Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie - Page 151

  • Quel coût pour la gestion à long terme des déchets radioactifs ?

    Le Conseil d'État se penchera le 19 mars sur le coût de la gestion à long terme des déchets radioactifs. En janvier 2016, Ségolène Royal avait fixé arbitrairement le coût de la gestion à long terme des déchets radioactifs de haute et moyenne activité à vie longue à 25 milliards d’euros, soit un montant inférieur à près d’un tiers à celui évalué par l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra). Le Réseau “Sortir du nucléaire“, France Nature Environnement, MIRABEL-Lorraine Nature Environnement et BureStop55 ontimages?q=tbn:ANd9GcRMGPqYQ7JPTiWOQs0L4oeeD9Eh-lRRBpVEop-F8TkV4JE-RDZcVw attaqué cet arrêté adopté par complaisance envers les producteurs de déchets. Alors que le Conseil d’État doit examiner l’affaire le 19 mars 2018, les associations exigent que la vérité soit dévoilée sur les coûts réels du projet Cigéo et de la gestion des déchets radioactifs.

    Le mauvais feuilleton des coûts cachés de Cigéo

    Alors que Cigéo constitue l’un des plus gros projets industriels d’Europe, pendant des années, aucune évaluation actualisée de ses coûts n’a été rendue publique par l’Andra ni par l’État. Le débat public de 2013 s’est ainsi déroulé alors que n’était versée au dossier qu’une estimation de 16,5 milliards d’euros que tout le monde savait obsolète. Dans le même temps, des travaux de la Cour des comptes laissaient supposer que le coût réel dépassait les 40 milliards d’euros.

    En janvier 2016, après avoir dû saisir la Commission d’Accès aux Documents Administratifs, le Réseau “Sortir du nucléaire“ a pu obtenir la publication d’un document de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) commentant l’évaluation du coût de la gestion à long terme des déchets radioactifs par l’Andra. Cette dernière chiffrait ce coût à 34,5 milliards d’euro, un montant que l’ASN jugeait bien optimiste

    Lire la suite

  • Le CPIE de Meuse vous propose un stage d’initiation à la botanique

    Le CPIE de Meuse vous propose un stage d’initiation à la botanique, adapté à toute personne (débutante ou confirmée) désireuse d’apprendre à identifier les plantes de nos campagnes.

    La journée commencera par une partie théorique, se poursuivra par une sortie sur le terrain et se terminera par une session d’identification des plantes récoltées à l’aide de matériel prêté par le CPIE.

    Un repas est prévu à midi afin de favoriser les échanges conviviaux entre tous les stagiaires.
    La formation sera assurée par François Vernier, botaniste expérimenté, président de l’association Floraine, et auteur d’ouvrages sur la flore régionale.

    Alors n’hésitez pas, et passez le message !
    Une autre session sera prévue au cours de l’année afin de renforcer les connaissances acquises durant le stage, et d’appréhender les techniques permettant de réaliser un inventaire botanique.

    Le tarif (repas compris) est fixé à 14 € pour les adhérents au CPIE, 28 € pour les non adhérents.

    Inscription obligatoire auprès d’Arnaud LESTAGE :

    Par téléphone : 03.29.87.36.65
    Par mail :           arnaud.lestage@cpie-meuse.fr

    Arnaud LESTAGE
    Responsable de projet Biodiversité

    CPIE-initiative-botanique.jpg

    Lire la suite

  • Les pieds sur terre

    Au cœur de Notre-Dame-des-Landes, le Liminbout, hameau d’une dizaine d’habitants tient le haut du pavé. Agriculteur historique, paysans syndicalistes, locataires sur-endettés venus chercher une autre vie, squatteurs plus ou moins confirmés y apprennent à vivre et à lutter ensemble au quotidien. « Ici, disent-ils, on ne fait pas de la politique : on la vit. » Loin des représentations habituelles de la ZAD, le film est une immersion dans le huis-clos de ce village devenu au fil des années symbole de la lutte contre l’aéroport et son monde.

    Après la destruction de nombreux squats par les forces de l’ordre, Sarah et son bébé trouvent refuge dans le hameau du Liminbout, situé au cœur de la zone où doit être installé l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Elle est accueillie par Claude, et la famille Thébaud, couple d’agriculteurs leader de la lutte contre l’aéroport.
    Derrière le combat bien connu contre l’aéroport se cache une autre lutte, celle de l’émergence d’une micro-société alternative mettant en scène des modes de vie et de pensées très différents.

    84cbde_88a0c1b08a174eb2876c2a26a1553afb~mv2_d_2480_3508_s_4_2.jpg

     

     

    Lire la suite

  • La dette écologique ou le pillage organisé.

    L’organisation équatorienne Acción Ecológica, membre des Amis de la Terre International (FOEI), définit la dette écologique comme « la dette accumulée par les pays industrialisés du Nord envers les pays du tiers monde à cause du pillage des ressources, des dommages causés à l’environnement et l’occupation gratuite de l’environnement pour le dépôt des déchets, tels que les gaz à effets de serre, provenant des pays industrialisés ».

    Voici une analyse faite par le CADTM :

    La dette écologique est la dette contractée par les pays industrialisés envers les autres pays à cause des spoliations passées et présentes de leurs ressources naturelles, auxquelles s’ajoutent la délocalisation des dégradations et la libre disposition de la planète afin d’y déposer les déchets de l’industrialisation.

    Dette écologique et dette extérieure sont indissociables. L’obligation de payer la dette extérieure et ses intérêts impose aux pays débiteurs de réaliser un excédent monétaire. Cet excédent provient pour une part d’une amélioration effective de la productivité et, pour une autre part, de l’appauvrissement des populations de ces pays et de l’abus de la nature. La détérioration des termes de l’échange accentue le processus : les pays les plus endettés exportent de plus en plus pour obtenir les mêmes maigres recettes tout en aggravant mécaniquement la pression sur les ressources naturelles.

    C4GUofo3s2-Lrad3mRBKqiEeNLY@506x296.jpg

    Lire la suite

  • Antarctique : touche pas à mon krill

    Connaissez-vous le krill ? Ce petit crustacé en forme de crevette est essentiel à la survie des baleines et manchots adélie. Il est à la base de la chaîne alimentaire de l’océan Antarctique. Malheureusement, le krill est convoité pour ses qualités nutritionnelles et fait l’objet d’une pêche intensive dont l’appétit ne cesse de grandir. Le protéger, c’est protéger tout l’écosystème de l’Antarctique.

    Une industrie florissante particulièrement pernicieuse

    Le krill est particulièrement recherché car il sert à la fabrication d’huile, de compléments alimentaires comme les pilules d’oméga 3, d’aliments pour les fermes à poissons ou encore de nourriture pour les animaux domestiques. L’industrie de la pêche au krill dans l’océan Antarctique s’est particulièrement développée ces dernières années et accentue les risques environnementaux qui pèsent déjà sur la région. En se déroulant à proximité immédiate des zones d’alimentation d’animaux tels que les baleines et les manchots, cette pêche induit une concurrence directe pour la nourriture. Certains bateaux n’hésitent pas à jeter l’ancre à proximité de zones protégées en dépit de l’impact potentiel sur la faune et sur le fond marin.

    Les investigations menées par Greenpeace, notamment lors de notre expédition de trois mois dans l’océan Antarctique, mettent en évidence des pratiques de pêche dangereuses, telles que le transbordement (transfert en mer des produits de la pêche entre deux bateaux). Une fois pêché, le krill est embarqué sur des cargos congélateurs connus pour avoir commis de nombreuses infractions aux règles de sécurité et aux normes de prévention des pollutions. À l’échelle globale, le transbordement en mer a souvent entraîné des violations des droits sociaux et environnementaux. Cette pratique permet en effet à certains acteurs de la pêche industrielle d’agir en toute opacité.

    Lire la suite

  • Tous au compost !

    Communiqué de FNE

    L'édition 2018 de la Semaine nationale du compostage de proximité aura lieu du 24 mars au 8 avril. L’occasion d’initier petits et grands à cette pratique qui présente des intérêts environnementaux mais aussi économiques et sociaux.

    Le compostage, qu’est-ce-que c’est ?

    Le compostage est un processus biologique qui consiste à transformer et valoriser des déchets organiques (ou biodéchets) en un produit semblable à un terreau, le compost. Le compostage se traduit par une fermentation aérobie des déchets (en présence d’oxygène) qui fonctionne grâce à l’action de toute une faune dans laquelle on retrouve des bactéries, des champignons, des insectes et des vers. Le compost obtenu à l'issue du procédé est un amendement organique naturel qui peut être utilisé directement dans des plantations ou des cultures pour améliorer la fertilité du sol.

    Pour rappel, sont considérés comme des biodéchets :

    • Les déchets non dangereux d’origine végétale (déchets liés à l’entretien des jardins et espaces verts) ;
    • Les déchets non dangereux d’origine alimentaire (restes de préparation de repas ou de plats non consommés, produits retirés de la vente, huiles alimentaires…) ;
    • Les déchets de papier et d’emballages biodégradables.

    Lire la suite

  • Ah, si j'étais belge !

    Être belge comporte un certain nombre d'avantages. On peut se montrer fier d’être compatriote de grands artistes comme Jacques Brel, Magritte ou d'autres célébrités comme Simenon ou Hergé. De plus, on n'est pas obligé de voter tous les 5 ans pour un Président de la République, la constitution garantissant une paix royale en ce domaine.

    Depuis cette semaine, tous les Belges bénéficient de la distribution de pastilles d'iode en prévention d'un accident nucléaire. La zone de sécurité a été étendue à 100 Km autour des centrales existantes, c'est-à-dire à tout le pays, en tenant compte des installations nationales, mais aussi de celle de Chooz.

    De l'autre côté de la frontière, la zone de distribution se limite à 20 Km. Il faudra avertir le nuage radioactif de cette différence en cas d'accident grave. Il faut savoir que Vouziers se situe à 78 Km de Chooz, mais aussi à 112 Km de Cattenom et à 134 Km de Nogent sur Seine, soit 3 centrales assez proches. Pour mémoire, la pollution liée au nuage de Tchernobyl a été significative à plus de 2000 Km (Corse par exemple).

    ob_03348f_1457262805-2016500977-0.jpg

    Le passage d'une zone de 10 Km à une zone de 20 Km a été décidé en France suite au retour d'expérience de la catastrophe de Fukushima. La décision belge tient mieux compte de la réalité du danger. Faudra-t-il attendre une autre catastrophe pour s'aligner sur elle ?

    Voici ce que disent nos voisins au sujet de cette mesure (site rtbf.be) :

    Lire la suite