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occupation

  • L’occupation des territoires palestiniens jugée illégale par la Cour de Justice Internationale

    Communiqué d'Amnesty International du 21.07.2024

    C’est une reconnaissance historique des droits des Palestiniens et Palestiniennes qui ont été bafoués depuis des décennies d’occupation. Le vendredi 19 juillet 2024, la Cour de Justice Internationale (CIJ) a déclaré l'occupation et l’annexion par Israël des territoires palestiniens depuis 1967 illégale.

    Une occupation et une annexion jugées illégales 

    La Cour internationale de justice a rendu son avis et la conclusion est claire et sans équivoque : l’occupation et l’annexion des territoires palestiniens par Israël sont illégales et les lois et politiques israéliennes discriminatoires vis-à-vis des Palestiniens et Palestiniennes bafouent l’interdiction de la ségrégation raciale et de l’apartheid. 

    L’occupation des territoires palestiniens est l’un des principaux piliers du système d’apartheid qu’Israël utilise pour dominer et opprimer la population palestinienne, et qui a causé des souffrances d’une ampleur massive.  

    Depuis des décennies, les Palestiniens et Palestiniennes ont vu leurs logements détruits, ils ont été expropriés de leurs terres qui ont été utilisées pour construire et étendre des colonies, et ils ont été la cible de restrictions étouffantes affectant tous les aspects de leur vie quotidienne (notamment par la séparation de leur famille, les restrictions de leur droit de circuler librement et la privation de l’accès à la terre, à l’eau et aux ressources naturelles). 

    Nous avions dénoncé ce système d’apartheid qui a progressivement été mis en place par les autorités israéliennes à la suite d’un travail de recherche que nous avons mené pendant près de quatre ans, dans notre rapport intitulé « L’Apartheid commis par Israël à l’encontre des Palestiniens. Un système cruel de domination et un crime contre l’humanité ».  

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  • Pour combattre efficacement l’antisémitisme, rejetons tout amalgame !

    Tribune publiée sur Mediapart le 16.03.2021

    La droite et l’extrême droite israéliennes tentent de faire passer la critique de leur politique pour de l’antisémitisme, d’où l’opération lancée voici cinq ans autour de la définition IHRA. Le ministère israélien des Affaires stratégiques s’efforce depuis de la faire voter par les institutions, municipalités, parlements et gouvernements. 

    Contraire au droit international, la politique d’occupation, de colonisation et d’annexion de la Palestine est condamnée par la très grande majorité des États du monde et de l’opinion internationale. 

    C’est pourquoi la droite et l’extrême droite israéliennes tentent de faire passer la critique de leur politique pour de l’antisémitisme. D’où l’opération lancée voici cinq ans autour de la définition de celui-ci par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’holocauste, connue sous son acronyme anglais : IHRA. Le ministère israélien des Affaires stratégiques s’efforce depuis de la faire voter par les institutions, municipalités, parlements et gouvernements.

    À première vue, la définition ne pose pas d’autre problème que son insigne médiocrité. Elle décrit l’antisémitisme comme « une certaine perception des Juifs, qui peut s’exprimer par une haine à leur égard » par le biais de « manifestations rhétoriques et physiques dirigées contre des individus juifs ou non et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte ».

    Le piège réside dans les exemples avec lesquels l’IHRA « illustre » sa définition et qui, formellement, selon elle, n’en font pas partie. Lors de son adoption par l’Assemblée nationale, le promoteur de la résolution, le député Sylvain Maillard, a déclaré à la tribune que le vote ne porterait pas sur les exemples. Mais les piliers du réseau d’influence pro-israélien, à commencer par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), ne jurent que par... ces exemples !

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  • Irak : un pays libre ?

    ALeqM5hujxvCcscHDDcd3rtcsKtyjKdQPQ?size=sLes troupes américaines sont en Irak en vertu d'un mandat de l'ONU qui prend fin en décembre 2008 .

    Le ALeqM5jKh6hOuSwQLwoBlkj8OzVwIeyAgA?size=sgouvernement irakien demande un calendrier de retrait des américains, sous la pression de députés hostiles à cette présence . Le gouvernement est sensé être légitime, bien qu'il soit très lié aux Etats-Unis . Mais G. Bush s'est toujours opposé à cette mesure, pour lui le retrait se fera quand cela sera le moment (pour lui) .

    Voici donc un gouvernement d'un pays indépendant, qui souhaite un retrait de troupes étrangères qui sont là pour le protéger, et qui ne peut l'obtenir.

    La légitimité de l'intervention américaine ne reposait sur rien, celle du maintien de troupes sur place prend le même chemin . Ce débat existe également aux Etats-Unis , dans le cadre de la campagne présidentielle . Le candidat  républicain Mac Cain s'aligne sur la Maison Blanche . Le candidat démocrate Obama, qui se présentait pour un retrait des troupes commence à modifier sa position : il se dit maintenant pour un retrait, en tenant compte de la situation sur le terrain . Ce qui laisse beaucoup de marges de manoeuvre, en cas d'élection du candidat démocrate .