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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 726

  • Vouziers : un budget 2012 qui se veut ambitieux malgré des recettes en baisse

    Mardi soir la grande salle de l'hôtel de ville de Vouziers accueillait les conseillers pour une séance consacrée au budget.

    vouziers,conseil municipal,budgetDans son mot d'introduction, le Maire Claude Ancelme a insisté sur 5 points qu'il juge importants :

    -La préservation des ressources des ménages par un maintien des taux d'imposition

    -La préservation de la solidarité et des services rendus à la population.

    -L'entretien du cadre de vie et du patrimoine de la commune

    -Un gros programme d'investissements, en particulier pour l'assainissement

     

    C'est Françoise Cappelle qui était chargée de présenter les chiffres, en tant que première adjointe déléguée aux finances.

    On retiendra  quelques points de toutes ces lignes qui remplissent un document de 25 pages.

    En fonctionnement, les recettes et dépenses s'équilibrent à 4 640 000 €. Ce chiffre est à comparer à celui de 2011, soit 5 207 000 €.

    En recettes, les dotations et participations baissent de 130 000 € et l'excédent de fonctionnement diminue de 380 000€

    En dépenses c'est principalement le virement à la section d'investissement qui est la victime avec une baisse de 560 000 € ( de 936 000 à 370 000 €).

    Pour la section d'investissement, on retrouve cette chute du virement de la section de fonctionnement, qui est atténuée par une ligne d'emprunts de 1.858.000 €. Mais cet emprunt inscrit au budget ne sera utilisé qu'en fonction des besoins réels.

    Les grands dossiers 2012 sont la halte-garderie, l'aménagement du parking du champ de foire et les réseaux d'eau pluviale.

    Le Maire a fermement dénoncé le vandalisme  qui vient de toucher le chantier de la halte-garderie. Les dégradations et vols commis risquent de retarder la mise à disposition de cet équipement.

     

    Les budgets de l'eau et de l'assainissement mettent en évidence les travaux sur les réseaux et la mise en conformité de la station d'épuration.

    Concernant les subventions, on note peu de changements significatifs. Le CCAS voit sa subvention diminuer, le budget 2011 du centre social communal laissant apparaître un excédent qui sera utilisé cette année

    Une discussion s'est ouverte sur le vote d'une subvention à l'association Défense Sud Vallée de l'Aisne basée à Savigny. Le principe a finalement été adopté, malgré l'opposition de J-P Boschat.

     

    Ce conseil s'est donc déroulé sans déchaînement de passion et sans débats virulents.

    Il montre malgré tout un tournant dans les finances de la ville . Les recettes baissent par diminution des dotations et de la population communale. Si le moindre virement de la section de fonctionnement est compensé par un recours à l'emprunt, cela ne règle pas le problème pour les années à venir.

    La baisse de la population va se confirmer dès l'an prochain suite au recensement de cette année. L'emprunt ne pourra être une solution de financement pérenne. Des choix plus ou moins douloureux sont à prévoir à moyen terme : augmenter les impôts ?, baisser les dépenses de fonctionnement ?, réduire l'investissement ?

    Pendant des années, Vouziers a réussi à maintenir des équipements d'une commune de 10.000 habitants pour seulement 5000 habitants réels. Pourra-t-elle tenir le même défi avec 3500 habitants ?

    vouziers,conseil municipal,budget

     

  • Sénégal, la page Wade est tournée

    Le Sénégal tourne la page Wade avec la nette défaite du vieux président sortant.

    Il était en tête au premier tour, avec environ 34% des suffrages. Mais tous les candidats d'opposition se sont retrouvés derrière Macky Sall, qui était second pas loin de Wade. Cet ancien premier ministre s'était rebellé contre le président quand celui-ci a voulu protéger son fils Karim, accusé de corruption.

    Sall est un libéral comme Wade, il y a surtout une différence de génération et de personnalité entre les19042012034433.jpg&h=300&w=495&zc=1 deux. Sall a complètement réussi son pari de fédérer l'opposition, puisque son score correspond à l'addition des scores des anti-Wade du premier tour.

    Lematindafrique.com écrit : Les résultats provisoires du second tour de la présidentielle viennent confirmer l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême et la défaite du président sortant Abdoulaye Wade. En effet, les suffrages valablement exprimés dans ce deuxième tour sont estimés par le CNRV à 2.995.893 votants, soit un taux de participation de 55,0%. Le candidat Macky Sall déclaré vainqueur a brigué 1.909.244 des voix, soit un taux de 65,80%, alors que son adversaire Abdoulaye Wade a eu 992.556 voix, soit un taux de 34,20%.

    Wade n'améliore pas son score de premier tour et subit donc une défaite sans appel, qu'il reconnaît.

    Sall considère son score comme un plébiscite en sa faveur,  mais il devra rapidement se monter capable d'apporter des réformes concrètes, sinon l'état de grâce sera de courte durée.

  • Rencontre candidats / associations : le statut du bénévole est encore loin...

    Communiqué de la FNE


    Samedi dernier, la Conférence permanente de la coordination associative (CPCA) conviait les candidats à la présidentielle pour son évènement : "Les associations face aux candidats à l'élection présidentielle". FNE fait le point sur leurs propositions pour dynamiser la démocratie participative et rappelle la nécessité de faire émerger un statut du bénévole.

    Les droits du bénévole reconnus par les candidats

    Les présents (François Bayrou, François Hollande, Eva Joly, Nathalie Koscuisko-Morizet, Jean-Luc Mélenchon) se sont tous accordés sur l’importance de la vie associative et sur la nécessité qu’elle reste fondée sur le bénévolat. FNE prend bonne note des engagements des candidats, en ce qui concerne la validation des acquis, la prise en compte de l’engagement bénévole dans les points de retraite ou dans le parcours universitaire et le droit à disposer de temps libre pour permettre aux responsables associatifs de disposer d'une disponibilité pris sur leur temps de travail.

    « Le monde associatif en France, c’est près d’un million d’associations, 16 millions de bénévoles et 2 millions de salariés et pourtant le statut du bénévole associatif reste un serpent de mer. Beaucoup a été promis mais bien peu a été réalisé ! » souligne Benoit Hartmann, porte-parole de FNE.

    Responsable associatif : un job à temps plein

    Pour rester riche et vivant, le monde associatif a besoin d’un statut du bénévole associatif, qui lui ouvre des droits pour accomplir pleinement son engagement, à fortiori quand son action est reconnue d’utilitéimages?q=tbn:ANd9GcSI3a9ec6Dxid4F3k0nLcrrYPufSR1ypS_UsbaPY4lqY3YBalQ0zQ publique. Dans son « Appel des 3000 », la plateforme de propositions élaborée par FNE pour les présidentielles, la fédération demande aux candidats de donner aux défenseurs de l’environnement la capacité de porter efficacement leur parole au sein du dialogue environnemental.

    Pour Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « la « gouvernance à 5 » instaurée par le Grenelle de l’Environnement est une avancée majeure. Si nous voulons que les cinq collèges soient réellement représentés de manière équilibrée, il faut que les représentants associatifs, sélectionnés sur critères objectifs, aient les moyens de mener à bien leur mission sans être dépendants du bon vouloir de leur employeur, à l’image de ce qui existe pour les jurés d’assises».

    Dans l’Appel des 3000, FNE demande donc que les représentants des associations de protection de la nature et de l’environnement nommés, présents dans les différentes instances officielles, puissent disposer des outils nécessaires à l’exercice de leur mission : formation, dédommagement, souplesse professionnelle, prise en charge des frais induits.

  • Peut-on se passer du nucléaire?

    Dans quelques pays, l'énergie nucléaire représente une part importante de l'énergie produite. Les partisans du nucléaire affirment souvent qu'il n'est pas possible d'en sortir, sauf à "revenir à la bougie"

     

    Au Japon, la catastrophe de Fukushima a totalement changé la donne. Le pays comptait 54 centrales nucléaires, ce qui est considérable. Suite à la catastrophe, les centrales ferment petit à petit, et bientôt une seule restera en service. La population et les élus locaux refusent la remise en service des centrales stoppées pour maintenance. Pourtant l'économie du pays continue de tourner et les habitants n'ont pas arrêter de vivre.

    D'après Romandie.com "Pour assurer l'approvisionnement, le Japon a lancé un plan d'économie devant réduire la consommation de 15 %. Beaucoup d'entreprises ont réussi à faire des économie bien plus importantes. Le grand groupe de communications Softbank a réussi en moyenne à réduire la consommation dans ses bureaux de près de 40 % La Citibank, selon la FSE, a pu réduire sa consommation de près de 20 % à son siège central de Tokyo. Les ménages ont également été priés de réduire leur consommation de 15 %.

    L'Allemagne a de son côté fait le choix de sortir du nucléaire. Ce choix politique s'accompagne d'un développement important des énergies renouvelables, en particulier le solaire et l'éolien.

    images?q=tbn:ANd9GcSIbBLGIFFInPPRcFlxTkFuBGz_mW-dxCJgHBVGE2JSM7WsMfPvCertains ont voulu faire croire que l'Allemagne investissait massivement dans des centrales à charbon pour compenser le déclin du nucléaire. En fait le pays construit de nouvelles centrales moins polluantes que les anciennes. Mais la part des énergies fossiles n'augmente pas pour autant. Une récente étude le montre, citée par "la Tribune".

    Il est donc tout à fait possible pour un pays fortement industrialisé de sortir du nucléaire, même en urgence et d'autant plus quand il s'agit d'un choix maîtrisé.

    En France, le débat électoral ignore pratiquement l'écologie, et les électeurs ne sont pas appelés à donner leur avis sur ce point fondamental pour leur avenir. Faut-il s'étonner alors que le débat tourne à un combat sur les capacités supposées des candidats que les élections apparaissent ne pas  vraiment répondre aux attentes des citoyens.

  • Elections 2012 : tous concernés par les "Paroles de Sans voix"

    Faire changer le regard sur les personnes pauvres en France trop souvent stigmatisées, interpeller nos candidats sur les conditions de vie des plus démunis, les pousser à prendre position sur nombre de situations qui font scandale, telle est l’ambition du journal "Paroles de sans voix".

    Ce journal réalisé par l’Association Georges Hourdin et l’équipe des "Reporters citoyens" aux côtés d’Amnesty International France, du Secours Catholique et d’ATD quart-monde, sera inséré le 27 et 28 mars dans la plupart des quotidiens de la presse nationale et régionale, en vue des élections présidentielles.

    parolesdesansvoixmars2012_couv.jpgDiffusé à près de 7 millions d’exemplaires et intitulé "Paroles de sans voix" , il restitue des témoignages de personnes qui vivent dans la pauvreté mais ont décidé de se prendre en main en se faisant entendre.

     

    Ceux dont les droits sont bafoués, qui souffrent d’exclusion et de discrimination, trouvent là un espace d’expression qu’ils n’ont pas habituellement. Réédition de l’initiative de 2007, ce journal a pour but de réveiller les consciences et d’interpeller les candidats.

     

    Chantal, salariée dans une entreprise d’insertion le résume ainsi  : "on sait que les politiques ne peuvent pas tout régler, mais qu’ils soient au moins à l’écoute ! Il faut juste les pousser un peu car nos soucis, ce n’est pas leurs quotidiens".

     

    Les initiatives solidaires qui sont présentées dans "Paroles de Sans voix" doivent convaincre et amener tout un chacun à changer de regard sur les personnes trop souvent confrontées aux préjugées : personnes pauvres, hébergées, sans emploi ou sans domicile, réfugiés politiques, Roms etc.

     

    Le regard sur l’exclusion doit changer, chacun de nous n’est-il pas enclin à une attitude de rejet vis-à-vis de celui qui nous dérange parce qu’il est différent ? 

    soulignent les trois présidents d’Amnesty International France, le Secours Catholique et ATD Quart-Monde.

     

    Seule une démarche collective et solidaire permettra d’avancer vers une société plus équitable, respectueuse de l’individu, de sa parole et de sa dignité. Nous sommes tous concernés.

  • Mali : non au coup d’Etat ! Pour le retour à la légalité constitutionnelle

    Communiqué LDH
    La LDH, Ligue française des droits de l’Homme et du citoyen, exprime sa plus vive préoccupation face au coup d’Etat militaire perpétré le mercredi 21 mars au soir à Bamako, capitale du Mali.

    Ce coup d’Etat intervient alors que le Mali est engagé dans le processus de préparation des élections topelement.jpgprésidentielle et législatives et qu’il est d’autre part confronté, depuis plus de deux mois, dans le Nord, à une situation de guerre qui a conduit plus de 200 000 personnes à fuir leur domicile et à se réfugier, pour une partie d’entre elles, dans les pays voisins. Le coup d’Etat que vient de connaître ce pays, alourdit les difficultés des populations et porte un coup aux progrès réalisés depuis 1992 pour construire un Mali démocratique ; il risque de fragiliser gravement le processus démocratique en construction en Afrique de l’Ouest.

    La LDH apporte son entier soutien à son organisation sœur l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH), et demande avec elle la restitution du pouvoir aux autorités civiles, la garantie de l’intégrité physique de toutes les personnes et la libération immédiate de celles qui ont été interpellées dans l’illégalité. La LDH avec la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), l’Union interafricaine des droits de l’Homme (UIDH) et l’AMDH, exige le retour à l’Etat de droit et à la légalité constitutionnelle.

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  • Après le "laboratoire" de Bure, les forages "scientifiques" pour les gaz de schistes

    On comprend à leur acharnement à obtenir l'autorisation de forer que les compagnies pétrolières tiennent vraiment à exploiter les gaz de schistes.

     

    Les réactions nombreuses à l'annonce de la délivrance de permis d'exploitation de gaz de schistes ont fait échouer ces  premières tentatives en France. Une loi a été votée, qui interdit la technique de 1722619.jpgfracturation hydraulique, la seule viable économiquement à l'heure actuelle.

    Mais faites sortir Total et ses petits camarades par la porte, ils vont rentrer par la fenêtre !

    A la demande du ministère de l'industrie et de celui de l'écologie ( NKM), un rapport officiel de février 2012 préconise la reprise de forage, sous couvert d'"expérimentations scientifiques".

    Cela rappelle fortement le laboratoire de Bure dans la Meuse. Ce site de "recherche" pour le stockage de déchets radio-actifs est assez rapidement devenu un centre où seront enfouis pour des millénaires des déchets dangereux que l'on ne sait pas traiter.

    Le rapport officiel préconise donc la reprise d'une activité interdite par une loi récente. Avec bien entendu toutes les précautions prises pour qu'il n'y ait aucun risque pour l'environnement. Le rapport explique que les erreurs commises jusque là, l'ont été par de petites entreprises avec peu d'expérience. Et évidemment avec les grosses compagnies, tout va bien se passer. Le rapport insiste beaucoup sur l'indépendance énergétique que les Etats- Unis sont en train d'acquérir grâce à ces gaz de schiste. Il insiste aussi sur la situation de la Pologne, qui a autorisé cette méthode pour ne plus dépendre de  la 795692-gaz-de-sch-4e89f541.jpg.jpgRussie.

    Un rapport totalement (Total ment ?) objectif en somme, qui laisse entendre que nous serions bien bête de nous priver de cette ressource, alors que le risque..., finalement..., tout bien réfléchi..., si on essayait encore une fois..., cela pourrait malgré tout fonctionner...

    Alors on lui dit quoi à NKM ? Merci, Madame l'ex ministre de l'écologie et nouvelle porte-parole du candidat N S.