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économie et finances - Page 128

  • Pêche au chalutage profond : l'Europe ne doit pas être à la traine.

    La gestion de la ressource en poissons est devenue un vrai sujet de préoccupation.

    Les méthodes industrielles de pêche ont pour conséquence de ne pas permettre un renouvellement normal des stocks. Pour de nombreuses espèces, des quotas sont mis en place, voire des interdictions totales de pêche sont proclamées.

    L'Europe se dirige vers l'interdiction du chalutage profond, la décision sera effective après le vote du parlement. Voici un extrait de la réaction de Greenpeace à cette décision :

    Hier, la Commission européenne a adopté une proposition de règlement définissant les règles de gestion des pêches menées en eaux profondes. Proposition qui vise à l’interdiction de cette pratique de pêche, parmi les plus destructrices.

    Le texte propose une mesure historique : la fin d’ici deux ans (à compter de l’adoption définitive deGP03BDA_press.jpg cette réglementation) du chalutage profond ainsi que l’interdiction de la pêche aux filets maillants de fond.

    La Commission reconnaît aujourd’hui que le chalutage profond est une pratique destructrice pour les océans, et les habitats marins vulnérables, destruction dont l’étendue n’est pas encore connue aujourd’hui.
    La proposition de la Commission met aussi l’accent sur le fort taux de prises accessoires du chalutage profond : entre 20 et 40% des poissons et autres organismes marins capturés ne sont en fait pas les espèces visées, et donc rejetés à la mer directement, morts ou mourants. Enfin, la Commission admet aujourd’hui l’inefficacité des mesures prises jusqu’à présent et souhaite mettre fin à cette pratique destructrice.

    (...)

    Quelles conséquences pour la flotte française ?

    Le ministre Cuvillier déclarait, dans ce même communiqué de presse ses inquiétudes pour l’emploi … Oui mais voilà : les chalutiers profonds français n’emploient que 1% des salariés du secteur de la pêche en France, et cette niche a été fortement subventionnée aux dépends de modèles de pêche artisanale, plus sélectifs, plus durables et plus créateurs d’emplois.
    La France est responsable de 31% des prises d’espèces de grands fonds dans l’Atlantique Nord-Est, derrière l’Espagne (38%). La flotte de chalutiers profonds français se monte à 25 bateaux, dont 12 appartiennent à la Scapêche, la flotte d’Intermarché, principal acteur du secteur.

    Les commissaires européens ont fait preuve, dans ce processus, de courage… C’est maintenant au tour du Parlement européen d’étudier cette proposition. Espérons que les députés auront à cœur, eux aussi, de transformer la politique de pêche européenne, pour pêcher moins et pêcher mieux !

  • Automobile : pour une alternative sociale et écologique

    La décision de Peugeot de fermer des sites de production et de licencier massivement illustre malheureusement de façon exemplaire le fonctionnement de l'économie dans une logique libérale.

    Les hommes ne sont pas au centre du projet de l'entreprise, les ouvriers ne sont qu'une variable d'ajustement du profit souhaîté.

    Rappelons que le plan de PSA ne touche pas seulement Aulnay et Rennes, mais aussi Charleville où la fonderie doit perdre plusieurs dizaines d'emplois,sans compter la sous-traitance.

    Voici un communiqué des"Alternatifs" sur ce sujet.

     

    Communiqué des Alternatifs du 13 juillet 2012

    Les conférence sociales passent, et passe l’illusion de compromis entre le capital et le travail. L’annonce par le groupe PSA du plan de redéploiement de ses activités en France remet les pendules à l’heure.

    Les restructurations d’activités et les suppressions d’emplois vont peser très lourdement sur les intérimaires et la sous traitance, comme sur les salariéEs de nombreux sites (8.000 emplois menacés).

     

    L’arrêt de la production sur le site d’Aulnay touche au cœur un bassin d’emploi de Seine-Saint-Denis déjà fortement affecté par le chômage. Il est vrai que les traditions syndicales et les capacités de mobilisation des salariéEs du site sont assez mal vues par la direction, et que la localisation de l’établissement laisse espérer quelques plus values foncières.

    Le plan de licenciements chez PSA oblige à une réponse alternative :

    -oui, le maintien de milliers d’emplois ouvriers au cœur de la Seine Saint Denis est nécessaire

    -non, les milliers de suppressions d’emplois chez PSA ne sont pas acceptables
    -oui, la production automobile doit avoir sa place dans une agglomération mondiale comme la région Ile-de-France
    -non, il n’est plus acceptable que des entreprises bénéficiaires dans la durée, et rétribuant largement chaque fois que possible leurs actionnaires, se défaussent sur l’Etat et les collectivités territoriales dès qu’apparaissent des difficultés
    -oui, il est indispensable d’engager dès à présent une reconversion sociale et écologique du secteur automobile, sauf à considérer la fuite en avant comme une issue raisonnable
    -non, cette reconversion ne pourra pas se réaliser en respectant la logique patronale.

    PSA-Aulnay-sous-bois.jpgLe premier enjeu est de combattre la précarité du travail, celle, structurelle, des intérimaires, celle subie par les salariéEs victimes de plans de licenciements. La garantie du revenu des travailleurs, la sécurisation de leurs parcours professionnels doivent être assurées par une caisse solidaire financée par des prélèvements sur la spéculation financière et une contribution socialisée des grandes entreprises.

    Le second enjeu est l’intervention des salariéEs et de leurs organisations syndicales : droit de veto suspensif sur les plans de licenciements, droit d’expertise contradictoire en vue de construire des projets alternatifs. Le troisième enjeu est la reconversion du secteur automobile : reconversion portée par les collectifs de travail, en lien avec les collectivités territoriales, pour répondre aux urgences écologique et sociale

    -Une localisation des activités de production limitant les déplacement de main d’œuvre et de marchandises
    -Des activités productives à empreinte écologique réduite
    -Un recentrage sur les transports collectifs et des véhicules individuels durables, à faible consommation énergétique, peu polluants, mais aussi la diversification des activités sur les sites.

    Un débat démocratique doit aussi être engagé sur une réorganisation des activités sociales (travail et autres) qui réduise la dépendance individuelle à l’automobile.

    Le patronat du secteur automobile refusera sans doute la multiplication des " contraintes" sociales et écologiques.

    Se pose donc clairement la question de l’appropriation sociale publique de l’outil de production, sous le contrôle des salariéEs et en lien avec les usagers et les pouvoirs publics.

     

    Une appropriation sociale d’un secteur au cœur des enjeux d’avenir pour la reconversion de l’économie, le devenir de la planète et la justice sociale.

  • Forêt : replanter sans se planter

    La gestion de la forêt n'échappe pas à la logique financière qui domine notre système économique.

    Nos forêts représentent pourtant beaucoup plus qu'une ressource de matière première. La FNE demande que sa gestion échappe à une logique uniquement "utilitaire" à travers des plantations massives d'essences rentables à court terme. Voici leur analyse et leurs demandes.


    A partir du 1er janvier 2013, la vente aux enchères des quotas d’émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le cadre du système européen d’échanges[1] fournira de nouvelles ressources financières à l’Etat. Au sein de la filière forêt-bois, certains souhaiteraient profiter de cette manne pour engager les forêts françaises dans un vaste programme de plantations. Au moment où l’interprofession France Bois Forêt et l’association interprofessionnelle France Bois Industrie, porte-paroles de la production forestière, présentent « un projet forêt-bois pour la France », FNE s’inquiète de voir le changement climatique devenir l’alibi de la plantation massive. Explications.


    Si le projet présenté par la filière forêt-bois rejoint de nombreuses propositions de FNE, il est regrettable qu’il conduise à instrumentaliser le changement climatique et l’ « enjeu carbone » pour réclamer l’adaptation brutale de la forêt aux besoins conjoncturels de l’industrie du bois ou subventionner certains secteurs. Cette vision renvoie à un discours dépassé qui considère que sans plantations, la forêt française serait menacée. Or, en France, nous avons la chance que la forêt se renouvelle principalement de façon naturelle, sans avoir à recourir à des plantations coûteuses et à la réussite incertaine. L’enrésinement réalisé au siècle dernier a conduit à des échecs caractérisés (essences inadaptées, pertes de biodiversité…) et « l’essence miracle » n’existe pas. Face au changement climatique, la mise en œuvre d’un programme massif de plantations constituerait une fausse solution.

    forêt,gestion des forêt, fne



    Valorisons d’abord l’existant

    FNE partage l’analyse selon laquelle le problème de la filière forêt-bois est bien celui des très grandes difficultés de l’outil de transformation national pour valoriser correctement le bois issu des forêts. Si une partie des fonds carbone devait être attribuée à la filière forêt-bois, cela devrait être au service de cet investissement dans l’avenir, au moyen d’un gigantesque effort d’adaptation économique, règlementaire et d’innovation, selon une vision de long terme, responsable et écologiquement viable. FNE ne peut que regretter que la filière n’accorde pas plus de 5 à 10% des moyens financiers de son projet à cet objectif pourtant primordial, quand elle propose de consacrer d’un tiers à plus de la moitié des fonds réclamés à la plantation et à la régénération assistée.

    Pour Hervé Le Bouler, responsable des politiques forestières nationales pour FNE : « l’utilisation d’une partie des fonds carbone doit s’inscrire dans le cadre général de la politique forestière que nous appelons de nos vœux : pérenniser le puits de carbone forestier, les forêts françaises étant jeunes d’un point de vue biologique, mieux valoriser la ressource existante et rémunérer les services écosystémiques, optimiser les usages du bois en donnant la priorité aux usages nobles et durables, soutenir la transformation locale des produits et favoriser une gestion concertée à l’échelle des territoires ».

    La recherche de l’équilibre délicat entre exploitation forestière et préservation de la biodiversité doit permettre l’émergence de projets à forte valeur ajoutée pour les territoires. FNE appelle ses partenaires de la filière forêt-bois française à s’investir collectivement afin que l’affectation possible d’une part des fonds carbone à la filière forêt-bois bénéficie en premier lieu à la gestion durable de la forêt.

    forêt,gestion des forêts, fne

    Photos de la forêt domainiale de La Croix aux Bois


  • François Hollande renie sa parole, les électeurs doivent être consultés

    30 juin, un communiqué d'Attac France

    Á l’issue du sommet européen des 28 et 29 juin, le président de la République vient d’annoncer qu’il va logo.pngdemander au Parlement une ratification « rapide » du Pacte budgétaire. Il renie ainsi l’une de ses principales promesses électorales, celle de renégocier ce traité. Les décisions du sommet européen ne comportent en effet aucune mesure de nature à stopper la plongée aujourd’hui engagée de la zone euro dans un gouffre économique, social et démocratique. La ratification du Pacte budgétaire et les politiques d’hyperaustérité qu’il commande vont au contraire accélérer cette plongée. Pour Attac, la seule manière d’éviter ce désastre est que les citoyens s’emparent du débat et exigent d’être consultés par un référendum.

    Durant la campagne électorale, François Hollande avait affirmé de façon répétée que la France ne ratifierait pas le Pacte budgétaire sans l’avoir renégocié de façon substantielle. Il avait précisé lui-même les trois points clés de cette renégociation : la possibilité pour la Banque centrale européenne de financer directement les États, la mise en place d’euro-obligations pour que les pays de la zone euro puissent emprunter solidairement, et des mesures de relance de la croissance en Europe. Sur ces trois points, et malgré l’enthousiasme habituel, après chaque « sommet de la dernière chance », des éditorialistes et des marchés financiers devant « des mesures enfin courageuses et décisives », l’échec est total :


    Non seulement la BCE ne financera pas directement les États, mais elle n’aura plus besoin, après lebon.jpg sommet du 28-29 juin, d’acheter des obligations des pays attaqués par les marchés financiers, comme elle avait du le faire à son corps défendant – en 2011. Désormais, c’est le Fonds européen de stabilité financière (puis le Mécanisme européen de stabilité qui va lui succéder) qui interviendra pour réduire la pression sur les États attaqués. Même le FESF (puis le MES) ne pourront pas être financés directement par la BCE : ils devront se financer eux-mêmes sur les marchés. En outre les pays recourant à l’aide du FESF-MES – comme l’Espagne et l’Italie très prochainement - devront signer un mémorandum les soumettant à la Troïka (Commission, BCE, FMI) ;

    La perspective des euro-obligations est remise aux calendes grecques, et même pas évoquée dans les conclusions du sommet ;

    Quant au « pacte pour la croissance » de 120 milliards d’euros, c’est une opération de communication politique sans grande signification économique. 60 milliards proviennent de fonds structurels « redéployés » : des sommes déjà votées et programmées pour 2012-2013. C’est comme remettre un cadeau dans son emballage pour l’offrir à nouveau... L’autre moitié sont des prêts hypothétiques de la Banque européenne d’investissement pour des « grands projets » d’investissements privés dont on ne connaît encore rien.

    Ce sommet européen marque une étape supplémentaire dans la décomposition des solidarités et de la démocratie en Europe. Même si les trois promesses de François Hollande étaient pour nous très insuffisantes pour remédier à la crise, leur abandon signifie un renoncement à tout espoir d’enrayer la catastrophe qui s’annonce. En France et en Europe, il appartient aux mouvements sociaux et citoyens de s’opposer à cette démission des dirigeants européens

  • Hersant-Rossel : la désunion

    En grande difficulté financière, le groupe Hersant cherche à vendre ses journaux.

    L'Union-L'Ardennais font partie des titres qui doivent trouver un repreneur sous menace de liquidation judiciaire. Dans notre article du 15 juin dernier, nous vous avons fait état des difficultés rencontrées par le groupe belge Rossel qui s'est porté repreneur.

    Depuis les choses n'ont pas progressée. On apprend ce jour par un communiqué du groupe Rossel qu'illogo-groupe-rossel.ashx "se retire du projet de rapprochement (..), obligé de constater que les conditions nécessaires à la faisabilité du plan d'affaires qui le sous-tendaient n'ont pu être réunies".

    Les conditions nécessaires consistent en particulier dans l'acceptation de plus de 200 départs pour les employés des titres locaux, sur 640 qui sont actuellement en poste.

    Le groupe Hersant en rajoute une couche, en accusant les syndicats qui refusent tous ces licenciements d'être responsables de l'échec de la reprise. Voici un extrait de leur communiqué :""gâchis industriel" uniquement imputable, selon elle, aux syndicalistes "irresponsables et coupables" de la CGT-Filpac".

    image_74454672.jpgLa décision du groupe Rossel fait monter la pression, et c'est bien là le but recherché. Il s'agit de faire craquer les employés et d'isoler le syndicat en le rendant responsable de la situation. Comme si la politique menée par Hersant et les exigences de Rossel n'étaient pas l'essentiel du problème. Que des syndicalistes défendent jusqu'au bout le maintien d'un maximum d'emploi est bien le moins que l'on puisse attendre en cette période de chômage.

    Il y a bien une part de bluff dans l'attitude de Rossel, mais dans cette partie de poker seuls les salariés sont sûrs d'y perdre. Est-ce que ce sera un peu ou beaucoup, nous le saurons prochainement.

    Il certain par contre que la pressse quotidienne régionale va s'en trouver fortement modifiée, elle qui avait déjà vécue le passage du journal local au rang de petite entité au sein du puissant groupe Hersant.


  • Ardennes : la hausse du chômage sur la même courbe

    Changement de majorité ou pas le nombre de chômeurs continue de progresser en France et dans la région.

    Pour le pays, selon Pôle Emploi, "le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 2 922 100 en France
    métropolitaine fin mai 2012. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin avril 2012 (+1,2 %, soit +33 300).
    Sur un an, il croît de 8,0 %.

     

    7750038235_nouvelle-hausse-du-chomage-en-mai-evolution-du-nombre-de-chomeurs-depuis-janvier-2010.jpgAu total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à
    4 347 100 en France métropolitaine fin mai 2012 (4 621 000 en France y compris Dom). Ce nombre est en
    hausse de 0,7 % (+28 600) au mois de mai. Sur un an, il augmente de 6,4 %."

    Le ministre communique sur le sujet et rejette sur l'équipe précédente la responsabilité des chiffres (ce qui n'est pas faux) : "Ces chiffres confirment une tendance très négative, artificiellement atténuée ces derniers mois par la concentration des contrats aidés sur le 1er semestre et le retard de l’annonce de nombreux plans sociaux.

    Face à cette situation, le Gouvernement entend agir de façon vigoureuse, pour faire face à l’urgence sociale mais aussi préparer l’avenir en agissant de façon structurelle pour l’emploi et la formation. Malgré un contexte budgétaire que chacun sait très contraint, le Gouvernement a d’ores et déjà décidé de mobiliser 80 000 contrats aidés supplémentaires en 2012, revenant sur les choix budgétaires de la précédente majorité. En outre, des moyens supplémentaires seront bientôt annoncés pour Pôle Emploi. Enfin, dans chaque région, les commissaires au redressement productif permettront d’accompagner plus efficacement les entreprises en difficultés pour limiter les plans sociaux."


    Dans la région, on retrouve la même tendance (source DIRRECTE Champagne-Ardenne)

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s’établit à 63 136 en Champagne-Ardenne, fin mai 2012. Ce nombre augmente de 2,6 % (+ 1627) par rapport à la fin avril 2012 (+ 12,1 % sur un an).

     

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de + 1,9 % à + 3,1 % en mai 2012 par rapport à fin avril : Ardennes (+ 1,9 %), Aube (+ 3,1 %), Marne (+ 2,7 %), Haute-Marne (+ 3,1 %).

    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 95 433 fin mai 2012. Ce nombre croît de 1,2 % (+ 1131) au mois de mai (+ 7,0 % sur un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,6 % à + 1,5 % en mai 2012 par rapport à fin avril : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 1,5 %), Marne (+ 1,3 %), Haute-Marne (+ 1,4 %).


    Au total on constate une augmentation qui s'accélère par rapport aux mois précédents. La question qui se pose est de savoir jusque quand le gouvernement socialiste pourra faire porter la responsabilité sur son prédécesseur et  de savoir jusque quand la société française va tolérer cette situation catastrophique sans réagir, si rien de significatif ne se passe

  • Chômage : 12 mois de hausse dans les Ardennes et en France

    Le bilan chiffré du chômage vient d'être publié pour le mois d'avril 2012.

     

    C'est le dernier mois pour lequel l'équipe Fillon-Sarkozy était en pleine responsabilité, et doit donc prendre le résultat à son compte. Depuis 12 mois, la hausse des demandeurs d'emploi n'a pas cessé, images?q=tbn:ANd9GcQq91dpjkzoL4pqsJ6UbQBkoK3mjbucTe3C4Rhrl5wUhTCgh5T96Qmalgré toutes les mesures prises : augmentation des emplois aidés, retard d'annonce des plans sociaux, radiations pour causes administratives.

    Voici les chiffres officiels :

    Pour la région, les demandeurs d'emploi de catégorie A s’établit à 61 509 , fin avril 2012. Ce nombre augmente de 0,6 % (+ 347) par rapport à la fin mars 2012 (+ 9,2 % sur un an). En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A augmente de 0,1 % par rapport à fin mars 2012 (+ 7,5 % en un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de - 0,4 % à + 1,0 % en avril 2012 par rapport à fin mars : Ardennes (+ 0,4 %), Aube (+ 0,4 %), Marne (+ 1,0 %), Haute-Marne (- 0,4 %).

    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégories B et C s’établit à 32 793 fin avril 2012. Ce nombre diminue de 0,8 % (- 274) au mois d’avril (+ 3,9 % sur un an).

     

    cgtcg08-cgt-cg08-ardennes-envol-chomage.jpgOn remarque  à nouveau le résultat très décevant de la zone franche des Ardennes, qui couvre pratiquement tout le département (sauf le Rethelois). Warsmann va pourtant continuer à vanter ce dispositif qu'il a contribué à créer. En fait cette zone coûte cher en impôts non prélevés, mais elle n'a pas contribué à faire baisser le chômage : cherchez l'erreur.

    Il est certain que cette tendance ne va pas s'inverser brutalement. Même si un gouvernement socialiste est reconduit après les législatives, les années 2012 et 2013 seront très vraisemblablement difficiles pour l'emploi en France.