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économie et finances - Page 125

  • Les Chiffres de la dette 2012

    Via internet, le CADTM est très heureux de mettre à disposition d’un vaste public cet ouvrage qui a été entièrement actualisé et augmenté par les auteurs. Cet ouvrage peut être repris librement par d’autres sites à condition de prévenir les auteurs et de faire un lien vers le site www.cadtm.org. Il peut être reproduit pour un usage strictement non commercial. N’hésitez pas à envoyer vos commentaires et des informations sur l’usage personnel ou collectif que vous faites de ce livre à info@cadtm.org. Vos messages seront transmis aux auteurs.

     

    Pour comprendre la multiplicité des crises en cours, Damien Millet, Eric Toussaint et Daniel Munevar (CADTM) mettent à disposition un ensemble de données liées à la dette et à des thèmes connexes.

     

    Crise économique, crise financière, crise alimentaire et crise de la dette s’éclairent et se connectent à la lecture de cette brochure parsemée de tableaux et d’infographies qui permettent de mettre en lumière les éléments du puzzle.

     

    De la crise de la dette des pays du Sud en 1982 à la crise actuelle en Europe, en passant par les dettes odieuses dans le monde et les chiffres du FMI et de la Banque mondiale, l’analyse des statistiques permet d’identifier les véritables enjeux.

     

    Les auteurs posent un regard critique sur l’économie mondiale et les mécanismes de domination qui sont en jeu. Ils proposent un éclairage cru sur les réalités chiffrées d’un monde qui vacille.

     

    A toutes les échelles, les inégalités sont criantes et continuent de se creuser. Les chiffres de la dette 2012 parlent d’eux-mêmes et démontrent à quel point il est nécessaire et urgent de changer radicalement de système.

     

    C’est à la lumière de cette compréhension que pourra se dessiner un horizon de résistance collective dans lequel les exclus, où qu’ils soient, prendront conscience que leur souffrance provient des mêmes maux, des mêmes mécanismes et des mêmes acteurs et s’identifieront comme un tout solidaire : les 99 %.

    Les Chiffres de la dette 2012

     

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  • Pétition contre la fermeture d'Electrolux revin

    Messieurs les dirigeants  et actionnaires d’electrolux


    -La qualité de l'industrie ardennaise n'est-elle pas un atout pour votre groupe ?

    -Jusqu'où va l'appétit de vos actionnaires pour que vous décidiez de sacrifier 400 familles ?

    Votre décision pèse et pèsera longtemps sur nos communes qui s’appauvrissent aux fils de vos plans sociaux et de vos licenciements boursiers.

    Vous n'avez encore démontré à personne, et notamment pas aux salariés, que leur usine fait peser un risque à Electrolux. C'est avec la plus grande indignation que nous vous exprimons notre colère devant le projet de fermeture d'Electrolux Revin."

     

    Signez la pétition en ligne

    Cliquez ici

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  • Le faux dilemme de l’Afrique

    Billet de blog écrit par Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International, paru en anglais le 26 octobre 2010 sur le site du Huffington Post

     

    Respect de l’environnement et bien-être économique sont les deux faces d’une même pièce, et c’est un faux dilemme de les opposer l’un l’autre. Malheureusement, les grandes entreprises font souvent croire qu’un choix entre les deux s’impose pour s’asseoir sur les préoccupations de la société civile et des communautés locales, induire en erreur les responsables politiques et imposer des pratiques contestables.

    Laissez-moi vous expliquer. Le problème de l’accaparement des terres en Afrique subsaharienne a pris des proportions ahurissantes au cours des dernières années. Des gouvernements étrangers et des multinationales ont acheté ou louent de vastes surfaces de terres par le biais de contrats à long terme dont certains sont, pour le moins, litigieux.

    D’un bout à l’autre de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest, les entreprises agroindustrielles investissent des sommes colossales dans l’aménagement de plantations de palmiers à huile. Bien entendu, leur objectif affiché est de générer les emplois et les revenus dont les populations locales ont grand besoin pour améliorer leurs conditions de vie. Mais ce discours n’a d’altruiste que les apparences. Pourquoi n’évoquent-ils jamais les millions qu’ils gagneront grâce à l’appétit insatiable du monde pour l’huile de palme ? L’argent pourrait-il être leur véritable motivation ?

    La rhétorique employée par Herakles Farms pour mener à bien son dernier projet au Cameroun illustre parfaitement ce faux dilemme. Le déboisement de la forêt a déjà commencé pour laisser place à la future concession de palmiers à huile. Pourtant, l’exploitation se situe à la croisée de cinq aires protégées, dont le célèbre parc national de Korup, en plein cœur de la Forêt guinéenne de l’Ouest africain, une écozone qui a été définie comme l’une des 25 régions les plus importantes de la planète en termes de biodiversité. La concession devrait s’étendre sur une surface représentant près de 10 fois la taille de Manhattan, l’île qui abrite le siège de la société Herakles Farms.

    Les forêts du Cameroun constituent d’importants réservoirs de carbone, et leur préservation est donc essentielle au maintien du climat mondial. Mais ces forêts sont aussi indispensables pour les communautés locales qui tirent leurs revenus de ses ressources, de la culture du cacao et d’autres produits forestiers, et notamment de la production d’huile de palme.

    Dans les pays de l’Afrique subsaharienne, plus de 70 % des terres sont régies par le droit coutumier. En d’autres termes, elles appartiennent à l’État mais sont exploitées par les communautés locales, souvent depuis des générations. Pourtant, les droits de ces utilisateurs coutumiers, comme ceux de Mundemba, de Fabe et de bien d’autres villages du Cameroun touchés par l’aménagement de plantations, ne sont souvent que très limités.

    Le projet d’Herakles Farms au Cameroun a révolté et divisé la population locale. Greenpeace s’est entretenue avec des agriculteurs de différents villages sur lesquels empiètera la concession. Nombre d’entre eux affirment que des habitants ont été expulsés de force de leurs terrains, ou que les lignes de démarcation de la concession ont été tracées sur leurs terres sans qu’ils en soient préalablement informés. Une habitante du village de Fabe, expulsée de sa propriété, s’interroge : “En s’accaparant toutes nos terres, l’entreprise signe notre arrêt de mort. De quoi pourrons-nous vivre ? Nous n’aurons plus de ressources. […] Quelles terres allons-nous cultiver ?

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    De façon tout à fait incongrue, Herakles Farms affirme vouloir améliorer les conditions de vie des populations locales. Mais aucun processus de consultation digne de ce nom n’a été mis en place avec les communautés concernées. Et les conséquences du projet, tant sur l’environnement local que sur le climat mondial, ont été ignorées.

    En tant qu’Africain, j’ai l’habitude de ne pas prendre pour argent comptant les remèdes contre la pauvreté, surtout lorsqu’ils sont administrés sans la participation des personnes qu’on est censé soulager. En tant que directeur de Greenpeace International, je ne saurais que trop encourager le développement – à condition qu’il respecte l’être humain et la nature…

     

    Kumi Naidoo

  • GHSA : des annonces alarmantes.

    Le GHSA, Groupe Hospitalier Sud Ardennes, regroupe deux sites qui sont les anciens Centres Hospitaliers de Vouziers et Rethel.

    Une fusion pour rien

    La fusion imposée de ces deux établissements devait amener des synergies et générer des économies d'échelle. Le bilan montre une réalité beaucoup plus sombre, avec la fermeture de services (dont lesLogo_ghsa.gif deux maternités), une absence de complémentarité, et des difficultés financières croissantes.

    Dans les deux arrondissements on compte plus de 55.000 habitants, un bassin de vie qui semble suffisant pour justifier l'existence de services hospitaliers de base. Mais le contexte social et géographique, les choix politiques, et surtout la manière avec laquelle cette fusion s'est réalisée n'ont donné aucun résultat positif.

    Le site de Vouziers périclite sans chirurgie et sans maternité, avec un secteur d'hébergement de personnes âgées qui se trouve dans un état déplorable.

    Le site de Rethel vit quelques années plus tard la même descente, avec en plus des problèmes financiers majeurs. Le site traîne un déficit ancien, les choix politiques nationaux et des erreurs de gestion locale l'ont aggravé.

    Un conseil qui marque un nouvel échec

    Ce mercredi 24 octobre, s'est tenu un conseil de surveillance, instance statutaire de l'établissement. Il succède au conseil d'administration qui existait au sein des centres hospitaliers, mais le conseil n'a aucun pouvoir décisionnel.

    Ce conseil recevait le directeur de l'Agence Régionale de Santé (A.R.S.) et était élargi à l'occasion aux élus du secteur.

    Le directeur de l'ARS a annoncé la fin de la mission du directeur actuel Celui avait été nommé il y a 18 mois pour sortir l'hôpital de ses difficultés (voir notre note ). Ce départ précipité marque de l'échec de sa mission, puisque le déficit financier s'est aggravé et que la situation interne ne s'améliore pas . En particulier l'activité chirurgicale reste insuffisante pour de multiples raisons.

    Deux directeurs intérimaires vont arriver dès novembre, mais n'auront le réel pouvoir. Deux inspecteurs de l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) vont être détachés sur le GHSA. Les tutelles nationales et régionales vont donc préparer les décisions à venir, pendant que les directeurs se chargeront des affaires  courantes.

    Dans six mois les choix seront validés et les restructurations débuteront.

    Une situation financière catastrophique

    Le site de Rethel connaît des difficultés budgétaires depuis des années. Les choix récents (en particulier la construction d'un nouveau bloc chirurgical) ont encore plus déséquilibré les finances.

    images?q=tbn:ANd9GcQEg6cPCq3mpZw_U1K29Z8WjfOo07v2ZWnuEO88L9uhvQa9QUgSTwOn arrive  maintenant à  une situation de cessation de payement. L'ARS va devoir combler une partie du déficit sur ses propres fonds. C'est cette situation qui fait que l'établissement n'est plus en mesure de négocier en face de l'ARS qui va imposer ses choix.

    Le trou se compte en millions d'euros sachant qu'à lui seul le bloc a coûté 6 millions . Au total le déficit atteint au minimum 9 millions. Il est possible de contester ce chiffre et de condamner à nouveau les choix qui ont été faits, mais en bas des livres de comptes c'est bien cette somme qui apparaît.

    Des investissements sont encore nécessaires (sécurité incendie à Rethel en particulier) et dans le contexte actuel aucun espoir de relance forte de l'activité ne semble crédible.

    Et Vouziers dans tout cela?

    Le site de Vouziers n'était pas le siège d'une situation financière difficile. Il a subi une baisse d'activité suite aux fermetures de services (maternité, chirurgie, réanimation), et a vécu difficilement la fusion avec Rethel.

    Le déficit est maintenant dans le pot commun, et plombe les projets locaux.

    Vouziers attend depuis de longues années la construction d'un nouvel EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes).

    La situation actuelle va compliquer ce dossier :

    Comment monter un projet sans véritable équipe de direction ?

    Comment financer la construction si l'établissement n'a plus de fonds propres et n'est plus en capacité d'emprunter ?

    Alors qu'ORPEA, opérateur privé finalise la construction de son EHPAP à Vouziers, l'établissement public n'a ni  projet architectural  disponible,  ni plan de financement crédible.

    Ce qui ne peut paraître n'être "que" des aberrations de gestion et de choix politiques aboutit à ce que des personnes âgées vivent leurs derniers jours dans des chambres communes indignes du respect qu'on leur doit.

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    L'EHPAD "Les Tilleuls" de Vouziers (Photo D.R.)

  • Chômage : et file le navire

    Michel Sapin, le ministre de l'emploi a comparé le chômage à un navire lancé à pleine vitesse.

    Ce fléau est effectivement difficile à stopper, mais on peut se demander si l'équipage en place a bien conscience du problème et s'il se donne tous les moyens pour le freiner. La dette est également préoccupante et le gouvernement se donne comme objectif de la réduire dès l'an prochain et promet un retour à l'équilibre budgétaire très rapidement. On se demande quelle priorité doit avoir une politique économique : la dette ou bien le chômage ? Les choix fiscaux, les priorités d'investissements ne seront pas identiques selon que l'un ou l'autre soit jugé primordial. Il semble à peu près acquis que l'élève soit au coeur de la politique de l'enseignement, que le malade soit au coeur de la politique de la santé. Mais au coeur de la politique économique que doit-on mettre ? L'homme, travailleur ou chômeur, ou bien l'argent et la logique financière?

    Pour ce mois de septembre, le navire chômage ne ralentit pas, et le voir s'arrêter en 2013 devient de plus en plus illusoire. F. Mitterrand se battait sur la ligne des 2 millions de chômeurs, nous voici à plus de 4 millions ! Et dans toutes ces batailles perdues depuis des décennies, combien de victimes qui ont souffert non pas quelque temps, mais la quasi totalité de leur vie.

    Voici les chiffres nationaux selon le ministère:

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 057 900 en France métropolitaine fin septembre 2012. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin août 2012 (+1,6 %, soit +46 900). Sur un an, il croît de 10,1 %.
    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 457 600 en France métropolitaine fin septembre 2012. En septembre, le nombre de ceux de catégorie B est en baisse de 0,2 % (+7,6 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C diminue de 2,8 % (+2,7 % sur un an).
    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 515 500 en France métropolitaine fin septembre 2012 (4 797 200 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,5 % (+20 900) au mois de septembre. Sur un an, il augmente de 8,3 %.

    Pour la région, on constate que les Ardennes continuent  de souffrir, et ce n'est pas fini quand on voit l'actualité, à Revin en particulier. :

    Fin septembre 2012, dans le département des Ardennes, 15 780 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 2,6 % par rapport à fin août 2012 ( + 397). Sur un an, il est en augmentation de 9,6 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A diminue de 1,2 % par rapport à août 2012 ( + 5,3 % en un an).


    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 22 457 dans le département des Ardennes, fin septembre 2012. Ce nombre augmente de 0,7 % (+ 165). Sur un an, il augmente de 7,0 %.
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C reste stable de 0 % par rapport à août 2012 (+ 8,5 % en un an).

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  • Electrolux fermé...Dans deux ans !

    La réaction du blog des Lenoir et Mernier à l'annonce de la fermeture d'Electrolux à Revin

    Un nouveau coup brutal vient d'être annoncé par la Direction générale d'Electrolux. L'usine de lave-linge à Revin sera définitivement fermée dans deux ans, entrainant le licenciement de 419 salariés.

    Une décision surprenante car le groupe suédois  Ardam-Electrolux annonce une augmentation des bénéfices de 19% (115 millions d'Euros).

    Alors pourquoi fermer le site de Revin?

    Un projet initié par les syndicats, appelé "ARdennES" a pourtant été jugé constructif afin de produire une nouvelle machine à laver et relancer l'usine.

    Mais l'ambition des dirigeants n'est pas d'apporter de la valeur ajoutée ou de développer une activité industrielle et commerciale, mais de rentabiliser la valeur boursière des actionnaires.

    Et pour cela elle décide de délocaliser la production dans des pays à bas coût.

    Solidaire avec les salariés d'Electrolux, nous savons que rien ne sera facile. Deux ans pour retrouver un repreneur ou pourquoi pas créer une SCOP.

    Deux ans pour les syndicats et ouvriers a avaler les promesses des pouvoirs publics et de certains élus, alors que depuis longtemps déjà la plupart des décideurs ont condamné la vallée de la Meuse à ne devenir qu'un parc d'attractions pour bobos citadins, retraités fortunés ou touristes étrangers

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  • Pas de miracle pour L'Union

    Le journal de la région est la propriété du groupe Hersant, qui traverse de grosses difficultés financières .

    Des négociations ont été engagées pour la vente des différents titres du groupe, et le groupe belge Rossel était un des candidats au rachat. Le groupe possède de nombreux titres en Belgique (dont "Le Soir") et aussi en France (La voie du Nord ).

    image_73853074.JPGCette vente ayant échoué, le groupe Hersant dont l'endettement serait de 200 millions d'€ n'a pas réussi à trouver une autre issue. Il cède donc ses biens "par appartement" c'est à dire en  plusieurs lots.

    Le groupe Rossel ne semble pas devoir débourser une grosse somme pour cette acquisition, étant donnés la dette existante et les investissements à faire.

    Sur le plan social, Rossel envisagerait 220 départs pour un effectif actuel de 619 salariés : des départs "volontaires" pour la majorité des cas, mais tout dépend de ce que l'on considère comme volontaire.

    Dans un communiqué, le groupe Rossel confirme cet achat qui renforce sa place prépondérance enRossel_logo_1575%E2%80%86%C3%97%E2%80%86460.jpg Belgique et dans le nord de la France. Il y écrit " le pôle CAP est remarquable pour le taux de pénétration que ses journaux ont avec le temps réussi à atteindre dans leurs territoires. Ces titres constituent avec certitude des canaux essentiels d’information pour leurs habitants et de communication publicitaire pour les acteurs économiques".

    Mettre sur le même plan la fonction d'information et la communication publicitaire en dit long sur les valeurs défendues par le groupe.

    On peut toujours se rassurer en voyant que L'An Vert n'est toujours pas racheté, d'ailleurs sa valeur est largement au-dessus des possibilités du groupe Rossel, tout en fonctionnant sans recettes publicitaires !

    Quelque soit l'avenir réservé à notre (désormais belge) confrère, souhaitons que les employés actuels ne soient pas les  premières victimes de ce rachat.