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enfouissement dechets nucleaires

  • Déchets radioactifs à Bure : le feu vert complaisant de l’enquête publique

    Extraits de l'article de "Reporterre"

    Les commissaires enquêteurs ont rendu un avis favorable à la déclaration d’utilité publique de l’enfouissement des déchets radioactifs. Ils ont balayé les remarques du public, qui dénonce un avis « partial » et « inquiétant pour notre démocratie ».

    Coup dur pour les opposants à Cigéo. Leur mobilisation n’aura pas empêché les commissaires enquêteurs de rendre un avis favorable à la déclaration d’utilité publique (DUP) du projet d’enfouissement des déchets radioactifs, seulement assorti de cinq recommandations. Cet avis dithyrambique de 43 pages (assorti de 10 336 pages d’annexes), déposé sur internet par la préfecture de la Meuse lundi 20 décembre, fait suite à l’enquête publique qui s’est déroulée du 15 septembre au 23 octobre dans les onze communes  concernées par Cigéo. Le but de cette consultation était rien moins que de « valider ou ne pas valider » le projet, avait expliqué le président de la commission d’enquête Claude Bastien le 14 septembre dernier.

    (...)

    La déclaration d’utilité publique est une étape d’une importance cruciale pour l’Andra, qui travaille sur ce projet depuis le début des années 1990 : elle doit permettre à l’État d’acquérir les dernières parcelles privées nécessaires à la construction de cet ouvrage, en expropriant leurs propriétaires au besoin. D’après l’avis, sur les 665 hectares nécessaires au projet, l’agence doit encore acquérir « environ 100 hectares » (p. 31) : 20 hectares pour la zone descenderie dédiée à la réception des colis radioactifs, 20 hectares pour la liaison entre la zone descenderie et la zone puits de stockage des déchets et 60 hectares pour la voie ferrée privée de 14 kilomètres destinée à relier la zone descenderie à la ligne ferroviaire nationale et à la plateforme logistique privée de Gondrecourt-le-Château.

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  • En Allemagne, la gestion des déchets radioactifs dans l’impasse

    Extraits de l'article de "Reporterre"

    (...)

    Mais l’Allemagne n’en a pas fini avec le nucléaire pour autant. Que faire des 28.000 mètres cubes de déchets hautement radioactifs produits par ses centrales ? Que faire également des 300.000 mètres cubes de déchets faiblement et moyennement radioactifs, dont certains seront encore produits par l’industrie et la recherche médicale après 2022 ?

    Les Allemands se posent ces questions depuis des décennies, sans trouver de réponse fiable. Ils faisaient pourtant figure de pionniers en inaugurant le stockage de déchets nucléaires dans une mine de sel dans les années 1960. Le site de Asse, dans le nord-ouest du pays, était alors une fierté nationale, présenté comme une solution simple et peu coûteuse. 126.000 barils de déchets faiblement et moyennement radioactifs y ont été entreposés à 700 mètres de profondeur. Nul besoin de containers spéciaux, croyait-on : le sel suffirait à protéger les fûts pour des millions d’années.

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  • Journée de mobilisation le 16 juin à Bar le Duc contre le projet d'enfouissement des déchets nucléaires de Bure

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    Le Programme

    Accueil à 9h30 le samedi 16 juin au matin au Hall des Brasseries

    10-13h – Tables rondes
    Nous avons organisé 4 tables-rondes thématiques où interviendront des militants d’ici et d’ailleurs, de notre lutte et des autres luttes actuelles ou passées.

    Les tables rondes auront lieu deux par deux, simultanément :

    – la construction anti-démocratique de Cigéo depuis 20 ans

    – la mise en oeuvre de stratégies vicieuses par les institutions pour le faire passer

    – la colonisation du territoire à travers l’exemple de la nucléarisation autour de Cigéo et des GPII

    – réflexions sur les manière de lutter

    À midi le repas au Hall des Brasseries & espace stands
    Nous nous retrouvons autour des cantines, de la buvette et de l’espace stand dans et autour du Hall des Brasseries, pour le temps du repas

    L’après-midi pour agir et manifester

    13h30 – prise de parole et départ de la manifestation
    L’après-midi est l’affirmation de notre soutien à l’ensemble des formes de luttes et de notre volonté à les repenser pour l’avenir. Cela se concrétise par un soutien à l’occupation du Bois Lejuc. Il a été repris temporairement à la population ? Ramenons-le en ville, montrons que nous ne l’oublions pas.

    Cortège haut en couleurs auditives et visuelles, travaillons ensemble à ce que la forêt manifeste avec nous sa rage !
    Apportez tout ce qui vous fait penser à la forêt, que Bar-le-Duc devienne le 16 juin Bar-le-Juc !

    17h00 – Arrivée sur la Place Reggio et marché paysan

    A partir de 17H sur la place Reggio, vous pourrez assister à une représentation de la compagnie théâtrale militante Jolie Mome, à des prises de paroles militantes, des actions symboliques, vous restaurer au marché paysan.

    Et si vous avez envie de venir en chorales, investir les rues de théâtres, de fanfares, amener vos instruments de musique, construire des chars, et autres réjouissances qui coloreront Bar-le-Duc, n’hésitez pas à nous écrire pour nous en faire part sur 16juin2018@riseup.net.

    19h00 – Repas paysan, buvette & cantines, moment festif sur la place
    En début de soirée, repas paysan, buvette, cantine et moment festif sur la Place Reggio avec musique, discussions improvisées, marché paysan, etc.

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  • Déchets radioactifs : même Woinic ne les digère pas.

    La gestion des déchets nucléaires demeure un problème insoluble. Alors l'industrie nucléaire et l’État ont cru trouver une issue : les enfouir. Mais cela ne résout rien, car ils restent aussi dangereux et pour très très longtemps. Les générations suivantes devront gérer les risques d'accident, avec la crainte de les voir encore plus complexes à résoudre. En effet, le stockage à grande profondeur rend toute intervention particulièrement problématique et coûteuse.

    Créé récemment, le comité ardennais de soutien à Bure (village de la Meuse où est prévu le centre d'enfouissement), a mené une action symbolique ce samedi. Voici leur communiqué suite à cette manifestation non-violente.

    "L’action du Comité Ardennais de Soutien à Bure s’est tenue ce samedi matin, auprès de Woinic, le symbole identitaire ardennais
    Après une installation très matinale, dans une atmosphère vive et bon enfant, l’action non-violente de communication du Comité Ardennais de Soutien à Bure a eu lieu ce samedi matin 21 avril, auprès de Woinic. Elle a été vite écourtée par les forces de l’ordre.
    L’action consistait en une installation plastique, déployée par les 12 membres présents du Comité Ardennais de Soutien à Bure. Il s’agissait d’un amoncellement d’une grande quantité de simili-conteneurs de déchets nucléaires, disposés et suspendus afin d’imiter une déjection du sanglier-monument (voir photographies jointes). Candide, cette métaphore fécale fait sens : les déchets nucléaires sont ceux de tous les citoyens, car engendrés par nos consommations électriques (et des choix de politique énergétique). Les enfouir irréversiblement, en les enfermant et jetant la clef, c’est tirer la chasse d’eau : les déchets sont emportés, mais ils ne disparaissent pas pour autant.
    Ce choix technique de traitement des déchets nucléaires nous apparaît très irresponsable et naïf, là où une responsabilité collective doit introduire une ré-appropriation citoyenne du sujet et une large concertation publique. Nous avons encore du chemin vers cela, si l’on considère les ordres reçus par la gendarmerie locale ce samedi matin. Ceux-ci étaient de nous évacuer du site.
    Frédéric, membre du Comité Ardennais de Soutien à Bure, indique : « Nous nous attendions à une intervention rapide des forces de l’ordre. Nous étions organisés en fonction de cela. Mais je suis très surpris par le nombre de gendarmes mobilisés ! C’est fou, ils sont au moins aussi nombreux que nous ! […] Est-on près à entendre l’expression citoyenne, sans crispation immédiate ? »."

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  • Destruction de la forêt de Mandres-en-Barrois par l’Andra : les associations déposent plainte

    L’Andra a commencé illégalement les travaux préparatoires de CIGEO en détruisant, sans aucune autorisation, une section de la forêt de Mandres-en-Barrois, dénommée le Bois Lejuc. Ce lieu est stratégique pour le projet de construction de la poubelle nucléaire CIGEO (qui ne dispose d’aucune autorisation de création). Des habitants de la commune et plusieurs associations ont décidé de porter plainte.

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  • Loi Macron et 49-3 : le gouvernement enterre les déchets nucléaires... et le débat démocratique !

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime son indignation devant le déni de démocratie survenu hier lors de l’adoption de la Loi Macron. Par la voix du député de l’Isère François Brottes, le gouvernement a accepté dans la loi un cavalier législatif facilitant l’implantation de CIGÉO, ce projet d’enfouissement en profondeur des déchets les plus radioactifs, puis adopté l’ensemble de la loi en court-circuitant le débat parlementaire par le recours au 49-3.

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  • Chassez Cigéo de la loi de transition, il revient par la loi de croissance !

    Communiqué du réseau"Sortir du nucléaire"

    Après avoir tenté en vain de glisser le projet CIGEO (projet d’enfouissement des déchets radioactifs en couche géologique profonde) dans le projet de "loi de transition énergétique pour la croissance verte", le gouvernement essaye maintenant de le faire passer en douce au sein du projet de "loi pour la croissance et l’activité". Dans le chapitre III, intitulé "Industrie", le projet CIGEO fait son grand retour, à l’article 72.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande le retrait immédiat de cet article et l’arrêt définitif du projet CIGEO.

    Qu’y a-t-il dans cet article ?

    Alors que cette option a été refusée par les habitants de Meuse et Haute-Marne lors d’un précédent débat public en 2005, la loi indique que le stockage géologique profond est retenu comme solution pour la gestion à long terme des déchets radioactifs ultimes !

    L’article 72 consacre également la mise en place d’une "phase industrielle pilote" pour le projet CIGEO, soi-disant pour tester la faisabilité des conditions de stockage et, le cas échéant, les adapter...

    L’article donne une définition de la "réversibilité". Surtout, il adapte la procédure d’autorisation et le calendrier initialement prévu :

    - l’autorisation de création concernerait l’ensemble du projet, mais l’autorisation de mise en service sera restreinte et ne concernera que la phase pilote. L’autorisation de mise en service des phases ultérieures ne pourrait être accordée avant la promulgation d’une loi prise sur la base d’un rapport de l’Andra.

    - Alors que le dépôt de la Demande d’Autorisation de Création était prévu pour 2015, il serait désormais décalé à 2017. Est-ce pour le gouvernement un moyen d’offrir à l’Andra un délai supplémentaire pour préparer son dossier et pour espérer que la contestation diminue entre-temps ? Par ailleurs, un délai de 10 ans (contre 5 auparavant) serait fixé entre la date du début du débat public et l’enquête publique, pour tenir compte du décalage du calendrier.

    L’article reporte enfin l’exigence de maîtrise foncière à la date de mise en service (au lieu de la date de demande d’autorisation).

    Ce ne sont pas les déchets qu’il faut enfouir, mais le projet CIGEO !

    Le retour de CIGEO dans une nouvelle loi fourre-tout montre bien le malaise de l’industrie nucléaire et du gouvernement pour mener à bien ce projet démentiel. Mais les modifications apportées à la marge au projet et la modification du calendrier n’y changeront rien. La « phase pilote » ne fera disparaître ni la dangerosité du projet, ni les mensonges de l’Andra, ni le potentiel géothermique situé sous le site de Bure qui devrait normalement interdire tout projet d’enfouissement de déchets radioactifs [2] !

    Il faut abandonner définitivement le projet Cigéo, en commençant par le retirer de la loi pour la croissance et l’activité, arrêter de s’entêter dans l’impasse de l’enfouissement des déchets radioactifs, cesser de transformer la région en une monoculture de l’industrie nucléaire et programmer dès maintenant l’arrêt de la production de déchets radioactifs. Ce ne sont pas les déchets qu’il faut enfouir, mais bien le projet CIGEO !

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande le retrait immédiat de cet article et l’arrêt définitif du projet CIGEO.

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