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économie et finances - Page 130

  • Chômage : toujours et encore plus.

    Comme cela était déjà annoncé, les chiffres du chômage continuent à se dégrader pour le mois de février, en France et dans la Région.

    Voici les chiffres officiels au niveau national :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 187 700 en France 6a00d8341d444553ef014e889bc750970d-800wi.gifmétropolitaine fin février 2013. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin janvier 2013 (+0,6 %, soit +18 400). Sur un an, il croît de 10,8 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 519 000 en France métropolitaine fin février 2013. En février, le nombre de ceux de catégorie B est en baisse de 0,1 % (+9,8 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C augmente de 1,0 % (+6,4 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 706 700 en France métropolitaine fin février 2013 (4 997 600 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,6 % (+26 500) au mois de février. Sur un an, il augmente de 9,8 %.

    Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi en catégories D et E s’établit à 612 400 en France métropolitaine fin février 2013. En février, le nombre d’inscrits en catégorie D est en hausse de 0,2 % et le nombre d’inscrits en catégorie E diminue de 0,7 %.


    Pour la Région, les résultats ne sont meilleurs, mais pour une fois les Ardennes ne sont pas les plus mal placées. Ce résultat est bien entendu à relativiser avec la tendance sur un an, pour laquelle les Ardennes supportent une lourde augmentation.

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A
    s'établit à 69 816 en Champagne-Ardenne, fin février 2013. Ce nombre
    augmente de 0,7 % (+ 508) par rapport à la fin janvier 2013 (+ 14,4 %
    sur un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A varie

    de - 0,3 % à + 1,5 % en février 2013 par rapport à fin janvier :

    Ardennes (- 0,3 %),Aube (+ 1,0 %), Marne (+ 1,0 %), Haute-Marne (+ 1,5 %).


    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de
    catégorie A, B, C s'établit à 104 653 fin février 2013. Ce nombre
    croît de 0,7 % (+ 736) au mois de février (+ 11,6 % sur un an).
     
    Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie
    A, B, C varie de + 0,1% à + 1,0% en février 2013 par rapport à fin
    janvier : Ardennes (+ 0,1 %), Aube (+ 0,7 %), Marne (+ 1,0 %),
    Haute-Marne (+ 0,9 %)
  • Le prochain ciné d'Attac 08 (rappel)

    Le-Grand-Retournement.jpg

    Avec François Morel, Jacques Weber, Edouard Baer, Patrick Mille
    D’après la pièce de Frédéric Lordon
    « D’un retournement l’autre. Comédie sérieuse sur la crise financière »

      Mardi 26 Mars 2013 20H00  
     

    Cinéma Métropolis | 6 rue de longueville à Charleville-Mézières

  • Zone franche, aide aux entreprises : quel bilan ?

    Alors que les entreprises licencient à tour de bras et que les fermetures d'usines s'accélèrent, la droite et le patronat dénoncent les charges qui pèsent sur les entreprises comme responsables de ces phénomènes.

    Pourtant nous avons déjà dénoncé à plusieurs reprises cette simplification abusive : il suffit de prendre l'exemple des Ardennes qui bénificient d'une zone franche, avec des charges pratiquement nulles pour les entreprises qui crééent des emplois. On ne peut vraiment pas dire que le chômage est moindre dans le département, il est même à un niveau élevé par rapport à ses voisins.

    Dans son blog, Jean-Charles Vanbervesseles revient sur un autre fait : les aides aux entreprises inutiles ou gaspillées. Des sommes importantes sont versées par les collectivités locales pour attirer des investisseurs : quel en est le retour pour les habitants du territoire ? Souvent dérisoire dénonce JCVB dans son blog

    En voici un extrait :

    Contrairement à certaines idées reçues, les "avances remboursables" pratiquées par la région pour "aider"rca2.jpg certaines entreprises, connaissent un taux de casse de plus en plus lourd :

    - de 900000 euros en 2010 , on passe à 1,8 millions en 2011, puis à 2,4 millions en 2012 !!! ....

    En effet , en tant que créancier non privilégié, la Région a très peu de chances de récupérer ses créances en cas de défaillance de l'entreprise emprunteuse : quid de la maîtrise des risques ? La Région a-t-elle les compétences pour se substituer aux banques est-ce sa fonction ? Qui décide des aides

    Pour le département des Ardennes par exemple, la mise en redressement de la Sa Drumel outillage risque de coûter 230000 euros aux contribuables, Jeantils Gillet a coûté 70313 euros, Ardenn metal 40000 euros ou encore ASCOTT'S 98500 euros ! .... à quand les créances Tecsom ou Cssa ?

  • Electrolux Revin : une lueur d'espoir ?

    Le groupe suédois Electrolux a validé les conclusions de la réunion qui s'est tenue à Paris le 11 mars.

    Si le groupe confirme son intention de quitter le site ardennais, il a pris des engagements qui donnentel3.jpg un peu d'air aux ouvriers du site ardennais. Electrolux maintiendrait la production à Revin jusqu'à l'arrivée d'un repreneur. Mais tous n'ont pas confiance dans la parole des dirigeants d'Electrolux. Et aucune garanti n'existe sur les intentions d'un éventuel repreneur. Beaucoup d'incertitudes donc, dans ce dossier dont l'issue positive est vitale pour Revin et son bassin d'emploi, où la situation économique est plus que préoccupante.

    Voici le communiqué de presse du ministère du redressement productif :

    Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif a présidé le 11 mars 2013, à Bercy, une table ronde réunissant les élus du territoire, les représentants de l’Etat, les représentants du personnel et les dirigeants européens du groupe Electrolux, pour faire le point du projet «niVer», dédié à la recherche de pistes de solutions industrielles internes pour le site de Revin (Ardennes)
    Après un cycle de réunions de terrain, animées par le Préfet des Ardennes et de réunions à Bercy conduites sous l’égide des cabinets des Ministres du Redressement productif et du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, cette réunion a clôturé la période de 3 mois, retenue pour mener à bien ce projet.
    A l’issue de cette table ronde, au cours de laquelle ont été présentées les conclusions du projet «niVer», la Direction d’Electrolux s’est déclarée confiante dans sa capacité à trouver, avec ses salariés, une solution viable pour le site de Revin.
    Dans cet esprit, les engagements suivants ont été pris par la Direction d’Electrolux, afin de permettre la continuité d’une activité industriellesur le site de Revin:
    · Electrolux qui souhaite rechercher un repreneur industriel pour l’usine de Revin, s’engage à ne quitter le site qu’à l’issue de sa reprise effective.
    D’ici là, la production du modèle « Top loader » de machine à laver le linge, produit phare du site, sera poursuivie à Revin.
    · Parallèlement, les deux nouveaux produits « haut de gamme», la hotte aspirante et le chauffe-eau, issus des travaux du projet niVer, seront industrialisés et mis en production dans les meilleurs délais, par Electrolux

    Le Ministre a souligné les efforts réalisés et a salué l’implication exemplaire de tous dans le cadre du projet niVer. Il a invité les partenaires sociaux à poursuivre le dialogue engagé pour trouver un accord autour dumaintien d’une activité durable sur le site de Revin.
    Le principe d’une nouvelle table-ronde, à Bercy, dans les 2 mois, a été retenu, afin de prendre connaissance du projet industriel d’Electrolux pour le site de Revin.

  • "L'Union" "L'Ardennais" : le groupe Rossel met en place ses hommes et sa stratégie

    Le groupe belge Rossel a racheté  les journaux du pôle Champagne-Ardenne et Picardie au groupe Hersant qui connaissait de grosses difficultés financières.

    Le groupe belge compte bien restructurer à sa manière les titres achetés, et en faire des valeurs GroupeRossel.jpgrentables. Il a déjà mis ses hommes en place, à la tête des sociétés. Le site du groupe nous confirme que :

    "Dans le cadre de l'exécution des accords intervenus entre le Groupe Rossel et le Groupe Hersant Media le 28 décembre dernier, relatifs à l'acquisition par le groupe Rossel des activités de presse quotidienne régionale en Champagne-Ardenne et Picardie, les assemblées générales des différentes sociétés du pôle Champagne-Ardennes-Picardie (CAP) se sont tenues ce lundi 14 janvier afin de mettre en place les nouveaux organes de direction."

    (...)

    "L'ensemble de ces sociétés de la région Champagne-Ardenne sont aujourd'hui regroupées sous une seule et même société faîtière, ayant son siège à Reims et directement détenue par le Groupe Rossel."

    (...)

    "Le SA Journal l'Union, principale société de ce nouveau pôle CAP, sera présidée par M. Michel Nozière. Sa direction générale a par ailleurs été confiée à M. Daniel Hutier qui dirigera également les autres sociétés du pôle."

    Le journal "Le Monde" nous apporte un éclairage sur la stratégie du groupe :

    Le groupe belge, qui avait déjà failli reprendre les journaux du pôle CAP en juin 2012, n'a pas renoncé à le restructurer. "Il faut accompagner les mutations nécessaires dans le domaine social, souligne Bernard Marchant, administrateur délégué (PDG) de Rossel. La France a pris du retard par rapport aux mutations qui ont eu lieu dans le nord de l'Europe."

    Les chiffres n'ont pas changé par rapport à juin 2012. Il s'agit toujours de supprimer 230 postes sur 620. "Ce qui change, c'est la façon d'y arriver, assure M. Marchant. Nous avons un peu plus de temps devant nous. Nous nous sommes donnés trois mois pour mener à bien les discussions avec les partenaires sociaux."

     Dans ce même article, Bernard Marchant, administrateur délégué (PDG) de Rossel, déclare : "Nous 1000970-Boa.jpgsommes une société familiale qui a toujours mis en avant son indépendance financière" . "Notre mode de fonctionnement est de nous développer par étapes successives, de digérer et de consolider nos acquisitions avant de croître"

    Nous voilà pleinement rassuré, nous n'avons pas affaire à des requins de la finance. La méthode employée s'apparente plus à celle du boa constrictor, mais est-ce vraiment une information rassurante ?

  • Chômage : tout près du "record"

    Ce jour sont publiés les chiffres du chômage, chiffres officiels de fin janvier 2013.

    Comme l'indique la DARES qui met en ligne ces chiffres, il faut les prendre avec une certaine prudence.  251830.jpgNous l'avons souvent dit, une variation sur un mois ne veut pas dire grand chose, des modifications administratives ou conjoncturelles pouvant influencer les résultas. Ainsi pour janvier un mode de calcul a changé, avec une probable influence à majorer la hausse. Mais celle-ci est cependant réelle et vient confirmer une tendance  qui existe depuis près de deux ans.

    Voici les chiffres nationaux :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 169 300 en France métropolitaine fin janvier 2013. Ce nombre est en hausse de 1,4 % par rapport à fin décembre 2012 (+43 900). Sur un an, il croît de 10,7 %. Cette augmentation est en partie liée aux modifications des règles de gestion des radiations administratives. En l’absence de réforme, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A se serait établi à 3 148 200 en France métropolitaine fin janvier 2013, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de 0,7 % (+22 800). L’augmentation aurait été de 10,0 % sur un an.

    (...)

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C s’établit à 4 680 200 en France métropolitaine fin janvier 2013 (4 967 500 en France y compris DOM). Ce nombre est en hausse de 1,3 % (+60 800) au mois de janvier. Sur un an, il augmente de 9,8 %. En l’absence de réforme des règles de gestion des radiations administratives, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C se serait établi à 4 656 200 en janvier 2013 en France métropolitaine, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de 0,8 % (soit +36 800). L’augmentation aurait été de 9,2 % sur un an.

     

    Nous en sommes donc à pratiquement 5 millions de chômeurs constatés, avec un rythme d'augmentation qui approche les 10 % l'an.

    Pour la région, les constats ne sont pas meilleurs. Voici les chiffres de la Dirrecte :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s’établit à 69 308 en Champagne-Ardenne, fin janvier 2013. Ce nombre est en hausse de 1,0 % par rapport à la fin décembre 2012 (+ 713). Sur un an , il croît de + 14,4 % . Cette évolution est en partie liée aux modifications des règles de gestion des radiations administratives. En l’absence de réforme de ces règles, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A se serait établi à 68 948 en Champagne-Ardenne fin janvier 2013, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de + 0,5 % (+353). L’augmentation aurait été de 13,8 % sur un an.

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de - 0,6 % à + 2,2 % en janvier 2013 par rapport à fin décembre : Ardennes (+ 1,3 %), Aube (+ 2,2 %), Marne (+ 0,7 %), Haute-Marne (- 0,6 %).

    (...)

    1783460277.jpgEn Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégories B et C s’établit à 34 609 fin janvier 2013. Ce nombre augmente de 2,6 % (+ 882) au mois de janvier (+ 5,9 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 103 917 en Champagne-Ardenne fin janvier 2013. Ce nombre est en hausse de 1,6 % (+ 1 595) par rapport à décembre 2012. Sur un an, il augmente de 11,4 %. En l’absence de réforme des règles de gestion des radiations administratives, le nombre de demandeurs d’empoi de catégorie A, B, C se serait établi à 103 498 en janvier 2013 en Champagne-Ardenne, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de + 1,1 % (+ 1 176). L’augmentation aurait été de 10,9 % sur un an.

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,9 % à + 2,1 % en janvier 2013 par rapport à fin décembre : Ardennes (+ 2,1 %), Aube (+ 2,1 %), Marne (+ 1,1 %), Haute-Marne (+ 0,9 %).


    Il ne faut ques les Ardennes se plaignent, elles ont la zone franche pour créer de l'emploi : encore merci à Jean-Luc Warsmann et à Benoit Huré pour ce dispositif qui se montre si efficace.

  • Le prochain ciné d'Attac 08 :Le Grand Retournement

     

    Le-Grand-Retournement.jpg

    Un film de Gérard Mordillat

       
       

    Avec François Morel, Jacques Weber, Edouard Baer, Patrick Mille
    D’après la pièce de Frédéric Lordon
    « D’un retournement l’autre. Comédie sérieuse sur la crise financière »

      Mardi 26 Mars 2013 20H00  
     

    Cinéma Métropolis | 6 rue de longueville à Charleville-Mézières

    Synopsis :

    C’est la crise, la bourse dégringole, les banques sont au bord de la faillite, le crédit est mort, l’économie se meurt… Pour sauver leurs mises les banquiers font appel à l’État. L’État haï est soudain le sauveur ! Les citoyens paieront pour que le système perdure, que les riches restent riches, les pauvres pauvres. Adaptée de la pièce de Frédéric Lordon cette histoire d’aujourd’hui se raconte en alexandrins classiques. C’est tragique comme du Racine, comique comme du Molière…

    Extrait de l'entretien avec G Mordillat :

    Le livre est paru en mai 2011. Entre-temps, la situation politique a changé. En avez-vous tenu compte ?


    Les acteurs, Frédéric Lordon et moi-même étions d’accord sur le fait qu’il n’y avait aucun réaménagement à opérer. Que ce serait une erreur de vouloir coller à l’actualité. La mise en cause de la politique néo-libérale d'un gouvernement de droite l’est encore aujourd’hui - et peut-être de façon beaucoup plus cruelle - sous un gouvernement de gauche. La force de l’analyse de Frédéric Lordon, c’est qu’elle traverse le temps. La critique que l’on peut faire aujourd’hui des institutions bancaires, de la Banque Centrale Européenne, de l'asservissement du politique à l’économie est tout aussi fondée qu'elle l'était il y a trois ans. La question qui se pose, et qui se posera à ceux qui verront le film en 2013 : comment se fait-il qu’un gouvernement socialiste élu par une majorité populaire poursuive une politique économique et financière au détriment absolu des intérêts de ses électeurs ?