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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 725

  • Grèce : jusqu'au bout de la logique libérale

    En Grèce, pays déjà à genoux, l'Europe et le FMI impose encore plus de sacrifices pour la population, en particulier pour les plus démunis.

    austerite.jpgIls veulent les voir écrasés, anéantis par toutes les mesures dictées. Et tout cela serait pour leur plus grand bien, évidemment.

    Les notions de droits de l'Homme et de solidarité semblent avoir disparu dans les décisions des instances européennes et mondiales. Il est bien clair qu'en dernier choix, c'est la finance qui reste la priorité pour nos libéraux. Si on en doutait encore, la preuve en est faite.



     

    Communiqué commun
    L’Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH), la Ligue hellénique des droits de l’Homme (HLHR), la Ligue française des droits de l’Homme (LDH) considèrent que les plans d’austérités imposés à la Grèce conduisent à une situation sociale dramatique et suicidaire


    Plus de réformes, plus d’économie, plus de rigueur. Surtout plus de rigueur. Ainsi peut-on résumer le message envoyé à la Grèce par l’Union européenne, la Banque centrale et le FMI. Pour se voir octroyer une aide de 130 milliards d’euros, le gouvernement grec est sommé, brutalement, de mettre de l’ordre chez lui, à trois niveaux. D’abord, en faisant en sorte que le parlement grec approuve sans discussion un nouveau plan de rigueur ; ensuite, en dégageant les voies et moyens d’une économie supplémentaire de 325 millions d’euros, soit un sérieux tour de vis supplémentaire pour l’économie grecque, déjà lourdement pressurée ; enfin, en obtenant des partis au pouvoir l’engagement formel de mettre en œuvre les réformes prévues, quels que soient les résultats des élections législatives à venir.

    Cette course folle vers un « toujours plus » d’austérité ne peut qu’exacerber une dynamique de 11-09-09-austerite_72rvb.jpg?w=450récession économique et sociale, dans un contexte déjà fortement dégradé au plan des conditions de vie des grecs.

    Aucun hasard, donc à ce que cette politique chemine de concert avec une obligation « d’abstinence critique » et s’accompagne du vœu de remplacer « le gouvernement des hommes par l’administration des choses ». Avec ces nouvelles conditionnalités, c’est l’avenir d’un peuple et d’une nation qu’on condamne au sous développement. Au-delà, c’est l’Union européenne qu’on fragilise gravement, c’est la démocratie européenne qui est mise en cause.

    Pour l’AEDH, la HLHR et la LDH, les solutions à la crise systémique qui frappe entre autres la zone euro ne sauraient se réduire à une cure d’austérité faisant fi des droits économiques et sociaux, des libertés démocratiques, entre autres le droit des peuples à élire leurs représentants et à déterminer librement leurs orientations politiques. De ce point de vue, le sommet de Bruxelles, qui fait de la croissance et des solidarités des non sujets, n’est pas que décevant mais profondément inquiétant. Loin de constituer un encouragement, le signe positif d’une Europe attentive à l’urgence sociale et aux conditions d’un développement solidaire et durable, il risque de creuser davantage l’écart qui va croissant entre les peuples et l’idée même de construction européenne.

    Nous appelons à un sursaut des institutions européennes face à ces politiques qui ne conduisent qu’à une impasse sociale et économique, qui remettent en cause les droits sociaux légitimes de la population grecque, et au-delà de l’ensemble des résidents de l’Union européenne qui sont ou seront touchés par ces politiques d’austérité suicidaires.

  • Aucune excuse, aucune sanction, soutien total à M. Letchimy

    Suite aux provocations verbales de Claude Géant, Serge Letchimy député de Martinique a exprimé son indignation en posant une question au premier ministre.

    Sa réaction motivée dans son texte ne doit faire l'objet d'une sanction, d'autant que Claude Guéant insiste lourdement et confirme ses propos. Pourtant à droite même il n'a pas le soutien de personnes telles que Alain Juppé ou François Fillion. Il trouve bonne grâce auprès de Nicolas Sarkozy, pour qui Claude Guéant est en priorité chargé de rallier les partisans de la droite la plus extrême.

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    Pétition nationale

    Le président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer a indiqué qu’il réunira le bureau de l’Assemblée suite à la demande de sanctions de l’UMP contre Serge Letchimy, député de Martinique, qui a refusé le petit arrangement des excuses, après sa question au gouvernement du 7 février dernier.
    Les sanctions du bureau peuvent être importantes : censure (condamnation publique des propos), suspension plus ou moins longue des indemnités parlementaires et, au maximum, exclusion temporaire de l’Assemblée…
    J’adhère au discours de Serge Letchimy et trouve sa réaction parfaitement appropriée suite aux déclarations du ministre Guéant. Serge Letchimy n’a pas à s’excuser. Je demande que toute sanction soit abandonnée et que sa liberté de parole soit respectée.

    Serge Letchimy, interroge le premier ministre, sur les propos de C. Guéant (séance des questions au gouvernement, Assemblée Nationale, 7 février 2012)… M. le Premier ministre,

    Nous savions que pour M. Guéant, la distance entre « immigration » et « invasion » est totalement inexistante, et qu’il peut savamment entretenir la confusion entre civilisation et régime politique. Ce n’est pas un dérapage ! C’est une constante parfaitement volontaire ! En clair : c’est un état d’esprit et c’est presque une croisade ! M. Guéant, vous déclarez, du fond de votre abîme, sans remords ni regrets, que « toutes les civilisations ne se valent pas ». Que certaines seraient plus « avancées » ou « supérieures » à d’autres.

    Non, M. Guéant, ce n est pas du bon sens » ! C’est simplement une injure faite à l’homme ! C’est une négation de la richesse des aventures humaines ! Et c’est un attentat contre le concert des peuples, des cultures et des civilisations !

    Aucune civilisation ne détient l’apanage des ténèbres ou de l’auguste éclat ! Aucun peuple n’a le monopole de la beauté, de la science, du progrès, et de l’intelligence !

    Montaigne disait que « Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition ». J’y souscris. Mais vous M. Guéant, vous privilégiez l’ombre ! Vous nous ramenez, jour après jour, à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration, au bout du long chapelet esclavagiste et colonial. M. Guéant le régime nazi, si soucieux de purification, si hostile à toutes les différences, était-ce une civilisation ? La barbarie de l’esclavage et de la colonisation, était-ce une mission civilisatrice ? Il existe, M. le Premier Ministre, une France obscure qui cultive la nostalgie de cette époque que vous tentez de récupérer sur les terrains du Front National.

    C’est un jeu dangereux et une démagogie inacceptable. Mais, il en existe une autre vision : celle de Montaigne, de Montesquieu, de Condorcet, de Voltaire, de Schœlcher, de Hugo, de Césaire, de Fanon, et de bien d’autres encore ! Une France qui nous invite à la reconnaissance que chaque homme,…

    M. Letchimy est alors censuré par le président de l’Assemblée.

    Voici la fin de son intervention…

    Une France qui nous invite à la reconnaissance que chaque homme,dans son identité et dans sa différence, porte l’humaine condition, et que c’est dans la différence que nous devons chercher le grand moteur de nos alliances !

    Alors M. le premier ministre : Quand, mais quand donc votre ministre de l’intérieur cessera t-il de porter outrageusement atteinte à l’image de votre gouvernement et à l’honneur de la France ?

     

    Signer la pétition en ligne

  • L'environnement trop contraignant pour l'agriculture ?

    Communiqué de la FNE


    Manifestation devant le ministère de l’Ecologie, petites phrases de la profession contre les règles environnementales et contre l’action associative… Les attaques d’une partie du monde agricole contre l’environnement se sont multipliées depuis le début de l’année. Ces attaques sont d’autant plus incompréhensibles que les « largesses » de l’Etat concernant ces « contraintes environnementales » ne manquent pas…Explications

    La France s’est engagée à atteindre le bon état écologique des eaux en 2015 et s’est fait rappelée à l’ordre par Bruxelles à cause du retard pris sur cet engagement. En réaction, Paris a publié un décret qui, loin d’améliorer la situation, risque d’aggraver la pollution des eaux par les nitrates en relevant les plafonds d’azote pouvant être épandus sur les exploitations.

    Rappelons que, dans le cadre du projet de loi de modernisation de l’agriculture adopté en juin 2010, la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale avait adopté deux amendements favorisant le développement de l’élevage porcin en Bretagne alors que la région héberge 50% de la production nationale !

    Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE : « l’été dernier a été particulièrement calamiteux en matière de marées vertes en France et les déclarations du président de la République1 montrent bien que la volonté politique de résoudre le problème n’est pas encore là ».

    Toujours en ce qui concerne la ressource en eau, il ne faut pas oublier que, en juin dernier, le président de la République avait répondu favorablement à la demande de la FNSEA qui réclamait la création massive de retenues d’eau, au frais des contribuables et bien loin des promesses faites en matière d’économie de la ressource en eau.

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    Alors que le plan Ecophyto 2018 a été lancé à l’issue du Grenelle, avec pour objectif de diminuer de 50% l’usage des pesticides à l’horizon 2018, le point d’étape d’octobre dernier a révélé que l’utilisation de pesticides non seulement n’a pas diminué mais a augmenté entre 2008 et 2010 : +2,6% pour les traitements par pulvérisation et +7% pour les enrobages de semences, d’après les chiffres présentés par le ministère de l’agriculture.

    « Nous avons demandé à rencontrer la ministre de l'Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet afin d'établir un moratoire sur l'ensemble des règles environnementales. » Damien Greffin, président des Jeunes agriculteurs de France, 03/02/122

    Pour Bruno Genty, président de FNE, « Les faits montrent qu’on est loin de la « surenchère environnementale » dénoncée par certains agriculteurs. Tous les indicateurs environnementaux sont au rouge et FNE ne fait pas dans la surenchère en demandant l’application des engagements de l’Etat et le respect de la réglementation européenne. Je rappelle que FNE ne met pas tous les agriculteurs dans le même sac et fait bien la distinction entre une agriculture productiviste, peu soucieuse des règles environnementales et l’autre pan de la profession qui a compris que la préservation de l’environnement n’était, en rien, un frein à la production agricole et pouvait même améliorer son revenu».

    Bruno Genty sera reçu par Nicolas Sarkozy lundi 13 février. Ce rendez-vous sera l’occasion de rappeler les priorités de FNE en matière d’agriculture, portées lors du Grenelle et reprises dans « l’appel des 3000 pour un contrat environnemental » : conversion de 20% des terres agricoles en bio, réduction de 50% de l’usage des pesticides d’ici 2018 et orientation des aides européennes vers une agriculture de qualité.

    1"J'ai conscience que l'aspect tatillon de certains règlements administratifs vous insupporte. Je prends l'exemple des règles environnementales, la question de l'eau, la protection de l'eau" (17/01/12)

    2http://www.rue89.com/rue89-planete/2012/02/03/touche-pas-ma-terre-la-manif-anti-nkm-des-agriculteurs-229039<
  • Barrage de Savigny : le fond et la forme

    La troisième assemblée générale de l'association"Défense Sud Vallée de l'Aisne" a été riche en débats.

     La salle plus que remplie montrait que d'évidence le sujet était d'importance et que la mobilisation locale ne faiblissait pas.

    Le président, Frank Maillard, a rappelé en début de réunion le chemin parcouru depuis la création deardennes,vallée de l'aisne,barrage l'association. Elle est née en réaction au projet de barrage sur l'Aisne, dossier porté par l'Entente Aisne-Oise qui regroupe six départements traversés par ces deux rivières.

    La réaction forte des habitants concernés a permis un recul de l'Entente et a imposé de nouvelles études. C'est un peu au jeu du chat et de la souris qu'ont joué les deux protagonistes, avec le département et les services de l'Etat comme arbitres. Mais ceux-ci ne sont pas neutres dans l'histoire puisque notamment le département des Ardennes est un des membres constitutifs de l'Entente.

    ardennes,vallée de l'aisne,barrageL'association ne s'est pas contenté de s'opposer, elle a réalisé un gros travail d'expertise et de contre expertise qui lui permet de faire des critiques motivées et de présenter des alternatives crédibles.

    Depuis trois ans, on a dépassé le rejet épidermique pour une analyse technique et politique des enjeux et des forces en présence. De son côté, l'Entente continue à jouer les bulldozers, au sens propre comme au sens figuré.

    La réalisation de la retenue de Proisy est utilisée comme une carte de visite par les responsables de l'Entente. Mais tout n'est pas si rose pour les résultats constatés, et ce dossier n'est pas transposable tel quel sur un autre site.

    Le Sous-préfet de Vouziers a été le premier invité à prendre la parole. Il a rappelé que la solidarité de bassin ne pouvait avoir comme conséquence le sacrifice imposé à certains. Il a insisté sur la vigilance mise par les services de l'Etat sur ce dossier.  Il a déclaré qu'il resterait attentif, ainsi que le Préfet des Ardennes, au respect des engagements pris.

    ardennes,vallée de l'aisne,barrageJean-Luc Warsmann, député et ancien Conseiller Général a expliqué ensuite son point de vue. Il a opposé la conduite du projet qui est réalisé pour la Meuse dans le nord du département à celle qui est menée pour l'Aisne. Il a insisté sur la concertation et la participation qui ont marqué les études pour les crues de la Meuse. A l'inverse il a souligné le manque de considération de la part de l'Entente dans le dossier Aisne-Oise.

    3 conseillers généraux étaient présents : Claude Ancelme pour Vouziers, Dominique Arnould pour Grandpré et Thierry Deglaire pour Monthois. Ils ont reconnu un manque de connaissance et d'intérêt de leurs collègues pour ce dossier. Thierry Deglaire qui siège à l'Entente a rappelé qu'il serait toujours le relais entre l'association et l'Entente, faisant suivre les informations qu'il pouvait obtenir en siégeant au sein de celle-ci.

    Claude Ancelme a assuré le président de la DSVA de son soutien, et  a affirmé qu'il était toujoursardennes,vallée de l'aisne,barrage soucieux du respect de l'écologie, en particulier lors de la réalisation de travaux.

     

    C'est quand la parole a été donnée aux personnes présentes dans la salle que des critiques de fond sont apparues. Le bien fondé d'un barrage a été remis en cause, en particulier par André Theret et Michel Coistia.

    Il a été rappelé que l'Entente ne voyait de solution que par des barrages, alors que depuis longtemps des études comme celle de "Nature et Avenir" préconisaient une approche douce. L'aménagement des cours d'eau et de leur lit représente une approche moins spectaculaire mais probablement aussi efficace. Ceci en particulier avec un couplage possible avec des protections rapprochées (murets, portes étanches,..) peu coûteuses mais très utiles.ardennes,vallée de l'aisne,barrage

    Il a été rappelé également que la construction d'un barrage n'apporterait rien pour les Ardennes (l'efficacité serait marginale à Attigny et Rethel) mais permettrait surtout de poursuivre le bétonnage en région parisienne (des projets en zone inondable viennent d'y être validés !).

    Pierre Potron  a présenté un travail de Lionel Dubief sur les textes régissant la gestion de l'eau. Il semble bien que le respect des zones humides préconisé par la loi et les règlements n'est pas inclus dans la vision et les réalisations ardennes,vallée de l'aisne,barragede l'Entente.

    Toutes ces voix et quelques autres, ont fait la démonstration qu'un autre choix est possible. Il est même plus que souhaitable, étant donnés les inconvénients majeurs du projet de l'Entente.

    Les départements de la Marne et de la Meuse ont exprimé une opposition claire à la réalisation d'un barrage sur leur territoire.

    On est étonné que le département des Ardennes ne prenne pas une même décision, ce qui ferait basculer la majorité au sein de l'Entente.

    Pour l'instant le bras de fer continue, mais les enjeux et la clé du succès ont été clairement mis en évidence au cours de cette assemblée générale. C'est l'assemblée départementale des Ardennes qui devra se prononcer clairement sur ses intentions et qui fera pencher la décision dans un sens ou dans un autre.

  • Guerre d'Algérie : une mémoire à sens unique ?

    La guerre d'Algérie fait partie des événements tragiques qui ont marqué et divisé notre pays.



    Les traces des passions et des souffrances sont encore bien présentes aujourd'hui. Ceci se traduit par des batailles qui peuvent ressembler à des combats d'arrière garde pour ceux qui n'ont pas connu cette période. Il en est ainsi du choix de la date qui devrait marquer la journée souvenir des ces événements. Il en est ainsi de certains choix de vocabulaire qui sous-tendent des choix idéologiques (colonisation, indigènes, terroristes, etc...).

    Dans le sud de la France la communauté des rapatriés d’Algérie est nombreuses et influente. La droite et l’extrême-droite locales sont en concurrence pour récupérer ces électeurs potentiels. C'est à qui fera le plus d'appels du pied vers ces "Pieds-noirs", par des discours ou des gestes concrets (inauguration de monuments, réhabilitation d'anciens de l'OAS,...)

    A Nice le maire UMP se réserve le droit à la parole sur le sujet et s'en prend violemment à la LDH qui souhaite faire entendre sa voix. Pour Christian Estrosi, la liberté d'expression représente manifestement un détail , un droit que l'on peut supprimer à sa guise.

    Voici  un communiqué de la LDH à ce sujet :

    Communiqué de la section de Nice
    9 février 2012

    La LDH Nice organise les 10 et 11 février un colloque à l’occasion du cinquantenaire de la Guerre d’Algérie. Au nom d’une prétendue mémoire unique des Français d’Algérie, dans une démarche sans précédent, le maire Nice s’érige en détenteur de la vérité historique et somme la LDH d’annuler le colloque. Il suggère une faute de la maison des associations qui accueille l’initiative, instrumentalise la souffrance, les sentiments et les émotions des rapatriés et des harkis. Enfin, sur un mode particulièrement menaçant il agite la menace d’une opposition physique à la tenue du colloque.

    La LDH de Nice ne reculera pas devant une telle intimidation ; elle ne pliera pas devant un maire qui démontre une fois de plus qu’il n’est pas le garant qu’il devrait pourtant être du pluralisme et de la démocratie.

    La LDH de Nice, en plein accord avec la direction nationale de la Ligue des droits de l’Homme, maintient l’initiative prévue dans son intégralité. Face à la menace et à la peur, elle en appelle à l’opinion publique et aux citoyens pour que vive la démocratie.

    Lettre au ministre de l'intérieur


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  • Réduisons la demande pour sortir les Français de la précarité énergétique !

    Communiqué de la FNE


    Face à la forte demande générée par la période de grand froid que nous traversons, le modèle énergétique français a toutes les peines du monde à fournir l’énergie demandée et doit massivement recourir aux importations. Alors que la facture énergétique totale de la France a augmenté de 30% en 2011, il devient urgent d’engager les travaux de rénovation thermique et de sortir du « tout électrique ».


    Le modèle énergétique français n’assure pas notre indépendance


    A l’heure où la France doit importer massivement une partie de l’énergie consommée, la situation laisse perplexe quant à la sacro-sainte indépendance énergétique, chère à tous les nucléocrates. Dans une breve13150a.jpgdépêche AFP, Hervé Mignon de RTE a rappelé que le recours massif au chauffage électrique en France était la cause de notre thermo-sensibilité : chaque degré en moins a pour conséquence une consommation supplémentaire de 2300 MW en France contre 600 MW en Angleterre et 500 MW en Allemagne.

    Une facture énergétique de plus en plus salée…

    L’augmentation de la facture énergétique souligne la nécessité d’une réduction de la consommation d’énergie comme le demande FNE dans l’Appel des 3000 pour un contrat environnemental. D’un montant de 62 milliards en 2011, cette facture nationale, en augmentant de près de 14 milliards, fait un bond de 30% par rapport à 2010 et plombe un peu plus la balance commerciale française dont le déficit équivaut quasiment à la facture énergétique (70 milliards).

    La rénovation thermique et la sortie du « tout électrique », seuls moyens de lutter efficacement contre le gaspillage énergétique

    D’après la Commission de régulation de l’Energie, la facture d’électricité du consommateur va augmenter de 30% entre 2012 et 2016. Il devient urgent d’engager les travaux nécessaires pour diviser par quatre la consommation énergétique dans les bâtiments. La consommation des bâtiments en aberration-chauffage-electrique.gifFrance représente près d’un tiers de la facture énergétique. Les économies réalisées dans ce secteur vont, non seulement, diminuer notre empreinte carbone mais aussi considérablement alléger le poids de l’énergie dans le déficit de la balance commerciale. France Nature Environnement regrette l’attitude de l’Etat qui, face à la réussite des outils fiscaux incitatifs (éco-ptz / cidd) a fait marche arrière en décidant de raboter ces « niches fiscales » qui sont, en réalité, des investissements.

    Bruno Genty, président de FNE : « La rénovation thermique des bâtiments et les nouveaux modes de chauffage constituent une formidable source d’emplois d’un nouveau type, non délocalisables et à forte valeur ajoutée dans le secteur du bâtiment. Ils permettront tout à la fois de réduire la facture énergétique de nos concitoyens et les rejets de GES. En diminuant cette consommation, on crée les conditions favorables à la sortie progressive et inéluctable du nucléaire.»