L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 374
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Bure prend une peine de 100 000 ans
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Bilan RTE 2017 : stabilité de la consommation d’électricité mais hausse des émissions de CO2
Communiqué de l'ALE 08
Alors que la consommation d’électricité est stable, que la production d’énergie renouvelable augmente et que des centrales thermiques ferment, les émissions de CO2 liées à la production électrique sont en hausse.
En 2017, pour la 7ème année consécutive, la consommation d’électricité, corrigée des aléas climatiques, est stable à 475 TWh (hors secteur de l’énergie).
Pourtant, la production d’électricité s’est accompagnée d’une hausse des émissions de CO2 de 20,5 %.
Dans son bilan annuel, le RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) en donne les raisons :
- une forte baisse de la production hydraulique
- une sollicitation de centrales thermiques fossiles pour répondre à la pointe hivernale
- une légère baisse de la production d’origine nucléaireLa baisse des productions hydraulique et nucléaire n’a fait qu’accentuer les effets de la pointe hivernale liée au chauffage électrique qui reste le véritable problème (NDLR).
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Une autre politique migratoire est possible : la société civile se mobilise
Hier, mercredi 21 février, le Conseil des ministres a adopté le projet de loi « asile et immigration ». Aux côtés des organisations engagées dans les États Généraux des Migrations, nous dénonçons les choix que fait le Gouvernement : ces choix mettent en danger les droits des personnes qui demandent l'asile en France ou de celles qui sont éloignées du territoire.
En novembre dernier, des centaines d’associations et de collectifs citoyens ont décidé de lancer sur l’ensemble du territoire des concertations destinées à poser les bases d’une politique migratoire alternative. Les principes et les propositions qui en émergeront seront présentés à l’occasion d’une première session nationale des États Généraux, prévue les 26 et 27 mai prochains.
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Bure : l’expulsion n’enfouira pas le problème des déchets nucléaires
Ce matin, les opposants au projet de centre d’enfouissement de déchets radioactifs de Bure ont été évacués par la force du bois Lejuc, à quelques heures de l’arrivée de Sébastien Lecornu, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique. France Nature Environnement condamne l’utilisation de toute forme de violence et en appelle à une gouvernance enfin renouvelée, pour un projet qui engage non seulement un territoire, une nation entière mais également les générations futures.
Les arbres du Bois Lejuc ne cacheront pas la forêt de casseroles traînées par le lobby nucléaire et notamment les diverses procédures judiciaires passées ou en cours. Les enjeux démocratiques liés au devenir de cette filière techniquement et économiquement à bout de souffle continueront d'exister malgré la brutalité employée à l'encontre de citoyen.ne.s qui dérangent car ils pointent du doigt les incohérences d'une industrie qui depuis trop longtemps se joue de l'Etat et donc de l'intérêt de la population.
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Débat budgétaire à Vouziers : Vrizy met un peu d'animation
Le débat d'orientations budgétaires qui s’est déroulé hier soir n'a pas apporté de grandes nouvelles pour l'avenir de Vouziers. Comme pour toutes les collectivités locales, l'heure est plutôt à l’austérité, les recettes étant limitées. Il n'y aura donc pas de nouveau chantier important à Vouziers, les objectifs inscrits pour 2018 étant "la poursuite des travaux de construction du pôle scolaire Dora Levi, de la rénovation de la rue Emile Heren à Vrizy et du programme d'accessibilité". A ces chantiers en cours, s'ajoute "la création d'une maison médicale Avetant", le dernier objectif étant de "maintenir une épargne positive sur le long terme (...)".
Pour aboutir à ce résultat, la municipalité ne prévoit pas d'augmentation du taux d'imposition. Un emprunt est cependant nécessaire pour financer la construction du pôle scolaire. Son montant est de 2 500 000 € au taux de 1,69 % sur 25 ans. Cet emprunt fera doubler en 2019 l'encours de dette par habitant, qui passe au-delà de la moyenne de la strate (ville de même taille).
L'évolution de l'épargne nette a donné lieu à un débat entre le Maire et Dominique Lamy : le porte-parole de l'opposition a souligné le manque de clarté de cet indicateur, apparaissant très différent en prévisionnel et en réel. Yann Dugard a répondu que le budget ne pouvait pas prendre en compte des recettes incertaines, et que le compte administratif montrait la situation exacte en fin de réalisation du budget.
Mais le débat le plus animé a eu lieu là où on ne l'attendait pas spécialement : il a concerné l'augmentation du prix de l'eau à Vrizy.
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« Nous sommes solidaires de la société civile en Hongrie »
Tribune publiée le 20.02.2018 par plus de 250 organisations et plateformes du monde entier.
Le 13 février 2018, le gouvernement hongrois a présenté au Parlement un pack législatif comprenant trois projets de loi, communément appelé « Stop Soros ».
Ces nouveaux textes de loi restreindraient encore davantage la possibilité pour la société civile hongroise de faire son travail, en exigeant des organisations qui « soutiennent l'immigration » qu'elles obtiennent un avis favorable des services de sécurité et une autorisation gouvernementale pour mener à bien leurs activités de base.
Aux termes de ces nouvelles lois, les organisations devraient par ailleurs s'acquitter d'une taxe de 25 % sur tout financement en provenance de l'étranger destiné à « soutenir l'immigration », sous peine de s'exposer à des mesures extrêmement sévères. Les amendes exorbitantes risqueraient de provoquer leur faillite, puis leur dissolution.
Ces propositions s'inscrivent dans un contexte où la société civile en Hongrie a déjà perdu beaucoup de latitude et sont contraires à l'obligation de la Hongrie, aux termes du droit international, de protéger les droits à la liberté d'association et d'expression ainsi que le droit de circuler librement.
Nous pensons que ces projets de loi représentent la dernière initiative du gouvernement hongrois dans le cadre de sa politique visant à réprimer le travail légitime des organisations de la société civile, qui s’efforcent de promouvoir et défendre les droits humains, fournissent des services légaux et sociaux à ceux qui en ont besoin à travers le pays, et expriment publiquement des opinions dissidentes dans la presse ou sur Internet.
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Orientations budgétaires de la 2C2A : encore un effort (fiscal)
Lors du conseil de communauté du 19 février, il a été beaucoup question de l'effort fiscal. Ce terme correspond au rapport entre le produit des 4 taxes locales et le potentiel fiscal. Ce ratio permet d’évaluer la pression fiscale sur la commune, en comparaison avec la moyenne des autres collectivités équivalentes. Pour la 2C2A ce ratio est de 1,004 , c'est-à-dire pratiquement à la moyenne. Or, l'Etat verse un fond de péréquation aux communes et communautés de communes si ce chiffre dépasse 1. Ce versement atteint 500 000 €, dont la majorité revient aux communes du secteur. Pour que le coefficient d'effort fiscal reste supérieur à 1, le Président Signoret propose une augmentation des taux communautaires de 0.4 point. Il ajoute que le budget de la 2C2A ne nécessite pas un tel changement de taux (les finances sont saines et l'endettement est faible), et il insiste sur le fait qu'il n'y a pas eu d'augmentation de la fiscalité depuis plusieurs années.
Un autre chiffre a occupé les débats, c'est le coefficient d'intégration fiscale (CIF), qui correspond au rapport entre la fiscalité perçue par l'EPCI d'une part et la fiscalité perçue par l'EPCI, les communes et les syndicats sur le territoire de l'EPCI, d'autre part. L'Etat récompense les communautés qui prennent de nouvelles compétences, et augmentent ainsi leur CIF. La 2C2A réfléchit à de nouvelles compétences (santé, scolaire, ...) car son CIF devient trop faible pour recevoir un même niveau de dotations qu'actuellement.
Tous ces débats sont là pour préparer le vote du budget, qui aura lieu en mars.
D'autres chiffres ont été présentés, qui alimenteront la réflexion des élus.