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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 89

  • Y aura-t-il une place pour tout le monde ?

    Ce mercredi, une réunion publique s'est tenue à la salle Bellevue. Il s'agissait pour l'équipe municipale de présenter le projet de réaménagement de la place Carnot. Le maire de Vouziers s'est appuyé sur un diaporama pour dévoiler aux Vouzinois le résultat des études et réflexions menées depuis février 2021. Le bulletin municipal d'octobre 2022 rappelait les objectifs de ce projet :

    Validation des objectifs du projet par la commission mixte circulation et travaux dont voici les principaux points :

    créer une liaison Champ-de-foire avec le parc Beluriez et la place Carnot : l’objectif est de faire vivre ces espaces.

    revoir le plan de circulation, les connexions, les espaces partagés - retravailler les réseaux, et tenir compte de l’arrivée de la voie verte : intégrer les communes déléguées et les différents pôles commerciaux.

    Parmi ces deux points retenus, le premier a été abandonné pour des raisons budgétaires, le projet ne porte plus que sur le réaménagement de la place Carnot. Une deuxième phase a été évoquée par Yann Dugard pour atteindre l’objectif fixé initialement, sans calendrier précis.

    Une place pour contenter tout le monde ?

    Les débats préparatoires avaient montré qu'il existait deux visions possibles : garder le maximum de places de parking et la possibilité de maintenir des temps forts (foire, marché, fête, ...), ou bien verdir la place pour en faire un endroit plus convivial.

    Le projet final veut ménager les deux options, en maintenant des places de stationnement (toujours au centre de la place) et en créant un espace piétonnier devant la mairie. Ce choix pourra-t-il satisfaire les partisans des deux possibilités, ou va-t-il créer un rejet pour les uns et/ou les autres ?

     

    Les tilleuls resteront-ils en place ?

    La question du maintien des tilleuls existants a soulevé les passions lors des réunions préparatoires, et elle a à nouveau été posée lors de cette réunion. Il n'y a pas de réponse définitive donnée par la municipalité à ce stade. Le maire a déclaré attendre le résultat d'une étude phytosanitaire, mais il semble bien que l'option de leur remplacement soit privilégiée.

    Cette bien tardive étude, qui se terminera au printemps, permet de repousser de quelques mois un débat brûlant. Des réserves ont été faites par ailleurs sur la possibilité de conserver intactes les racines de ces tilleuls lors des travaux.

    Quelle place pendant les travaux ?

    Le planning présenté prévoit une durée de chantier d'un an entre mi-mai 2024 et fin avril 2025. Deux phases sont programmées, avec des travaux sur la partie ouest et stationnement sur la partie est de la place, et inversement pour l'autre temps du chantier.

    Le maire a encouragé les Vouzinois à utiliser les places de stationnement situées en périphérie proche, durant cette période.

    La place de la Paix, derrière la mairie, sera le plus souvent neutralisée pour être occupée par la base de vie des entreprises.

    La fête communale restera-t-elle sur la place ?

    Il semble que cette question ne soit pas encore tranchée. Une concertation est prévue avec les forains, qui préféreraient certainement s’installer au centre de la ville. Mais il reste à confirmer que le nouvel aménagement leur conviendra.

    Il est convenu que le marché hebdomadaire et la foire commerciale pourront s'installer sur la place rénovée. Le marché sera installé dans les rues adjacentes, le temps des travaux.

     

    Vous trouverez ci-dessous quelques vues du projet, projetées sur l'écran lors de la réunion.

     

     

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  • COP28 : un accord qui manque cruellement de fermeté

    Le texte finalement voté ce matin marque un premier pas vers la reconnaissance d’une nécessaire sortie complète des énergies fossiles. Pourtant, nous sommes loin d’une décision à la hauteur de l’urgence climatique : en utilisant l’expression transition away, l’accord occulte la sortie définitive de toutes les énergies fossiles, comme recommandé par la communauté scientifique pour respecter l’Accord de Paris.

    Pour Sarah Roussel, chargée de campagne Climat chez Greenpeace France, « si l’accord final mentionne pour la première fois le sujet des énergies fossiles, c’est avec bien trop de timidité.
    “Entamer une transition hors des énergies fossiles” comme il est écrit dans le texte, ne va pas permettre à la communauté internationale d’organiser la fin de sa dépendance aux énergies fossiles.  Les communautés en première ligne de la catastrophe climatique ont besoin de plus que ça. L’accord validé par l’ensemble des Etats manque cruellement de fermeté malgré la mention encourageante de l’objectif du triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030 et du doublement de l’efficacité énergétique. Au niveau national, il est temps de mettre en cohérence les discours portés par Emmanuel Macron à la tribune de la COP et la politique climatique nationale : la France doit rendre lisible l’articulation entre les grands discours donnés sur la scène internationale et les choix qu’elle opère concrètement le reste de l’année, en avançant des projets qui respectent ses objectifs ».

     

    Par ailleurs, le texte ouvre la porte à toute une série de fausses solutions qui éloigne la communauté internationale d’une sortie du pétrole, du gaz et du charbon : les technologies de captation du carbone et le pari du nucléaire sont des signaux d’alarme importants.

    Le texte manque également de soutiens financiers qui permettrait aux pays du Sud d’eux aussi transformer leur système énergétique. Pour Greenpeace France, les pays riches ont la responsabilité de prendre les devants en abandonnant rapidement les combustibles fossiles et en fournissant des financements climatiques plus importants aux pays en développement, pour leur transition énergétique et pour l’adaptation.

    Pour que les nombreux objectifs de l’accord soient atteints, et notamment le financement du fonds pertes et dommages, les pays riches devront à l’avenir augmenter considérablement leur soutien financier et inévitablement faire payer les pollueurs des combustibles fossiles.

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  • Accorder le statut de salarié-e-s à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs handicapé-e-es en établissement et services d’aide par le travail

    Lettre ouverte commune  adressée à Élisabeth Borne, première Ministre

     

    Madame la première Ministre,

    La conférence nationale du handicap du 26 avril 2023 a affirmé une ambition majeure :« cesser d’enfermer les personnes dans des dispositifs et des parcours spécifiques et rendre l’environnement professionnel de droit commun totalement accessible, quel que soit le handicap ». Mais la loi Plein Emploi adoptée par le parlement ne change pas le statut des travailleur·euse.s en ESAT toujours « usager-ère-s » et dépendant du Code de l’Action Sociale et des Familles et non du Code du travail, ce qui reste pour les personnes concernées une grave discrimination et une non-reconnaissance de leur travail.

    En droit du travail, trois notions principales déterminent la qualité de salarié.e : le contrat de travail, la rémunération et le lien de subordination. Ces critères doivent s’appliquer à toutes les personnes qui travaillent en ESAT.

    Maintenir ces personnes dans la seule mouvance de l’action médico-sociale est contradictoire avec l‘objectif recherché : « Chacun est présumé pouvoir travailler en milieu ordinaire ».

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  • Antiracisme : l'incessant combat.

    A l'initiative de la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme, une réunion -débat s'est tenue ce jeudi 7 décembre. La P1630981.JPGquestion de l’immigration y a été débattue, en présence de Paul Garrigues, membre du comité national de la LDH, et co-responsable du groupe de travail étrangers immigrés.

    Militant de terrain, il a donné des exemples concrets de la contradiction des textes répressifs avec les droits de l'Homme, ou de leur impossibilité d'application dans de nombreux cas réels.

    Il a dénoncé l'aggravation considérable de la situation dans le texte soutenu par Gérard Darmanain, et encore plus dans la version amendée par le sénat. L'Assemblée Nationale a voté ce jour une motion de rejet du texte, qui stoppe provisoirement son examen. Mais ce rejet n'est pas forcément définitif, et il est fort ambigu : le RN et les Républicains l'ont voté, car ils trouvent le texte pas assez dur.

    Comme l'a déclaré l'intervenant à la soirée, le diable se niche souvent dans les détails. Il a été beaucoup mis l'accent sur l'aide médicale d'état, qui permet aux migrants de se soigner. Le sénat voulait la supprimer, au risque de poser des problèmes sanitaires majeurs, et en contradiction avec la mission des professionnels de santé.

    Mais le texte prévoyait des restrictions au regroupement familial, en demandant par exemple au conjoint qui voulait rejoindre sa famille de maîtriser la langue avant de rentrer en France. De même, le délai pour obtenir la nationalité française par le mariage était fortement augmenté dans le projet de loi.

    On est resté dans le concret, avec l’intervention d'associations locales, qui ont présenté leur action en faveur des réfugiés.

    Des familles ukrainiennes ont été accueillies dans le Vouzinois grâce à la mobilisation de plusieurs bonnes volontés, et certaines parmi ces réfugiés s'intègrent petit à petit dans la vie locale.

    D'autres agissent pour aider les migrants de Calais et des environs, en leur fournissant vêtements chauds et nourriture. D'autres encore se mobilisent en milieu scolaire, pour protéger les enfants et leur famille menacés d'expulsion.

    Il a bien été relevé que le contexte national se montre de plus en plus difficile, mais Paul Garrigues a conclu la soirée par une note optimiste : tous ces "petits" combats touchent également des personnes qui vivent proches des migrants. Cette proximité amène souvent un regard différent sur la question, pouvant aboutir à une solidarité que l'on n'attendait pas forcément de leur part.

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  • Joyeux Noël de la part de Sine Mensuel


    Des cadeaux, des cadeaux ! En ces temps lourds comme le plomb des fusils, on a tous besoin d’une trêve… des confiseurs.

    Pour oublier toutes les guerres, les besoins croissants d’armes, les atrocités commises dans le monde, les violences faites aux femmes, les provocations d’une extrême droite décomplexée, les turpitudes économico-politiques macronistes – inflation, lois immigration, chômage. Profitons de l’instant présent et offrons des livres, des dvd, des cd. Une panne d’inspiration ? Demandez le programme ! Y en a pour tous les goûts dans ces pages spéciales remplies de trouvailles culturelles. Dans la liste, on trouve également le dernier t-shirt Ça va péter ! et bien-sûr, le plus beau des cadeaux, celui qui fait doublement plaisir à vous et à nous : un abonnement à Siné Mensuel.

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  • Pourquoi les crèches comme tout signe ou emblème religieux n’ont pas leur place dans les bâtiments publics

    Communiqué LDH

    Comme la LDH (Ligue des droits de l’Homme) a déjà pu s’en expliquer : elle n’est en rien opposée aux crèches de Noël ni d’ailleurs à tout mode d’expression religieuse.

    Elle entend en revanche poursuivre son combat pour permettre le respect du principe de laïcité qui impose à l’Etat et aux collectivités publiques la neutralité vis-à-vis de toutes les religions et interdit les signes ou emblèmes religieux au sein des bâtiments abritant le siège d’une collectivité publique, comme a pu en juger le Conseil d’Etat en 2016.

    La neutralité de l’Etat et de ses fonctionnaires découle du principe de « séparation ». Ce principe est condition de la liberté de conscience de tous les usagères et usagers des services publics. Il est curieux que celles et ceux qui voudraient étendre la neutralité de l’Etat à l’ensemble de la société se refusent d’appliquer la règle élémentaire interdisant des objets religieux dans les bâtiments publics et dans leurs mairies.

    Contrairement au mensonge que certains et certaines tentent de répandre, il n’existe aucune tradition d’installation de crèches au sein des mairies. Il ne s’agit que de la pratique, provocatrice, de certains élu-es, destinée à afficher la préférence d’un culte au détriment des autres, bafouant ainsi l’essence même du principe de laïcité. Ce sont pourtant les mêmes élu-es qui tentent de l’imposer à certains usagers et surtout certaines usagères du service public dévoyant ainsi le principe de laïcité, lequel n’est destiné à s’imposer qu’à l’Etat et aux collectivités publiques.

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  • Audience du 8 décembre : le rapporteur public refuse d’examiner la responsabilité de l’État dans les baisses d’émissions

    Les associations de l’Affaire du Siècle alertent sur les conclusions du rapporteur public qui ne vont pas dans le sens d’une exécution effective de la condamnation de l’État français pour inaction climatique prononcée en 2021. Le rapporteur préconise au tribunal administratif de Paris de faire l’impasse sur l’origine des baisses récentes d’émissions, liée à des facteurs conjoncturels et extérieurs à l’action de l’État, mais également de ne pas considérer le retard climatique pris depuis la condamnation de 2021.

    Lors de l’audience du 8 décembre 2023, le rapporteur public conclut à une exécution du jugement de 2021 par l’État. S’il reconnaît la logique et la pertinence des arguments des associations, il ne conseille pas au tribunal administratif de les prendre en compte dans sa décision. Certes, reconnaît-il, les baisses d’émissions sont dues à des facteurs exogènes et conjoncturels, les rares mesures prises par l’État n’ont pas pu avoir d’effet avant le 31 décembre 2022, et dans le même temps, les puits de carbone s’effondrent, entraînant un nouveau surplus d’émissions, mais ces éléments ne font, selon le rapporteur, pas partie du jugement de 2021. 

    Le tribunal peut choisir de ne pas suivre ces conclusions. C’est ce qu’ont plaidé les avocats de l’Affaire du Siècle lors de cette audience du 8 décembre. Ils ont rappelé que deux visions et définitions du préjudice écologique se font face : celle de l’État et du rapporteur, qui définissent le préjudice écologique comme étant équivalent au surplus de 15 Mgt d’émissions, s’oppose à celle des associations, et selon elles à celle du tribunal en 2021, qui définissait clairement le préjudice comme les conséquences “liées” ou “nées” de ce surplus d’émissions. 

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