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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 721

  • Entente Aisne-Oise : les politiques reprennent la main

    L'Entente Aisne-Oise est un établissement public de coopération interdépartementale qui regroupe six départements concernés par les inondations de l'Oise , l'Aisne et l'Aire.

     

    Cet établissement est bien connu dans le Vouzinois, puisqu'il est à l'origine du projet de barrage surlogo.png l'Aisne à Savigny. L'opposition d'une grande partie des populations concernées, regroupée dans une association très active, a forcé l'Entente a dévoiler ses projets. Petit à petit, les membres de l'association ont construit un argumentaire solide à opposer aux documents officiels. Leur mobilisation  a su se rendre visible à de nombreuses reprises. Ils ont également mis les élus en face de leurs responsabilités, faisant même élire un conseiller général à Monthois favorable à leur combat.

    Ce dossier est devenu une épine dans le pied du Conseil Général, en porte-à-faux entre son rang de membre de l'Entente et son rôle d'aménageur du département.

    logo2_08.gifCette ambiguïté s'est bien fait sentir lors de la dernière assemblée générale de l'association Défense Sud Vallée de l'Aisne (voir notre compte-rendu).

    La position des conseils généraux de la Marne et de la Meuse, devenus opposants aux projets de barrages a rendu encore plus délicat le jeu du Conseil Général des Ardennes : je soutiens les gens de Savigny contre les technocrates de l'Entente, en tentant de faire oublier que les Ardennes sont un des départements qui constituent cette Entente.

    On apprend par le site de l'Entente qu'une réunion a eu lieu le 28 février à Paris avec 5 présidents des conseils généraux membres de l'Entente. Cette réunion aurait actée "le gel des projets de Varennes-en-Argonne et de Savigny-sur-Aisne, dans l’attente de pistes alternatives concertées."

    On sent un grand malaise derrière ces mots qui peuvent sonner comme une victoire (au moins provisoire) pour les opposants au projets de barrages à Savigny et à Varennes. L'Entente donne cette information sous la forme d'un communiqué de presse, alors que son président est indiqué comme étant à l'origine de la réunion.

    Celle-ci a eu lieu dans un cadre particulier, hors les instances habituelles de l'Entente. Le Conseil d'Administration prévu le 9 mai n'aura plus qu'à valider la décision !

    L'Entente en tant qu'établissement en charge des aménagements jugés nécessaires est donc à la fois désavouée et également court-circuitée.

    La reprise en mains directe par les politiques au plus haut niveau local marque un désaveux sévère et un échec cuisant. On repart donc pratiquement de zéro avec comme cahier des charges "une concertation essentielle et la prise en compte des acteurs locaux"

    L'Entente a eu une attitude totalement opposée, allant de la dissimulation au passage en force.  Les militants associatifs et les citoyens ont fait échouer cette stratégie.

    Ils sont devenus des partenaires incontournables de tout nouveau projet, et leur expertise reconnue sera plus qu'utile pour les" pistes alternatives concertées" qui sont évoquées dans le communiqué des présidents des conseils généraux.

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    La vallée de l'Aisne entre Falaise et Savigny

  • France: urgence dans la lutte contre les violences faites aux femmes

    Communiqué d'Amnesty International

    Pour cette nouvelle journée internationale de la femme, et à l’approche des élections présidentielle et législatives, Amnesty International réitère ses recommandations adressées aux candidats appelant à renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes en France.
    En France, selon des chiffres officiels, une femme sur 10 est victime de violences conjugales et une femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son conjoint ou concubin. Une meilleure coordination des moyens nécessaires à la lutte contre ces violences, un financement adéquat et le renforcement de la formation de tous les acteurs sont donc indispensables.

    Lutte contre les violences au sein du couple, les mariages forcés et les mutilations sexuelles féminines. Le renforcement des mesures doit être effectif.

    Le plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes 2011-2013 a été publiévcf_france250366_0.gif en avril 2011 mais il ne prévoit aucune mesure concrète concernant les questions d’accueil et de prise en charge des victimes et il n’offre qu’une faible visibilité sur le calendrier des actions à entreprendre. En outre, l’effectivité des mesures annoncées dépendra largement du budget réellement alloué.

    Deux rapports que le gouvernement devait remettre au parlement pour décembre 2010 et juin 2011 ne le sont toujours pas : l’un porte sur l’opportunité de créer un observatoire national des violences faites aux femmes et l’autre sur la formation de l’ensemble des acteurs concernés. Pourtant, ces rapports portent sur des points essentiels pour améliorer la lutte contre ces violences.

    Dans son appel lancé fin janvier 2012, Amnesty International France demande aux candidats de s’engager à :"Mettre en place un dispositif d’accueil et de prise en charge des femmes victimes de violences, notamment dans les commissariats, unités de gendarmerie et services médicaux, et renforcer la formation de tous les acteurs concernés".

  • Gaz de schiste : un mauvais bilan climatique

    Les dangers liés à l'exploitation des gaz de schiste sont maintenant bien connus.

     

    Ces gaz nécessitent une fracturation hydraulique pour être extraits des couches rocheuses profondes qui les retiennent. Cette technique est très polluante, en particulier pour les nappes phréatiques. Maismanifestation-anti-gaz-de-schiste.jpg les besoins croissants en énergie font que les compagnies spécialisées se lancent dans ce nouveau filon, en particulier aux Etats-Unis. En France des permis ont été délivrés dans de nombreuses zones, en particulier dans les Ardennes. Il a fallu une forte mobilisation citoyenne pour faire connaître la menace et  obtenir qu'une loi à interdise l'utilisation de la fracturation hydraulique en France. (voir nos notes précédentes sur le sujet du 14.03.2011,  du 05.04.2011 et du 22.08.2011

    Les industriels et certains politiques mettent en balance l'avantage d'obtenir une source d'énergie non importée et plus "propre" que le charbon ou le pétrole. Le gaz naturel est réputé dégager moins de CO2 lors de sa combustion, et donc avoir un effet de serre moindre que d'autre sources d'énergies fossiles.

    Cette affirmation est remise en cause par une étude récente publiée dans la revue"Nature" (désolé, c'est en anglais, mais une analyse est faite dans le blog sciences de Libération).

    Cette étude montre que l'exploitation des gaz de schiste entraîne une importante émission de méthane dans l'atmosphère. Or le méthane provoque un effet de serre beaucoup plus important que le CO2 dont on parle le plus. Le bilan climatique complet du gaz de schiste serait donc au même niveau que celui du charbon, c'est à dire mauvais.

    Effet_serre-3-images.gifEn tenant compte de cette étude, qui s'ajoute à celles réalisées sur les conséquences sous-terraine de l'exploitation des gaz de schiste, il devient encore plus nécessaire d'observer un moratoire sur cette activité.

    Total et les autres compagnies détentrices de permis d'exploitation font toujours le forcing pour démarrer des travaux. Elles vont jusqu'à mettre au tribunal l'Etat français, en jouant sur les imprécisions (voulues) de la loi. La vigilance des citoyens et des associations doit rester forte, rappelons que notre secteur et beaucoup d'autres en France sont concernés directement par cette question. Pour ceux qui se sentent intéressés et motivés par ce combat, une association existe localement : il s'agit de No Gazaran 08

  • Directive européenne : avantage aux carburants propres

     

     


     

    Dans le cadre de la directive sur la qualité des carburants adoptée en 2009 (Directive 2009/30/CE), afin de réduire les impacts sur l'environnement, l'Europe propose de réévaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) des différents carburants. Cette directive permettrait de donner un avantage aux carburants propres, face aux sables bitumineux et huiles de schiste dont l’extraction génère des émissions de GES importantes.


    Pourquoi améliorer l’intensité carbone des carburants ?


    Il est aujourd’hui nécessaire d’améliorer l’efficacité des véhicules, mais aussi de réduire les émissions provoquées par l’extraction, la production, la transformation et la distribution des carburants eux-mêmes. Etant donné qu’il y a d’importantes variations entre les différentes sources de carburants en termes d’énergie utilisée et d’émissions associées lors de leur extraction et de leur production, la politique doit consister à promouvoir intelligemment les carburants les plus propres par rapport aux plus sales.

    Que dit la directive sur la qualité des carburants ?

    La Directive sur la Qualité des Carburants, adoptée en 2009, vise à réduire de 6% par rapport à 2010 les émissions de GES du cycle de vie des carburants d'ici 2020. Le texte de mise en œuvre de cette directive (article 7a) prévoit d'inclure des valeurs d'émissions par défaut pour tous les types de carburants, y compris ceux issus de pétroles non conventionnels tels que les sables bitumineux. Leur extraction génère en effet 3 à 5 fois plus de GES que celle du pétrole conventionnel.
    Par conséquent, les combustibles tirés des sables bitumineux ou des huiles de schiste se verraient attribuer des coefficients d'émission de GES plus forts que ceux donnés aux combustibles classiques :


    Le pétrole brut conventionnel recevrait une valeur de 87,5 g de CO2 par mégajoule 

    l'essence issue des sables bitumineux se verrait affectée d'un coefficient de 107 g de CO2/MJ

    l'huile de schiste de 131,3 g de CO2/MJ

    le charbon liquéfié aurait un coefficient maximum de 172 g de CO2/MJ.

     

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    Il ne s'agit donc même pas d'une interdiction d'importation, mais de fixer une valeur d'émissions en fonction des carburants, confirmée par de nombreuses études scientifiques.

    Les industries pétrolières, pour répondre aux objectifs de réduction de 6%, devront donc privilégier l’utilisation de pétroles plus « propres ». Car en utilisant des sables bitumineux par exemple, ils devront mettre en œuvre d’autres mesures de réduction beaucoup plus onéreuses pour se conformer à la législation.

    Quelles sont les prochaines étapes de la directive ?

    La révision de cette disposition relève du processus européen dit de « comitologie ». Lorsque les textes législatifs de l’UE sont adoptés, de nombreux détails importants attendent encore des décisions prises dans le cadre de ce processus
    La proposition d’octobre 2011 de la Commission européenne, qui vise à préciser la mise en œuvre de l’article 7a, doit faire l’objet d’un vote le 23 février prochain par un groupe d’experts issus des différents Etats membres. Cette proposition établit une méthodologie pour calculer l’intensité en GES des carburants fossiles et de l’électricité utilisée dans les véhicules électriques, ainsi que les références à partir desquelles les réductions de GES devraient être calculées.
    Ensuite le texte sera soumis au Conseil des Ministres de l’Union Européenne (juin) avant une ultime validation par la Parlement Européen. L’enjeu aujourd’hui est de ne pas bloquer ce processus pour assurer une application rapide de cette nouvelle disposition.

    FNE soutient cette directive

    FNE soutient la mise en œuvre de cette directive car il est nécessaire de réduire au plus vite les émissions des carburants afin de réduire leur impact sur le changement climatique. Par ailleurs, FNE s’inquiète du changement soudain de la position de la France. En effet, alors que la France soutenait depuis le début cette directive, elle a changé brutalement d’avis en novembre 2011. La plupart des pays européens sont favorables à ce texte qui doit aider à réduire leurs émissions de GES. Parmi ses opposants figurent désormais la France aux cotés de la Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de l'Italie.

    FNE demande au gouvernement de ne pas céder à la pression des lobbies pétroliers. L’entreprise Total en particulier, après avoir perdu son permis de recherche d’hydrocarbures de schiste en France (PER de Montélimar) se positionne aux Etats-Unis et détient par ailleurs de nombreux actifs dans les sables bitumineux au Canada, pays doté de très importants gisements et fortement opposé à la mise en œuvre de la directive sur la qualité des carburants.

  • Logement : une politique à coucher dehors

    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme appelle à participer aux manifestations du 10 mars pour une autre politique publique du logement au rebours de ce qui s’est fait pendant des années, une politique à coucher dehors au sens propre pour tant de gens.

    La crise du logement frappe des millions de personnes en raison du prix des loyers, du manque de logements sociaux, et d’une orientation vers les profits du marché immobilier et non pour la demande sociale. La Cour européenne des droits de l’Homme le disait déjà en 1986 (Arrêt James du 21 février) : « le logement [est] un besoin primordial dont on ne saurait abandonner la satisfaction aux forces du marché ». 25 ans après, la sentence reste toujours valide. Se loger est pour chacun une nécessité vitale. Spéculer sur cette nécessité pour faire du logement une marchandise rentable est particulièrement scandaleux.

    La Ligue des droits de l’Homme dénonce donc le désengagement de l’Etat qui se traduit par l’absence de mesure de relance massive de la construction du logement social accessible aux ménages les plus modestes. Cette scandaleuse absence de volonté politique renvoie de fait le droit effectif au logement au rayon des moulinets de tribune.

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    Pourtant sans logement ou mal logés, elles et ils ne sont pas sans droits !

    La Ligue des droits de l’Homme demande un moratoire afin qu’à la date du 15 mars, qui marque la possibilité légale de pratiquer des expulsions locatives, aucune ne soit opérée sans relogement ou hébergement ; que des familles avec enfants, des sans-abris toujours plus nombreux, soient condamnés à vivre dans la rue, à errer d’habitats insalubres en abris de fortune à cause du manque de logements et d’hébergements en nombre suffisant est un scandale auquel il faut mettre fin.

    La LDH demande par ailleurs qu’il soit mis fin à un système des hébergements qui contraint les gens à errer quotidiennement d’un foyer d’hébergement à un autre, sans considération pour le lieu de travail ou celui de la scolarisation des enfants.

    Cette situation qui sévit depuis des années, constitue une atteinte intolérable à la dignité des personnes. Elle doit changer. Loger les habitants, tous les habitants, est une responsabilité première de l’Etat républicain ; elle relève d’une volonté engageant la puissance publique dans une perspective globale associant les politiques de la ville, de l’urbanisme, du foncier, de l’habitat, et de l’aménagement du territoire. Un habitat digne pour chacun, garanti par la solidarité du corps social, est une condition indispensable à l’accès à une citoyenneté effective.

    C’est pourquoi, La Ligue des droits de l’Homme appelle à manifester le 10 mars, partout en France pour une autre politique du logement qui répondent aux besoins des sans-logis et des mal-logés.

    A l’appel de la Plateforme logement des mouvements sociaux (25 associations et syndicats), avec le soutien d’ organisations politiques (EELV, Front de Gauche, NPA, PG), avec la participation de la Ligue des droits de l’Homme, des manifestations se dérouleront dans plus de vingt villes, samedi 10 mars (Amiens, Angers, Bordeaux, Clermont Ferrand, Forcalquier, La Rochelle, Lille, Lorient, Marseille, Mulhouse, Nancy, Nantes, Notre Dame des Landes, Paris, Poitiers, Rennes, Toulon, Tours …)

  • Russie une élection présidentielle de routine

    En Russie, les soirées électorales ne risquent pas de faire apparaître un suspens insoutenable.



    Le vainqueur est connu d'avance, et seul son score n'est pas totalement défini par anticipation. Poutine avait annoncé 60 %, les premiers chiffres officiels sont autour de 61%.

    La fraude explique en partie ce score, mais si elle a existé ce jour (au moins un cas filmé par webcam), elle n'est pas laputin_210.240x320.jpg seule raison que l'on peut retenir.

    Poutine verrouille le pays depuis trois mandats (deux en tant que président, un en tant que premier ministre). Il peut donc compter sur des relais dans l'administration,  l'armée, la presse etc...

    La situation du pays est loin d'être idyllique, mais une partie de l'économie redémarre et certains en profitent.

    De son côté, l'opposition est divisée et n'a pas de chef connu. Les partis politiques ont bien du mal à se construire, et il faudra probablement des années pour faire vivre une vraie démocratie dans le pays.

    Les résultats des dernières législatives montrent cependant que le pouvoir absolu de Poutine peut se fissurer. Les voici repris du site du Monde Diplomatique:

    Voici les résultats qui sanctionnent le parti au pouvoir. Manifestement, ce dernier n’est pas trop « absolu »… Par rapport à 2007, Russie unie (ER) recule de 64,30 % à 49,32 %, le Parti communiste (KPRF) remonte de 11,57 % à 19,19 % et son rival de gauche Juste Russie (SR), social-démocrate, passe de 7,74 % à 13,24 %, le parti (d’extrême droite) libéral-démocrate (LDPR) de 8,14 % à 11,67 %, le parti libéral Iabloko de 1,59 % à 3,43 %, un score qui ne lui permet pas d’entrer à la Douma.

     

    L'élection de Poutine est sensée lui ouvrir un règne sans partage de deux mandats supplémentaires. Le résultat de ce soir pourrait être la première scène de ce scénario, mais la pièce n'est pas tout à fait écrite ni encore jouée.

    12 ans c'est long, et il est tout à fait possible que la situation évolue sur de nombreux points (économie, démocratie, environnement international, ...).

    Poutine pourra-t-il garder le contrôle complet ? L'opposition aura-t-elle le temps et l'opportunité de se développer ? Une chose est sûre, même les meilleures dictatures ont une fin.


  • Sénégal : les opposants se regroupent derrière Macky Sall

    Après le premier tour des élections présidentielles, la situation est délicate pour le président Wade.

     

    Ce sera peut-être l'élection de trop pour "le vieux" comme l'appel les Sénégalais. Après deux mandats, le charme est rompu, les erreurs se payent dans les urnes. Wade a voulu imposer son fils Karim par des modifications du mode électoral, puis il a décidé de se présenter, bien que la constitution limite le nombre y-en-a-marre-298x295.jpgde mandats à deux.

    Il sera opposé au deuxième tour à Macky Sall, un de ses anciens premiers ministres limogé pour avoir critiqué Karim Wade, le dauphin désigné. Macky Sall a reçu le soutien de l'ensemble de l'opposition, y compris celui du candidat PS et celui du mouvement citoyen M23 et du collectif "y'en à marre".

    La barre des 50% sera donc très difficile à atteindre pour Wade, d'autant que les chefs religieux, qui soutiennent habituellement le pouvoir en place, semblent faire preuve d'une certaine prudence.

    Certains seraient déjà prêts à quitter le navire : Le premier ministre et directeur de campagne de Wade, Souleymane Ndéné Ndiaye, a téléphoné à Macky Sall après le premier tour pour le féliciter de son score. Les deux hommes sont amis de longue date, mais on imagine mal François Fillon appeler l'autre François pour le féliciter en cas de succès de Hollande au premier tour des présidentielles françaises.