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  • Inde : Dow Chemical grand absent de l'audience sur la catastrophe de Bhopal

    Communiqué d'Amnesty International le 13/11/2014

    Malgré la mobilisation d’Amnesty International et les 8 340 signatures collectées en France, La société Dow, géant américain de l'industrie chimique, s'est de nouveau dérobée à la justice en ne répondant pas à une convocation d'un tribunal indien le 12 novembre 2014.

     

    DOW CHEMICAL SE DÉFAUSSE

    Cette convocation s’inscrit dans le suivi des conséquences de la terrible fuite de gaz survenue en 1984 à Bhopal. Cette catastrophe a fait des milliers de morts et causé chez un très grand nombre de personnes des maladies chroniques et invalidantes. 
     
    "La société Dow Chemical fait un nouveau pied de nez aux dizaines de milliers de personnes atteintes par la pire catastrophe industrielle de l'histoire de l'Inde. Malheureusement, cette absence de sens des responsabilités n'a rien de surprenant, quand on a l'expérience de longues années de dénégations de la part de Dow.Les autorités de l'Inde et des États-Unis doivent déployer davantage d'efforts pour que Dow se conforme aux demandes des juridictions indiennes. »

    Shailesh Rai,
    Directeur des programmes pour Amnesty International Inde.

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    DÉNI DE RESPONSABILITÉ

    Depuis 13 ans, Dow rejette toute forme de responsabilité vis-à-vis des victimes et des rescapés de Bhopal. Dans un courrier envoyé à Amnesty International plus tôt dans l'année, un membre de la direction de Dow a affirmé que les tentatives d'impliquer directement cette société dans des poursuites judiciaires en Inde étaient « dénuées de fondement » et s'est efforcé de dissocier la société Dow de sa filiale Union Carbide Corporation (UCC), dont elle est propriétaire à part entière.
     
    En 2001, Dow a racheté UCC, une multinationale américaine propriétaire majoritaire de l'entreprise qui exploitait l'usine de Bhopal à l'époque de la fuite. UCC ne s'est pas non plus rendue à plusieurs convocations devant des juridictions indiennes pour répondre d'infractions qui lui sont imputées en rapport avec la catastrophe.
     
    La présente assignation - la troisième signifiée à Dow, le 4 août 2014 - indiquait sans ambiguïté qu'il revenait à Dow, propriétaire d'UCC à part entière, d'amener cette entreprise à répondre des faits qui lui sont reprochés. Le tribunal a décidé qu'une nouvelle assignation serait émise le 22 novembre, l'audience étant programmée au 14 mars 2015.

  • ATTAC 08 fait son cinéma

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    Au Programme (cinéma Metropolis de  Charleville) :

    Vendredi 21 novembre à 20 h : Au bord du monde

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    Samedi 22 novembre à 15 h : Opération Correa et  à 20h : Cheminots

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     Dimanche 23 novembre : à 14h 30 Un petit gars de la campagne et à 18 h  Résistance naturelle

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  • 11 novembre à Vouziers : comme un air de printemps de Prague

    Il est de tradition à Vouziers d'associer des représentants tchèques et slovaques aux manifestations commémoratives du 11 novembre.

    Il s'agit de rendre ainsi hommage aux volontaires tchécoslovaques qui se sont battus en 1918 aux côtés des troupes françaises pour libérer le secteur. De violents combats se sont déroulés en octobre 1918, en particulier à Chestres, Terron et Vandy. Plusieurs centaines de combattants laissèrent leur vie dans cette bataille, et le cimetière militaire de Chestres regroupe dans un carré dédié la plupart des tombes de ces volontaires venus mourir en terre étrangère.

    Ce 11 novembre 2014 n'a pas failli à la tradition, un diplomate tchèque et un slovaque étaient présents, ainsi qu'une délégation de la ville jumelle de Ratíškovice, conduite par sa première magistrate, tout nouvellement élue. Plus exceptionnelle était la météo, avec une température très douce et un ensoleillement bien présent dans la matinée. On était bien loin des commémorations au cours desquelles les doigts des musiciens gelaient, en essayant de tirer un son d'instruments mouillés.Il régnait une véritable ambiance de printemps de Prague, météorologiquement parlant, en ce 11 novembre 2014 à Vouziers.

    Voici quelques images de cette journée :

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    Au monument tchécoslovaque de Bobo

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    Claude Ancelme, l'ancien maire de Vouziers reçoit une médaille des mains de l'attaché militaire slovaque.

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    Le monument de Bobo fleuri par les représentants des ambassades tchèque et slovaque.

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    Le Maire de Vouziers dépose une gerbe au Monument aux Morts de Chestres

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    A Chestres, pendant l'exécution de la Marseillaise par l'Harmonie Municipale.

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    L'arrivée au cimetière militaire de Chestres

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    Devant la stèle au carré tchécoslovaque.

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    Le rassemblement devant le Monument aux Morts de Vouziers

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    Jean-Pierre Daumont ravive la flamme au nom de l'UNC

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    Lecture de lettres de Poilus par des collégiennes de Vouziers

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    Le Sous-préfet de Rethel qui assure l'intérim à Vouziers, lit le message officiel du Ministre.

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    En cortège vers la salle des fêtes.

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    Le Sous-préfet et le Maire arrivent à la salle des fêtes.

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    La Maire de Ratíškovice a remercié la Ville pour son accueil et a invité les Vouzinois à se rendre à  Ratíškovice pour y rencontrer ses habitants.

     

     

     

  • Nucléaire : les Commissions locales d’information réclament un plus grand périmètre de secours

    En cas d'accident nucléaire, la contamination est sensée se limiter à un périmètre de 10 km autour de l'installation.

    C'est cette distance qui est actuellement retenue par les plans locaux d'intervention, la distribution d'iode aux populations, les exercices préventifs et les dispositifs d'alerte sont limités à cette zone. Les accidents récents ont démontré qu'en réalité, la pollution radioactive touche une zone beaucoup plus importante. Et sans préparation spécifique, les dégâts potentiels risquent d'être beaucoup plus lourds, alors qu’ils sont en partie évitables. Les Commissions Locales d'Intervention (CLI) sont chargées de l’information auprès du public sur l’activité des centrales nucléaires, elles représentent la société civile face aux exploitants nucléaires et aux pouvoirs publics. 

    L'Association Nationale des CLI (ANCCLI) vient de réclamer l'extension des PPI (Plans Particuliers d'Intervention) 10 à 80 km autour des centrales. Voici ses arguments, cités par la Gazette des communes.

    « A la lumière de la catastrophe de Fukushima, qui a révélé des traces de contamination dans un rayon de 50 km autour de la centrale », l’Association Nationale des Comités et Commissions Locales d’Information (ANCCLI), pense «qu’il faudrait, en France, relever le périmètre des Plans Particuliers d’Intervention (PPI, plans de protection et de secours, ndlr) à 80km », selon un communiqué.

    « Tracer un cercle de 10 km de rayon autour d’une installation nucléaire ne répond pas à la réalité du terrain », le périmètre actuel est « inadapté », souligne-t-elle. Elle propose «d’avoir une réflexion à l’échelle du bassin de vie de la population autour de chaque installation nucléaire ».

    « On peut citer l’exemple de Gravelines, ville du Nord de 11.000 habitants. Le PPI autour de Gravelines concerne une population d’environ 65.000 personnes. Or, la centrale est située à 25 km à l’ouest de Dunkerque et à 25 km à l’est de Calais. De fait, ni la ville de Dunkerque ni celle de Calais n’entrent dans le PPI de Gravelines », explique l’ANCCLI.

    Selon elle, « dans un rayon de 30 km autour de Gravelines, la population est estimée à 451.000 personnes » et elle est estimée « à 2.490.000 personnes dans un rayon de 75 km ».

    L’ANCCLI déplore, par ailleurs, que les récents vols de drones signalés au-dessus ou aux abords de centrales nucléaires françaises depuis début octobre n’aient « donné lieu à aucune information officielle des services concernés de l’État et à aucune mesure politique de prévention ».

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  • Réduction du gaspillage alimentaire

    A l'occasion de la semaine européenne de réduction des déchets,  des actions se déroulent sur le territoire de la 2C2A.

    Voici un rappel des objectifs de ces journées de sensibilisation qui s'adressent à tous.

    L’objectif de la Semaine est de sensibiliser tout un chacun à la nécessité de réduire la quantité de déchets générée et donner des clés pour agir au quotidien aussi bien à la maison, au bureau ou à l’école, en faisant ses achats ou même en bricolant.

    Le concept de la Semaine est basé sur la prévention des déchets c'est-à-dire avant que ce dernier ne soit produit, car le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !

    La prévention des déchets c’est donc agir pour ne pas produire les déchets en consommant mieux (consommation de produits peu emballés, écolabellisés), en produisant mieux (production de produits éco-conçus), en prolongeant la durée de vie des produits (réparation et don) et en jetant moins (compost par exemple) !

    La Semaine s'adresse aussi bien aux administrations et collectivités, aux associations, qu'aux scolaires et au grand public. Tout le monde peut agir !

    La Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD), inscrite dans le cadre de la campagne nationale sur la réduction des déchets, est un moment fort de mobilisation. Elle dépasse même nos frontières, la Semaine est également organisée en Europe où près de 12 000 actions ont été organisées dans plus de 23 pays.

    Voici une des actions locales :

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    Atelier gratuit accommoder ses restes avec la 2C2A et le FJEP-CS de Vouziers

     Découvrez et réalisez des recettes que vous pourrez reproduire à la maison !

     Samedi 22 novembre de 9h à 13h
     RDV au FJEP - Centre Social, 15 rue du Champ de Foire à Vouziers
    Inscription obligatoire auprès de la 2C2A : Justine Chardin - 03 24 30 55 71

  • Tibor Navracsics à l’Education, à la Culture et à la Jeunesse, c’est envoyer un signal extrêmement inquiétant !

    Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création

    L’Observatoire de la liberté de création constate avec consternation que le Parlement européen a finalement approuvé par une majorité de près des deux tiers, en séance plénière du 22 octobre, la nomination de Tibor Navracsics au poste de commissaire à l’Education, à la Culture et à la Jeunesse, malgré l’avis contraire de la commission Culture et Education de ce même Parlement.

    L’Observatoire de la liberté de création exprime ses plus vives inquiétudes quant à la liberté de création et d’expression, dans l’Union européenne. Celle-ci sera désormais de la responsabilité de Tibor Navracsics, ancien ministre hongrois de la Justice et de l’Administration, auteur de lois portant atteinte, dans son pays, à la liberté des juges, des médias, des ONG, de la Cour constitutionnelle. Le gouvernement auquel il appartenait n’est en effet pas connu pour son action en faveur de la diversité, auteur d’une nouvelle Constitution hongroise légitimement décriée par les institutions européennes seulement deux ans avant cette nomination, et semble plutôt avoir œuvré pour mettre au pas les institutions culturelles hongroises, en mettant à leur tête des populistes prônant la défense de la seule culture hongroise traditionnelle.

    L’Observatoire de la liberté de création déplore que ce poste particulièrement symbolique, dont l’objet est le vivre ensemble, soit confié à un responsable politique dont le profil évoque jusqu’à présent tout le contraire de l’esprit d’ouverture au cœur du projet européen. La Hongrie avait certainement bien d’autres candidats mieux à même de mener une telle mission.

    L’Observatoire de la liberté de création sera très vigilant sur les mesures, dispositions et directives qui seront proposées par le nouveau commissaire à l’Education, à la Culture et à la Jeunesse.

     

    Paris, le 5 novembre 2014

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  • 11 novembre : Rennes n'oublie pas Vouziers.

    Certains Vouzinois ignorent la raison de l'existence d'une rue de Rennes, ou de l'hôtel du même nom dans leur cité.

    En fait, Rennes a été marraine de guerre de Vouziers, à l'issue de la Grande Guerre de 1914-1918. Celle-ci vit naître  la tradition des marraines sensées remonter le moral des Poilus mobilisés de longs mois sur le front.

    A la fin du conflit, de nombreuses villes françaises étaient détruites à près de 100 %, et elles ont parfois bénéficié de l'aide d'une ville marraine, ainsi Marseille soutient Arras et Londres aide Verdun. Vouziers a subi des destructions considérables à la fin de la guerre,et ce sera Rennes qui se chargera du rôle de marraine.

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    Voici un article du site En Envor sur ce sujet :

    Une rue de Rennes porte le nom de Vouziers, situation qui sans doute pourra dérouter certains promeneurs. En effet, s’il existe en cette cité une rue de Verdun, en référence à la bataille du même nom, les voies publiques dénommées d’après une commune renvoient généralement à une direction et reprennent, habituellement, le tracé des anciens faubourgs de la ville. Il en est ainsi de la rue de Saint-Malo, de Fougères, de Nantes… mais quid de Vouziers, commune des Ardennes située à 500 kilomètres de la Bretagne ?

    Si une rue de Rennes est dénommée d’après cette petite commune de 4 000 habitants, c’est parce que Vouziers est adoptée pendant la Première Guerre mondiale par le chef-lieu du département d’Ille-et-Vilaine. C’est en cela que Vouziers est la filleule de Rennes.

    Vouziers est une ville très marquée par la Grande Guerre, tant du point de vue des destructions que de l’occupation allemande,  et elle figure à ce titre dans maints souvenirs de combattants. Pour ne prendre qu’un exemple, c’est dans le secteur de Vouziers que débarquent au début du mois d’août 1914 les éléments du 10e corps d’armée en partance pour la Belgique et la bataille de Charleroi. Peut-être est-ce cela qui a conduit Rennes à adopter cette commune plutôt qu’une autre ?

    En tout état de cause, ce lien entre les deux communes est la source de nombreuses opérations de solidarité. Le 6 janvier 1919, le conseil municipal de Rennes décide d'une subvention exceptionnelle de 25 000 francs pour sa filleule. Six mois plus tard, le 25 juillet 1919, les Américains organisent au théâtre une grande manifestation populaire au profit de Vouziers. Cette manifestation est un grand succès. L’Ouest-Eclair rapporte notamment que le « programme a répondu en tous points à l’attention des spectateurs, qui ont applaudi tour à tour la souplesse, le courage des boxeurs et la virtuosité des artistes américains ». Malheureusement, une fausse note est à déplorer, à savoir la performance « d’un duo comique qui excita l’enthousiasme des nombreux Américains présents [mais] fut malheureusement perdu pour l’assistance française… qui ne put, et pour cause, apprécier le sel des calembours qui se débitaient devant elle… en anglais ».

    Quelques jours plus tôt, le 6 juillet, une grande fête en l’honneur de Vouziers est donnée dans le parc du Thabor, bien connu des Rennais. Reçu par le maire de la ville, Jean Janvier, le député-maire de Vouziers, Maurice Bosquette, remercie chaleureusement son hôte pour cette adoption symbolique. Son discours est d’ailleurs intéressant en ce qu’il montre combien ce genre de symbole est, dans la perspective de l’après-guerre, perçu comme important :

    « L’initiative prise par M. Janvier restera pour nous comme le plus agréable souvenir. Au milieu de nos désastres, dans nos ruines, nous y pensons avec une reconnaissance émue. Nous savons que nous ne sommes pas abandonnés, et cette assurance nous aide à supporter les durs tourments  et les difficultés du relèvement. »

    Maurice Bosquette, le député-maire de Vouziers était accompagné pour l'occasion de Marcel Gilles et André Loupot, conseillers municipaux .

    Les liens entre les deux villes persisteront assez longtemps, jusque dans le début des années 1980 où un échange de délégations s'est produit, avec la venue du maire de Rennes à Vouziers (Edmond Hervé)

    A l'occasion du centenaire de la guerre, la ville de Rennes rend hommage à des villes martyrs, information reprise de Ouest-France.

    Les 15 stations du métro rennais sont dédiées à 15 villes "martyres" durant les deux grands conflits mondiaux. Depuis la nuit dernière et jusqu'à fin novembre, chacune d'entre elles et dans les deux sens, accueille un panneau explicatif sur une des quinze villes. 

    Les 15 villes martyres sont : pour la Seconde guerre mondiale, Saint-Nazaire, Dresde, Lorient, Stalingrad, Rotterdam, Coventry, Hiroshima, Saint-Malo, Bruz, Saint-Lô, Varsovie, Brest. Pour la Première guerre : Reims, Ypres, Vouziers.

    Cette initiative est due à un partenariat Ville de Rennes, Onacvg-35 (office des anciens combattants), Aéro-club de Rennes et Star.

     

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    Un panneau d'une ville martyre dans une station du métro de Rennes

    Le site de la ville de Rennes précise :

    Réalisée par des étudiants de l’Université Rennes 2, ce projet consiste à rappeler aux usagers du métro les villes martyres de la première et de la seconde guerre mondiale. Ces villes ont été partiellement ou totalement détruites et leur population civile a particulièrement souffert des faits de guerre.Le principe : une station parraine une ville. Des panneaux constitués de photos et de textes rappelant ces faits historiques seront exposés dans les stations du métro.

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