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  • Irriguer oui, mais pour quoi faire ?

    La Confédération paysanne n’est, bien sûr, pas contre l’irrigation. Mais elle est contre l’accaparement de la ressource en eau par une minorité, fuite en avant d’un modèle à bout de souffle, au détriment de l’intérêt général. Pour elle, le changement de modèle agricole est la seule réponse à une bonne gestion quantitative et qualitative de l’eau dans nos territoires, aussi divers soient-ils. Dans un dossier de 9 pages publié dans son numéro de mars, Campagnes solidaires, le journal de la Confédération paysanne, analyse la situation et les besoins afin de proposer une irrigation compatible avec l'agriculture et les écosystèmes.

     

    Depuis une quinzaine d'années, la gestion de l'eau et le partage de la ressource sont sources de tensions dans les territoires (barrages de Sivens, « lac » de Caussade...). Les projets de « bassines » – réserves  d'eau géantes, sur 10 hectares en moyenne, entourées de hautes digues –  se multiplient dans différentes régions, en particulier dans l'Ouest. En Rhône-Alpes, on n'est pas épargnés par les projets de retenues, soit-disant au profit des agriculteurs, mais en réalité surtout dédiés à la neige de culture dans les montagnes de Savoie ou Haute-Savoie.

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  • Communiqué commun sur la conclusion des assises de la forêt et du bois

    Les Assises ont mis en évidence le large consensus sur les enjeux : mieux prendre en compte les attentes de la société, renforcer la résilience des forêts face au changement climatique et préserver leur biodiversité. Nous saluons l’annonce d’avancées concrètes comme les lancements d’un plan national d’action en faveur des vieilles forêts et des vieux bois, si importants pour la biodiversité ; d’un appel à manifestation d’intérêt «Territoires forestiers résilients» pour expérimenter des démarches de concertation ; l’élargissement des acteurs du Conseil Supérieur de la Forêt et du Bois et son pilotage devenant interministériel. Pour autant, des sujets importants restent en suspens : encadrement des coupes rases de grande dimension ; enjeux spécifiques des forêts ultramarines ; sortie des produits chimiques de synthèse. Nous appelons le futur gouvernement, les collectivités, parlementaires et tous les acteurs de la filière à poursuivre un dialogue constructif et la mobilisation de tous pour définir les principes et modalités d’une gestion soutenable des forêts.

    Les Assises de la forêt et du bois ont ouvert un dialogue inédit et indispensable.

    Lancées le 19 octobre 2021, les Assises de la Forêt du Bois ont été saluées par nos organisations, tant pour la qualité des débats que par le choix de leurs quatre thèmes de travail : résilience de la forêt face au changement climatique, préservation de la biodiversité, valorisation économique, renforcement du dialogue avec la société.
    Nous avons contribué activement aux réflexions des groupes de travail, et avons résumé nos propositions dans un document final de synthèse portant sur les forêts métropolitaines et ultramarines. Ce document, diffusé en janvier 2021, appelait à s’appuyer sur 3 dispositifs pour poursuivre le dialogue, à ouvrir 4 chantiers de moyen terme et à prendre 5 décisions immédiates et marquantes à court terme.

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  • « Au nom de tous les Ukrainiens, nous exigeons l’annulation de la dette »

    Publié le 14 mars par Basta !

    Des organisations ukrainiennes et des pays voisins dénoncent « la pression néolibérale » qui entrave « la lutte du peuple ukrainien contre l’agression » russe. Et demande l’annulation de la dette, ce qui n’est pas encore envisagée par le FMI.

    L’offensive militaire russe entre dans sa troisième semaine. Confronté à l’invasion de son territoire, aux destructions de nombreuses infrastructures, devant organiser la résistance et protéger sa population tant bien que mal, l’État ukrainien « ne peut plus se permettre de rembourser sa dette, car l’économie ukrainienne est déstabilisée par la campagne militaire, l’augmentation des dépenses militaires et la nécessité de faire face aux conséquences de la guerre », met en avant un groupe de citoyens ukrainiens dans une pétition lancée dès le 28 février. Le Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM) a relayé cette pétition quelques jours plus tard.

    « La guerre d’invasion que subit l’Ukraine est une autre raison impérieuse pour justifier l’annulation de la dette. Le peuple ukrainien doit être soutenu dans sa lutte contre l’agression », ajoute le CADTM. « Les emprunts étaient émis sous conditions de réduction des dépenses sociales, et leur remboursement contraint à économiser sur les besoins vitaux et à appliquer l’austérité aux secteurs vitaux de l’économie », rappelle l’organisation de lutte contre les dettes illégitimes. C’est notamment pour ces raisons que la dette réclamée à l’Ukraine est illégitime. »

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  • A un mois de l’élection présidentielle, les marches « Look Up » imposent le climat dans la campagne

    Communiqué d'Alternatiba.

    Paris – Samedi 12 mars 2022 – Ce samedi, 80 000 personnes ont marché dans plus de 135 territoires en France pour réclamer plus de justice climatique et sociale. A un mois du premier tour de la présidentielle, cette mobilisation massive vient rappeler aux candidats qu’ils ne peuvent plus ignorer l’urgence climatique et qu’il est temps d’agir radicalement. Pour maintenir la pression, une nouvelle journée de marche est prévue le 9 avril, la veille du premier tour.

    Portées par 573 organisations, dont Alternatiba, les Amis de la Terre, 350.org, Attac, Zero Waste, Fondation Abbé Pierre et bien d’autres, les marches climat « Look Up » du 12 mars ont rallié de nombreux citoyens inquiets de l’inaction climatique des décideurs, mais déterminés à ne pas les laisser faire. Cette mobilisation s’est faite partout sur le territoire : 32000 personnes ont marché à Paris et 8000 à Lyon. Un signal fort, à la veille du Débat du Siècle entre les candidats organisé dimanche à 16h par les 4 ONG de l’Affaire du Siècle.  

    À Paris, le cortège s’est élancé à 14 heures de la place de la Nation. Des milliers de personnes ont défilé dans une ambiance rythmée par les slogans lancés au mégaphone et les nombreuses fanfares. Plusieurs banderoles évoquaient la guerre en Ukraine en appelant à la paix le plus rapidement possible. « Nous sommes évidemment solidaires de toutes les victimes de cette guerre », a tenu à rappeler Gabriel Mazzolini, porte-parole pour les Amis de la Terre France. « Cette guerre nous rappelle notre extrême dépendance aux énergies fossiles, dont il faut se débarrasser au plus vite pour aller vers un monde plus stable et apaisé ».

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  • Guerre en Ukraine : la menace nucléaire

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 10 mars 2022.

    Depuis que le président russe a brandi la force de dissuasion nucléaire en riposte aux sanctions économiques des pays occidentaux, l’inquiétude est montée d’un cran.
    Le 4 mars dernier, des tirs russes ont provoqué l’incendie d’un bâtiment administratif de la centrale nucléaire de Zaporojie, la plus grande d’Europe, et a fait craindre le pire. La menace de fuite a heureusement été vite écartée mais le danger demeure.
    Chantage nucléaire ou crainte justifiée ? Les Etats-Unis et la plupart des experts semblent relativiser le degré de la menace, mais le jeu est très dangereux : la Russie est la première puissance nucléaire mondiale et celui qui la dirige est aussi impitoyable qu’imprévisible…

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  • Importante mobilisation pour le climat à Boult aux Bois

    C’est du moins ce qu’assurait Fred Mathias, un des organisateurs du rassemblement d’une dizaine de personnes, ce samedi matin, au milieu du village. En effet, selon ses calculs, en proportion de la population, cela correspondrait à 14000 manifestants à Reims.

    Comme il est de coutume chez les Boutats, le ton de l’humour était donné pour alerter sur le sujet du réchauffement climatique, étrangement absent des débats de la présidentielle malgré l’urgence.

    Des slogans inscrits sur des cartons, un parasol vert et une tenue estivale (le réchauffement des températures), constituaient la mise en scène de l’enterrement de la biodiversité : des animaux en peluche ont en effet été symboliquement inhumés un à un dans un carton au pied du parasol.

    La scène se jouant sur un parking au niveau du dos d’âne, les automobilistes qui traversaient le village ne pouvaient pas ne pas comprendre le message et certains ont adressé des signes de soutien.

    Il reste à espérer que les nombreux rassemblements sur le territoire national permettront d’imposer le thème du climat dans la campagne électorale !

    Cette manifestation s'inscrit dans la mobilisation du 12.03.2022,initiée par le collectif 'plus jamais ça" (voir notre note du 16.02.2022)

    Voici extrait du compte-rend publié par s" Le Monde " , 

    Les organisateurs de ces marches annoncent près de 150 mobilisations à travers le pays, soutenues par plus de 450 organisations non gouvernementales (ONG), associations et collectifs. Des syndicats et partis politiques ont également lancé des appels à y participer..

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  • Guerre en Ukraine : est-ce vraiment le moment de relancer le nucléaire ?

    Publié le 11 mars 2022 par FNE

    Le 11 mars 2011, la catastrophe nucléaire de Fukushima alertait le monde sur la grande vulnérabilité des installations nucléaires face aux risques naturels, même dans des pays développés et cultivant une culture de la prévention du risque extrêmement forte, comme le Japon. Les événements actuels en Ukraine démontrent à leur tour la très grande vulnérabilité des installations nucléaires aux risques géopolitiques. Entre crise climatique et crises géopolitiques, le contexte permet-il vraiment d’envisager une relance du nucléaire ou de considérer encore le nucléaire comme une énergie d’avenir ?

    Vulnérabilité du nucléaire au risque géopolitique

    La guerre en Ukraine est un terrible révélateur de nos vulnérabilités, notamment sur le plan énergétique, avec une dépendance immense de l’Europe aux hydrocarbures russes et un risque nucléaire – qu’il soit civil ou militaire – à un niveau rarement atteint.

    La situation des installations nucléaires ukrainiennes est inquiétante : les équipes en charge de la surveillance sont désorganisées, les réacteurs sont à l’arrêt sans système de refroidissement, les sites nucléarisés deviennent des cibles potentielles, la centrale de Zaporojie et le centre de recherche de Kharkiv sont bombardés. De plus l’Agence internationale de l’énergie atomique se dit très préoccupée après avoir perdu le contact avec les équipes du site de Tchernobyl qui n’est plus relié au réseau électrique.

    Dans ce contexte, alors que l’Allemagne annonce renoncer à la prolongation de ses centrales, Greenpeace souligne le maintien de liens étroits entre les industries nucléaires françaises et russes, et de nombreuses voix s’élèvent malheureusement encore pour appeler à une relance du nucléaire en France et en Europe.

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