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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 729

  • Protégeons la démocratie et les droits en Hongrie


    Communiqué de l’AEDHL (Association Européenne pour la Défense des Droits de l’Homme)


    Entrée en vigueur le 1er janvier 2012, malgré les nombreuses critiques dont elle avait fait l’objet*, la nouvelle Constitution hongroise (appelée Loi fondamentale) et les lois cardinales qui l’accompagnent portent gravement atteinte à la démocratie et l’Etat de droit en Hongrie, et sont contraires aux valeurs fondamentales de l’Union européenne telles qu’établies dans l’article 2 du Traité sur l’Union européenne.
    L’AEDH dénonce la passivité de la Commission européenne qui a tardé à réagir malgré la demande du Parlement européen d’examiner ladite Constitution et les lois cardinales** et les multiples alertes lancées par la société civile hongroise et européenne.

    A travers cette nouvelle Constitution, ce sont des principes démocratiques fondamentaux qui sont remisimages?q=tbn:ANd9GcQ_0t5FD0hwMSEYYiMLknuvhjVegj8jNWKFIvVP8dPp5f4Ci_2p en cause : l’équilibre des pouvoirs exécutifs et judiciaires, l’indépendance des organes assurant la protection des droits et la légalité des lois, l’indépendance de la justice, la liberté de religion et le principe de séparation de l’église et de l’Etat, pour n’en citer que quelques uns.
    Des institutions clés telles que la Cour constitutionnelle, l’autorité de protection des données personnelles, les divers organes du système judiciaire, la Banque centrale, voient leur indépendance disparaître ou leurs pouvoirs limités. A cela s’ajoutent plusieurs décisions récentes du gouvernement qui visent à contrôler de près les institutions judiciaires : par exemple le mandat du président de la Cour Suprême a été interrompu et une personne très proche du parti Fidesz a été élue à la tête du Bureau national pour la justice (National Judicial Office). Infliger un tel revers à l’Etat de droit n’est pas tolérable dans un pays de l’UE.

    L’AEDH se félicite que la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen ait inscrit un débat sur ce sujet le jeudi 12 janvier, la Commission européenne devant présenter son évaluation de la situation en Hongrie.
    L’AEDH appelle la Commission européenne, gardienne des Traités et des valeurs et principes fondant images?q=tbn:ANd9GcQvQ74MP2JGOSwdOoaHgWhWm0q9rA5F_4Yylen_kVM19x0But4dl’Union, à faire des propositions concrètes pour que la Constitution et les lois en Hongrie promeuvent et respectent la liberté et les droits fondamentaux, tels qu’inscrits dans la Charte des droits fondamentaux et la Convention européenne des droits de l’Homme. L’Union européenne doit mettre en accord ses actes avec ses déclarations en matière de droits de l’Homme et de libertés publiques, s’il le faut en appliquant l’article 7 du TUE, prévoyant des mesures de sanctions contre les Etats membres allant à l’encontre de ces principes.

    La situation en Hongrie est un test de crédibilité pour l’Union européenne, dans une période de résurgence des nationalismes, des populismes et du recours toujours plus fréquent à une rhétorique publique et à un discours politique n’hésitant pas à valoriser le repli sur soi, à stigmatiser certaines populations ou groupes au sein d’un Etat, et instrumentalisant la situation sociale de plus en plus difficile d’une part croissante des populations. L’AEDH appelle les parlementaires européens, les organisations de la société civile, les citoyens, à prendre position et à s’élever pour que les citoyens hongrois et les résidents de ce pays ne soit pas exclus de la communauté de valeurs et des principes démocratiques qui doivent être le fondement de l’Union européenne.

  • Construire « 30 000 » nouvelles places de prison est un non sens humain, économique et juridique


    Texte d’Emmaüs France et d’un collectif d’organisations, dont la LDH


    Les députés examinent du 10 au 12 janvier 2012 un projet de loi dit « de l’exécution des peines ».

    images?q=tbn:ANd9GcSgTeDbDyIc_MPTCG6mrwwuCbWVFCAF8jSW8_1SBU_lm5jXxT-f6AEmmaüs France et un collectif d’organisations d’horizons très divers, organisations de la société civile et professionnels du monde judiciaire, s’oppose fermement à ce projet de loi qui prévoit entre autres de porter à 80 000 places le nombre de places de prison.

     

    Or, construire 24 397 nouvelles places de prison n’est pas la solution miracle pour lutter ni contre l’insalubrité réelle de certains anciens établissements, ni contre la surpopulation de nos prisons.
    L’objectif réel de ce projet de loi est bien de faire de la prison la peine de référence et d’incarcérer massivement, y compris des personnes condamnées à de courtes peines. Or cette logique favorise la récidive en rompant les liens sociaux et représente un coût que les gouvernants ne peuvent ignorer !


    Cette analyse argumentée, nous l’avons accompagnée de propositions concrètes que vous pouvez découvrir dans le document ci-joint, document envoyé ce jour aux députés. Nous demandons à ces derniers de porter nos propositions, à rebours de la politique sécuritaire sous-tendue par le projet de loi et au nom des valeurs qui nous sont chères.

     

    Premières organisations signataires
    l’AFC / l’ANJAP / Ban Public / la Cimade / la CGT des chancelleries & services judiciaires / la CGT justice PJJ / la CGT pénitentiaire / Citoyens et Justice / la Croix Rouge / Droit d’Urgence / Emmaüs France / FARAPEJ / la Fédération Protestante de France / la FNARS / le Genepi / la Ligue des droits de l’Homme / l’Observatoire International des Prisons / le Secours Catholique / le SNEPAP-FSU / le SNEPES-PJJ-FSU / le Syndicat de la Magistrature

  • Rethel : AG de Nature et Avenir

    l’Assemblée Générale de Nature et Avenir se tiendra le
    samedi 28 janvier 2012
    au théâtre Louis-Jouvet de Rethel
    à 14 heures.


    Le thème en sera « L’extraction des gaz de schiste
    dans les Ardennes et les risques encourus » et sera
    présenté par Pierre POTRON de No Gazaran 08.


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  • Vouziers : les anciens à l'honneur

    Comme tous les ans à la même époque, les anciens de Vouziers ont été choyés par la ville, à l'occasion d'un repas dansant.

    Les Vouzinois de plus de 65 ans avaient été invités à cet après-midi festif, et ils ont répondu nombreux (près de 300 convives). Pour les moins "rétus", un colis a été distribué à domicile par les élus et les membres de la commission sociale. Les mêmes étaient présents pour assurer le service de ce repas préparé par Hervé Buffet et son équipe.

    repas des anciens,vouziers,retus

    Les personnalités du secteur avaient fait le déplacement, montrant par leur présence l'importance de ce rassemblement. C'est avec un petit discours de chacun d'eux que l'après-midi a débuté. Ghislaine Jacquet, en tant que responsable du secteur social a pris la parole en premier. Elle a été suivie par le Maire, le Président du Conseil Régional, le Député et enfin le Sous-Préfet de Vouziers.

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    A la suite de quoi l'apéritif pouvait être servi, puis les différents plats inscrits au menu.

    Christian et Mimi ont assuré la partie animation, bien aidés par les danseurs et danseuses qui ont démontré que l'âge n'était pas un obstacle à se mouvoir en musique, au moins pour certains. D'autres se sont contentés d'apprécier les plats et les boissons servis et tous ont ressenti l'essentiel : se retrouver pour un bon moment de convivialité.

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  • Même pas mal !

    En l'absence de réaction de Sarkozy, les différents ministres concernés sont chargés de communiquer sur la perte du AAA par la France.

     

    Le message qu'ils cherchent à faire passer tend à minimiser l'impact de cette décision : "même pas mal"semblent ils dire.

     

    Cette note dégradée montre une gestion décevante de l'économie française d'après les critères duAAA-la-france-conserve-son-triple-A.jpg libéralisme. Et les investisseurs internationaux n'avaient pas attendu l'agence de notation pour s'en rendre compte. La France emprunte à 10 ans à des taux qui dépassent de plus d'un point ceux de l'Allemagne. Comme les sommes empruntées se chiffrent en milliards, cette différence entraîne des remboursements qui alourdissent considérablement la dette nationale. Dans l'immédiat, cet état de fait ne sera pas bouleversé pas la nouvelle note française, c'est ce que veulent retenir nos portes-parole de la droite.

     

    Mais la perte du AAA  français met en évidence le déséquilibre franco-allemand, et fragilise les montages financiers mis en place pour sauver l'Euro. Un effet de contagion peut se produire sur les fonds de soutiens européens, qui auraient alors eux aussi du mal à se financer.

    Or, la France n'est pas la seule à avoir été dégradée : les pays du sud de l'Europe sont en mauvaise posture, du Portugal à l'Italie, en passant par l'Espagne, sans parler de la Grèce.

    Ce n'est pas l'Allemagne seule qui pourra soutenir tous ces pays.

    La décision de l'agence S&P va donc affecter à moyen terme toute la zone Euro, France comprise.

     

    Cette dégradation est accompagnée d'une perspective négative pour la France, ce qui veut dire qu'une nouvelle baisse de la note est envisagée.

    Les responsables de la droite peuvent donc  tenter de faire leur malin devant cette décision, ne voulant pas perdre la face à quelques mois des élections. Mais la dégradation de la note traduit bien les faiblesses actuelles de l'économie française, et elle risque de provoquer assez rapidement une situation encore plus difficile à gérer.

  • Leucémies et centrales nucléaires : que dit l'étude de l'INSERM ?

    La publication d'une étude de chercheurs sur le nombre de cas de leucémies chez les enfants qui vivent près des centrales nucléaires a fait naître de nombreux commentaires.

     

    Cette étude a été menée par une équipe de l'INSERM, et peut être considérée comme sérieuse car ni la façon dont elle a été réalisée ni ses résultats ne sont contestés, que ce soit par les pro ou les anti-nucléaires.

    Inserm.jpgLes résultats ont été publiés en anglais (voir ici), et sont donc assez difficiles à étudier, d'autant qu'il ne s'agit pas d'un article "grand public".( voir la note de l'INSERM)

    Ce qui fait que beaucoup de commentaires se basent sur la dépêche de l'AFP, qui ne reprend qu'une partie du document.

    Une première lecture rapide du texte original fait apparaître que les gros titres de la presse ne reflètent pas l'essentiel  des conclusions des auteurs du travail.

    La vision que l'on a, au survol des articles de presse et des commentaires, est une augmentation des leucémies, liée aux centrales nucléaires.

    En fait, si l'on considère cette étude comme valable, il faut  voir ce qu'elle décrit vraiment.

    • Pour la période 1990-2007 qui est celle de l'étude, il n'y a pas d'augmentation des cas de leucémies près des centrales (24 cas observés, alors que dans population comparable on devrait en trouver 21 , différence trop faible pour avoir un sens).
    • Cette durée a été scindée , pour étudier deux périodes :

              -2002-2007 où il y a une augmentation

               ( 14 cas observés pour 7,4 attendus)

              -1990-2001 où il y a une diminution       

              ( 10 cas observés pour  13,6 attendus)

    L'augmentation du nombre de leucémies ne porte donc que sur une faible partie de l'étude (6 ans sur 17 ). Le nombre de cas (peu élevé) ne peut pas donner une forte certitude dans l'analyse statistique.

     

    En dehors des chiffres, les auteurs donnent leur avis sur les causes de l'augmentation des cas constatés entre 2002 et 2006. Pour eux, cette hausse n'est pas reliée aux rejets des centrales et ce pour plusieurs raisons:

    • Ils considèrent que ces rejets sont trop faibles pour avoir une incidence réelle, en particulier en fonction de la radioactivité naturelle.
    • Ils trouvent que les cas de leucémies près des centrales ne sont pas plus importants dans les zones où les rejets prédominent.

     

    Les auteurs demandent donc des études complémentaires, car ils estiment que cette augmentation doit être confirmée par des études à plus grande échelle. Ils réfutent un lien entre les leucémies observées et le rejets des centrales nucléaires.

    Cette étude pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. En particulier elle n'ajoute rien à laarchive-darek-szuster.jpg recherche des causes des leucémies, qui sont probablement multiples (génétiques, environnementales, infectieuses ?,...)

    Elle ne remet pas en cause la dangerosité des centrales, en particulier en cas d'accident, et ne se penche pas sur le transports et le stockage des déchets. Elle porte sur une période de 17 ans, mais les effets génétiques des radiations peuvent apparaître bien au-delà.

    Nous sommes en présence d'un sujet qui concerne les enfants, le nucléaire, les leucémies : cet ensemble est particulièrement sensible et se prête à des présentations où le sensationnel domine le rationnel. Il semble qu'il existe assez d'arguments solides (et récents ) pour combattre le nucléaire. Il n'est pas nécessaire de monter en épingle des données qui posent des questions, mais n'apportent pas d'arguments supplémentaires pour démontrer les dangers du nucléaire.