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économie et finances - Page 72

  • Black Friday les salariés d'Amazon ne doivent pas en payer le prix

    En France, Amazon a reporté d’une semaine la journée du Black Friday, mais cette opération promotionnelle est maintenue au 27 novembre dans le reste du monde. À cette occasion, nous publions un nouveau document qui dénonce le traitement réservé aux salariés du géant du commerce en ligne, en France, en Pologne, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

    Tout au long de la pandémie de COVID-19, les salariés d’Amazon ont risqué leur santé et leur vie pour nous livrer des produits de première nécessité. En affichant leurs inquiétudes sur leurs conditions de travail, les salariés ont été soumis à des pressions de la part du géant du commerce en ligne.

    Selon nos informations, Amazon sape les tentatives de ses salariés de créer des syndicats et de négocier collectivement. L’entreprise met notamment en place une politique de surveillance aux États-Unis, et brandit des menaces de poursuites judiciaires au Royaume-Uni. Amazon ne s’est pas mobilisée sur les questions clés de santé et de sécurité en Pologne ni en France.

    Des syndicats menacés et contrôlés  

    Le droit international relatif aux droits humains et les normes en la matière sont clairs : les salariés ont le droit de constituer des organisations syndicales et d’y adhérer et de bénéficier de conditions de travail sûres et de voir leur droit à la vie privée respecté. 

    Si Amazon affirme respecter le droit de ses salariés de constituer des organisations syndicales et d’y adhérer, elle restreint constamment leur capacité de fonctionnement. Dans ses rapports annuels de 2018 et 2019, elle a par exemple identifié l’existence des syndicats comme un facteur de « risque ». 

    Au mois de mars et avril, la firme de Jeff Bezos a licencié des salariés aux États-Unis parce qu’ils avaient exprimé leurs inquiétudes au sujet de leurs conditions de santé et de sécurité pendant la pandémie. Une situation inacceptable qui a suscité un véritable tollé.

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  • Fermeture de Fessenheim : l’État va verser 377 millions d’euros pour dédommager EDF

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" le 16.11.2020.

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    D’ici à la fin de l’année, l’État devra verser 377 millions d’euros à EDF au titre de l’indemnisation pour la fermeture de Fessenheim. Alors que les parlementaires se prononcent sur le projet de loi de finance rectificative, qui prévoit une ligne de 300 millions d’euros à ce sujet, nous dénonçons fermement ce cadeau effectué avec l’argent du contribuable.

    En effet, cette somme correspond à des dépenses dont une bonne partie (gestion des déchets, démantèlement…) constitue des charges de long terme qui incombaient à EDF et pour lesquelles l’entreprise, en toute logique, aurait déjà dû avoir constitué des provisions. En effet, les réacteurs ont été arrêtés 42 ans après leur mise en service commerciale, alors qu’EDF avait fixé en 2016 leur durée d’amortissement comptable à 40 ans [1] .

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  • Prolongation de la durée de vie des centrales : Greenpeace dépose un recours contre l’ASN

    Publié le 18 novembre 2020 par Greenpeace.

    Ce matin, Greenpeace France a déposé un recours devant le Conseil d’Etat contre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui n’exige pas d’évaluation environnementale pour autoriser le fonctionnement d’un réacteur au-delà de 40 ans. 

    Greenpeace estime que la France est en situation d’illégalité. En effet, aucune évaluation environnementale n’est prévue dans le cadre des visites décennales actuellement en cours pour étendre de 10 ans le fonctionnement des réacteurs nucléaires atteignant 40 ans. Or, l’ampleur et les coûts des travaux de prolongation des centrales justifient une évaluation environnementale, comme la Cour de justice de l’Union européenne l’a rappelé à la Belgique. 

    La Belgique condamnée pour des faits similaires 

    En Belgique, la décision d’allonger la durée de vie des réacteurs 1 et 2 de Doel sans évaluation environnementale avait été condamnée par la Cour de justice de l’Union européenne en juillet 2019. Le coût et l’ampleur des travaux nécessaires pour ces prolongations justifiaient la réalisation d’une évaluation environnementale. En mars 2020, la Cour constitutionnelle belge avait donc dû annuler la loi de 2015 qui autorisait la prolongation de l’activité de ces réacteurs. 

    Des évaluations environnementales pleinement justifiées 

    Les centrales nucléaires françaises actuellement en activité ont été conçues pour fonctionner 40 ans. Au-delà, les réacteurs nucléaires entrent dans une phase de vieillissement non prévue par leurs concepteurs et inconnue pour l’exploitant EDF, avec des risques accrus pour l’environnement et la population.  

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  • Stopper Amazon avant qu’il ne soit trop tard

    Appel de plus d'une centaine d'ONG, de syndicalistes, de citoyens et d'élus

    Les 120 signataires de la tribune que publie franceinfo font le constat d'une "crise sans précédent qui a une nouvelle fois révélé les profondes inégalités de notre société". Ils demandent l'instauration d'une taxe exceptionnelle sur le chiffre d’affaires d’Amazon.

    Nous affrontons une crise sans précédent qui a une nouvelle fois révélé les profondes inégalités de notre société. Les "premiers de corvées", très majoritairement des femmes, risquent leurs vies au quotidien, des dizaines de milliers de personnes ont perdu ou vont perdre leur emploi et un million de personnes supplémentaires sont passées sous le seuil de pauvreté en France.

    Mais tout le monde n’est pas affecté de la même manière. Amazon, le géant du e-commerce, apparaît comme le grand gagnant de la crise. Depuis le début de l’année 2020, ses ventes ont explosé et la fortune de Jeff Bezos a dépassé les 200 milliards de dollars.

    Et tant pis si cela se fait au prix de 20 000 salariés contaminés par le Covid, d’une explosion du nombre de produits importés, du recours à des modes de transports polluants qui se conjuguent à des dérogations au temps de conduite des chauffeurs routiers prises par décret, de la destruction de milliers d’emplois dans les commerces de proximité, d’une évasion fiscale massive, ou de l’artificialisation des terres pour construire 19 nouveaux entrepôts en France.

    Ce développement accéléré se fait aux dépens des engagements climatiques de notre pays. En permettant de tout acheter "en un clic", Amazon favorise en réalité la multiplication d'achats superflus et suremballés, consommateurs de ressources et émetteurs de CO2.

    Dans le même temps chez Amazon, les revendications salariales sont balayées d’un revers de main, les demandes de primes exceptionnelles liées à l’augmentation de l’activité sont refusées (alors qu’elles existaient lors du premier confinement), tout comme le maintien du salaire pour celles et ceux qui doivent être confinés.

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  • Un repreneur pour Fege, avec la moitié de l'effectif conservé.

    Nous vous avions informés des difficultés de l'entreprise Fege, prise dans la tourmente financière du groupe NSC, dans une note de mai dernier.

    Le groupe alsacien avait fait l’acquisition de l'unité vouzinoise en 2013, en l'intégrant totalement en 2019. Quelques mois plus tard, NSC annonce mettre en redressement judiciaire Fege pour "limiter l'impact sur la trésorerie du groupe des pertes financières de cette filiale attendues pour 2020 ".

    Cet épisode juridique vient de prendre fin avec la reprise se l'entreprise par la SAS Duguit Technologies. Cette société, basée à Épernay, travaille principalement pour des maisons de Champagne. Voici comment elle se présente sur son site :

    Créée en 1957, la société CHAMPAGEL® invente le bac de congélation des cols de bouteilles pour le dégorgement à la glace et révolutionne l’élaboration du Champagne.
    CHAMPAGEL® devient ainsi rapidement leader mondial dans ce domaine.

    Compétence et expertise de ses techniciens, qualité, fiabilité et robustesse de ses matériels «sur-mesure», efficacité et réactivité de son service après-vente, font ainsi la renommée de la société.

    Son secteur robotique est compétent dans des robots de même type que ceux conçus par Fege, en particulier pour la manutention de bouteilles en verre (vins et spiritueux) et palettisation de cartons.

     

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  • D'après l'INSEE, le taux de chômage rebondit fortement au troisième trimestre

    Publication officielle de l'INSEE le 10.11.2020.

    Au troisième trimestre 2020, le nombre de chômeurs au sens du BIT atteint 2,7 millions de personnes en France (hors Mayotte), en hausse de 628 000 personnes. Sur le trimestre, le taux de chômage au sens du BIT bondit de 1,9 point, à 9,0 % de la population active , après une baisse de 0,7 point le trimestre précédent. Il se situe 0,9 point au-dessus de son niveau d'avant-crise sanitaire au quatrième trimestre 2019.

    Aux premier et deuxième trimestres, la baisse du chômage au sens du BIT était "en trompe-l’œil". Du fait du confinement, un grand nombre de personnes sans emploi, même souhaitant travailler, n'avaient notamment pas effectué de démarche de recherche active d'emploi et donc ne vérifiaient pas les critères du BIT pour être comptabilisées comme chômeurs. Le troisième trimestre marque un retour à la normale concernant les comportements de recherche et enregistre, de ce fait, une forte augmentation du chômage. Le rebond du chômage sur le trimestre est d'une ampleur inédite depuis que l'Insee le mesure (1975) mais est en partie mécanique, par contrecoup de la baisse en trompe-l’œil liée au confinement. Sa hausse par rapport à fin 2019 ou sur un an (+0,6 point) témoigne bien toutefois d'une nette dégradation du marché du travail.

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  • La France sur de mauvais rails pour respecter ses objectifs climatiques

    Le Réseau Action Climat, la Fondation Nicolas Hulot et France Nature Environnement publient une étude inédite sur les investissements dans le transport ferroviaire. L’étude démontre que les investissements actuels, en tenant compte des 4,75 milliards d’euros annoncés par le Gouvernement en septembre, sont insuffisants pour tenir nos objectifs climatiques. Alors que les parlementaires débattent actuellement du budget 2021 et du plan de relance en particulier, nous appelons le Gouvernement à un effort financier supplémentaire de 3 milliards d’euros par an dans le rail, pour donner enfin toute sa place au train et au fret ferroviaire en France.

    Le transport ferroviaire, un allié essentiel pour le climat

    Le ferroviaire est un mode de transport particulièrement performant d’un point de vue environnemental : il transporte 11 % des passagers et 9 % des marchandises pour seulement 0,3 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. C’est aussi un mode de transport pourvoyeur de nombreux emplois non délocalisables. Pour atteindre ses objectifs climatiques, la France devra miser sur le transport ferroviaire, augmenter les trafics de voyageurs et de marchandises, y compris pour diminuer les déplacements en voiture, en avion et en camion, qui sont les plus impactants pour l’environnement. Ainsi, à travers sa Stratégie nationale bas carbone (SNBC), la France vise un développement du transport ferroviaire de +27 % d’ici à 2030 et +79 % en 2050.

    Malgré ses atouts, le transport ferroviaire ne bénéficie pas du soutien qu’il mérite en tant que solution de décarbonation du secteur des transports. Le désinvestissement de l’Etat dans le réseau ferroviaire, et notamment sur les petites lignes, depuis de nombreuses années, impacte aujourd’hui lourdement le trafic : suppression de lignes, de dessertes, retards, annulations, etc.

     

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