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écologie - Page 89

  • Le petit réacteur atomique SMR fait rêver les nucléaristes

    Extraits de l'article de Reporterre

    Les industriels du nucléaire espèrent sauver leur filière avec un nouveau concept, les SMR, des réacteurs de petite taille. En France, EDF vante la puissance de son modèle. Pourtant, plusieurs études pointent le gouffre financier et l’aberration écologique que constitue cette technologie.

    Le chantier de l’EPR de Flamanville accumule retards et surcoûts, le projet de réacteur de quatrième génération Astrid est suspendu ? Peu importe, « en avant le nucléaire » ! C’est ainsi qu’EDF et ses partenaires ont sobrement baptisé leur dernier projet en date, le « Nuward » (pour « Nuclear Forward »). Ce petit réacteur de 170 mégawatts électriques (MWe) à eau pressurisée (la même technologie que les réacteurs du parc actuel et que l’EPR), dont il a présenté le design le 6 avril dernier, est supposé lui permettre de rentrer dans la course internationale aux « Small Modular Reactor » (SMR, Petit réacteur modulaire). Des réacteurs dont la puissance est comprise entre 10 et 300 MWe, et qui sont censés révolutionner l’industrie nucléaire dans les prochaines décennies.

    « Ce réacteur sera petit et compact, explique un porte-parole d’EDF à Reporterre. Il sera équipé de générateurs de vapeur à plaques, inspirés de la technologie des sous-marins, qui prennent beaucoup moins de place. Pressuriseur et générateurs de vapeur seront imbriqués dans la cuve. » Le tout tiendra dans une enceinte de confinement plongée dans un cube d’eau de vingt-cinq mètres par vingt-cinq — la moitié d’une piscine olympique —, présenté comme un dispositif de sûreté passive. Autre particularité, les différentes parties du réacteur seront fabriquées en usine et transportées jusqu’au site en camion ou en bateau. « L’idée est de réduire les assemblages sur site, ce qui permet d’éviter les rework [1] », poursuit EDF.

    (...)

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  • Stop à l’accaparement de terres : pas de laissez-passer !

    La proposition de loi portant mesures d'urgence pour assurer la régulation de l'accès au foncier agricole au travers de structures sociétaires, déposée par M. Sempastous, est examinée à partir de ce mardi par les Commissions du Développement durable puis des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. Des organisations de la coalition foncière appellent les parlementaires à améliorer ce texte, aujourd'hui trop faible, voire contre-productif, pour lutter contre l'accaparement de terres.

     

    Un nécessaire renforcement de la régulation foncière agricole

    L'agrandissement continu de la taille des exploitations agricoles est directement corrélé à une perte d'emplois, de valeur ajoutée et de biodiversité dans les territoires ruraux. Le contrôle de la taille des fermes est un objectif majeur d'une politique agricole fondée sur l'intérêt commun. 

    C'est au nom de cet intérêt commun qu'ont été créés après guerre et dans les années 1960 les grands outils de régulation foncière encadrant le droit de propriété et la liberté d'entreprendre : le statut du fermage protecteur pour le locataire, la régulation de la propriété par l'action des SAFER, le contrôle de la taille des fermes à travers la politique des structures. Ces outils sont rendus en partie inopérants par le développement d'un nouveau mode d'accès au foncier : la prise de contrôle de fermes via l'achat de parts de sociétés qui exploitent et/ou possèdent des terres agricoles. Si le nombre de transactions est faible comparé au marché foncier classique (7 160 transactions sur 103 700 en 2019 selon la FNSAFER), les surfaces concernées sont considérables (616 000 hectares contre 443 000). 

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  • La Marche d’Après se réunit en un grand mouvement social pour dessiner la justice climatique et sociale de demain

    Communiqué d'Alternatiba le dimanche 09 mai 2021 –

    Dimanche, quelques jours après le vote de la loi « Climat et Résilience» et alors que des sources affirment qu’Emmanuel Macron renonce à inscrire l’environnement dans la Constitution, 115 000 personnes ont participé à 163 marches partout en France ainsi qu’en Belgique, au Luxembourg et outre-Manche afin de dénoncer l’échec climatique du quinquennat et affirmer leur volonté de construire, ensemble, un avenir juste et soutenable. 

    730 organisations signataires de l’appel à se rassembler ont répondu présentes dont Alternatiba, Union Syndicale Solidaires, les Amis de la Terre, la CGT, le Secours catholique ou encore Greenpeace France, pour défiler ce dimanche 9 mai aux côtés des citoyens et des membres de la Convention citoyenne pour le climat.écol

    A Lyon 7000 personnes ont défilé et 2500 à Rennes. A Paris,  56 000 personnes ont marché, le cortège est parti à 14 heures de la place de la République, les manifestants ont marché déterminés et dans la joie aux côtés des artistes de rue, fanfare, batucada et danseurs qui ont performé à l’arrivée du cortège à Bastille, trois heures plus tard. Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France, Cyril Dion, réalisateur et militant écologiste et bien d’autres y ont pris la parole sur la scène finale pour clôturer la marche et revenir sur les raisons d’une telle mobilisation : « En se mobilisant, on voit que cette ténacité commence à payer car les mobilisations nous ont permit de faire condamner l’état » ajoute Cyril Dion.

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  • “L’emprise Total”: Quand la major pétrolière et gazière influence les institutions culturelles

    Ces petits logos Total présents sur les panneaux d’exposition des musées du Louvre ou du Quai Branly ne sont pas là par hasard. A travers l’épisode 3 d’une série documentaire consacrée à l’influence et au soft power de Total, Greenpeace France analyse la présence et le soutien de la multinationale au sein des institutions culturelles.

    Avec sa fondation, Total mise énormément sur la culture et le patrimoine comme levier de soft power. En 2020, le groupe a investi plus de 16 millions d’euros dans ce domaine. Parmi les institutions qu’elle soutient, on retrouve des noms prestigieux comme le musée du Louvre, le Centre Pompidou, le Palais de Tokyo, l’Institut du Monde Arabe ou encore le musée du Quai Branly – Jacques Chirac.

    «Total ne soutient pas le “dialogue des cultures et du patrimoine” uniquement dans un but philanthropique, contrairement à ce que vante sa fondation, commente Edina Ifticène, chargée de campagne pétrole chez Greenpeace France. Pour la major, il s’agit d’obtenir une image de généreux mécène mais surtout d’utiliser l’art pour asseoir son pouvoir et ses positions stratégiques. »

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  • Transport des déchets radioactifs pour Cigéo : le guide riverain et le collectif Tchou-tchou pour informer et mobiliser

    L‘Andra souhaite réhabiliter la ligne 027000 pour acheminer les matériaux nécessaires aux travaux de Cigéo et ensuite les déchets nucléaires lors de la mise en exploitation du centre de stockage. Il faut imaginer le trafic dès la phase travaux que cela représenterait !

    Le collectif Tchoutchou s’est constitué pour informer les riverains aux abords de la ligne SNCF 027000 des futurs travaux ferrés qu’envisagent l’Agence, dans le cadre de son projet CIGEO, et en particulier sur cette ligne SNCF aujourd’hui désaffectée.

    Et vous reprendriez bien un peu de concertation  ?

    Le Réseau SNCF vient tout juste d’officialiser les dates de concertation préalable pour la réhabilitation de la ligne 027000, menée par la Commission Nationale du Débat Publique (CNDP). Et c’est du 3 mai au 8 juin 2021 : de quoi laisser à quiconque largement le temps de réagir, ben voyons… qui plus est après les avis défavorables à l’utilité publique de Cigéo exprimés par 4 villages cibles : Mandres-en-Barrois, Bure, Ribeaucourt et Horville-en-Ornois… en pleine épidémie de Covid… et à 4 semaines du procès des 7 inculpé.e.s pour « association de malfaiteurs » les 1, 2 et 3 juin 2021 au Tribunal de Bar-le-Duc.

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  • La jeunesse sauvera-t-elle la planète ?

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    Dessin de Chapatte pour "Le Temps"

  • Les 29 et 30 mai 2021 : Rendez-vous au jardin pour compter les oiseaux

    Vous prenez plaisir à observer les oiseaux de votre jardin et souhaitez vous rendre utile ? La LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle vous invitent à participer au week-end national de comptage des oiseaux des jardins qui aura lieu à la fin du mois de mai !

    Le week-end national de comptage des oiseaux des jardins… c’est quoi ?

    L’observatoire des oiseaux des jardins vous invite à partager les observations des oiseaux de votre jardin tout au long de l’année, avec deux temps forts : le dernier week-end de janvier pour les oiseaux hivernants et le dernier week-end de mai pour les oiseaux nicheurs. Vous êtes ainsi des milliers d’observateurs chaque année depuis 2013 à faire avancer la connaissance des oiseaux de nos jardins en partageant vos données.

    Les prochaines observations collectées pour le comptage de mai permettront d’identifier les espèces venues se reproduire en France.

    Comment participer ?

    Pas besoin d’être un expert, il suffit d’avoir un peu de temps, d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !

    • Choisissez un jour d’observation, le samedi 29 ou le dimanche 30 mai et un créneau d’une heure, idéalement en fin de matinée ou en début d’après-midi, lorsque les oiseaux plus actifs ;
    • Trouvez un lieu d’observation, un jardin ou un balcon, en ville ou à la campagne. Un parc public peut tout à fait servir de lieu d’observation.
    • Comptez et notez durant une heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour les reconnaitre plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l’Observatoire ainsi qu’une fiche d’aide pour le comptage.
    • Transmettez les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : oiseauxdesjardins.fr.

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