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écologie - Page 84

  • La France sur de mauvais rails pour respecter ses objectifs climatiques

    Le Réseau Action Climat, la Fondation Nicolas Hulot et France Nature Environnement publient une étude inédite sur les investissements dans le transport ferroviaire. L’étude démontre que les investissements actuels, en tenant compte des 4,75 milliards d’euros annoncés par le Gouvernement en septembre, sont insuffisants pour tenir nos objectifs climatiques. Alors que les parlementaires débattent actuellement du budget 2021 et du plan de relance en particulier, nous appelons le Gouvernement à un effort financier supplémentaire de 3 milliards d’euros par an dans le rail, pour donner enfin toute sa place au train et au fret ferroviaire en France.

    Le transport ferroviaire, un allié essentiel pour le climat

    Le ferroviaire est un mode de transport particulièrement performant d’un point de vue environnemental : il transporte 11 % des passagers et 9 % des marchandises pour seulement 0,3 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. C’est aussi un mode de transport pourvoyeur de nombreux emplois non délocalisables. Pour atteindre ses objectifs climatiques, la France devra miser sur le transport ferroviaire, augmenter les trafics de voyageurs et de marchandises, y compris pour diminuer les déplacements en voiture, en avion et en camion, qui sont les plus impactants pour l’environnement. Ainsi, à travers sa Stratégie nationale bas carbone (SNBC), la France vise un développement du transport ferroviaire de +27 % d’ici à 2030 et +79 % en 2050.

    Malgré ses atouts, le transport ferroviaire ne bénéficie pas du soutien qu’il mérite en tant que solution de décarbonation du secteur des transports. Le désinvestissement de l’Etat dans le réseau ferroviaire, et notamment sur les petites lignes, depuis de nombreuses années, impacte aujourd’hui lourdement le trafic : suppression de lignes, de dessertes, retards, annulations, etc.

     

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  • Après les député·e·s, les sénateurs et sénatrices manquent de vision et de courage en votant pour le retour des « insecticides tueurs d’abeilles »

    Après les député·e·s, le Sénat vient de donner son feu vert à la réautorisation des néonicotinoïdes après un débat des plus clivants. Malgré l’opposition déterminée de nombreux sénateurs et sénatrices, une majorité (à 56 voix) a décidé d’entériner une décision qui met à mal la biodiversité dans un état déjà catastrophique et la durabilité de nos pratiques agricoles. Face à ce recul historique, nos organisations alertent les pouvoirs publics : elles n’en resteront pas là et se battront pour la biodiversité, la santé humaine et un avenir agricole durable.

    La soirée aura été marquée par un rebondissement notable : l’adoption à une voix près par scrutin public de 3 amendements de suppression de l’article 1er réautorisant les néonicotinoïdes, suite à l’erreur d’un groupe politique. In fine, en fin de soirée, après un nouveau vote demandé par Julien Denormandie, le Sénat a adopté comme attendu à une majorité le retour des néonicotinoïdes. Les élus de droite et du centre ont majoritairement voté en faveur de cette loi qui enterre les lois votées en 2016 (loi biodiversité) et 2018 (loi agriculture et alimentation issue des EGA) instaurant pourtant l’interdiction des néonicotinoïdes (ainsi que toutes les substances ayant le même mode d’action).

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  • EPR de Flamanville : EDF tente un nouveau coup de bluff avec une première livraison de combustible

    Communiqué commun du 26 octobre 2020

    Lundi matin, à 8h, un premier camion chargé d’acheminer de l’uranium enrichi jusqu’à l’EPR de Flamanville (Manche) est parti de l’usine Framatome de Romans-sur-Isère (Drôme). Durant quatre mois, deux camions par semaine devraient effectuer ce trajet, alors même que l’état du chantier de l’EPR ne justifie absolument pas ce transport. Nos associations dénoncent une énième manœuvre d’EDF pour faire oublier les nombreux défauts , retards et dérapages financiers de l’EPR et entretenir l’illusion d’un projet maîtrisé et viable.

    D’abord prévu pour fin 2011, le démarrage de l’EPR de Flamanville n’est aujourd’hui pas envisagé avant fin 2023. Cette date, annoncée par EDF, est susceptible de glisser au vu de la centaine de soudures toujours en réparation et des incertitudes sur la faisabilité des travaux destinés à les éliminer. Le couvercle de la cuve du réacteur, défectueux, devra être changé en 2024.

    Rien ne garantit donc que l’EPR puisse fonctionner un jour. Y entreposer du combustible dès maintenant est donc une aberration.

    Une fois livré à Flamanville, l’uranium enrichi sera retiré de son container pour être immergé dans une piscine d’entreposage, dont il contaminera la structure et l’eau. La présence de combustible sur le site de l’EPR le transforme donc de fait en déchet nucléaire, alors que son fonctionnement n’est pas assuré.

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  • Lactalis : hors la loi et prédateur de la valeur

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 22.10.2020

    lactalis2.pngLe géant laitier est sous le feu des projecteurs. Une enquête d'investigation met en avant ses abus, exercés depuis plusieurs années en toute impunité, au détriment des paysan.nes, des consommateur.trices et de l'environnement. Il n'y a pas de petites économies : non content de pressurer les paysan.ne.s en imposant des prix bas, le groupe économiserait en réutilisant les eaux de rinçage dans les produits vendus et ne traiterait pas correctement ses eaux usées. L'enquête donne des chiffres vertigineux sur la pollution de l'eau sur 38 sites alors même que le géant laitier reçoit des subventions publiques à ces fins, estimées à près de 40 millions d'euros depuis 2002 !

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  • PAC : le vote du Parlement européen condamne l’agriculture et la nature

    Publié le 20 octobre 2020

    Pour Greenpeace, le vote de la session plénière du Parlement européen ce soir condamne l’agriculture européenne. La majorité des eurodéputé·es n’ont pas souhaité transformer à la hauteur des crises climatique et écologique la politique qui façonnera l’agriculture du bloc au cours des sept prochaines années.

    Le Parlement européen a adopté un accord conclu entre les groupes Renew, PPE et S&D et a rejeté les propositions de la commission environnement du Parlement européen visant à réduire les subventions en faveur de l’élevage industriel ou à augmenter considérablement le financement de mesures environnementales par rapport à la PAC actuelle.

    S’il fallait un exemple de plus de l’écart qui se creuse entre le monde citoyen et les politiques, ce vote est malheureusement un cas d’école. D’un côté les citoyens et citoyennes veulent une agriculture à taille humaine et plus écologique, de l’autre les eurodéputé·es votent pour perpétuer un système d’un autre âge. Ce dernier ne fera que renforcer un système profondément inégalitaire, au détriment de celles et ceux qui sont capables de produire une nourriture de qualité sans menacer l’environnement”, rappelle Suzanne Dalle, chargée de campagne agriculture pour Greenpeace France. “Faut-il vraiment attendre qu’il n’y ait plus de paysan-nes, plus de biodiversité, dans un contexte où le climat s’emballe déjà, pour que les politiques prennent la mesure de la situation et des changements radicaux à accompagner ?“.

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  • Biodiversité : les aires protégées méritent mieux que des effets d'annonce

    Communiqué de FNE le 12.10.2020.

    La future Stratégie pour les Aires Protégées 2020-2030 est en cours d’élaboration. Objectif : améliorer et renforcer le réseau français d’aires protégées de façon à mieux protéger la biodiversité, dans les 10 prochaines années. Plusieurs instances ont récemment rendu des avis critiques sur le projet proposé, confortant l’analyse et les demandes de France Nature Environnement. Si l'objectif est partagé, le projet proposé doit être encore largement amélioré pour l’atteindre. Explications et propositions.

    Une stratégie essentielle face à l’érosion rapide de la biodiversité

    Le Président et le gouvernement ont plusieurs fois annoncé le cap : atteindre une protection de 30% du territoire, en France hexagonale et dans les territoires ultramarins, avec 10% en protection forte, encadrée par des outils réglementaires. Il y a en effet urgence : les rapports et bilans sur l'aggravation de l'érosion de la biodiversité s'accumulent[1] ; la communauté scientifique mondiale et l’ONU appellent à des politiques de conservation de la biodiversité plus ambitieuses et concrètes. Le gouvernement proclame que la France va relever ces enjeux mais malheureusement, en l'état, la stratégie projetée et son plan d'actions ne permettront pas d'atteindre les ambitions affichées. Le Comité National de la Biodiversité vient de rendre un avis critique sur le projet de stratégie présenté par le gouvernement. Auparavant, le Conseil National de la Protection de la Nature avait préféré voter une contribution au projet pour l’améliorer, afin qu’il réponde pleinement aux urgences en matière de biodiversité.

     

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  • Action écologique à Roissy-Charles de Gaulle : des journalistes placés en garde-à-vue

    Communiqué d'Amnesty International le 09.10.2020

    Samedi dernier, à la suite d'une action militante écologique pour réduire le trafic aérien, une dizaine de journalistes ont été interpellés. Celles et ceux qui ne disposaient pas de cartes de presse ont été placés en garde-à-vue. En réaction, nous co-signons avec différentes organisations et syndicats de journalistes ce communiqué de presse.

    Samedi 3 octobre 2020, lors d’une action de militants écologistes sur le Tarmac de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, aux alentours de 9h30 la gendarmerie a procédé à l’interpellation d’une dizaine de journalistes. Dans l’attente des consignes du procureur, ils ont été dans un premier temps, regroupés ensemble, indépendamment des militants.

    Puis le groupe des journalistes a été scindé en deux : les journalistes possédant une carte de presse et ceux sans carte. Le premier groupe de journalistes a été libéré aux alentours de 13h30 après leur audition en tant que témoins. Ceux qui ne possédaient pas la carte ont été placés en garde à vue et regroupés avec les militants. Leur libération n’a été effective que le soir.

    Les signataires de ce communiqué réaffirment avec force qu’arrêter des journalistes qui ne font que leur métier est inadmissible, les placer en garde à vue l’est encore davantage.

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