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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 375

  • Non à la mine d’or industrielle en Guyane !

    Un monstre industriel prévu pour 2018 : le projet Montagne d’Or s’inscrit sur 190km2 de concessions et prévoit une fosse de 2,5km de long, 500m de large et 400m de profondeur. Son usine de traitement de minerai par cyanuration exige l'énergie de 20% de la consommation annuelle de la Guyane.

    Les sites industriels de ce type détruisent immanquablement la forêt et les écosystèmes sur lesquels ils s’implantent et bien au-delà, du fait du probable drainage minier acide. Le risque majeur repose sur le stockage en digue de millions de tonnes de boues cyanurées. Au moins 25 ruptures de digue ont eu lieu depuis 2000 dans le monde. En 2015, le Brésil a connu un accident similaire considéré comme l'une des pires catastrophes écologiques.
    16711535_377762432611021_4232072011190016233_n.jpg?oh=0cc7bde678fa19b77c88d45c9503f069&oe=5AA0928FLa Guyane inclut une partie encore intacte de la forêt amazonienne, poumon de notre planète, et zone de biodiversité extraordinaire. Ce territoire doit absolument être préservé d’activités aussi destructrices.
    L’exploitation minière de l’or n’est pas indispensable. Les besoins industriels représentent seulement 8% de l’or extrait. La filière du recyclage en a fourni 3 fois plus en 2015.
    Si la France autorise l’exploitation à grande échelle de ce premier gisement, elle s’exposera nécessairement à la multiplication de projets miniers équivalents.
    Ce choix de société n'est pas une solution de développement pérenne. La population n'a pas été consultée et les procédures imposant de recourir au Conseil Consultatif des Populations Amérindiennes et Bushinengué n'ont pas été respectées.
    Le collectif Or de question qui regroupe des ONG locales et nationales, demande au gouvernement français l'arrêt immédiat des projets de méga-industrie minière. L’économie guyanaise doit s’orienter vers un développement écologiquement et socialement soutenable.

    Soutenez-le en signant la pétition

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  • Conseil municipal de Vouziers : tout juste le quorum.

    La lassitude ou le désintérêt atteignent-ils les conseillers municipaux de Vouziers ? Ce mardi 31 octobre, on ne comptait que 23 présents dans la salle de la mairie. Il s'en est fallu de peu que le Maire reporte la séance, faute de quorum.

    Aux termes de l’article L.2121-17 du CGCT, le Conseil municipal ne délibère valablement que lorsque la majorité de ses membres en exercice est présente. Pour que le quorum soit atteint, il est donc nécessaire que le nombre des membres en exercice du Conseil municipal qui sont effectivement présents à la séance soit supérieur à la moitié du nombre des membres en exercice du conseil municipal. (45 membres pour Vouziers "commune nouvelle").

    Tout s'est joué à un conseiller près. Bien entendu, la période des vacances scolaires ou la veille d'un jour férié ont pu jouer un rôle dans ces nombreuses absences. Malgré tout, cette désaffection affaiblit de fait, si ce n'est de droit, les décisions prises par l’assemblée.

    Notons qu'également le public était fort clairsemé lors de cette réunion : quatre présents dans la salle sur les sièges réservés aux personnes intéressées.

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  • Fausse sortie de l’état d’urgence, vrai recul de l’Etat de droit

    Communiqué de la LDH

    Ce 1er novembre, l’état d’urgence, faux-nez de l’état de siège, instauré après les dramatiques attentats de novembre 2015, ne sera pas reconduit. Bien qu’ayant vocation à s’appliquer pour une période limitée,« en cas de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public », il aura été prolongé six fois par les gouvernements successifs, pour une durée totale inédite de près de vingt-quatre mois. Ce régime d’exception, créé en 1955 pendant la guerre d’Algérie, dénature fondamentalement le fonctionnement de notre démocratie par la confusion des pouvoirs qu’il entraîne. Durant cette période, des pouvoirs exceptionnels sont en effet transférés au ministre de l’Intérieur, aux préfets et à la police, contournant ainsi l’autorité judiciaire, sous prétexte de lutte contre le terrorisme.

    La Ligue des droits de l’Homme déplore qu’aucun bilan précis n’en ait été dressé. La fonction d’affichage d’une réaction symbolique des pouvoirs publics face à l’horreur terroriste a donc primé sur les résultats. Des rapports parlementaires d’évaluation partielle, comme ceux d’associations de défense des droits, ont pourtant démontré que son efficacité réelle était très discutable et que des abus et dérives graves d’atteintes aux droits fondamentaux avaient été commis (détournement contre les mouvements sociaux ou écologistes, assignations à résidence et perquisitions abusives…). De plus, les poursuites et les procédures abouties en matière antiterroriste avec des mesures du droit commun montrent que, sans mesures dérogatoires, on peut répondre au terrorisme par un travail efficace entre police, renseignement et justice. La LDH regrette que le gouvernement n’en ait pas été tenu compte pour agir avec courage, réalisme et détermination, dans le cadre de l’Etat de droit.

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  • Découverte de la forêt de Boult-aux-Bois en automne : Samedi 4 novembre de 14h à 17h

    Découverte de la forêt en automne : Samedi 4 novembre de 14h à 17h

     

    Venez découvrir les secrets de la forêt en automne, pourquoi les arbres perdent leurs feuilles, pourquoi toutes ces couleurs, d'où viennent ces odeurs, quels animaux peut-on observer ????

    Un vaste programme !

    Rendez-vous à la Maison de la Nature de Boult-aux-Bois aux alentours de 13h45 pour un départ à 14h

     

    Réservations obligatoires !

    03.24.30.24.98

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  • Virage écolo en Chine

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    Dessin de Chapatte pour le NZZ am Sonntag (Suisse)

  • D’ici et ailleurs ensemble : le festival Migrant'scène 2017 avec la CIMADE

    Aujourd’hui plus que jamais, La Cimade fait le choix de porter, à travers le festival Migrant’scène, une approche positive qui encourage réflexions et initiatives alternatives autour des questions migratoires.

    En 2017, La Cimade souhaite remettre à l’ordre du jour le « faire société » et le développement d’actions et de projets mis en œuvre « ici » par des personnes d’ici et d’ailleurs.Après le temps des actions de solidarité, dans un rapport aidant-aidé, face à l’urgence, pour pallier les manques de l’Etat, il s’agit de faire connaître la richesse des projets où chaque personne, qu’elle soit d’ici ou d’ailleurs, est actrice à part entière, force d’initiative ou de proposition, force de parole ou de réflexion, sur un pied d’égalité.

    Il est temps de montrer que, même si c’est difficile, même si cela ne va pas de soi, penser ensemble, agir ensemble, malgré toutes nos différences, permet d’avancer et de construire un monde plus juste, plus ouvert, plus fort, justement grâce à nos différences.« Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin » (proverbe africain).

     

     

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  • Le président d’Amnesty Turquie maintenu en détention

    Communiqué d'Amnesty International le 27.10.2017

    Le déni de justice continue. Alors que la directrice d’Amnesty Turquie et 9 défenseurs des droits humains ont été libérés sous caution la veille, Taner Kiliç a été maintenu en détention sans l’ombre d’une preuve contre lui.

    Le 26 octobre se tenait la première audience dans le procès de Taner Kiliç, suite à son arrestation le 6 juin dernier. Depuis le 9 juin dernier, Taner est accusé d’appartenance à un groupe terroriste.

    Maintenu en détention... faute de preuves

    Le président d’Amnesty Turquie est essentiellement accusé d’avoir téléchargé l’application de messagerie Bylock que le gouvernement turc dit être utilisé par le mouvement Gülen. Problème : aucun élément dans l’acte d’accusation ne vient appuyer l’accusation. Taner nie avoir téléchargé cette application, ce que confirment deux rapports d’experts indépendants.

    Pendant l’audience, le juge a lui-même reconnu qu’aucune preuve du téléchargement en question n’avait été apportée par la police ou le procureur.

    Et c’est précisément cette absence de preuves qui a été avancée par le juge pour décider de son maintien en détention, afin de laisser plus de temps aux forces de police pour amener ces preuves. Une situation absurde.

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