisation d’armes chimiques en Irak  dans les années 1980 et sur l’implication d’entreprises occidentales. La plateforme repose également sur des extraits inédits du documentaire de Jean-Pierre Canet, Irak, destruction d'une nation (disponible en replay). 

    Des interviews et des reportages, des cartes et des documents inédits ainsi que des infographies apportent des réponses limpides à des sujets complexes : qui a fabriqué et/ou vendu ces armes ? Où ont-elles été utilisées ? Quels ont été les dommages et conséquences pour les victimes ? Qu'en est-il des conséquences judiciaires pour les entreprises mises en cause ?  

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  • Pour combattre efficacement l’antisémitisme, rejetons tout amalgame !

    Tribune publiée sur Mediapart le 16.03.2021

    La droite et l’extrême droite israéliennes tentent de faire passer la critique de leur politique pour de l’antisémitisme, d’où l’opération lancée voici cinq ans autour de la définition IHRA. Le ministère israélien des Affaires stratégiques s’efforce depuis de la faire voter par les institutions, municipalités, parlements et gouvernements. 

    Contraire au droit international, la politique d’occupation, de colonisation et d’annexion de la Palestine est condamnée par la très grande majorité des États du monde et de l’opinion internationale. 

    C’est pourquoi la droite et l’extrême droite israéliennes tentent de faire passer la critique de leur politique pour de l’antisémitisme. D’où l’opération lancée voici cinq ans autour de la définition de celui-ci par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’holocauste, connue sous son acronyme anglais : IHRA. Le ministère israélien des Affaires stratégiques s’efforce depuis de la faire voter par les institutions, municipalités, parlements et gouvernements.

    À première vue, la définition ne pose pas d’autre problème que son insigne médiocrité. Elle décrit l’antisémitisme comme « une certaine perception des Juifs, qui peut s’exprimer par une haine à leur égard » par le biais de « manifestations rhétoriques et physiques dirigées contre des individus juifs ou non et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte ».

    Le piège réside dans les exemples avec lesquels l’IHRA « illustre » sa définition et qui, formellement, selon elle, n’en font pas partie. Lors de son adoption par l’Assemblée nationale, le promoteur de la résolution, le député Sylvain Maillard, a déclaré à la tribune que le vote ne porterait pas sur les exemples. Mais les piliers du réseau d’influence pro-israélien, à commencer par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), ne jurent que par... ces exemples !

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