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épidemie

  • Une crise globale

    Extraits de l'article de Denis Siefert dans Politis

    Depuis La Peste, le roman d’Albert Camus, nous savons que les grandes épidémies sont aussi des métaphores. Camus voyait dans la peste l’image symbolisée du nazisme. Nous pouvons voir dans la crise actuelle, comme en résumé, les folies du capitalisme mondialisé.

    Pendant quelques jours, le ciel de Pékin, d’ordinaire si chargé de pollution, a retrouvé ses couleurs azuréennes. Peu ou pas de voitures dans les rues, une économie au ralenti. À huit mille kilomètres de là, chez nous, des laboratoires pharmaceutiques, en manque de médicaments, parlaient de relocaliser leur production. On semblait prendre conscience de notre dépendance à la Chine. Nos industriels s’interrogeaient sur ce qu’ils appellent la désintégration de la chaîne de valeurs. Traduction : la cupidité qui conduit à chercher pour la moindre pièce détachée le pays le moins cher, et le travailleur le plus exploité. Et tout ce qui s’ensuit : débauche de transports maritimes et aériens, chômage dans nos régions, et désordres climatiques. Prise de conscience salutaire ? Rêve d’écologiste ? Pas vraiment, car en Chine comme en France, ce coup de frein au productivisme n’est évidemment pas le résultat d’un retournement idéologique, et encore moins d’un changement de système, mais la conséquence d’une épidémie tueuse. Malgré les apparences, l’humanité n’est pas devenue sage. C’est la maladie et la mort qui ont soudain transformé les comportements, et semblé assagir le capitalisme. Mais comme le système n’est pas fait pour être sage, les bourses s’effondrent. Nos dieux Dow Jones et CAC 40 vacillent. Les cours du pétrole chutent. Ce n’est certes pas la peste bubonique du XIVe siècle, dont Fernand Braudel disait qu’elle tournait « comme une bête en cage », disparaissant et reparaissant sans cesse. Ce n’est pas non plus la grippe espagnole de 1918, mais c’est tout de même un mal hautement contagieux, peu identifiable, et incurable quand le corps humain ne parvient pas à l’expulser de lui-même. Imprévisible, il crée ces incertitudes dont le capitalisme financier a horreur.

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  • La grippe voit rouge

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    Pour la dernière semaine de janvier 2015, l'épidémie de grippe touche tout le pays, et  cela risque de durer quelques semaines avant le retour au calme. (carte du réseau "Sentinelles")

  • grippe H1N1:le début de l'épidémie

    La "nouvelle" grippe va être à l'origine d'une épidémie en France : cela ne fait aucun doute.

     

    La question qui se pose est de savoir quand elle se déclenchera, et aussi quelle sera son intensité. La France compte à ce jour 80 cas de grippe de type H1N1 (grippe"mexicaine"), dont aucun cas sévère.

    La nouveauté est l'apparition d'un foyer infectieux dans un collège de Toulouse. Il ne s'agit pas de cas importés du Mexique ou des États-Unis, et on assiste donc à un début d'épidémie chez nous.

    Dans les semaines à venir, les vacances scolaires et le début de la période des congés devraient interrompre, ou au moins freiner 8760977.jpgconsidérablement cette épidémie, surtout dans cette saison estivale.

    La situation risque d'être plus difficile à la rentrée, mais Sarkozy a arrêté l'armée russe tout seul en Géorgie, alors tout est possible !

     

    Un extrait d'un article du"Monde"

    TOULOUSE (Reuters) - Sept cas de grippe A (H1N1), contre deux annoncés dans un premier temps, ont été décelés chez des collégiens dans la région de Toulouse, a-t-on appris auprès de la préfecture de région Midi-Pyrénées.

    Au total, 11 élèves d'une même classe de sixième d'un collège de Quint-Fonsegrives, à l'est de Toulouse, et un de leurs professeurs, ont été hospitalisés samedi.

    Il s'agit du premier foyer de grippe A en France.

    Tous les élèves, qui appartiennent à la même classe de sixième, présentent les mêmes symptômes grippaux, a précisé Anne-Gaëlle Baudoin-Clerc, sous-préfet de Haute-Garonne.

    Au cours d'une conférence de presse organisée dimanche à la préfecture, elle a indiqué qu'aucun des 11 élèves concernés n'avait voyagé récemment ou été en contact avec des personnes ayant voyagé.