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  • Venez soutenir le projet d’éolienne des enfants à Chagny

    Sur les 3 trois éoliennes du parc citoyen des Ailes des Crêtes, une sera la propriété exclusive d’enfants, une première en France. L’ALE 08, la communauté de communes des Crêtes Préardennaises et les communes riveraines de ce futur parc organisent une animation sur le site, à Chagny, le samedi 08 novembre.

    chagny,eolienne,ailes des crêtesL’éolienne des enfants du projet des "Ailes des Crêtes", outre l’objectif de production d’énergie, a une visée symbolique et pédagogique : en s’impliquant, la génération actuelle lègue un patrimoine durable en matière d’énergie à la génération future. Ainsi les parents, grands-parents, parrains d’un enfant peuvent par un geste fort montrer leur volonté d’un futur où l’énergie est propre et propriété de tous.

    Le samedi 08 novembre à 14h30, à Chagny, des dizaines d’enfants des villages alentours et des personnes impliquées dans le projet vont converger sur le site pour une après-midi festive à laquelle vous êtes conviés.

    Au programme :
    Performance "éolienne vivante" avec les participants, atelier cerfs-volants, balade en âne, films, jeux, stand crêpes et boissons chaudes ...

    Inscription par téléphone : 03 10 29 00 00 ou 06 30 58 52 43

    Inscription par mail : ingrid.julien@enercoop-ardennes.fr

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  • Sivens : la lettre ouverte des associations à Manuel Valls

    Suite au drame de Sivens, France Nature Environnement, FNE Midi-Pyrénées, Nature Midi-Pyrénées et le Collectif pour la sauvegarde du Testet ont adressé mardi soir ce courrier à Manuel Valls, dénonçant le pourrissement de la situation à Sivens, la violente répression policière des manifestations pacifistes et demandant une nouvelle fois l'abandon du barrage. Ce courrier a également été envoyé à Bernard Cazeneuve et Ségolène Royal.

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    Monsieur le Premier Ministre,
     
    Dans la nuit du 25 au 26 octobre, Rémi Fraisse, 21 ans, jeune naturaliste passionné de botanique et engagé au sein du réseau associatif pour la préservation de notre environnement, membre de Nature Midi Pyrénées, FNE Midi Pyrénées et France Nature Environnement, perdait la vie sur le site du projet de retenue de Sivens, dans le Tarn.
    Ce drame intervient après 2 ans de protestations et d'argumentaires que nos associations auront largement défendus et développés mais sans être entendues par les pouvoirs publics. Le pourrissement ayant résulté de ce refus du dialogue aurait pu être évité, de même que ses récentes conséquences dramatiques.
    Pourquoi la réponse de l’Etat face à des manifestations pacifistes est-elle si disproportionnée comparée à celle des destructions de portiques écotaxe ou des bureaux d’une perception des impôts, ou bien encore face aux menaces de blocages des routes, trouble manifeste à l’ordre public ? S’il faut en appeler à la modération, que le message soit adressé aux forces de l’ordre ! A faire de l’écologie le bouc émissaire de la crise profonde qui mine notre pays, on envenime la situation.
    Rien ne peut justifier la mort d'un homme, quel que soit son combat, mais elle est encore plus insoutenable lorsque c’est l’intérêt général qu’il défendait.
    Au lendemain d'un rassemblement par ailleurs pacifique et ayant mobilisé 7000 personnes, un rapport d'experts commandé par Mme la Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie vient corroborer presque point par point l'ensemble des aberrations de ce projet que nous dénonçons depuis plus d’un an. Pourtant, ce même rapport préconise dans ses conclusions la poursuite du projet au motif qu'il serait déjà trop avancé, ce qui reviendrait à légitimer de fait une politique du passage en force et du fait accompli contraire aux principes fondamentaux de la démocratie, et, désormais, contraire à la décence la plus élémentaire.
    Rien ne pourra ramener Rémi à sa famille et à ses proches. Il est encore temps, malgré tout, de faire entendre enfin un peu de bon sens et de raison à Sivens. Monsieur le Premier Ministre, vous seul avez maintenant le pouvoir d'amener l'apaisement dont ce territoire a plus que jamais besoin. En tant que mouvement associatif représentant plus de 850 000 citoyens, nous en appelons désormais à vous pour que vous vous prononciez pour l’abandon immédiat du projet de retenue de Sivens, seul moyen de permettre l'ouverture d'un processus serein de débat public et de dialogue sur les alternatives portées par l’ensemble des acteurs concernés.
    Il est également et évidemment indispensable que toute la lumière soit rapidement faite sur les circonstances de la mort de Rémi Fraisse et que les responsables soient jugés. L’écologie a perdu un de ses membres parce qu’elle a perdu la voix. La démocratie et le dialogue restent les meilleures des réponses face à la violence. Vous en êtes, Monsieur, le garant.

    Nous vous prions, Monsieur le Premier Ministre, d’agréer l’expression de nos plus sincères salutations.
     
    Denez L'Hostis
    Président de France Nature Environnement
     
    Jérôme Calas
    Président de Nature Midi-Pyrénées
     
    Thierry de Noblens
    Président de France Nature Environnement Midi-Pyrénées
     
    Ben Lefetey
    Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet

     

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    Manifestation en hommage à Rémi Fraisse, le 27 octobre 2014 à Albi., MATHIEU PATTIER/SIPA

  • Les enfants, victimes malheureux de la crise

    Depuis 2008 et le début de la crise économique et financière, 2,6 millions d'enfants ont basculé sous le seuil de pauvreté dans les 41 pays les plus riches du monde, dont 440 000 en France, selon un rapport de l'Unicef publié ce mardi.

    Un rapport du centre de recherche du Fonds des Nations unies pour l'enfance a comparé les taux de pauvreté des enfants en 2008 et 2012 dans les 41 pays les plus prospères de la planète. Il en ressort qu'en quatre ans, dans 23 de ces pays, la pauvreté monétaire des enfants a augmenté du fait de la crise. Les pays du sud de l'Europe (Espagne, Grèce, Italie), la Croatie, les pays baltes et trois autres États fortement touchés par la récession (Irlande, Islande et Luxembourg) ont connu la plus forte augmentation de la pauvreté des enfants sur la période. En matière d'évolution de la pauvreté, la France se situe au 30ème rang sur 41, avec un taux de pauvreté en hausse de 15,6% à 18,6%, ce qui correspond à "une augmentation nette d'environ 440 000 enfants pauvres". Le rapport souligne aussi que dans certains pays, dont la France, "la capacité des gouvernements à réduire la pauvreté des enfants s'est affaiblie".

     Lire le rapport de l'Unicef

    "Dans certains pays, sans des mesures spécifiques, ciblées, c'est une génération entière qui pourrait être sacrifiée. C'est un drame pour les enfants eux-mêmes, mais aussi pour l'avenir de nos sociétés", estime dans un communiqué Michèle Barzach, présidente de l'Unicef France. Au total, le nombre d'enfants ayant sombré dans la pauvreté pendant la crise dépasse de 2,6 millions le nombre d'enfants qui en sont sortis depuis 2008 (6,6 millions, contre 4 millions), indique l'Unicef. Et quelque 76,5 millions d'enfants vivent dans la pauvreté dans les 41 pays les plus riches. Cette hausse du taux de pauvreté s'explique par "une détérioration constante de la situation des familles, principalement du fait des pertes d'emplois" ou des coupes opérées dans les services publics.

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    Un "grand bond en arrière"

    C'est en Irlande, en Croatie, en Lettonie, en Grèce et en Islande (bonne dernière du classement) que la pauvreté des enfants a le plus fortement progressé depuis 2008. Evoquant un "grand bond en arrière", l'étude précise qu'entre 2008 et 2012, les familles grecques avec enfants ont perdu l'équivalent de 14 années de progrès, l'Irlande, le Luxembourg et l'Espagne une décennie entière. La France fait également figure de mauvais élève, en arrivant en trentième position du classement, juste derrière la Hongrie et devant le Mexique, avec un taux de pauvreté des enfants qui a augmenté de trois points (de 15,6 à 18,6%) entre 2008 et 2012, alors même que la pauvreté chez les personnes âgées baissait dans le même temps de 2,9 points. Outre les enfants, la récession a fortement touché les jeunes de 15 à 24 ans, souligne ce rapport. Le nombre de jeunes ne suivant ni études, ni formation et ne travaillant pas a ainsi augmenté d'un million dans les 41 pays étudiés.

    Ni viande, ni poisson

    Depuis 2008, le pourcentage de ménages avec enfants n'ayant pas les moyens d'acheter de la viande, du poulet ou du poisson tous les deux jours a plus que doublé en Estonie, en Grèce et en Italie, relève aussi l'Unicef. A l'inverse, dans 18 pays, les familles et les gouvernements ont trouvé les moyens de gérer la crise et ont vu le taux de pauvreté des enfants diminuer, selon le rapport. C'est le cas du Chili, de la Finlande, de la Norvège, de la Pologne et de la République slovaque. L'Unicef y voit la preuve que des solutions existent bel et bien pour réduire cette pauvreté, à condition que les Etats les mettent en oeuvre. "La connaissance et la conscience des conséquences de la crise sur les enfants dans nos sociétés riches sont dramatiquement insuffisantes", juge Michèle Barzach, qui dit vouloir "provoquer une véritable prise de conscience des décideurs politiques."

  • Sivens : Nature Midi-Pyrénées, FNE Midi-Pyrénées et France Nature Environnement en deuil

     Rémi Fraisse est mort lors du rassemblement du week-end dernier, en opposition à la construction du barrage de Sivens.

    Ce combat dure depuis de longs mois, et jamais les responsables du projet, Conseil Général du Tarn en tête n'ont eu un geste d'ouverture vers les opposants. Ils ont refusé toutes les propositions de dialogue, et ont préféré un passage en force. Sans attendre le rapport demandé par le Ministère de l'Ecologie, ils ont fait raser des dizaines d'hectares situés en zone humide, tentant ainsi de rendre la situation irréversible. On comprend leur hâte, quand on apprend que ce rapport est très critique par rapport aux arguments mis en avant par les partisans du barrage. Pour permettre ce passage en force, les forces de l'ordre présentes sur place ont usé de provocations( biens personnels brûlés, insultes et mépris vis-à-vis des opposants) et fait un usage immodéré de violence (Contre toutes les règles d'usage, une grenade a été jetée à l'intérieur d'une caravane, entrainant une très grave blessure à la main d'une opposante). 

    La mort de Rémi Fraisse n'est donc pas un fait isolé, elle n'est malheureusement que l'aboutissement d'une situation très mal gérée par les responsables politiques. La présence de quelques dizaines d'anarchistes sur le terrain ne peut en aucun cas justifier l'enchainement des faits. Les organisateurs avaient négocié avec le Préfet l'absence de forces de l'ordre pendant les 2 jours du rassemblement, pour éviter toute provocation de part et d'autre. La zone de Sivens ne contenait aucun objectif à protéger, le terrain étant déjà raboté par les engins de génie civil, qui avaient été  provisoirement retirés du site.

    On apprend ce jour que des traces d'explosif utilisé dans les grenades offensives des forces de l'ordre ont été trouvées sur les vêtements de la victime. Les premiers éléments de l'autopsie confirment une mort immédiate, due à une explosion.

    Et le ministre de l'Intérieur vient de suspendre l'utilisation des grenades offensives par les forces de gendarmerie, confirmant ainsi la très forte suspicion portant sur la cause du décès de Rémi Fraisse.

    Voici la réaction de France Nature Environnement, groupement d'associations de défense de la Nature, dont faisait partie Rémi.

    Samedi 25 octobre, Rémi, un jeune bénévole botaniste de Nature Midi-Pyrénées, association affiliée à France Nature Environnement, est décédé en marge de la mobilisation citoyenne pour lutter contre le barrage de Sivens. L'ensemble du mouvement FNE se joint à la famille de Rémi, aux bénévoles et aux salariés de Nature Midi-Pyrénées dans ce moment de deuil.


    C’est avec une intense émotion et la plus grande tristesse que nous avons appris la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, dimanche,en marge de la manifestation citoyenne organisée à Sivens, dans le Tarn, contre le projet de barrage, à laquelle de nombreux militants du mouvement FNE participaient. Rémi était un jeune bénévole investi au sein de Nature Midi-Pyrénées, association affilée à FNE Midi-Pyrénées et France Nature Environnement. Actif au sein du groupe botanique de NMP, il suivait la flore protégée en Haute-Garonne où il assurait la coordination du suivi de la Renoncule à feuille d'ophioglosse.

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    Jérôme Calas, président de Nature Midi-Pyrénées : « Nous sommes sous le choc de la disparition de ce jeune bénévole passionné. Nous adressons nos condoléances et un message de soutien à sa famille et à ses proches. Nous avons toujours condamné toutes les violences qui entouraient la contestation au projet de ce barrage, les circonstances nous obligent à les condamner encore plus fermement aujourd'hui. Il est nécessaire de retrouver la sérénité, ne serait-ce que pour la mémoire de Rémi. »

    Thierry de Noblens, président de FNE Midi-Pyrénées : « C'est un moment très dur pour notre mouvement, qui a souhaité montrer son engagement dans ce combat par une présence forte samedi dernier à Sivens. Nous ne pouvons que rendre hommage à ce jeune homme mobilisé contre ce projet, pour le respect de la flore et des espaces naturels de Midi-Pyrénées. Nous sommes consternés par la mort prématurée de ce jeune bénévole, nous condamnons les violences qui entourent la lutte contre ce projet inutile et l’acharnement des forces de police depuis le 1er septembre, nous espérons que cette escalade cessera au plus vite. »

    Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement : « Nos pensées vont d’abord à la famille de Rémi, à ses proches et ses amis de Nature Midi-Pyrénées. Nous nous associons à leur peine. Pacifistes par nature, nous condamnons fermement toute forme de violence : nul ne devrait mourir parce qu’il s’oppose à un projet insensé. C’est un jour de deuil pour le mouvement écologiste français et pour FNE. La responsabilité des pouvoirs publics et de l’Etat est engagée. »

  • La réduction de services fait consensus à la 2C2A

    Le conseil de communauté de ce 27 octobre a acté à trois reprises (et à la quasi-unanimité) la réduction ou la fermeture de services pour les habitants du territoire.

    Ces délibérations ont été prises  pour générer des économies,  ou s'adapter à une faiblesse de fréquentation ou encore accompagner une restructuration des services de l'Etat.

    La première évolution concerne les relais de services publics, qui avaient été pratiquement imposés par l'Etat  sur le territoire de la 2C2A. Il en existait un fixe à Vouziers, et un deuxième itinérant qui alternait les permanences sur les chefs-lieux de canton. Ce deuxième mode de fonctionnement n'a pas rencontré de succès, l'employée ne voyant que 2 personnes par semaine en moyenne. Il ne restera donc plus qu'une personne qui va être désormais embauchée à plein temps. Elle pourra ainsi assurer le poste de Vouziers, et il lui restera des plages horaires pour se rendre dans une commune sur rendez-vous, dans le cas où une demande aurait été identifiée.

    La deuxième évolution concerne le ramassage des déchets ménagers. A partir du 05 janvier prochain, il n'y aura plus qu'un seul ramassage hebdomadaire pour les foyers de Vouziers. Il y aura deux secteurs, un Nord et un Sud qui auront un jour de collecte différent. Ce changement est la conséquence du nouveau mode de collecte ( par containers) et de la nouvelle tarification (à la levée) qui ont entrainé une diminution du tonnage ramassé. Cette nouvelle organisation posera des problèmes pratiques à certains professionnels et à certains habitants, mais le principe a été adopté à l'unanimité des votants. A noter que le Maire de Vouziers était excusé ce soir, mais aucun de ses adjoints n'a demandé la parole sur ce point. Seul D. Lamy a souligné l'augmentation de la charge de travail pour les employés, il n'y aura d'ailleurs plus qu'un seul rippeur pour assurer cette collecte en compagnie du chauffeur.

    vouziers,2c2a,ramassage des ordures ménagères,trésoreries

    La troisième évolution concerne le regroupement des trésoreries. L'assemblée a approuvé à l'unanimité moins une abstention (J-P Corneille) le principe de la fermeture des trésoreries de Buzancy, d'Attigny et du Chesne. En échange, on obtiendrait un service amélioré à Vouziers qui regrouperait assez de personnel pour avoir une offre de compétence dans tous les domaines utiles aux communes.

    F. Signoret s'est dit favorable à cette solution, ainsi que B. Singlit, le Maire du Chesne, qui a fait le constat de la faible efficacité de sa trésorerie actuelle. B. Hureau a fait la même remarque, ayant constaté un meilleur service à Vouziers depuis que la trésorerie de Machault a fermé. Seul J-P Corneille a mis un bémol  à cette analyse, en faisant remarquer que ce fonctionnement reposait sur des transmissions par internet, et qu'avec le réseau actuellement disponible, les galères étaient le lot quotidien des mairies éloignées des centres de décision. La question de la pérennité de l'offre sur Vouziers a aussi été soulevée.

    En dehors de ces points, l'unanimité a également le plus souvent été de mise.

    A noter l'élection de J-P Richelet au bureau de la 2C2A, avec 78 voix sur 94 votants. Il s'agissait de compléter le bureau pour un représentant du canton de Vouziers (hors ville).

    Divers points financiers et administratifs ont été validés

    Le projet de construction d'une plate-forme bois déchiqueté a été abandonné, car déjà fragilisé dans sa conception, son coût  après appel d'offres  (450.000 € ) semble impossible à supporter par la collectivité.

    La 2C2A continuera à assurer la maitrise d'ouvrage des sites Natura 2000 du secteur, y compris celui de Bairon.

    Dans le domaine des déchèteries, on note l'apparition d'une collecte des meubles qui n'iront plus en enfouissement (filière  Eco-mobilier). Les déchèteries cantonales vont à nouveau être ouvertes le samedi, en alternance une semaine sur deux pour Buzancy, Le Chesne, Machault et Grandpré (une demie-journée par site).

    En questions diverses, le Président a informé le conseil de l'évolution du projet éolien du Mont des 4 Faux, dont nous vous avons déjà fait part  à plusieurs reprises.

    Ce fut donc un conseil de consensus comme l'a fait remarquer le Président Signoret dans sa conclusion, bien que des sujets qui se prêtaient à discussion aient été présentés au cours de cette soirée.

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  • Un manifestant retrouvé mort sur le site du barrage de Sivens

    Depuis des mois, des militants luttent contre un projet de barrage, dont l'utilité est loin d'être démontrée.

    Ils doivent faire face à une répression policière qui prend souvent prétexte de la présence '"d'opposants radicaux" parmi les contestataires. Pourtant ceux-ci  se sont déclarés en faveur de la non-violence dans leur quasi totalité. Deux grévistes de la faim qui poursuivent leur jeûne depuis plusieurs semaines n'ont même pas obtenu un rendez-vous avec le Président du Conseil Général du Tarn, principal porteur du projet de barrage

    La présence policière a surtout pour but des permettre la poursuite des travaux, alors que le rapport d'experts indépendants demandé par S. Royal ne sera rendu public que la semaine prochaine.

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    Article de Politis (extraits) publié en ligne ce jour

    (...) Pour l’heure, les causes exactes du décès de Rémi, 21 ans, sont encore indéterminées, a expliqué à la presse le procureur d’Albi Claude Dérens, qui attend les premiers résultats de l’autopsie prévue lundi à la mi-journée. Seule certitude, la victime est décédé au moment où des affrontements violents opposaient une centaine d’opposants radicaux aux gendarmes présents sur le site, lesquels ont fait grand usage de grenades lacrymogènes et assourdissantes, ainsi que de flash-ball, selon le récit de nos confrères de Reporterre. (...)

    Soutenu par le conseil général du Tarn, qui le juge indispensable pour irriguer les terres agricoles,(...)ce projet qui va détruire une zone humide est principalement dédié à l’irrigation de cultures de maïs, c’est-à-dire à un petit nombre d’exploitants pratiquant une agriculture intensive.

    (...)

    Dès le 10 septembre, une soixantaine d’élus d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) et du Parti de gauche exigeaient dans une lettre ouverte, dont nous nous étions fait l’écho, que « cessent les violences incompréhensibles à l’égard des opposants au projet de barrage et qu’un moratoire soit décidé, avec l’arrêt immédiat du déboisement ». On ne peut que regretter ce soir, qu’il n’aient pas été entendus.

     

  • Parc Naturel Régional d'Argonne : le projet avance

     

    Informations reprises du site argonne-pnr.eu

    Depuis 2009, les argonnais sont de plus en plus nombreux à se mobiliser pour faire reconnaitre leur territoire. L'Argonne, répartie sur 3 départements et 2 régions, se révèle plus que jamais comme une entité remarquable ; tant par son patrimoine que par sa capacité à porter des solutions économiquement viables et durables. L'idée d'une labellisation "Parc Naturel Régional" apparaît dès lors comme non seulement possible mais certainement souhaitable.

    Le Conseil d'Administration qui s'est tenu Mardi 21 Octobre 2014 à Cheppy, marque le lancement officiel de "l'étude d'opportunité et de faisabilité" pour la création d'un Parc Naturel Régional (PNR) en Argonne.

    Cette phase, qui n'est qu'une première étape vers la création du PNR, a pour objectif de démontrer la "valeur" au sens large du territoire et la nécessité de sa protection face aux menaces qui pèsent dessus. En parallèle, cette étude doit démontrer la plus-value qui serait apportée à l'Argonne grâce à un PNR, c'est à dire donner les premiers grands axes de réflexions quant-aux missions qui pourraient-être celles d'un futur PNR. Enfin, l'étude doit aussi proposer un premier périmètre d'action, qui servira de base de discussion par la suite.

    Afin de remplir les objectif de cette étude de faisabilité qui doit aboutir en Octobre 2016, l'association souhaite renforcer la participation de la population et des acteurs, notamment au travers de groupes de travail thématiques ou chacun est invité à venir écouter, discuter, donner son avis et participer aux premières actions qui seront mises en place bientôt.

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