Dessin de Chapatte pour "Le Temps"
écologie - Page 87
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La jeunesse sauvera-t-elle la planète ?
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Les 29 et 30 mai 2021 : Rendez-vous au jardin pour compter les oiseaux
Vous prenez plaisir à observer les oiseaux de votre jardin et souhaitez vous rendre utile ? La LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle vous invitent à participer au week-end national de comptage des oiseaux des jardins qui aura lieu à la fin du mois de mai !
Le week-end national de comptage des oiseaux des jardins… c’est quoi ?
L’observatoire des oiseaux des jardins vous invite à partager les observations des oiseaux de votre jardin tout au long de l’année, avec deux temps forts : le dernier week-end de janvier pour les oiseaux hivernants et le dernier week-end de mai pour les oiseaux nicheurs. Vous êtes ainsi des milliers d’observateurs chaque année depuis 2013 à faire avancer la connaissance des oiseaux de nos jardins en partageant vos données.
Les prochaines observations collectées pour le comptage de mai permettront d’identifier les espèces venues se reproduire en France.
Comment participer ?
Pas besoin d’être un expert, il suffit d’avoir un peu de temps, d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !
- Choisissez un jour d’observation, le samedi 29 ou le dimanche 30 mai et un créneau d’une heure, idéalement en fin de matinée ou en début d’après-midi, lorsque les oiseaux plus actifs ;
- Trouvez un lieu d’observation, un jardin ou un balcon, en ville ou à la campagne. Un parc public peut tout à fait servir de lieu d’observation.
- Comptez et notez durant une heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour les reconnaitre plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l’Observatoire ainsi qu’une fiche d’aide pour le comptage.
- Transmettez les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : oiseauxdesjardins.fr.
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Total à Polytechnique : plainte contre Patrick Pouyanné
Depuis plus d’un an, Greenpeace France soutient la mobilisation des étudiant·es et ancien·nes étudiant·es de Polytechnique contre le projet d’implantation d’un centre de Total au cœur du campus de l’école.
Renforcer sa présence dans les écoles, de la primaire à l’enseignement supérieur, est un axe tactique majeur de la stratégie d’influence de la multinationale Total. Constatant que le pétrole séduit de moins en moins les nouvelles générations d’étudiant·es, il devient de plus en plus crucial pour la firme de s’infiltrer au sein des campus des grandes écoles — son terrain de jeu privilégié — pour entretenir un vivier d’étudiant·es brillant·es, les biberonner et les séduire en les persuadant que son modèle économique basé sur les énergies fossiles est le bon.
Le projet de Total d’installer un bâtiment abritant sa direction recherche et développement au cœur du campus de la prestigieuse École polytechnique, prévoyant d’accueillir 250 de ses salarié·es, est une illustration parfaite de cette stratégie d’influence. Si cette stratégie n’est pas, en elle-même, pénalement répréhensible, la présence de Patrick Pouyanné (PDG de Total et ancien polytechnicien) au sein du Conseil d’administration de Polytechnique, soulève des questions de conflit d’intérêts. Ses prises de paroles au sein du Conseil d’administration au nom de l’entreprise et sur un projet auquel il était intéressé seraient susceptibles de constituer une infraction pénale.
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Arrêté abeilles : des divergences à respecter !
22.04.2021
Dans une tribune du Monde publiée jeudi dernier, la FNSEA* présentait sa position au sujet de l'arrêté abeille. Pour rappel, ce dernier est relatif aux conditions d'utilisations des pesticides à usage agricole pour minimiser leurs impacts sur les pollinisateurs.
La Confédération paysanne est profondément choquée que les signataires de cette tribune syndicale aient impliqué l'interprofession apicole, InterApi. En effet celle-ci n'est absolument pas en accord avec la FNSEA* sur ce sujet ! Plusieurs membres de l'interprofession, dont la Confédération paysanne ont interpellé le président d'InterApi sur cette bavure qui n'aurait pas dû être et ne doit en aucun cas se reproduire ! Il en va de la crédibilité de l'interprofession et du respect de ses membres !
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1.2.3 JUIN à BAR-LE-DUC contre Cigéo, le nucléaire et la criminalisation de nos luttes !
C’est qui les « malfaiteurs » ? Relaxe pour les inculpé.e.s !
1.2.3 juin à Bar-le-Duc contre Cigéo, le nucléaire et la criminalisation de nos luttes !Après 4 années d’instruction pour « association de malfaiteurs », des milliers d’heures d’écoutes par la gendarmerie, un dossier de 15.000 pages, des mètres cubes de matériel saisi, un harcèlement policier omniprésent dénoncé par la Ligue des Droits de l’Homme, l’heure de la mascarade judiciaire a sonné. Les 1er, 2 et 3 juin au Tribunal de Bar-le-Duc se tiendra le procès des sept « malfaiteurs » de la lutte à Bure. Des ami.e.s luttant contre le projet de méga-poubelle atomique Cigéo, ont été privé.e.s de leur liberté de circuler et empêché.e.s de se parler pendant de longues années. Cette procédure a constitué une peine et a tenté de paralyser tout un mouvement de résistance. Ce qu’on musèle chez ces personnes, c’est leur engagement antinucléaire, leurs convictions et leur liberté d’expression.
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Loi climat : le rendez-vous manqué du quinquennat Macron
Publié le 17 avril 2021 par Greenpeace
Les débats en première lecture de la loi climat et résilience à l’Assemblée Nationale se sont donc achevés ce samedi avec le chapitre sur la justice environnementale et n’ont malheureusement pas permis d’amélioration significative sur l’ensemble du texte.
Cette loi, tant attendue, réussit l’exploit de faire l’unanimité de la société civile contre elle, et ne permettra pas de rompre avec l’inaction climatique sanctionnée par la justice dans l’Affaire du Siècle.
“Cette loi aurait pu paraître ambitieuse il y a 15 ou 20 ans, mais aujourd’hui elle n’est pas à la hauteur de l’urgence climatique. L’écologie du quotidien vantée par la ministre Barbara Pompili n’est pas suffisante, nous avons besoin de l’écologie de demain, celle qui prendra ses responsabilités et contribuera à ralentir le cycle infernal du dérèglement climatique”, souligne Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.
“Les débats à l’Assemblée ont révélé combien la majorité parlementaire, le gouvernement et Emmanuel Macron restent sourds aux alertes des scientifiques et de la société civile. Seules des transformations profondes accompagnées d’un réel courage politique pour les mettre en œuvre pourront véritablement nous remettre sur une trajectoire cohérente avec les objectifs de l’Accord de Paris”.
Acculé sur le fond de la loi qu’il porte à l’Assemblée, le gouvernement a même tenté une diversion en s’emparant du classement « Green Future Index » du magazine MIT Technology Review où la France obtient la quatrième place, alors que la méthodologie prend essentiellement en compte les engagements des Etats, et non les résultats.
“Le gouvernement est si mal à l’aise avec son texte de loi qu’il a utilisé de nombreux stratagèmes pour réduire au maximum les discussions, comme limiter à 45h les débats ou juger irrecevables un quart des amendements déposés, privant les députés de la possibilité de rehausser l’ambition de la loi”, ajoute Jean-François Julliard.
Dans sa forme actuelle, cette loi ne permettra pas plus que les mesures prises par ailleurs de faire baisser les émissions de GES de 40% d’ici 2030, et encore moins d’atteindre le nouvel objectif européen (55% de réduction de GES) alors que la science recommande une réduction de 65%. Une récente étude réalisée par le cabinet Carbone 4 a conclu que les mesures adoptées ou envisagées par l’État, notamment dans le cadre du projet de loi Climat et résilience, ne permettront pas d’atteindre l’objectif global de réduction de 40% des émissions de GES à 2030 par rapport à 1990.
Pour corriger le tir, les sénateurs et sénatrices devront significativement revoir le texte sous peine d’aboutir à une loi incapable de répondre aux urgences climatique et sociale, ainsi qu’aux objectifs officiels du pays.
A part quelques avancées arrachées de haute lutte sur l’introduction de plus de menus végétariens dans la restauration collective, avancées acquises dans le cadre d’une campagne menée depuis plus de trois ans par la société civile et les consommateurs et consommatrices, aucune évolution majeure n’a pu être constatée sur les autres chapitres structurants, les député·es se contentant d’adopter la plupart du temps des amendements dont l’impact sera superficiel :
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Victoire : l'environnement bientôt mieux pris en compte dans les projets d'aménagement et de construction
Communiqué de FNE le 15.04.2021.
Le Conseil d’Etat l’affirme aujourd’hui : tout projet susceptible d’avoir une incidence notable sur l’environnement ou la santé humaine doit être soumis à une évaluation environnementale. Derrière cette affirmation de bon sens, se cache un véritable combat juridique mené par France Nature Environnement depuis des dizaines années. La fédération se bat pour une meilleure prise en compte de l’environnement dans les projets d’aménagement et de construction ; et cette décision du Conseil d’Etat permet d’ajouter une pierre de plus à l’édifice. Elle va obliger le gouvernement à mieux définir quels sont les projets soumis à évaluation environnementale pour éviter que certains projets potentiellement impactants ne passent entre les mailles du filet.
Une nouvelle victoire essentielle dans la protection de notre environnement
Le Conseil d'Etat, saisi par France Nature Environnement, exige de l'Etat la révision complète de ses critères d'évaluation environnementale pour se mettre en conformité avec le droit européen. Cette décision est une étape très importante sur le long chemin de la préservation de notre patrimoine naturel. Explications.
Lorsqu’une entreprise ou une collectivité souhaite réaliser un aménagement ou mener une activité (porcherie, piste d’atterrissage, rond-point, éolienne, gymnase...), les législations française et européenne imposent de réaliser une évaluation environnementale. C’est une étape cruciale dans l’autorisation d’un projet ou d’un plan : elle permet d’évaluer les impacts pour les éviter, ou à défaut les réduire et en dernier recours, les compenser. Elle déclenche également le processus de participation du public, et garantit l’information des citoyens sur les enjeux environnementaux. L’administration doit en tenir compte pour autoriser, ou non, l’aménagement proposé.