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  • Chiffres du chômage : septembre confirme la tendance à la hausse

    Le mois de septembre étant le mois des vendanges, les chiffres sont un peu bousculés pour notre région. Par exemple, on note une baisse de 7% dans la Marne pour la catégorie A !

    Mais la tendance globale, aussi bien au niveau national que local, reste mauvaise. Et les mesures prises par le gouvernement ont bien peu de chances d'inverser le phénomène à court ou moyen terme, d'ailleurs plus aucun responsable politique ne risque à annoncer une baisse prochaine des chiffres. Le ministre en est réduit à se féliciter d'une "hausse qui ralentit" pour certaines catégories, bien maigre consolation quand le nombre des chômeurs en France dépasse les 5 millions.

    Voici les chiffres officiels :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 432 500 en France métropolitaine fin septembre 2014. Ce nombre augmente par rapport à la fin août 2014 (+0,6 %, soit +19 200). Sur un an, il croît de 4,3 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 695 700 en France métropolitaine fin septembre 2014 : sur un mois, il augmente de 1,1 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +5,9 % sur un an) et de 2,4 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +10,9 % sur un an). Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 5 128 200 en France métropolitaine fin septembre 2014 (5 431 500 en France y compris Dom). Ce nombre augmente de 1,0 % (+50 200) au mois de septembre. Sur un an, il augmente de 5,7 %.

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    Et voici les chiffres locaux :

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie
    en septembre 2014 par rapport à fin août 2014 entre - 7,2 % et - 0,1 % : Ardennes (- 0,1 %),
    Aube (- 2,7 %), Marne (- 7,2 %), Haute-Marne (- 1,0 %).
    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en
    septembre 2014 par rapport à fin août 2014 entre + 0,3 % et + 1,5 % : Ardennes (+ 1,5 %),
    Aube (+ 1,3 %), Marne (+ 0,3 %), Haute-Marne (+ 0,8 %).

  • Le TGV rattrapé par la Cour des comptes

    Après le "tout autoroute" la France a connu le "tout TGV". Chaque Région, chaque département, chaque agglomération exigeaient d'être desservis par ces voies de communication. En fait, elles ne sont pertinentes que sur les grands axes où un flux suffisant peut être assuré.

    Les Ardennes ont obtenu aussi leur accès TGV, jusqu'à Sedan, alors que le Vouzinois est abandonné par la SNCF. Le fameux Y ardennais va mettre Rocroi à quelques minutes de Charleville, mais dans quel état est le réseau secondaire du département, celui que les usagers fréquentent en priorité. Un récent rapport de la Cour des comptes dénonce cette politique de l’investissement vitrine, fait au détriment de l'entretien des réseaux existants.

    Dans le Vouzinois, on a connu la course des élus pour être le premier à annoncer une quatre voies entre Vouziers et Rethel, liaison qui n'a jamais fait la preuve de son utilité. L'abandon de ce projet pour des raisons budgétaires n'a pas donné lieu à une étude sérieuse des besoins en voies de communication pour le Sud-Est ardennais.

    Notons également qu'un  projet de canal à grande capacité entre les réseaux belges et la Seine n'a pas permis de poser la question de l’entretien des canaux existants (canal des Ardennes et la branche de Vouziers par exemple)

    Cette politique à courte vue, basée sur des choix de grands travaux, à surtout l’avantage d'être visible et de fournir de beaux clichés aux magazines destinés aux électeurs. La pertinence réelle de ces investissements au regard de leur coût financier et écologique est beaucoup moins évidente.

    Voici la réaction de la FNE à la publication de ce rapport.

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    La Cour des comptes, dans un rapport publié ce jeudi 23 octobre 2014, pointe les dérives de la gestion du réseau des trains à grande vitesse. Ce rapport confirme les inquiétudes de France Nature Environnement. Car si la mobilité durable ne peut se passer du train, il n’est pas judicieux, ni économiquement, ni écologiquement, de construire des Lignes à Grande Vitesse (LGV) pour un faible trafic. Une rénovation du réseau existant suffirait amplement et serait plus utile au quotidien pour les français.


    Réseau Ferré de France gonfle artificiellement les chiffres du trafic

    Les sages constatent que RFF a ‘’exagéré significativement’’ le niveau de trafic escompté de la ligne Limoges-Poitiers, ce qui induit d’importantes subventions pour financer la LGV : jusqu’à 80% pour faire fonctionner la ligne alors que la liaison est peu rentable. Dans le meilleur des cas, sa rentabilité est estimée à 3,3%. La Cour des comptes déplore donc un projet non prioritaire, non financé, mais poursuivi avec vigueur. Et cet entêtement des élus se retrouve dans de nombreux projets de LGV quelle que soit la région concernée.


    Des élus obsédés par la LGV

    Car sur les lignes à grande vitesse, le TGV peut filer jusqu’à jusqu’à 320 km/h alors que sur le réseau classique, il peut rouler jusqu’à 220 km/h. Un atout pour les LGV qui ne sont pertinentes économiquement que pour une poignée de destinations. « Pourtant, à l’arrivée des premières LGV, les élus se sont montrés obsédés par ces nouveaux rails et ont complètement délaissé l’entretien et à la modernisation du réseau classique. Mais les rapports Rivier de l’Ecole Polytechnique de Lausanne en 2005 et 2012 rappellent bien que cette rénovation est la vraie priorité ! » souligne Michel Dubromel, responsable transports et mobilités durables de FNE.

    Un caprice des collectivités territoriales

    Face à cette mode des LGV, une question taraude France Nature Environnement : l’Etat aurait-il une fâcheuse tendance à céder à la pression des Collectivités Territoriales ? Les sages constatent que les annonces politiques, à haut niveau, confortent solidement les projets avant même que soient menées à bien les phases préliminaires.
    Raymond Lang, spécialiste transport ferroviaire à FNE estime que « c’est la modernisation des lignes actuelles qui doit être privilégiée. Ce n’est pas le matériel roulant TGV qui est à remettre en cause mais le développement du réseau de LGV sans examen de la pertinence réelle du maillage ferroviaire »

    L’Europe, par le biais de son plan ambitieux de réseau européen de transports, a sa part de responsabilité dans le développement de la grande vitesse car il promeut des projets dont la rentabilité socio-économique n’est pas toujours avérée.

    Denez L’Hostis, président de FNE « La création d’une nouvelle ligne a un coût économique et environnemental. D’un point de vue écologique mais aussi économique, de nombreux projets ne sont pas pertinents quand une modernisation du réseau existant suffirait amplement. Les projets de création de lignes doivent être conditionnés par des prévisions de trafic réalistes en cohérence avec la politique des transports. Il faut donner la priorité aux transports du quotidien pour offrir une alternative à « l’auto solo », la carte du réseau ferroviaire 2014 comparée à celle du siècle précédent est à ce titre édifiante. »

  • Colloque éco-construction

    Nature & Progrès, au nom des cinq opérateurs du projet transfrontalier Eco-construction et Citoyens, a le plaisir de vous inviter à leur colloque de fin de programme le vendredi 21 novembre 2014 de 10h00 à 16h30 au Centre de Congrès des Vieilles Forges
     
    Le territoire du projet comprend les arrondissements de Thuin, Dinant, Philippeville, Neufchâteau et Virton, et les Ardennes françaises. Au sein de celui-ci, un ensemble d’acteurs (citoyens, collectivités et professionnels) s’organisent pour répondre à leurs besoins en matière d’habitat, de consommation (alimentaire & énergétique) et de transport à partir de leurs ressources locales. Ces ressources communes, nous les avons portées et défendues au cours des 5 ans d’exécution du projet par la mise en place d’une démarche structurant cet éco-territoire transfrontalier et la mise en œuvre d’une filière de professionnels, d’un réseau de citoyens « ambassadeurs », et d’un réseau de collectivités pour des villages durables.
     
    Ce colloque sera l’occasion pour tous de se voir présenter les résultats obtenus durant ces années de travail et de partager les témoignages des différents acteurs intervenus dans la mise en œuvre.
     
    Monsieur Luc Schuiten, architecte visionnaire de « Vegetal city » et invité d’honneur, donnera une conférence « Vers un éco-territoire transfrontalier ». Suivront l’après-midi divers ateliers thématiques participatifs. Le programme complet vous sera transmis d’ici peu, il sera également disponible sur le site www.ecocc.be

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  • Expulsions forcées à Bobigny : des dizaines de Roms de plus à la rue

    Communiqué d'Amnesty International

    L’expulsion du campement dit « des Coquetiers » est intervenue aujourd’hui 21 octobre à la mi journée. Seules 130 personnes, sur les plus de 300 habitants de ce campement, se sont vues proposer des solutions alternatives de relogement.

    Près de 350 personnes habitaient ce campement situé sur la ville de Bobigny.

    Autour de 13 heures les forces de l’ordre sont intervenues avec des bulldozer pour procéder à l’expulsion des personnes qui se trouvaient encore sur les lieux.

    En dépit de la situation d’urgence, aucune proposition de relogement n'a été faite à cette soixantaine de personnes - dont des bébés et des personnes âgées. L'évacuation  s'est déroulée dans le calme.

    Les forces de l’ordre ont escorté le groupe en dehors des limites de la ville et sont restées en faction pour empêcher tout retour à Bobigny.

    La semaine dernière, Amnesty International France et plusieurs dizaines de partenaires associatifs lançaient une « Charte pour les droits et la dignité des occupants de terrains ».

    Cette Charte proclame notamment :

    ARTICLE 3
    Tout abri de fortune constitue le domicile des occupants. Chacun a droit à la reconnaissance et au respect de son domicile, et à son inviolabilité

    ARTICLE 13
    Aucune expulsion ou évacuation ne doit avoir lieu sans un réel examen de la situation de chaque personne au regard de sa situation familiale, de son état de santé, de la scolarisation, de l’emploi et du logement.

     Force est de constater que ces droits n’ont pas été respectés aujourd’hui à Bobigny.

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  • Le procès d’Alain Pojolat, procès du droit de manifester

    Article de "Politis"

    Membre du NPA, Alain Pojolat doit comparaitre devant la justice le 22 octobre pour avoir appelé à maintenir deux manifestations pro-palestiniennes interdites.

    C’était en juillet dernier : alors que les bombardements israéliens faisaient plusieurs centaines de morts sur la bande de Gaza, Alain Pojolat avait déposé à la Préfecture, au nom de plusieurs organisations, deux demandes de manifestations en soutien au peuple palestinien. Ces deux manifestations, prévues pour les 19 et 26 juillet, avaient, par la suite, été interdites par le gouvernement au prétexte qu’elles comportaient des risques de « débordement ».

    Pour les deux manifestations, les organisateurs avaient alors saisi en urgence le tribunal administratif pour contester l’interdiction, mais ce dernier avait rejeté leur recours. Alain Pojolat, porte-parole dublog+-Pojolat+Alain+NPA.JPG NPA, s’était dit stupéfait par l’interdiction et avait, malgré cela, appelé à manifester. En fait, de l’avis de nombreux observateurs, c’est l’interdiction gouvernementale qui a enflammé le débat. Ainsi, le quartier Barbès, aux environs duquel s’était tenue la manifestation du 19 juillet, avait été le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. Quant à la manifestation du 26 juillet, elle s’était terminée par 70 interpellations tandis que 34 personnes étaient placées en garde en vue.

    Il faut néanmoins signaler qu’entre ces deux manifestations interdites, une troisième, cette fois-ci autorisée, avait été organisée à l’appel du « Collectif national pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » et s’était déroulée dans le calme. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait alors expliqué que le choix d’autoriser ou non une manifestation se ferait « au cas par cas ». Une décision largement critiquée, notamment par Omar Alsoumi, membre du Youth Palestinian Movement, qui avait estimé que « le gouvernement est en train d’interdire un droit fondamental, et crée une division entre des citoyens qui seraient légitimes à s’exprimer et d’autres non ».

    Le 29 juillet, Alain Pojolat était mis en examen et de nombreuses organisations s’élevaient pour dénoncer cette inculpation. Le NPA en premier lieu, avait appelé, dès le 30 juillet, « l’ensemble des forces démocratiques, associations, syndicats, partis et tous celles et ceux qui sont attachés à la liberté d’expression à réagir contre cette tentative d’intimidation ». Par ailleurs, une pétition, hébergée sur le site de pétition24.net, était lancée par l’écrivain Gérard Delteil. Intitulée « Nous exigeons la relaxe d’Alain Pojolat », elle a recueilli 2.794 signatures. Alain Pojolat a également bénéficié du soutien de l’Union Juive Française pour la paix, et d’Attac, qui avait rappelé le 6 aout que « manifester est un droit constitutionnel (et que) l’interdiction de manifestation doit être exceptionnelle ». « Mettre en examen le dépositaire, concluait Attac, est démocratiquement inacceptable. »

    Le procès d’Alain Pojolat débute mercredi 22 octobre au Tribunal de Grande Instance de Paris. En France, participer à une manifestation interdite ne fait pas l’objet d’un délit. En revanche, le fait de l’organiser peut être passible d’une peine de six mois de prison et de 7.500 euros d’amende, or Alain Pojolat est celui qui a déposé les demandes de manifestations en son nom à la Préfecture. Il est donc considéré comme le seul responsable. Le verdict sera-t-il aussi inique que le chef d’inculpation ?

     

  • Réfugiés de Syrie : comment la France peut-elle être aussi loin du compte ?

    Communiqué d'Amnesty International le 18 10 2014.

    Il y a un an, le président François Hollande avait annoncé l’accueil de 500 réfugiés de Syrie en France. Un an après, plus de la moitié attendent toujours dans les pays voisins de la Syrie, qui reçoivent aujourd’hui la presque totalité des réfugiés. Face à cette situation inacceptable, il est temps de réagir.

     

    Suite à l'annonce de l'accueil de 500 réfugiés syriens en octobre 2013, nous avions interpellé le président  François Hollande par une lettre ouverte en lui rappelant que cet engagement était plus qu’insuffisant. 

    UNE SITUATION CATASTROPHIQUE

    Le conflit en Syrie a donné lieu à la plus grave crise en termes de personnes déplacées dans le monde. Aujourd’hui, plus de 3,3 millions de réfugiés ont fui la Syrie et 6,5 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de la Syrie.

    francois_hollande.jpgLe président de la République avait brandi le chiffre de 500 comme un signe de solidarité. Pendant ce temps, les pays voisins comme le Liban, la Turquie et la Jordanie accueillent la plupart des réfugiés de Syrie. Au Liban, 9 000 nouvelles personnes arrivent chaque semaine au Liban, fuyant les horreurs de leur pays. Un habitant sur quatre est un réfugié en provenance de Syrie. Après presque quatre ans, ce petit pays n’est plus en mesure de les accueillir correctement : ils manquent de tout, eau, nourriture, accès à la santé, à l’éducation. En Turquie, le dernier afflux de réfugiés met à rude épreuve les ressources déjà sous pression du pays.

    DES ENGAGEMENTS NON TENUS

    Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a appelé la communauté internationale à réinstaller100 000 réfugiés vulnérables de Syrie en 2015 et 2016. 

    La France est loin d’avoir tenu son engagement, déjà peu ambitieux au regard de l’ampleur des besoins, et malgré la nouvelle annonce faite en juillet d’accueillir 500 réfugiés supplémentaires.

    Plus de la moitié des 500 personnes annoncées l’année dernière attendent toujours dans les pays voisins de la Syrie, dans des conditions de vie terribles. 

    A deux semaines de la conférence internationale de Berlin sur la question des réfugiés de Syrie, force est de constater que les gouvernements de l’Union européenne se montrent globalement très peu solidaires, à quelques exceptions près. Seulement 4% des réfugiés syriens ont trouvé asile en Europe, la Suède et l’Allemagne reçoivent 56% des réfugiés syriens.

    FACE A CETTRE CRISE, UNE OBLIGATION INTERNATIONALE

    Partager l’accueil des réfugiés entre les Etats, face à une crise comme celle qui secoue la Syrie, est une obligation internationale qui s’impose aux Etats ayant, comme la France, ratifié la convention de Genève de 1951 qui protège les réfugiés. La réinstallation des réfugiés identifiés par le HCR – à la différence des réfugiés de Syrie qui arrivent en France par leurs propres moyens et qui déposeront une demande d’asile - est un moyen efficace pour mettre à l’abri les personnes les plus vulnérables qui sont bloquées dans des camps surpeuplés ou de fortune. 

    Il est important d’élaborer une réponse globale à la crise des réfugiés au Moyen-Orient, notamment en Syrie et en Irak. Cette réponse doit s’axer sur l’aide humanitaire, un programme d’aide aux pays d’accueil pour faire face aux besoins des réfugiés en termes d’éducation, de santé et de logement, et la réinstallation de dizaines de milliers de réfugiés dans les années à venir.

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    LA FRANCE DOIT AGIR MAINTENANT

    Les États comme la France envoient des fonds pour que les réfugiés restent en Turquie, au Liban ou ailleurs, plutôt que de les accueillir ici. Quelque soit le montant de la contribution financière, certes très importante, il ne remplace pas la réinstallation et l’accueil des réfugiés. 

    Nous demandons à la France d’agir, rapidement et efficacement, pour tenir ses promesses et afficher leur solidarité avec ces personnes fuyant le conflit qui ravage la Syrie.

     

  • Le congrès des Maires des Ardennes à Vouziers.

    Cette année, c'est la ville de Vouziers qui a été chargée d'organiser le congrès des Maires du département, Yann Dugard s'étant porté volontaire au nom de la municipalité pour prendre en charge cette manifestation.

    Ce matin plus de 200 maires étaient donc réunis au centre des Tourelles pour participer à des tables rondes puis à l'assemblée plénière. On  notait la présence du Préfet des Ardennes, des députés J-Luc Warsmann et Bérangère Poletti, du sénateur Marc Laménie et du Président du Conseil Général Benoït Huré. Le Président du Conseil Régional Jean-Paul Bachy a dû se sentir un peu isolé en tant que membre de la majorité présidentielle actuelle. Le président de l'Association des Maires des Ardennes, Régis Depaix était, bien entendu, présent, et il avait invité François Baroin, Maire de Troyes. Celui-ci est candidat à la présidence de l'Association des Maires de France, et il devrait bientôt occuper ce poste pour lequel il n'a pas de concurrent actuellement.

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    Le thème choisi était dans l'actualité, puisqu'il s'agissait de la réforme territoriale. Si la fusion avec lavouziers,ardennes,Yann Dugard,Benoît Huré, Jean-Paul Bachy, François Baroin, maire, congrès des Maires Lorraine et l'Alsace ne soulève pas de grandes polémiques, la disparition possible des départements et la réforme cantonale suscitent des réactions vives de la part de certains. En particulier Benoît Huré a été très virulent contre ces réformes. Il n'admet le nouveau découpage des cantons, il désapprouve tout autant le nouveau mode de désignation des élus départementaux. Il refuse également la disparition possible des départements, affirmant qu'il engagera des programmes d'investissements qui ne pourront pas être abandonnés, même si une nouvelle collectivité (la Région) prenait la relève du département. Son intervention a été largement applaudie par la salle qui semblait être tout à fait en phase avec ces propos.

    Jean-Paul Bachy lui a répondu sur un ton beaucoup plus modéré. Il a mis l'accent sur la collaboration des différents acteurs pour faire aboutir des dossiers. Il s'est même appuyé sur la présence de François Baroin pour souligner que les collectivités pouvaient  travailler sur des projets communs.

    vouziers,ardennes,Yann Dugard,Benoît Huré, Jean-Paul Bachy, François Baroin, maire, congrès des MairesLe Maire de Troyes, invité d'honneur, a également pris la parole et il a, entre autres questions, répondu à une interrogation sur le sens de sa candidature au poste de président des Maires de France. Il est également revenu sur la baisse des dotations de l'Etat en faveur des communes et des communautés de communes. Il a rappelé qu'il avait lui-même diminué ces dotations quand il était ministre du budget. Mais la baisse envisagée sur trois ans par le gouvernement actuel a paru vraiment trop importante à beaucoup, surtout elle a paru disproportionnée par rapport au poids financier des collectivités du bloc communal.

    Le président départemental Régis Depaix a pris également la parole, puis des questions venues de la salle ont été posées aux élus siégeant à la tribune et au Préfet.

    On a donc ressenti un mécontentement bien présent parmi les maires rassemblés ce jour à Vouziers, et la déroute du PS aux dernières élections municipales explique également le sentiment assez général d'hostilité vis-à-vis des réformes touchant les territoires.

    Le congrès s'est ensuite rendu en cortège sur la place Carnot, où des gerbes ont été déposées devant le Monument aux Morts.

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    Après un apéritif pris dans la cour de l'école Dodeman, un bon nombre de participants ont partagé un repas servi à la salle des fêtes toute proche.