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occupation

  • Pour combattre efficacement l’antisémitisme, rejetons tout amalgame !

    Tribune publiée sur Mediapart le 16.03.2021

    La droite et l’extrême droite israéliennes tentent de faire passer la critique de leur politique pour de l’antisémitisme, d’où l’opération lancée voici cinq ans autour de la définition IHRA. Le ministère israélien des Affaires stratégiques s’efforce depuis de la faire voter par les institutions, municipalités, parlements et gouvernements. 

    Contraire au droit international, la politique d’occupation, de colonisation et d’annexion de la Palestine est condamnée par la très grande majorité des États du monde et de l’opinion internationale. 

    C’est pourquoi la droite et l’extrême droite israéliennes tentent de faire passer la critique de leur politique pour de l’antisémitisme. D’où l’opération lancée voici cinq ans autour de la définition de celui-ci par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’holocauste, connue sous son acronyme anglais : IHRA. Le ministère israélien des Affaires stratégiques s’efforce depuis de la faire voter par les institutions, municipalités, parlements et gouvernements.

    À première vue, la définition ne pose pas d’autre problème que son insigne médiocrité. Elle décrit l’antisémitisme comme « une certaine perception des Juifs, qui peut s’exprimer par une haine à leur égard » par le biais de « manifestations rhétoriques et physiques dirigées contre des individus juifs ou non et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte ».

    Le piège réside dans les exemples avec lesquels l’IHRA « illustre » sa définition et qui, formellement, selon elle, n’en font pas partie. Lors de son adoption par l’Assemblée nationale, le promoteur de la résolution, le député Sylvain Maillard, a déclaré à la tribune que le vote ne porterait pas sur les exemples. Mais les piliers du réseau d’influence pro-israélien, à commencer par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), ne jurent que par... ces exemples !

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  • Irak : un pays libre ?

    ALeqM5hujxvCcscHDDcd3rtcsKtyjKdQPQ?size=sLes troupes américaines sont en Irak en vertu d'un mandat de l'ONU qui prend fin en décembre 2008 .

    Le ALeqM5jKh6hOuSwQLwoBlkj8OzVwIeyAgA?size=sgouvernement irakien demande un calendrier de retrait des américains, sous la pression de députés hostiles à cette présence . Le gouvernement est sensé être légitime, bien qu'il soit très lié aux Etats-Unis . Mais G. Bush s'est toujours opposé à cette mesure, pour lui le retrait se fera quand cela sera le moment (pour lui) .

    Voici donc un gouvernement d'un pays indépendant, qui souhaite un retrait de troupes étrangères qui sont là pour le protéger, et qui ne peut l'obtenir.

    La légitimité de l'intervention américaine ne reposait sur rien, celle du maintien de troupes sur place prend le même chemin . Ce débat existe également aux Etats-Unis , dans le cadre de la campagne présidentielle . Le candidat  républicain Mac Cain s'aligne sur la Maison Blanche . Le candidat démocrate Obama, qui se présentait pour un retrait des troupes commence à modifier sa position : il se dit maintenant pour un retrait, en tenant compte de la situation sur le terrain . Ce qui laisse beaucoup de marges de manoeuvre, en cas d'élection du candidat démocrate .