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économie et finances - Page 123

  • Reviens Gérard, c'était une blague!

    Notre Depardieu national file en Belgique à l'annonce d'une taxation à 75% de la tranche des revenus supérieure à un million d'euros.

    On a connu des combattants plus déterminés, des Français plus attachés à leur territoire. Pourra-t-il encore incarner Obelix, l'irréductible Gaulois que rien ne fait fuir ?

    Son comportement et ses déclarations de ces derniers mois pouvaient déjà donner lieu à quelques inquiétudes.

    Il a participé au grand meeting de campagne présidentielle de N Sarkozy, où il prononcé, d'après "Le Figaro, des paroles très argumentées et parfaitement objectives, " :

    L'acteur Gérard Depardieu, présent aujourd'hui au meeting de Villepinte, a déclaré sur scène sa flamme au président-candidat Nicolas Sarkozy, dont il "n'entend (dire) que du mal" alors qu'il "ne fait que du bien". "Merci de m'applaudir (...) mes nouveaux amis, bien que je n'en aie pas tellement", a-t-il déclaré à la tribune du Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis).

    "Depuis que cet ami Nicolas Sarkozy, avec Carla Bruni, est au pouvoir, je n'entends que du mal de cet homme qui ne fait que du bien", a-t-il lancé sous les applaudissements en qualifiant le chef de l'Etat d'homme "franc et honnête".

    Un soutien si franc et massif à la France Forte est difficilement compatible avec une fuite en dehors des frontières à la première annonce  d'une mesure qui pourrait toucher son portefeuille.

    La mesure fiscale ayant été censurée par le Conseil Constitutionnel (où siègent N Sarkozy et V Giscard d'Estaing), Gérard Depardieu n'entend par pour autant changer de position, et souhaite toujours s'installer en Belgique : sa décision n'était donc que la manifestation d'un choix politique. Heureux ceux  qui peuvent s'exprimer avec leur poids financier, et bien plus efficacement qu'avec le simple bulletin de vote du commun des mortels.

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    Obelix se met au Flamand


  • Augmentation du chômage : ce doit être la faute du Père Noël

    Ce mois-ci, les chiffres officiels des demandeurs d'emploi sont à nouveau à la hausse.

    L'opposition qui était aux affaires dernièrement se dit non responsable de cette hausse, puisqu'elle avait mis en place des réformes de fond, sensées remettre l'économie sur les rails.

    La majorité se déclare non coupable, puisqu'elle ne dirige le pays que depuis un peu plus de six mois et qu'elle va mettre tout en oeuvre pour combattre ce fléau.

    Le patronat se déclare bien responsable des embauches, puisqu'il est bien connu que seule l'entreprise crée de la croissance et de l'emploi . Mais il semble bien que ce ne soit pas le cas pour la récession et les licenciements.

    Alors qui peut bien être responsable des ces chiffres catastrophiques ? Nous pouvons toujours désigner le Père Noël, qui apporte beaucoup de choses en ce moment. Il y a peu de chances qu'il publie un démenti.

    Voici les chiffres pour la France (source DARES):

    Parmi les demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, le nombre de personnes sans emploi (catégorie A) en France métropolitaine augmente par rapport à la fin octobre 2012 (+0,9 %, soit +29 300). Sur un an, il s’accroît de 10,8 %. Le nombre de personnes exerçant une chomage.gifactivité réduite courte, de 78 heures ou moins au cours du mois, est en hausse (+1,8 %, catégorie B). Le nombre de personnes pratiquant une activité réduite longue, de plus de 78 heures au cours du mois diminue (-1,1 %, catégorie C). Au total, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (catégories A, B, C) augmente de 0,7 % (+30 400) en novembre. Sur un an, il est en hausse de 9,2 %.

    Et voici les chiffres de la Région (source DIRECCTE Champagne-Ardenne) :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s’établit à 68 097 en Champagne-Ardenne, fin novembre 2012. Ce nombre augmente de 1,1 % (+ 767) par rapport à la fin octobre 2012 (+ 12,7 % sur un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégories B et C s’établit à 34 092 fin novembre 2012. Ce nombre augmente de 1,1 % (+ 379) au mois de novembre (+ 5,0 % sur un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 102 189 fin novembre 2012. Ce nombre croît de 1,1 % (+ 1146) au mois de novembre (+ 10,0 % sur un an)

     

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de + 0,6 % à + 1,7 % en novembre 2012 par rapport à fin octobre : Ardennes (+ 0,8 %), Aube (+ 0,6 %), Marne (+ 1,7 %), Haute-Marne (+ 1,1 %).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,6 % à + 1,3 % en novembre 2012 par rapport à fin octobre : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 1,3 %), Marne (+ 1,3 %), Haute-Marne (+ 1,1 %)

  • "L'Attac des Ondes !" sur Radio-Bouton 90.6FM

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    Prochaine émission :Jeudi 27 décembre à 19H


    Oui, cette époque de fin d'année qui permet de se retrouver en famille autour d'une bonne table, est soumise à la consommatin de masse. L'attac des ondes vous propose un voyage au coeur du système de notre civilisation !
    Au chapitre cette fois-ci vous partirez des origines de cette construction de société basée sur la Croissance "Production/Consommation", en passant par les systèmes mis en place pour la Consommation de masse notamment pour la rendre attirante, les besoins de la consommation pour qu'elle puisse exister et ses effets, effets qui vont au delà de ses rebus appelés déchets. Vous irez également à la découverte des alternatives pour une consommation raisonnable et prenant en compte d'autres enjeux que ceux de l'économie.

    Rediffusions sur Radio-Bouton 90.6FM : Lundi 7 et 14 Janvier 2013 à 19H00

  • Fessenheim : des millions d'euros de travaux en 2013, pour un arrêt en 2016

    La centrale nucléaire de Fessenheim, mise en service en 1977, est la plus ancienne encore en fonctionnement en France.

    Sa conception est donc ancienne et les mesures de sécurité existantes sont très insuffisantes.

    Dans sa dernière inspection l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a soumis l'autorisation de poursuite d'exploitation à des prescriptions importantes et impératives.

    Pour le 31 décembre 2012, EDF devait assurer la construction de l’installation dite « appoint ultime », moyen de refroidissement supplémentaire de secours. Depuis les accidents nucléaires majeurs qui se sont produits ces dernières années, les autorités se sont rendues compte qu'en cas d'incidents graves cumulés, il fallait prévoir un niveau supplémentaire de sécurité. On en déduit que Fessenheim a fonctionné sans ce dispositif depuis 35 ans : la chance a voulu qu'aucun incident majeur ne se produise.

    Lors d'un contrôle récent, le 11 décembre, l'ASN a constaté que cette prescription n'était pas encore300.2012-12-20T114650Z_1_APAE8BJ0WQ300_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-NUCLEAIRE-FESSENHEIM-20121220.JPG opérationnelle et que"des efforts importants devront être faits pour qu’outre le matériel, l’ensemble de la documentation nécessaire à l’utilisation de ce système soit en place à la fin de l’année". Il restera combien de temps pour que le personnel soit formé et entraîné à l'utilisation de cet équipement ?

    Une autre prescription majeure concerne le radier qui se situe sous le réacteur. Cette masse de béton devrait pouvoir résister à la fonte du corium, qui constitue. la masse radioactive du réacteur. Le radier actuel pourrait tenir 24 h. L'ASN souhaite qu'il soit capable de résister 3 jours. Pour cela l'épaisseur du radier doit passer de 1,5 à 2 m et la zone de collecte doit atteindre 80 m au lieu des 5  actuels.

    Ces travaux doivent être réalisés pour juin 2013, et ils ont un coût estimé de 15 millions d'euros.

    EDF envisage de réaliser ces travaux, alors que le gouvernement a annoncé la fermeture de Fessenheim en 2016. Des millions d'euros vont être dépensés pour une utilisation de 3 ans de l'équipement, et ces travaux vont en plus augmenter le coût de la déconstruction à venir.

    Il n'y a aucune logique économique à ce choix, juste une logique politique dans laquelle EDF et le lobby nucléaire tiennent ouvertement tête aux orientations des plus hautes autorités de l'Etat.

  • NDDL , un projet d’aéroport hérité du passé

    Voici l'analyse de Greenpeace sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

    Le projet d’aéroport est un héritage de passé qu’il faut, au plus vite, remiser au placard pour se tourner vers le réel avenir de la France en matière d’énergie et de transports.

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    Notre-Dame-des-Landes : un projet conçu dans les années 60… pour les années 60!

    Le projet d’aéroport est né d’une initiative de la DATAR (Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale) datant de 1967 dans le cadre de la politique de décentralisation menée à l’époque. Le site de Notre Dame des Landes est également envisagé pour l’accueil des supersoniques Concorde à la fin des années 60…

    Il est intéressant de noter deux choses dans cet historique : d’une part, le Concorde ne vole plus, depuis 2003. La forte consommation de carburant de l’appareil a rendu non rentable son exploitation. De plus, le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes a été suspendu entre 1974 et 2000 … Essentiellement en raison du choc pétrolier.

    Indice de taille : deux fois, dans le paragraphe ci -dessus, le pétrole, énergie fossile par excellence, est venu remettre en question le projet d’aéroport. Hors, selon lAgence Internationale de l’énergie, si l’on poursuit la tendance actuelle, le prix du baril sera à 145 dollars en 2030… De quoi avoir des doutes…

    Pour un historique complet & fouillé de NDDL, lire le billet : Notre-Dame-des-Landes : un projet de 1967 pour répondre aux défis de notre temps publié par Pierre Deruelle.

    Investissements d’avenir … Peut mieux faire !

    Le projet Notre Dame des Landes, pour le moins dispendieux, devrait coûter 561 millions d’euros. Et ce ne sont que sont des projections. Aucun budget de retard ou de dépassement n’est envisagé … (même si l’histoire a maintes fois prouvé que les grands chantiers peuvent prendre du retard…)

    Quant aux chiffres présentés par les pouvoirs publics sur la valorisation du projet … ils ont semble-t-il été largement manipulés. Comme le soulignait Hervé Kempf dans son enquête du 5 décembre, au moment de calculer la valorisation en euros des gains de temps permis par le nouvel aéroport, les sommes ont été multipliés par cinq. Sans cela, l’enquête coût-bénéfice aurait été négative.

    NDDL est l’héritage d’une vision pharaonique des dirigeants qui semblent penser qu’un mandat réussi est celui où l’on a réussi à baptiser de grands projets… même s’ils sont inutiles !

    Alors que la crise climatique est à notre porte, ce projet a pour conséquences d’accroître encore un peu plus notre dépendance aux énergies fossiles et cela alors que notre facture d’importation de fossiles explose (50 milliards d’euros en 2011) ! Ce sont autant de réductions d’émissions de CO2 que l’on réclamera aux citoyens pour atteindre malgré tout les objectifs que la France s’est fixée avec l’Union Européenne…

    La transition énergétique, le voilà le projet d’avenir !

    Cette transition est une nécessité.

    Tous les signaux sont au rouge : fonte record de la banquise en Arctique, prévisions climatiques catastrophiques avec un réchauffement prévisible de 4 °C voire 6 °C. Même la Banque mondiale – institution peu réputée pour sa sensibilité écologique – tire la sonnette d’alarme.

    Il est grand temps de réorienter nos investissements pour en dégager des financements en faveur de la transition énergétique, qui elle, est rentable pour la France, les emplois et la planète.

    Notre-Dame-des-Landes est une aberration climatique et économique. L’aboutissement de ce projet ne réglera rien à la crise que traverse le pays mais en revanche il risque fort d’éteindre les dernières étincelles écologiques de ce gouvernement.

    Nous avons choisi notre destin. Nous ne nous laisserons donc pas dicter une vision du monde qui n’est pas la nôtre” a déclaré le premier ministre Jean-Marc Ayrault dans une interview à Paris Match le 22 novembre dernier.

    En effet monsieur Ayrault. Nous n’avons pas la même vision de monde et de l’avenir.
    Alors que vous défendez des projets liés à une vision basée uniquement sur la croissance et le productivisme à tout crin, dans un monde où les ressources sont limitées , nous sommes partisans d’un avenir libéré de toute addiction aux énergies fossiles, porteur d’innovation et de compétitivité en matière d’énergies renouvelables et de transports …
    Bref. En effet, nous ne partageons pas la même vision du monde.

  • EPR de Flamanville : toujours plus cher .

    L'EPR de Flamanville,  devait représenter la vitrine de ce type de centrale nucléaire de nouvelle génération .

    Sa construction a posé et continue de poser de nombreux problèmes, entraînant retards et modifications. Tout ceci a un coût, et dans le domaine du nucléaire, cela se chiffre en milliards d'euros.

    En 2011, une première révision avait fait passer l'addition de 3,3 à 6 milliards d'euros, soit + 2,7 en 6 ans.

    A peine deux ans plus tard, fin 2012, EDF arrive à une estimation de plus de 8,5 milliards en valeur EPR-Flamanville-est-ouest-1a0ec.jpegactualisée, soit encore 2,5 milliards de plus. Par rapport à l'estimation initiale de 2005, le coût a plus que doublé, on arrive presque au triple du chiffre annoncé.

    EDF signale " Ont ainsi été pris en compte l’évolution du design de la chaudière, les études d’ingénierie supplémentaires, l’intégration des nouvelles exigences réglementaires, ainsi que les enseignements Post-Fukushima." Ce qui veut dire que les exigences de sécurité n'étaient au top à la conception, et que les aléas liés à un type de construction nouveau n'ont pas été intégrés.

    Dans son communiqué EDF semble cependant fière de son futur bébé, à ce prix elle ne va pas faire la fine bouche.

    Le démarrage est pour le moment prévu en 2016, ce qui constitue un retard de 4 ans par rapport à la date initiale. Flamanville constitue avec la centrale finlandaise d'Olkiluoto les prototypes et les vitrines de la technologie française d'EPR. Les deux sites comptent des retards importants et des surcoûts majeurs : avec des vitrines pareilles, on se demande qui aurait envie d'entrer  dans la boutique des vendeurs d'EPR.

  • Chômage : faut-il s'habituer à la hausse ?

    Les chiffres du chômage pour octobre sont mauvais, Michel Sapin l'avait annoncé depuis hier.

    Faut-il se contenter de ce constat et attendre que les mesures gouvernementales produisent un effet ? Il faudrait pour cela estimer qu'elles vont dans le bon sens, mais vers quel objectif ? Le but recherché àchomage.jpg moyen terme est la stabilisation, une baisse semble inenvisageable avant des mois, quant à une disparition de ce fléau, personne ne semble plus y croire. Il faut dire que cela arrange bien la plupart des entreprises, qui peuvent faire planer la menace du licenciement ou faire jouer la concurrence entre salariés beaucoup plus facilement Le Medef et Laurence Parisot nous répètent inlassablement que seules les entreprises créent de l'emploi en embauchant. Mais alors qui crée du chômage en débauchant, si ce n'est ces mêmes entreprises .

    Voici les chiffres officiels :

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 1,5 % par rapport à la fin septembre 2012 (+ 10,6 % sur un an).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 1,6 % par rapport à la fin septembre 2012 (+ 9,4 % en un an).

     

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en octobre 2012 par rapport à fin septembre 2012 entre + 1,0 % et + 5,2 % : Ardennes (+ 1,0 %), Aube (+ 4,2 %), Marne (+ 5,2 %), Haute-Marne (+ 3,1 %).


    S'agissant de la catégorie A,B,C, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en octobre 2012 par rapport à fin septembre 2012 entre + 1,2 % et + 2,2 % : Ardennes (+ 1,2 %), Aube (+ 2,2 %), Marne (+ 1,5 %), Haute-Marne (+ 1,2 %).

    Des chiffres catastrophiques, insupportables. Pour le budget, le déficit "insupportable" a entraîné des mesures d'urgence et la signature d'un traité obligeant à l'équilibre budgétaire.

    Et une loi obligeant à baisser le nombre de chômeurs, c'est moins urgent ?

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