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économie et finances - Page 120

  • Et toujours plus de chômage

    La durée, dit le ministre, "c'est dans la durée que s'inscrit l'action du gouvernement". Il est certain que le chômage ne peut pas disparaitre en trois mois, mais deux ans de responsabilité à la tête de l'Etat, cela commence à faire une période assez longue.

    Bernard Cazeneuve, qui signe le communiqué qui accompagne les chiffres d'avril publié ce jour, manie autant la langue de bois que ses prédécesseurs. Il annonce :"le nombre de demandeurs d’emploi progresse moins vite qu’au début de l’année 2013". On attend une baisse des inscrits, qui serait un bon signe si elle s'installait dans une tendance longue, mais un ralentissement de la hausse ou un retour à 3 millions de chômeurs pour la fin du quinquennat ne sont pas des objectifs enthousiasmants.

    Voici les chiffres officiels :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 364 100 en France métropolitaine fin avril 2014. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin mars 2014 (+0,4 %, soit +14 800). Sur un an, il croît de 3,5 %.

     

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 621 800 en France métropolitaine fin avril 2014 : sur un mois, il diminue de 0,1 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +3,5 % sur un an), et augmente de 2,3 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +7,3 % sur un an).

     

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 985 900 en France métropolitaine fin avril 2014 (5 285 600 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,7 % (+36 400) au mois d’avril. Sur un an, il augmente de 4,2 %.

     

    Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi en catégories D et E s’établit à 676 900 en France métropolitaine fin avril 2014. En avril, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 0,9 % et le nombre d’inscrits en catégorie E s’accroît de 0,6 %.

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    Pour la Région et le Département, les publications de Pôle Emploi Champagne Ardenne ne sont pas meilleures :

    Fin avril 2014, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 73 319 en Champagne-Ardenne. Ce nombre augmente de 0,7 % par rapport à la fin mars 2014 (+ 488). Sur un an, il est en hausse de 2,9 %.

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 109 741, fin avril 2014. Ce nombre croît de 0,8 % (+ 870) au mois d'avril. Sur un an, il croît de 3,2%.

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en avril 2014 par rapport à fin mars 2014 entre + 0,4 % et + 1,4 % : Ardennes (+ 0,8 %), Aube (+ 0,7 %), Marne (+ 0,4 %), Haute-Marne (+ 1,4 %).
    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en avril 2014 par rapport à fin mars 2014 entre + 0,5 % et + 1,4 % : Ardennes (+ 0,5 %), Aube (+ 0,6 %), Marne (+ 0,9 %), Haute-Marne (+ 1,4 %).

     

  • Stop à TAFTA

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  • Chômage :objectif nul.

    Il ne fait aucun doute que la lutte contre le chômage représente la priorité pour le Président et son Gouvernement.

    D'ailleurs, François Hollande a lié son sort politique à la réussite de son action dans le domaine de l'emploi. Il a même annoncé l'inversion de la courbe pour la fin de l'année, dommage que l'on ne se souvienne plus de quelle année il s'agissait.

    L'actuel Ministre de l'emploi voit les choses différemment. Vous vous demandez qui occupe ce poste clef au sein du gouvernement ? Vous avez du mal à vous souvenir du nom de celui qui est en charge de cerebsamen_territoire.jpg dossier prioritaire ? Sérieusement, vous ne pouvez ignorer qu'il s'agit de François Rebsamen.

    Ce denier vient donc de déclarer :"L'inversion de la courbe du chômage, c'est une expression que je n'ai pas reprise". C'est plutôt vache pour le président qui était à l'origine de l'expression "inverser la courbe du chômage". Mais que nous propose François Rebsamen en échange.  Il déclare "moi, je veux faire baisser le chômage, c'est-à-dire diminuer le nombre de chômeuses et de chômeurs. Il y en a 3 349 000 aujourd'hui, il faut que, quand nous arriverons vers la fin de ce quinquennat, il y ait moins de 3 millions de chômeurs". Admirez le "moi, je" et retenez cet objectif ambitieux : moins de 3 millions de chômeurs en fin de quinquennat.

    Il est utile de comparer ce chiffre à celui du début du quinquennat. En avril 2012, on comptait, 2,88 millions de chômeurs et 2,9 millions en mai 2012. Le ministre se fixe donc comme objectif le niveau existant à l'arrivée de François Hollande. On peut supposer que, dans sa bouche, il s'agisse d'un idéal, dont il pas même certain qu'il soit atteint.

    En admettant qu'il le soit, on reste malgré tout sidéré par cette déclaration. Le Gouvernement se donne comme chantier prioritaire  l'emploi, prend des mesures difficiles à supporter pour nombre de Français et ne pense même pas avoir un résultat positif en fin de mandat. Devant des perspectives aussi enthousiasmantes, il est surprenant de voir que 18 % des Français aient encore une opinion positive du Chef de l'Etat.

  • Grand marché transatlantique » : empêcher la régression des droits et le contournement de la démocratie

    Communiqué LDH

    La Commission européenne s’est engagée depuis plus d’un an, dans des négociations avec les Etats-Unis, sur un projet de traité (dit Tafta) portant sur le commerce et sur les flux financiers transatlantiques.


    Le processus d’élaboration de ce Traité est inquiétant. D’abord, du point de vue démocratique : non seulement la Commission européenne a commencé à négocier en mars 2013 sans aucune légitimité, le mandat pour le faire ne lui ayant été conféré qu’en juillet 2013, mais les tenants et aboutissants de laimages?q=tbn:ANd9GcTsF1Yl-tRJiqojaFH95xujFzKKD_gOmxewSVmYtF9GOQwCX6Fn négociation sont entourés d’une opacité incompatible avec tout contrôle démocratique sérieux sur ce qui se prépare au nom de plus de cinq cent dix millions de citoyens. Ainsi, aucun projet ni document précis n’ont été ni publiés ni même mis à la disposition du Parlement européen. En revanche, la Commission européenne va jusqu’à chiffrer à l’euro près le montant d’un prétendu bénéfice que chaque Européen retirerait de ce Traité, et les gouvernements banalisent le processus, comme s’il était sans grands enjeux.

    Cette façon de faire qui tend à la désinformation aboutit à exclure les citoyens, les parties prenantes de la société civile et à laisser champ libre aux représentants des lobbies et des grandes entreprises transnationales. Elle jette un doute sérieux sur les buts recherchés par les négociateurs.

    Il y a plus préoccupant. Ce qui a fini par transpirer du projet permet de le caractériser comme un outil de soumission de la démocratie vis-à-vis des acteurs financiers et entrepreneuriaux. De fait, il s’agit non seulement d’abaisser des droits de douane, au demeurant déjà très faibles, mais surtout, au titre de la suppression des « obstacles non tarifaires » au commerce et à l’investissement, de soumettre toute législation protectrice des salariés, des producteurs, des consommateurs, de l’environnement, de la santé publique, etc., aux bons vouloirs d’un « Conseil de coopération réglementaire », qui n’est responsable devant aucun citoyen. Corrélativement, toute entreprise pourrait attaquer un Etat devant un mécanisme ad hoc de règlement des différends pour paralyser le fonctionnement d’un service public, d’une entreprise publique, ou l’application d’une politique publique qui gênerait ses intérêts commerciaux ou financiers.

    Ce Traité vise clairement à court-circuiter les pouvoirs démocratiquement légitimes pour faire les lois et les juridictions indépendantes et impartiales chargées d’appliquer le droit. L’objectif est de subordonner l’intérêt général et la protection des droits fondamentaux aux intérêts commerciaux et financiers. Certes, la France a obtenu que les biens culturels soient pour le moment retirés du mandat de la Commission européenne. Mais cette exclusion n’est ni certaine ni définitive et les normes sociales, sanitaires et environnementales sont, elles, menacées d’un alignement sur la protection la plus faible des salariés, des consommateurs et de l’ensemble de la population.

    La Ligue des droits de l’Homme considère qu’un tel projet, qui engage l’avenir de tous les citoyens européens, ne saurait être poursuivi sans un débat sérieusement informé, contradictoire et public. Elle appelle les citoyennes et les citoyens à se saisir de cet enjeu, à interpeller l’ensemble des candidats aux prochaines élections européennes sur ce que sera leur vote, le jour où ce texte sera soumis pour approbation ou rejet au prochain Parlement européen. Car la crise de confiance entre l’Union et ses citoyens ne peut que s’aggraver, tant que les gouvernants de l’Europe ne prendront pas au sérieux la garantie des droits fondamentaux et les conditions minimales de l’effectivité démocratique. Le 25 mai, le pouvoir de les y contraindre sera entre nos mains à toutes et tous.

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  • Attac 08 fait son cinema


    « The Brussels Business »
    Mais qui contrôle vraiment l'Europe ?
    Documentaire de Friedrich Moser et Matthieu Lietaert
    2012 – 85 minutes

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    The Brussels Business offre un voyage à l'intérieur des coulisses de la plus grande économie sur terre - l'Union européenne. Il explique l'historique du lobbying, le quatrième pilier fondamental, pour comprendre comment sont créées les lois qui déterminent la vie de plus de 500 millions d'Européens. Avec ses 2500 structures de lobbying et 15.000 lobbyistes, Bruxelles est le deuxième pôle de lobbying mondial après Washington DC.
    Sous forme d'un docu-thriller politique, ce film montre la version non officielle de l'intégration européenne. Il remonte dans le temps et fait l'historique des groupes de pression qui ont gravité autour de l'Union Européenne (comme l'ERT). Il montre comment ils sont intervenus dans des négociations cruciales comme celles de l'OMC à Seattle en 1999 ou lors de la récente crise grecque...

     

    Mardi 13 Mai 2014 à 20 h 00
    au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières
    A l’issue de la projection, un débat sera proposé avec
    Claude LAYALLE,
    militant d'Attac Paris 12
    et membre de la Commission Europe d'Attac France.


    Le cinéma attac, un « rendez-vous » pour enrichir la réflexion sur le monde actuel, ouvrir le débat et promouvoir des films militants et peu diffusés. Ces créations cinématographiques
    singulières pour leur approche des enjeux sociaux et politiques associent culture et engagement citoyen.
    attac08 : 03 24 59 14 18
    http://attac08.over-blog.org/

  • Ras le bol de l'injustice fiscale.

    Qui doit payer pour les nuisances des poids lourds(entretien des routes, pollutions)?
                   - nous tous, avec nos impôts?
                - ou les grandes entreprises de transport routier, avec l'écotaxe qu'il vaut mieux appeler pollutaxe?
     
                        Le collectif ardennais pour la pollutaxe répond: les pollueurs doivent être les payeurs
     
     et il l'a fait savoir  en faisant de Woinic son complice d'un jour! Ce dernier, masqué pour se protéger de la pollution routière, porte vaillamment la banderole " +de trains -de camions! La pollutaxe maintenant!".
    Le changement climatique est engagé et le gouvernement hésite  toujours à mettre en œuvre la pollutaxe. Les bonnets rouges, dans la violence, ont exprimé leur refus, mais les bonnets rouges ne sont pas la France! De nombreux mouvements écologistes revendiquent la mise en œuvre de la pollutaxe. En effet, au moment où le gouvernement renonce aux recettes de cette taxe, il augmente la TVA des transports publics en la portant à 10% frappant ainsi au porte-monnaie la population vertueuse qui les utilise..
    La pollutaxe doit servir à financer les alternatives au transport routier: le rail,  le fret maritime ou fluvial. Elle doit aider à créer des emplois de proximité, non délocalisables. Il fait reconvertir les chauffeurs routiers en cheminots et non l'inverse comme on le fait aujourd'hui.
    En ce 1er mai , des militants du collectif ardennais pour la pollutaxe ont mené une action de communication pacifique. Ils espèrent être entendus. Contact du collectif:0607662065

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  • Bangladesh: un an après la catastrophe du Rana Plaza, quelle solution pour les victimes ?

    Le 24 avril 2013, l’immeuble du Rana Plaza s’est effondré au Bangladesh, tuant plus de 1 130 personnes et laissant des milliers de travailleurs handicapés. Combien de drames faudra-t-il encore pour responsabiliser enfin les entreprises ?

    Parmi les étiquettes retrouvées dans les décombres du Rana Plaza, il y avait celles de grandes marques européennes et françaises. Certaines sous-traitaient officiellement leur production dans cette usine bangladaise, d’autres ont dénoncé le fait d’être victimes de sous-traitance sauvage.

    Le secteur textile-habillement a massivement recours à la sous-traitance, en cascade ou dissimulée. Et dans un marché extrêmement concurrentiel, des pressions toujours plus grandes en termes de délais et de coûts, pèsent sur ces sous-traitants. Les conditions de travail y sont souvent déplorables et les contrôles trop peu nombreux pour garantir que les droits humains ne soient pas bafoués.
    Dans ce cas, pourquoi n’existe-t-il pas des règlementations pour imposer des contrôles obligatoires sur les chaines d’approvisionnement ?

    Or, aujourd’hui faute de norme, il est impossible de mettre en cause la responsabilité de sociétés donneuses d’ordre en France pour les violations des droits humains commises par leurs filiales ou leurs sous-traitants à l’étranger.


    Pourtant, en France, une proposition de loi allant dans ce sens a été déposée par des parlementaires. Au Rana Plaza, si cette loi avait existé, les entreprises auraient pu prévenir le drame en identifiant les risques liés au bâtiment d’une part et elles auraient pu voir leur responsabilité juridique engagée d’autre part. Les victimes auraient ainsi pu obtenir des réparations qui aujourd’hui font défaut. 


    Les populations n'ont pas à payer le prix de la course aux profits des multinationales. L'Etat a le devoir de s'assurer que les entreprises respectent les droits humains et l'environnement, partout où elles opèrent, en France comme à l'étranger. François Hollande s'y est engagé
    Nos responsables politiques doivent maintenant agir pour prévenir de nouveaux drames.

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