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économie et finances - Page 118

  • Chômage : c'est mieux ou c'est pire ?

    Comme parfois, les chiffres officiels du chômage  publiés ce jour pour juillet 2013 sont difficiles à analyser.

    Sur le plan national, on constate une hausse plutôt modérée, mais une hausse malgré tout. Sur le plan régional, la catégorie A (chômage total) est en baisse, les autres catégories (chômage partiel) sont en hausse. Nous l'avons souvent répété, ces chiffres mensuels prennent un sens réel quand une tendance se confirme sur plusieurs mois.

     

    Legere-hausse-du-chomage-en-juillet_article_main.jpg


    Restons donc prudent avant de tirer des conclusions de cette publication, dont voici l'essentiel :


    Fin juillet 2013, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 70 382 en Champagne-Ardenne. Ce nombre diminue de 3,9 % par rapport à la fin juin 2013 (- 2 837). Sur un an, il est en hausse de 8,9 %.
     
    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 0,2 % par rapport à la fin juin 2013 (+ 10,0 % sur un an).
     
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C
    s'établit à 107 619, fin juillet 2013. Ce nombre croît de 0,6 % (+ 676) au mois de juillet. Sur un an, il croît de 9,2%.
    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 1,1 % par rapport à la fin juin 2013 (+ 9,0 % en un an).

    Les chiffres par départements sont les suivants :

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en
    juillet 2013 par rapport à fin juin 2013 entre - 4,9 % et - 0,9 % : Ardennes (- 0,9 %), Aube (- 4,9 %), Marne (- 4,9 %), Haute-Marne (- 4,1 %).
    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en juillet 2013 par rapport à fin juin 2013 entre + 0,2 % et + 1,0 % : Ardennes (+ 0,9 %), Aube (+ 1,0 %), Marne (+ 0,4 %), Haute-Marne (+ 0,2 %).
  • UNE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE EN TROMPE-L’ŒIL

    Rapports, analyses, tribunes, interviews, etc : Global Chance et ses membres dénoncent le mythe d’une « énergie 100% nationale »

    La France a officiellement regagné, grâce au programme nucléaire, une indépendance énergétique de 50 % en moyenne contre 25 % en 1973. Ce résultat, qui est depuis plus de vingt ans le pivot de la justification énergétique du choix nucléaire, repose sur le calcul du ratio de la production nationale primaire d’énergie sur la consommation primaire (non corrigée des variations climatiques), c’est-à-dire sur un mode de calcul contestable sur trois points essentiels.

    D’abord, il donne un poids positif, par rapport à un calcul en énergie finale, à la mauvaise efficacité du système de production domestique vis-à-vis des productions importées. Ensuite, il comptabilise toute l’électricité alors qu’une part non négligeable est exportée. Enfin, il comptabilise comme production domestique le nucléaire, alors que tout l’uranium utilisé dans les réacteurs français est aujourd’hui importé.

    Un calcul en énergie finale (c’est-à-dire au regard de l’énergie effectivement disponible pour répondre aux besoins de la société en services énergétiques), déduction faite des exportations d’électricité et de l’uranium importé, conduit à une indépendance énergétique inférieure à 10 % en 2009, contre 30 % selon le même mode de calcul en 1973. L’indépendance énergétique finale française n’a donc pas doublé depuis le lancement de son programme nucléaire mais a au contraire été divisée par 3.

    reserves-uranium.jpg

  • Pénibilité : La CGT demande des actes

    Un article du blog de la CGT du Conseil Général des Ardennes sur la question des retraites

    Le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, accompagné des ministres Marisol Touraine et Michel Sapin, a prévu, à l’occasion d’une visite du chantier du tramway T6 à Vélizy-Villacoublay le 13 août, d’intervenir sur la question de la pénibilité. Les préconisations du rapport Moreau sont loin du compte Pour la CGT, prévenir et réparer la pénibilité, notamment dans le cadre de la réforme des retraites est une priorité. En effet, les derniers travaux de l’Ined et de l’Inserm démontrent que l’espérance de vie en bonnepenibilite-au-travail-copie-1.jpg santé a tendance à stagner, voire à régresser. Cependant, les bases de la réflexion sur la pénibilité contenues dans le rapport Moreau ne sont pas à la hauteur du problème posé. - Le salarié aurait le choix entre une formation professionnelle permettant la mobilité et un départ en retraite anticipé. Après de nombreuses années d’exposition à la pénibilité, c’est bien des deux dispositifs dont le salarié a besoin : un travail moins exposé, puis un départ anticipé. - Dans l’hypothèse où le salarié choisirait un départ anticipé, ces mesures permettraient au mieux un départ à 60 ans, ce qui est beaucoup trop tardif. - Le rapport ne retient pas l’ensemble des 12 critères de pénibilité établis lors de la dernière négociation sur le sujet. Ainsi, le nombre de salariés qui seraient éligibles représente à peine la moitié des salariés réellement concernés (40 000 par an contre environ 100 000 par an selon les études effectuées lors de la dernière négociation). Les propositions de la CGT sont sur la table La CGT est toujours prête pour engager de véritables discussions sur ce sujet et a présenté des propositions très précises au gouvernement, tant en ce qui concerne l’identification de l’exposition à la pénibilité qu’en matière de droits associés et de dynamique de prévention pour enfin s’attaquer aux causes de la pénibilité et à la nécessaire transformation des situations de travail. La CGT propose ainsi que l’exposition soit établie sur la base des 12 critères retenus lors de la négociation sur la pénibilité, organisés en 3 groupes : • Contraintes physiques. • Environnement agressif. • Contraintes liées aux rythmes de travail. L’exposition à un ou plusieurs critères pendant une certaine durée donnerait droit à un départ anticipé à partir de 55 ans (voire avant pour certains métiers). Des bonifications seraient également attribuées afin que le départ anticipé soit associé à un niveau de pension correct. Alors que le gouvernement martèle sa volonté d’allonger la durée de cotisation dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, la CGT s’interroge : comment prévenir et réparer la pénibilité en contraignant les salariés à travailler plus longtemps ? Pour une bonne réforme des retraites, pour une reconnaissance effective de la pénibilité, la CGT appelle les salariés à se mobiliser le 10 septembre.

  • Nouvelle station d'épuration de Vouziers: les travaux progressent

    Juste derrière l'ancienne station de Condé, les bâtiments de la nouvelle station d'épuration sont sortis de terre.

    Dans le cadre de gros travaux de rénovation des réseaux, une nouvelle station est construite à Vouziers.

    Elle sera mieux adaptée au nombre d'habitants de la commune et plus conforme aux normes en vigueur. Les rejets n'iront plus dans le ruisseau de la Muette, mais seront déversés après épuration directement dans l'Aisne. La dilution des ces rejets sera ainsi améliorée, c'était une exigence des services officiels.

    En plus des ces travaux de rénovation, le projet de la commune comporte une deuxième tranche qui verra le raccordement de Blaise et Chestres au réseau. Ainsi tous les habitants de Vouziers, après un délai pour les travaux, seront reliés à l'assainissement collectif.

    C'est également dans ce même cadre que des travaux ont lieu à l'ancien port, près du pont sur l'Aisne. Il s'agit de créer un bassin qui retiendra l'eau en cas d'orage, évitant de noyer la station d'épuration située en aval.

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    La nouvelle station d'épuration de Vouziers à Condé.

    Au premier plan, l'ancienne installation.

  • Les entreprises coopératives saluent une étape importante dans la reconnaissance de l'Economie Sociale et Solidaire

    Coop FR salue l’adoption en Conseil des ministres, le 24 juillet dernier, du projet de loi relative à l’économie sociale et solidaire présenté par Benoît Hamon, ministre délégué en charge de l’ESS.  Elle constitue une étape importante pour la reconnaissance et le développement du secteur, en particulier des entreprises coopératives.


    Coop FR partage pleinement les objectifs de visibilité, de structuration et de développement du secteur et salue la concertation dont a fait l’objet ce texte qui reprend de nombreuses propositions des familles coopératives.


    Ainsi, on retrouve l’ambition de Coop FR de faire de la loi de 1947 portant statut de la coopération un statut d’accueil plus lisible et facile d’utilisation que le texte actuel. L’objectif est de créer de nouvelles coopératives et d’accompagner les projets qui se développent dans des secteurs innovants, à l’instar des coopératives d’habitants, et d’encourager l’émergence de nouvelles coopérations, par exemple entre commerçants, agriculteurs et consommateurs pour la création de circuits de proximité.


    Les autres dispositions prises en faveur des différents secteurs coopératifs sont de nature à coopfrsphereweb.jpgencourager leur développement et la création de nouvelles coopératives. Développement économique dans les territoires, création d’emplois, cohésion sociale, telles sont et seront les contributions essentielles des coopératives renforcées au développement de notre pays. Ces ambitions s’inscrivent dans un mouvement mondial, amplifié à l’occasion de l’Année internationale des coopératives en 2012, qui s’est fixé des objectifs concrets pour les dix prochaines années.


    La révision coopérative est un outil de transparence et d’amélioration de la gouvernance au service des membres et sociétaires de la coopérative et de ses dirigeants, et aux yeux du public. Les dispositions proposées appellent un préjugé de principe favorable, sous réserve des dispositions bien adaptées à l’objet.


    S’agissant des propositions sur l’ESS en général, Coop FR observe que la possibilité pour les sociétés à statut commercial de contribuer au progrès de l’ESS doit s’effectuer dans les conditions conformes à ses principes.


    Enfin, Coop FR a toujours affirmé que les CRESS (Chambres régionales de l’ESS) ont un rôle opérationnel d’appui et de sensibilisation en région, elles ne doivent pas se substituer aux mouvements et familles de l’ESS qui la composent.


    Coop FR affirme sa détermination à œuvrer avec le Gouvernement et le Parlement pour que la future loi soit aussi bien fondée et élaborée que possible, de façon à être un cadre stimulant pour le développement de l’ESS, de concert avec les mesures propres à un financement plus efficaces contenues dans le projet ou mises en œuvre avec Bpifrance.



    Réalité économique et sociale des entreprises coopératives en France


    21 000 entreprises coopératives représentent 1 million d’emplois et 24 millions de sociétaires. Tous les secteurs d’activités et tous les types de coopératives sont concernés :

    • -coopératives d’entreprises (coopératives agricoles, de commerçants détaillants, artisans, d’entreprises de transport, maritime),
    • -coopératives d’usagers (coopératives de consommateurs, d’HLM, coopératives scolaires, copropriétés coopératives),
    • -coopératives de production (Scop – Sociétés coopératives et participatives et CAE – Coopératives d’activités et d’emploi),
    • -coopératives multisociétariales (Scic – Sociétés coopératives d’intérêt collectif)
    • -banques coopératives.
  • Chiffres du chômage : un jour, ils seront meilleurs ...

    La publication  des chiffres officiels du nombre de demandeurs d'emploi pour juin 2013 ne montre toujours pas d'inversion de tendance.

    Que ce soit au niveau national ou au niveau local, on constate que la hausse des inscrits continue, malgré les contrats d"avenir, les stages de formation et autres dispositifs gouvernementaux.

    Voici les chiffres au niveau national :

    En juin 2013, en France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois inscrits en catégorie A (3 279 400) est en hausse (+ 0,5%) sur un mois en données CVS.

    Les activités réduites de courte durée (de moins de 79 heures), catégorie B et les activités réduites de longue durée, catégorie C, sont en baisse (respectivement - 1,2% et - 0,4%).

    Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois inscrits en catégorie A est en hausse aussi bien pour les 130425-chomage-chimulus.jpghommes (+ 0,4%) que pour les femmes (+ 0,5%). Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois inscrits en catégorie A est en baisse pour les jeunes (- 0,3%), le nombre de demandeurs d’emploi de cette catégorie âgés de 25 à 49 ans augmente (+ 0,5%) et celui des demandeurs d’emploi de 50 ans ou plus s’accroit (+0,9%).

    Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée est en hausse en juin 2013 : 1,4% pour les catégories A, B, C. Il s’établit à 1 957 000 (en données CVS). Cette hausse mensuelle concerne les demandeurs d’emploi inscrits depuis 1 à moins de 2 ans (+ 1,5%), depuis 2 à moins de 3 ans  (+ 0,7%) et ceux inscrits depuis 3 ans ou plus (+ 1,7%).


    Au niveau régional, la situation est inégale selon les départements, mais globalement les chiffres restent mauvais.

     En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 1,3 % par rapport à mai 2013 ( + 14,2 % en un an).

    En Champagne-Ardenne, le le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,5 % par rapport à mai 2013 (+ 9,6 % en un an).

    Fin juin 2013, dans le département des Ardennes, 16 665 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 1,3 % par rapport à fin mai 2013 ( + 210). Sur un an, il est en augmentation de 10,1 %

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 567 dans le département des Ardennes, fin juin 2013. Ce nombre augmente de 0,7 % (+ 163). Sur un an, il augmente de 7,4 %.

  • Electrolux Revin: Attention au syndrome de Stockholm…!!!

    COMMUNIQUE du 16 juillet 2013 - Christophe Léonard, député des Ardennes (photo ci-dessous L'An Vert, DR)



    Alors qu’Electrolux a enregistré une progression de ses bénéfices de 19% au 3ème trimestre 2012, le862126510.JPG Groupe suédois a annoncé le 22 octobre dernier l’arrêt de sa production de machines à laver à Revin.

    Pas plus que le projet « Ardennes », le projet « niVer » n’a donc trouvé grâce aux yeux du géant suédois. Pire encore, Electrolux a manipulé ses salariés, les élus locaux mais aussi le Gouvernement Français. En effet, la parole donnée par Monsieur Jonas Samuelson, Directeur Europe Electrolux, à Arnaud Montebourg le 11 mars 2013 n’a pas été respectée.

    Le constat est manifeste : baisse des volumes d’ores et déjà programmée en 2013, hotte aspirante et chauffe-eau encore dans les cartons, plan de départ anticipé sur les rails, recherche d’un repreneur au point mort et rendez-vous d’étape boycotté.

    La promesse d’un statut quo jusqu’au 31 décembre 2014 et de maintenir une production sur le site y compris au-delà de 2016 tant qu’il n’y aura pas de repreneur est-elle encore crédible ?

    La réunion au Ministère organisée à ma demande le 9 juillet, mais refusée par Electrolux, n’a pas permis d’aller au-delà de ce douloureux procès-verbal de carence.

    Force est donc de constater la stratégie perverse empreinte de cynisme, de dogmatisme et d’idéologie conduite par Electrolux : supprimer toute production industrielle en Europe de l’ouest pour mieux profiter du dumping social, fiscal et environnemental qui prospère à l’intérieur même de l’Union européenne !

    Comble de l’hypocrisie : Electrolux va encaisser 600 000€ annuel de Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE), mesure gouvernementale anti-délocalisation mise en œuvre à la fin 2012.

    Le 12 mars, j’appelais les salariés d’Electrolux Revin à garder les yeux grands ouverts et les invitais à la vigilance, à l’unité et à la mobilisation.

    Serions-nous depuis victime du syndrome de Stockholm… ?

    Aujourd’hui plus qu’hier, il n’y a pas de rapport de force crédible dans l’inaction !

    J’ai demandé au Ministère du Redressement Productif de mettre tout en œuvre pour que la date du rendez-vous de septembre prochain avec Electrolux soit fixée cette semaine.

     

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    Photo d'archive