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économie et finances - Page 125

  • Attac 08 fait son cinema


    « The Brussels Business »
    Mais qui contrôle vraiment l'Europe ?
    Documentaire de Friedrich Moser et Matthieu Lietaert
    2012 – 85 minutes

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    The Brussels Business offre un voyage à l'intérieur des coulisses de la plus grande économie sur terre - l'Union européenne. Il explique l'historique du lobbying, le quatrième pilier fondamental, pour comprendre comment sont créées les lois qui déterminent la vie de plus de 500 millions d'Européens. Avec ses 2500 structures de lobbying et 15.000 lobbyistes, Bruxelles est le deuxième pôle de lobbying mondial après Washington DC.
    Sous forme d'un docu-thriller politique, ce film montre la version non officielle de l'intégration européenne. Il remonte dans le temps et fait l'historique des groupes de pression qui ont gravité autour de l'Union Européenne (comme l'ERT). Il montre comment ils sont intervenus dans des négociations cruciales comme celles de l'OMC à Seattle en 1999 ou lors de la récente crise grecque...

     

    Mardi 13 Mai 2014 à 20 h 00
    au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières
    A l’issue de la projection, un débat sera proposé avec
    Claude LAYALLE,
    militant d'Attac Paris 12
    et membre de la Commission Europe d'Attac France.


    Le cinéma attac, un « rendez-vous » pour enrichir la réflexion sur le monde actuel, ouvrir le débat et promouvoir des films militants et peu diffusés. Ces créations cinématographiques
    singulières pour leur approche des enjeux sociaux et politiques associent culture et engagement citoyen.
    attac08 : 03 24 59 14 18
    http://attac08.over-blog.org/

  • Ras le bol de l'injustice fiscale.

    Qui doit payer pour les nuisances des poids lourds(entretien des routes, pollutions)?
                   - nous tous, avec nos impôts?
                - ou les grandes entreprises de transport routier, avec l'écotaxe qu'il vaut mieux appeler pollutaxe?
     
                        Le collectif ardennais pour la pollutaxe répond: les pollueurs doivent être les payeurs
     
     et il l'a fait savoir  en faisant de Woinic son complice d'un jour! Ce dernier, masqué pour se protéger de la pollution routière, porte vaillamment la banderole " +de trains -de camions! La pollutaxe maintenant!".
    Le changement climatique est engagé et le gouvernement hésite  toujours à mettre en œuvre la pollutaxe. Les bonnets rouges, dans la violence, ont exprimé leur refus, mais les bonnets rouges ne sont pas la France! De nombreux mouvements écologistes revendiquent la mise en œuvre de la pollutaxe. En effet, au moment où le gouvernement renonce aux recettes de cette taxe, il augmente la TVA des transports publics en la portant à 10% frappant ainsi au porte-monnaie la population vertueuse qui les utilise..
    La pollutaxe doit servir à financer les alternatives au transport routier: le rail,  le fret maritime ou fluvial. Elle doit aider à créer des emplois de proximité, non délocalisables. Il fait reconvertir les chauffeurs routiers en cheminots et non l'inverse comme on le fait aujourd'hui.
    En ce 1er mai , des militants du collectif ardennais pour la pollutaxe ont mené une action de communication pacifique. Ils espèrent être entendus. Contact du collectif:0607662065

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  • Bangladesh: un an après la catastrophe du Rana Plaza, quelle solution pour les victimes ?

    Le 24 avril 2013, l’immeuble du Rana Plaza s’est effondré au Bangladesh, tuant plus de 1 130 personnes et laissant des milliers de travailleurs handicapés. Combien de drames faudra-t-il encore pour responsabiliser enfin les entreprises ?

    Parmi les étiquettes retrouvées dans les décombres du Rana Plaza, il y avait celles de grandes marques européennes et françaises. Certaines sous-traitaient officiellement leur production dans cette usine bangladaise, d’autres ont dénoncé le fait d’être victimes de sous-traitance sauvage.

    Le secteur textile-habillement a massivement recours à la sous-traitance, en cascade ou dissimulée. Et dans un marché extrêmement concurrentiel, des pressions toujours plus grandes en termes de délais et de coûts, pèsent sur ces sous-traitants. Les conditions de travail y sont souvent déplorables et les contrôles trop peu nombreux pour garantir que les droits humains ne soient pas bafoués.
    Dans ce cas, pourquoi n’existe-t-il pas des règlementations pour imposer des contrôles obligatoires sur les chaines d’approvisionnement ?

    Or, aujourd’hui faute de norme, il est impossible de mettre en cause la responsabilité de sociétés donneuses d’ordre en France pour les violations des droits humains commises par leurs filiales ou leurs sous-traitants à l’étranger.


    Pourtant, en France, une proposition de loi allant dans ce sens a été déposée par des parlementaires. Au Rana Plaza, si cette loi avait existé, les entreprises auraient pu prévenir le drame en identifiant les risques liés au bâtiment d’une part et elles auraient pu voir leur responsabilité juridique engagée d’autre part. Les victimes auraient ainsi pu obtenir des réparations qui aujourd’hui font défaut. 


    Les populations n'ont pas à payer le prix de la course aux profits des multinationales. L'Etat a le devoir de s'assurer que les entreprises respectent les droits humains et l'environnement, partout où elles opèrent, en France comme à l'étranger. François Hollande s'y est engagé
    Nos responsables politiques doivent maintenant agir pour prévenir de nouveaux drames.

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  • 4 949 500 chômeurs en France métropolitaine

    Il faut bien préciser les choses, car, quand cela les arrange, nos politiques reconnaissent deux France. La France métropolitaine et la France qui intègre les départements et collectivités d'outre-mer.

    Donc pratiquement 5 millions de personnes à la recherche d'un emploi, alors qu'il y a 30 ans  François Mitterrand se battait sur la ligne des 2 millions de chômeurs. 30 ans de chômage de masse, qui ne peut pas s'expliquer par la seule crise économique. Si une crise sanitaire touchait 5 millions de personnes, il est certain que de nombreux moyens auraient été mis en place pour la résoudre, et ce, dans un délai inférieur à 30 ans.

    Ce taux de chômage est bien utile, en mettant la pression sur le niveau des salaires et les conditions d'emploi. L'économie libérale n'a pas pour objet le plein-emploi, le critère du nombre de salariés n'étant en rien un signe de bonne gestion dans notre système économique. L'humain est une simple variable d'ajustement, l'objet de l'économie étant de créer de la richesse, pas de la partager.

    C'est comme si l'éducation nationale n'avait pas comme critère principal l'instruction des élèves, ou comme si la médecine ne cherchait avant tout à donner la meilleure santé possible aux habitants du pays.

    A moins de repenser totalement la fonction et le but de l'activité économique(principale créatrice de richesses), le chômage de masse continuera à être considéré au mieux comme une fatalité ou au pire comme un mal nécessaire.

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    Pour mars, 2014 les chiffres sont les suivants :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 349 300 en France métropolitaine fin mars 2014. Ce nombre est sable par rapport à la fin février 2014 (+0,0 %, soit +1 600). Sur un an, il croît de 4,1 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 600 200 en France métropolitaine fin mars 2014 : sur un mois, il augmente de 2,1 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +3,0 % sur un an), et diminue de 0,3 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +7,1 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 949 500 en France métropolitaine fin mars 2014 (5 246 800 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+11 700) au mois de mars. Sur un an, il augmente de 4,5 %.

    Voici les chiffres régionaux :

    Fin mars 2014, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 72 831 en Champagne-Ardenne. Ce nombre augmente de 1,0 % par rapport à la fin février 2014 (+ 690). Sur un an, il est en hausse de 2,9 %

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 108 871, fin mars 2014. Ce nombre croît de 0,7 % (+ 704) au mois de mars. Sur un an, il croît de 3,4%.

     Fin mars 2014, dans le département des Ardennes, 16 540 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,8 % par rapport à fin février 2014 ( + 132). Sur un an, il est en augmentation de 0,5 %.

     Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 738
    dans le département des Ardennes, fin mars 2014.
    Ce nombre augmente de 0,1 % (+ 34) sur un mois. Sur un an, il augmente de 1,5 %

     

  • Cine-debat d'ATTAC 08

    Le prochain ciné-débat d'attac08 aura lieu le Mardi 13 Mai. A 20 h, au cinéma Métroplis de Charleville-Mézières.

    Le film projeté sera “The Brussels Business”. Ce film réalisé par Friedrich Moser et Matthieu Lietaert, revient sur la question “qui dirige l'Europe ?”. Il tente de démonter les liens entre le lobbying et la politique européenne. Ah, au fait... fin Mai, il y a les élections Europénnes... Mais c'est juste une coïncidence...

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    N’en déplaise aux 577 députés français et aux 348 sénateurs, le vrai centre névralgique du pouvoir est Bruxelles. Les cabinets de lobbying l’ont bien compris qui sont nombreux à disposer d’une représentation dans la capitale belge. 15.000 lobbyistes professionnels sont présents dans la ville pour porter la bonne parole de leurs intérêts : cela va de la région Bretagne aux producteurs de lait, aux fabricants d’acier, aux défenseurs des femmes ou à Volkswagen et aux chimistes.

    Dans cette ville de pouvoirs où se négocient les futures réglementations européennes, les enjeux sont cruciaux pour quantités d’acteurs. Le grand public se désintéresse trop de cette question pourtant essentielle : comment les lois sont-elles votées ?

    Un film, « The Brussels Business« , réalisé par Friedrich Moser et Matthieu Lietaert, revient sur cette question pour tenter de démonter les liens entre le lobbying et la politique européenne. Dans les coulisses du lobbying donc, dans les coulisses du pouvoir aussi.

     

    en déplaise aux 577 députés français et aux 348 sénateurs, le vrai centre névralgique du pouvoir est Bruxelles. Les cabinets de lobbying l’ont bien compris qui sont nombreux à disposer d’une représentations dans la capitale belge. 15.000 lobbyistes professionnels sont présents dans la ville pour porter la bonne parole de leurs intérêts : cela va de la région Bretagne aux producteurs de lait, aux fabricants d’acier, aux défenseurs des femmes ou à Volkswagen et aux chimistes.

    Dans cette ville de pouvoirs où se négocient les futures réglementations européennes, les enjeux sont cruciaux pour quantités d’acteurs. Le grand public se désintéresse trop de cette question pourtant essentielle : comment les lois sont-elles votées ?

    Un film, « The Brussels Business« , réalisé par Friedrich Moser et Matthieu Lietaert, revient sur cette question pour tenter de démonter les liens entre le lobbying et la politique européenne. Dans les coulisses du lobbying donc, dans les coulisses du pouvoir aussi.

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    N’en déplaise aux 577 députés français et aux 348 sénateurs, le vrai centre névralgique du pouvoir est Bruxelles. Les cabinets de lobbying l’ont bien compris qui sont nombreux à disposer d’une représentations dans la capitale belge. 15.000 lobbyistes professionnels sont présents dans la ville pour porter la bonne parole de leurs intérêts : cela va de la région Bretagne aux producteurs de lait, aux fabricants d’acier, aux défenseurs des femmes ou à Volkswagen et aux chimistes.

    Dans cette ville de pouvoirs où se négocient les futures réglementations européennes, les enjeux sont cruciaux pour quantités d’acteurs. Le grand public se désintéresse trop de cette question pourtant essentielle : comment les lois sont-elles votées ?

    Un film, « The Brussels Business« , réalisé par Friedrich Moser et Matthieu Lietaert, revient sur cette question pour tenter de démonter les liens entre le lobbying et la politique européenne. Dans les coulisses du lobbying donc, dans les coulisses du pouvoir aussi.

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    N’en déplaise aux 577 députés français et aux 348 sénateurs, le vrai centre névralgique du pouvoir est Bruxelles. Les cabinets de lobbying l’ont bien compris qui sont nombreux à disposer d’une représentations dans la capitale belge. 15.000 lobbyistes professionnels sont présents dans la ville pour porter la bonne parole de leurs intérêts : cela va de la région Bretagne aux producteurs de lait, aux fabricants d’acier, aux défenseurs des femmes ou à Volkswagen et aux chimistes.

    Dans cette ville de pouvoirs où se négocient les futures réglementations européennes, les enjeux sont cruciaux pour quantités d’acteurs. Le grand public se désintéresse trop de cette question pourtant essentielle : comment les lois sont-elles votées ?

    Un film, « The Brussels Business« , réalisé par Friedrich Moser et Matthieu Lietaert, revient sur cette question pour tenter de démonter les liens entre le lobbying et la politique européenne. Dans les coulisses du lobbying donc, dans les coulisses du pouvoir aussi.

    - See more at: http://www.lobbycratie.fr/2012/04/13/documentaire-the-brussels-business-plongee-dans-le-lobbying-europeen/#sthash.DK2RfKmX.dpuf
  • Chiffres du chômage : encore en hausse.

    Si le ministère annonçait une amélioration des chiffres pour fin 2013, la publication ce jour des statistiques de février 2014 le ramène à la  triste réalité.

    Le communiqué du ministère concède que "le nombre d’inscrits à Pôle emploi présente une progression marquée en février (+31 500 en catégorie A, soit +0,9%)", mais il le fait du bout des lèvres. L'annonce de ces chiffres est suivie d'une explication alambiquée, qui tente de persuader que les chiffres ont tort, puisque les indicateurs économiques annoncent que la reprise arrive. Le communiqué souligne que "si un décalage temporel avec l’évolution du chômage est souvent observé, apparait désormais une divergence grandissante entre l’évolution du nombre des inscrits à Pôle emploi, donnée administrative, et celle du nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT), donnée d’enquête et de référence internationale. Cette divergence, observée en 2013, devra être analysée au 1er trimestre 2014, pour comprendre les raisons d’une dynamique plus forte des inscriptions à Pôle emploi, en particulier pour les plus âgés, alors que les autres indicateurs du marché du travail s’améliorent."

    En fait, ce sont les plus âgés qui s'inscrivent à Pôle emploi juste pour embêter le gouvernement ou peut-être pour le côté "branché" du geste.

    Voici les chiffres officiels de la DARES :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 347 700 en France métropolitaine fin février 2014. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin janvier 2014 (+0,9 %, soit +31 500). Sur un an, il croît de 4,7 %.

     Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 590 100 en France métropolitaine fin février 2014 : sur un mois, il diminue de 0,7 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +2,8 % sur un an), et de 2,0 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +6,5 % sur un an).

     Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 937 800 en France métropolitaine fin février 2014 (5 236 300 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+7 900) au mois de février. Sur un an, il augmente de 4,8 %.

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    Pour la Région et le département des Ardennes, on ne constate pas ce mois-ci de décalage avec les chiffres nationaux.

    Voici les chiffres de la DIRRECTE Champagne-Ardenne :

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 72 141 en ChampagneArdenne, fin février 2014. Ce nombre augmente de 0,8 % (+ 585) par rapport à la fin janvier 2014 (+ 2,7 % sur un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégories B et C s'établit à 36 026 fin février 2014. Ce nombre diminue de 0,9 % (- 309) au mois de février (+ 4,3 % sur un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C s'établit à 108 167 fin février 2014. Ce nombre croît de 0,3 % (+ 276) au mois de février (+ 3,2 % sur un an).
     
    Fin février 2014, dans le département des Ardennes, 16 408 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,8 % par rapport à fin janvier 2014 ( + 130). Sur un an, il est en augmentation de 0,9 %.
    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 704 dans le département des Ardennes, fin février 2014. Ce nombre diminue de 0,1 % (- 16) sur un mois. Sur un an, il augmente de 1,6 %.
  • Courbe du chômage : inversion, diversion ou perversion ?

    L'année 2013 a vu se dérouler le feuilleton à suspense sur l'inversion de la courbe du chômage, inversion annoncée comme acquise pour la fin de l'année par le président de la République.

    Hélas son pronostic n'était pas exact, et le nombre des chômeurs n'a pas diminué au dernier trimestre 2013. Le ministère, par l'intermédiaire de la DARES, publie ce jour les chiffres de janvier 2014, et la courbe continue son augmentation à un rythme inquiétant (5 228 800 personnes inscrites en catégories A, B ou C en janvier). Le communiqué officiel n'évoque plus cette notion d'inversion de courbe. Le terme à la mode est celui du pacte de responsabilité Le communiqué affirme dans sa conclusion. :"Le pacte de responsabilité et la mobilisation collective qu’il implique, permettront d’amplifier ce mouvement vers l’amélioration durable du marché de l’emploi en 2014".  Le tout c'est d'y croire, mais après toutes les prévisions optimistes qui nous ont été assénées, il semble qu'il s'agisse d'une nouvelle manœuvre de diversion pour nous détourner de la sombre réalité.

    Car un tel taux de chômage et sur une telle durée, cela crée une véritable perversion des valeurs sociales. Les plus jeunes désespèrent de rentrer véritablement dans la vie professionnelle, les plus âgés sont repoussés vers une retraite tardive mais avec peu d'espoir d'embauche après la cinquantaine.On est en train de faire naître une génération sacrifiée, qui payera le prix des choix actuels pendant des années.

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    Voici les chiffres officiels :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 316 200 en France métropolitaine fin janvier 2014. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin décembre 2013 (+0,3 %, soit +8 900). Sur un an, il croît de 4,4 %.

     

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 613 700 en France métropolitaine fin janvier 2014. En janvier, le nombre d’inscrits en catégorie B baisse de 0,3 % (+4,1 % sur un an) et le nombre d’inscrits en catégorie C augmente de 1,7 % (+9,3 % sur un an).

     

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 929 900 en France métropolitaine fin janvier 2014 (5 228 800 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,5 % (+23 600) au mois de janvier. Sur un an, il augmente de 5,3 %.

     

    Pour la région les chiffres sont moins mauvais pour ce mois de janvier :

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en
    janvier 2014 par rapport à fin décembre 2013 entre - 1,4 % et + 1,0 % : Ardennes (- 1,4 %),
    Aube (+ 1,0 %), Marne (- 0,2 %), Haute-Marne (- 0,5 %).
    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en
    janvier 2014 par rapport à fin décembre 2013 entre - 0,8 % et + 1,0 % : Ardennes (- 0,1 %),
    Aube (+ 1,0 %), Marne (- 0,8%), Haute-Marne (+ 0,4 %).