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Monde agricole - Page 7

  • Lait : l’urgence d’une régulation publique face aux stratégies mortifères de Lactalis

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 26.09.2024

    Ce scandale fait ressurgir l'urgence à remettre en place une régulation publique des marchés. Pour garantir des prix rémunérateurs et une répartition des volumes dans les bassins laitiers, la Confédération paysanne porte une régulation publique et collective des volumes. Surtout pas une régulation imposée par le bon vouloir des industriels.

    La défense collective des éleveurs et éleveuses passe par la reprise en main de nos volumes et la valorisation de nos propres produits. Cette reprise en main ne pourra se faire que par un arbitrage public des relations commerciales et par une transparence de tous les marchés, y compris à l'export. Et cela nécessite aussi une coopération réellement au service des éleveur·euses et du territoire, et des organisations de producteurs transversales par bassin et non verticale par laiteries. Nous n'avons jamais cessé d'alerter sur la dépendance économique structurelle des producteurs face aux laiteries. Notre objectif est le maintien de la collecte laitière partout en France.

    Encore une fois, l'annonce de Lactalis de réduire sa collecte de lait en France se fait dans une totale opacité. Quid des marges et des valorisations que Lactalis réalise sur les différents segments du marché laitier ? Quid de la poursuite des importations de Lactalis en France ? Il est certain pour nous que Lactalis agit pour préserver ses profits.

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  • Gouvernement Barnier : Ecolo-sceptique

    Communiqué de FNE, publié le 23 septembre 2024

    Un ministère de la transition écologique amputé. Des ministres aux positions parfois hostiles à l’environnement. En pleine crise climatique, le nouveau gouvernement inspire le doute, dans l’attente du discours de politique générale du Premier Ministre et des premiers arbitrages budgétaires.  

    Un ministère au nom allongé mais au périmètre rétréci

    L’annonce de la composition du gouvernement a renforcé les craintes de France Nature Environnement de voir la nature et l’environnement marginalisés dans la politique de la nation, et l’indispensable transformation écologique et sociale à nouveau ajournée.

    Après avoir sorti le Secrétaire Général à la Planification Ecologique (SGPE) de son cabinet, le Premier Ministre a laissé le Ministère de la Transition Ecologique à la huitième place protocolaire. Mais surtout, si le nom du ministère est rallongé (Ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques), dans les faits, son périmètre est largement réduit, avec la perte du logement, devenu ministère de plein exercice, des forêts, mises sous la tutelle de l’agriculture, de la mer et la pêche, renvoyées sous le ministère du Partenariat avec les Territoires et de la Décentralisation. Et surtout la disparition pure et simple d’un ministère délégué ou d’un secrétariat d’Etat à la biodiversité. France Nature Environnement craint que le Ministère de la transition écologique ne soit réduit à une espèce de super ministère de l’énergie, qui aurait comme principale et fausse réponse à la crise écologique qui nous frappe, la construction de centrales nucléaires.

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  • Marché festif à Boult aux Bois vendredi 20 septembre

    Pour fêter la fin de l'été, le début de l'automne, la fin de la saison des marchés, pour se retrouver, profiter, apprécier de la bonne musique et de bons produits, on vous propose un nouveau marché festif !

    Ce sera le vendredi 20 septembre 2024 à partir de 17h30 à Boult sur le terrain de la MARS.

    Parlons maintenant des concerts de la soirée !

    Swing Shady sera de la partie !

    Ce quartet atypique plein d’énergie s’amuse à revisiter des tubes interplanétaires en les réarrangeant dans le style du maître Django.

    Ils vous feront découvrir, entre autres, des titres de David Bowie, reconverti en mangeur de hérissons, ou encore de Eurythmics en pèlerinage aux Saintes Maries de la Mer... Swing Shady, c’est un peu la rencontre improbable entre Eminem et les Triplettes de Belleville. En somme, un répertoire aussi riche que varié qui fera swinguer tout le monde.

    Et pour le second concert de la soirée : @latourneedubocal accompagnée par La Fanfare Moussaka 

    La Tournée du Bocal, c'est un son alternatif, un accordéon qui défie la guitare électrique, la trompette qui vient mettre tout le monde d'accord. Un gros groove assuré par un combo basse-batterie-percus.

    Un Gang Band instrumental soutenant des textes tranchants ou décalés, des chansons à boire qui font face à des riffs de rock endiablé ! 

    Et la fanfare Moussaka qui viendra ajouter son petit grain de sel à tout ça ! Ça va être un régal !

    Et voici les horaires de passage des artistes lors du marché festif du 20 septembre :

     18h : spectacle pour enfants Mélyne "Au fil des émotions"

    19h15 : duo de clowns Wouuu Houuu

     20h30 : concert pop manouche Swing Shady

     21h30 : spectacle surprise de Mimpamba Thomas Combari

     22h : concert gypsy punk La Tournée du Bocal feat La Fanfare Moussaka

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  • Fête de la Binette le samedi 14 septembre à Verrières

    Fête de la Binette 6ème édition

    Concert gratuit de Boots N'Cats

    boots and cats 2024.jpg

    Restauration et buvette sur place 

    A moins d'une semaine de la fête à Binette, il est temps de vous annoncer la venue des Petits Bleus de l'Impro des ateliers de Bairon portés par LeMitch Impro et menés par Nadège. 
    Ils ne savent pas encore ce qu'ils vous proposeront  car c'est VOUS qui choisirez le thème de leurs impros. 
    Si vous ne connaissez pas l'improvisation théâtrale, c'est le moment de venir en découvrir !
    Alors rendez-vous à la fête à Binette le samedi 14 septembre au soir à Verrières (08390)

     

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  • Face aux aléas climatiques, toujours pas de réponses satisfaisantes des assureurs !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 29.07.2024

    Depuis plus de deux ans, nous dénonçons la privatisation à grand renfort d'argent public de la gestion des risques climatiques avec la crainte de mettre en place un système à deux vitesses. D'un côté une agriculture assurable car uniforme et de l'autre les laissés pour compte.

     Nos craintes sont maintenant justifiées car dans de nombreux départements, les préfectures déjà en sous-effectif, tentent de faire face à la multiplication des dossiers de demande d'indemnisation. Les pluies abondantes, le gel ou encore la grêle fragilisent encore plus des fermes qui, si elles ne jouent pas le jeu de la sur-spécialisation, se voient exclues du système assurantiel et de l'Indemnité de Solidarité Nationale (ISN).

    Or, les conséquences des aléas climatiques sont cette année d'ores et déjà dramatiques sur les moissons et récoltes dans de nombreuses fermes et territoires.
    L'ISN censée permettre de prendre en charge (de façon très insuffisante) les pertes liées à un aléaclimatique conséquent est en fait un imbroglio administratif tellement complexe qu'il en devient inutilisable. L'argument mis en avant pour abandonner le système des calamités agricoles était la complexité et le manque de réactivité de celui-ci. Concrètement, on passe d'un délai d'instruction moyen de 6 mois pour les calamités agricoles à plus de 15 mois avec l'ISN.

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  • Non aux méga-bassines !

    Communiqué de la LPO le 18 juillet 2024

    La LPO est présente au « Village de l’eau » de Melle (Deux-Sèvres) du 16 au 21 juillet 2024 dans le cadre de la mobilisation contre l’implantation de retenues d’eau géantes destinées à l’agriculture intensive, au détriment de la biodiversité et du partage équitable des ressources en eau.

    La LPO se joint à de nombreuses associations pour demander un moratoire sur la construction de méga-bassines, afin que les aides publiques qui leur sont actuellement destinées soient redirigées vers la reconstitution d’infrastructures naturelles (talus, haies, zones humides, etc.), la restauration des sols et le soutien aux pratiques agricoles agro écologiques.

    La multiplication de ces immenses réserves de substitution a pour objectif principal de pérenniser voire d’augmenter l’irrigation de grandes monocultures céréalières dont les effets délétères sont déjà connus : pollution phytosanitaire, arasement des haies, assèchement des nappes phréatiques, homogénéisation des paysages, effondrement de la biodiversité, etc.

    Plus de chants dans nos champs

    Un tiers des oiseaux des champs (alouettes, perdrix, vanneaux, œdicnèmes, busards, tariers, etc.) a disparu en 15 ans selon une étude du CNRS qui pointe du doigt la responsabilité de l’agriculture intensive et de son cortège de pesticides. Dans le Poitou-Charentes, 93 mégabassines sont envisagées à proximité des zones de présence de l’Outarde canepetière, une autre espèce inféodée aux zones rurales dont les populations migratrices ont chuté de 95% au cours des 50 dernières années.

    Dans un contexte de réchauffement climatique et d’effondrement du vivant, il est irresponsable de faire ainsi disparaitre des écosystèmes essentiels pour préserver la biodiversité, réguler le cycle de l’eau et absorber du carbone. L’accaparement des ressources en eau au profit d’une poignée d’industriels accentue en outre les inégalités au sein du monde agricole.

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  • Lettre ouverte aux agricultrices et agriculteurs à la veille du village de l'eau dans le Poitou

    Communiqué de la Confédération Paysanne

    Bagnolet, le 15 juillet 2024 - Lettre ouverte aux agricultrices et agriculteurs - Si la Confédération paysanne est mobilisée depuis plus de 20 ans contre les méga-bassines, ce n'est en aucun cas une critique de l'irrigation, ni une adresse personnelle à celles et ceux qui y sont raccordés. La pression économique pèse sur nos fermes. Le système économique libéral tire nos prix vers le bas ne permettant pas la juste rémunération de notre travail.

     La recherche d'une meilleure productivité grâce à l'irrigation apparaît ainsi pour certain·es une échappatoire logique. Mais le système des bassines présente de nombreuses faiblesses car nous avons toutes et tous besoin d'eau pour nos cultures, que nous irriguions ou pas.

    Les projets de stockage de l'eau dans des méga-bassines figent l'accès à l'eau sur un territoire. Or, des agriculteurs voisins et des nouveaux arrivants doivent aussi, si nécessaire, pouvoir avoir accès à l'eau par une redistribution des volumes. Nous pensons notamment aux maraîcher·ères et aux arboriculteurs·trices pour qui l'eau est vitale pour la survie de leurs cultures, et non un simple facteur d'augmentation du rendement.

    Nous dénonçonsaussi fortement l'absence de transparence sur l'usage de l'eau. Aujourd'hui, aucune priorisation n'est faite en fonction des cultures, de la destination de ces dernières et du nombre d'emplois sur la ferme. Il est ainsi tout à fait possible d'irriguer des terres qui servent à des cultures dédiées à la méthanisation, du blé tendre ou du maïs destinés à l'exportation, ce que nous dénonçons ; comme des légumes destinés aux cantines des collectivités du territoire, ce que nous soutenons. Cette situation absurde a assez duré.

    Une spéculation sur les droits d'eau s'installe, notamment à la transmission, accélérant davantage la concentration et l'agrandissement des exploitations. Les dates d'arrêté sécheresse avancent, touchant encore plus durement celles et ceux qui ne sont pas raccordés ; surtout les petits volumes d'irrigation, maraîchers et arboriculteurs, pour qui l'eau est vitale.

    Ne nous voilons pas la face : dans le Sud-Ouest, on annonce une baisse de 20 à 50% des ressources en eau d'ici 2050. Nous sommes les premiers témoins du changement climatique, au moins tout autant que les jeunes militant·es écologistes qui se mobilisent contre ces projets. Nous sommes encore plus douloureusement conscient·es des difficultés croissantes qui nous attendent. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un accompagnement des pouvoirs publics sans faille pour la transition agroécologique et d'une reconnaissance politique, sociale et économique de notre travail.

    Nous toutes et tous sommes sensibles à la transmission de la terre aux générations futures. L'eau doit être partagée équitablement au sein du monde agricole et entre les acteurs du territoire. Nous avons toutes et tous des efforts de sobriété à mener et des changements à mener collectivement dans nos systèmes de culture, dans notre manière de travailler. En parallèle, les activités de tourisme de masse ou de loisirs forts consommateurs de terres et d'eau, comme par exemple le golf, doivent être régulées pour prioriser l'usage alimentaire.

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