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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 23

  • Cérémonies du 13 et 14 juillet à Vouziers

    Retour en images sur la célébration de la fête nationale à Vouziers.

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    Défilé le 13 juillet au soir dans les rues de la ville.

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    Les soldats de feu avec leur flambeau

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    Avec les jeunes sapeurs-pompiers, la relève est assurée.

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    En route vers le stade et le feu d'artifice.

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    Au départ du défilé du 14 juillet, une aubade est donnée par l'harmonie municipale pour les résidents de l'EHPAD

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    L'harmonie municipale ouvre la marche, entre le centre des impôts et la place Carnot

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    Les sapeurs-pompiers, toujours bien représentés pour cet événement

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    Les personnalités présentes : le capitaine Ravenel, le maire de Vouziers, le sous-préfet de Vouziers, le suppléant du député

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    Yann Dugard, le maire de Vouziers, et Françoise Payen, sa première adjointe, déposent une gerbe devant le monument aux morts.

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    Le sous-préfet de Vouziers, Hanafi Halil, salue devant le monument aux morts de la ville.

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    A l'issue de la cérémonie, un cortège se reforme pour se diriger vers la salle des fêtes

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    Arrivée des sapeurs pompiers à la salle des fêtes, où un discours sera tenu par le maire et par le sous-préfet.

     

  • Pour un avenir paysan et écologiste – CIGEO, c’est toujours non !

    Communiqué publié en juillet 2025

    Nous, cultivateurices, agris critiques, paysan.nes avec ou sans terre et employé.es des métiers du vivant appelons à la manifestation unitaire du futur, contre CIGEO et les enfouissements de déchets toxiques à Bure et ailleurs. Retrouvons nous, le 20 septembre, à cheval, à pied et avec nos tracteurs, pour dire non à l’industrie nucléaire, qui menace le sud meusien et bien d’autres régions…

    Paysannerie versus nucléocratie

    500 ans après les guerres paysannes, nous nous trouvons renvoyé.es à l’ère d’un feodalisme moderne. Les extractivismes nucléaires et autres, et un sollutionisme basé sur le libre marché néo-colonial barrent la route au vivant, cultivent la haine entre les peuples et pourraient tout simplement empêcher la survie de l’humanité. Le centre d’enfouissement de déchets nucléaires prévu sur nos terres est un symbole de refus démocratique, l’expression d’une croissance sans fin et d’un demain irradié que nous refuserons toujours. Il est encore et toujours temps de manifester en force contre l’ogre CIGEO et de revendiquer la fin de leur cheval de Troie « laboratoire de l’ANDRA ». Il n’est jamais trop tard pour claquer la porte au nez de ceux et celles, qui veulent bétonner ce territoire et faire disparaître à terme un quart des villages du canton. Pour des lendemains qui dansent et chantent – sur les tombes des technocrates et globalisateurs de la guerre industrielle menée contre le vivant.

    Halte aux expropriations !

    À l’heure des expropriations massives de plus de 500 parcelles, mises en oeuvre par les négociateurs de l’ANDRA, nous sommes loin d’avoir abandonné la lutte pour ces terres et un futur désirable en sud-Meuse. Il s’agit de penser un avenir des politiques énergétiques et de souveraineté alimentaire avec les acteurices locales pour mettre fin au « libre échange » d’un marché débridé qui profite toujours aux mêmes et ravage les campagnes ici et ailleurs par son extractivisme mortifère. Ce n’est pas aux haut-marnais.es et aux meusiennes de payer le prix d’une croissance aveugle et ce n’est pas la république qui devrait imposer l’achat des consciences et l’empoisonnement de nos sols. C’est par l’appropriation des savoirs faire, la relocalisation des décisions politiques, l’occupation des terres du capital et l’installation de nouvelles paysannes, que nous pouvons faire face aux multinationales qui ne cessent de détruire les campagnes aux quatre coins de la planète. Bâtissons un libre échange du savoir faire, de la culture et des valeurs résilientes.

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  • Ambitions France Transports : changer de cap pour accélérer et financer équitablement la décarbonation des mobilités

    Communiqué de FNE, publié le 11 juillet 2025

    À l’issue de la conférence Ambitions France Transports, France Nature Environnement rappelle que les constats établis sont clairs et sans équivoque : sans engagement massif pour régénérer les réseaux existants et un financement socialement juste, le développement des mobilités décarbonées restera un vœu pieux.

    Dans le détail, l’ensemble des parties prenantes s’est accordé sur un besoin d’investissement supplémentaire d’au moins 3 milliards d’euros par an d’ici 2031 pour la régénération des infrastructures (réseaux ferrés et routes, hors autoroutes). À défaut, certains secteurs, comme le ferroviaire, risquent de voir jusqu’à 10 000 km de lignes gravement affectés et perturbés dans les dix prochaines années.

    Au-delà de cet accord, des consensus devront être trouvés, et des choix seront à faire concernant les sources de financement esquissées lors des travaux de la conférence. Pour sa part, FNE refuse que le poids financier repose de manière indiscriminée sur les usagères et les usagers, via une hausse des tarifs des trains du quotidien, et nous saluons la déclaration du ministre le 9 juillet, qui va dans ce sens.

    Nous alertons également sur les limites des recettes actuellement envisagées via le système européen de plafonnement et d’échange d’émissions (ETS 2) ou les certificats d’économie d’énergie (CEE) dont les montants estimés à ce jour ne tiennent pas suffisamment compte de la nécessaire redistribution vers les ménages les plus modestes, ni des autres besoins de financement, notamment pour la rénovation énergétique. À cela s’ajoute une incertitude quant à la volonté politique, à l’horizon 2027, de transposer ces dispositifs européens de manière ambitieuse dans le droit français.

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  • Gaza : l’impossible trêve ?

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 10 juillet 2025

    Les pourparlers épineux entre les délégations du Hamas et d’Israël à Doha, avec la médiation du Qatar, de l’Egypte et des Etats-unis, peinent à aboutir à une nouvelle trêve à Gaza. Israël souhaite obtenir la libération de ses otages tandis que que le Hamas réclame la fin des bombardements toujours en cours, et la reprise par l’ONU de l’aide humanitaire, pour l’instant menée par la controversée Gaza Humanitarian Foundation.

    Pour tenter de court-circuiter cette lente diplomatie, Donald Trump a longuement reçu Benyamin Netanyahou à Washington lundi 7 juillet, le pressant d’accepter les termes d’un cessez-le-feu. Le président israélien en a profité pour présenter à son homologue une lettre envoyée au comité du Nobel, proposant la candidature du président américain au Nobel de la Paix. Un geste consternant car en parallèle, les deux chef d’Etat ont évoqué des avancées dans leur projet de déplacer les 2,3 millions d’habitants de Gaza en dehors de l’enclave. Un projet inacceptable pour l’ONU, qui rappelle que tout déplacement forcé de population en période de guerre est une violation du droit international.

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  • Révision de l’accord d’association UE – Israël

    Lettre ouverte collective à l’attention de Emmanuel Macron, Président de la République

    Paris, le 8 juillet 2025

    Monsieur le Président,

    Le 23 juin, la haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, a présenté les premières conclusions du Service européen pour l’action extérieure sur la procédure de révision de l’accord d’association UE-Israël. Ce rapport a conclu qu’Israël « violerait ses obligations en matière de droits de l’Homme au titre de l’article 2 de l’accord d’association UE-Israël », qui impose aux parties le respect des droits humains et des principes démocratiques. Cela fait maintenant plus d’un an que des centaines d’associations européennes réclament une suspension de cet accord d’association au regard des violations répétées de l’article 2 par le gouvernement israélien. Ces transgressions du droit international et humanitaire, commises depuis octobre 2023 à Gaza mais aussi en Cisjordanie, ont été documentées et prouvées par de nombreuses organisations internationales. Dès le 26 janvier 2024, la Cour internationale de Justice (CIJ) a jugé qu’il existait un risque plausible de génocide à Gaza, et a ordonné des mesures préventives à Israël, mesures qui n’ont jamais été prises. Le 19 juillet 2024, la CIJ a rendu un avis consultatif inédit, affirmant que la présence d’Israël dans le Territoire palestinien occupé est illégale au regard du droit international, en raison de l’annexion, de la privation continue du droit à l’autodétermination des Palestiniens, et de violations de la Convention de l’ONU sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Le 21 novembre 2024, la Cour pénale internationale a quant à elle émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, et de son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

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  • 40 ans après l’attentat contre le Rainbow Warrior et la mort de Fernando Pereira, la répression continue

    Cette année marque le quarantième “anniversaire” de l’attentat contre le Rainbow Warrior orchestré par le gouvernement français sous la présidence de François Mitterrand, un drame qui a coûté la vie à Fernando Pereira, photographe de l’organisation.

    Quarante ans plus tard, alors que la répression envers les militantes et militants écologistes ne cesse de s’intensifier, les luttes pour la justice sociale et environnementale sont plus que jamais d’actualité [1].

    1985 : Un attentat perpétré au plus haut niveau de l’Etat 

    Le 10 juillet 1985, alors qu’il mouillait dans le port d’Auckland et s’apprêtait à rejoindre la zone des essais nucléaires français pour y organiser une contestation, le Rainbow Warrior, navire emblématique de Greenpeace, est coulé par deux explosions, et Fernando Pereira [2], photographe et militant, meurt dans cet attentat.

    Dans les semaines qui suivent, l’enquête menée par la police néo-zélandaise, ainsi que celle des journalistes Edwy Plenel et Bertrand Le Gendre du quotidien Le Monde, révèlent progressivement les preuves d’un sabotage commandité par le gouvernement français.

    Sous la pression internationale, ce dernier finit par reconnaître sa responsabilité : le bateau a bien été coulé par les services secrets français qui ont probablement agi sur ordre du président Mitterrand.

    Cette attaque visait à empêcher l’équipage de Greenpeace de dénoncer les essais nucléaires français à Moruroa, en Polynésie française.

    L’affaire conduit à la démission de Charles Hernu, ministre de la Défense du gouvernement Fabius et la tragédie met en lumière le combat de Greenpeace dans le monde entier. Néanmoins, la campagne de désinformation orchestrée avec vigueur par les autorités fut efficace et la suspicion entretenue coupa l’organisation du soutien de son public. Le bureau français de Greenpeace fut contraint de fermer ses portes en 1987 avant de les rouvrir deux ans plus tard

    Quarante ans plus tard, cette tragédie reste un symbole fort de la répression subie par les mouvements écologistes.

    En juillet 2025, le Rainbow Warrior, troisième du nom, est de retour dans le port d’Auckland là où son prédécesseur avait été coulé lors de cet attentat qui marqua durablement l’histoire de Greenpeace.

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  • PPL Duplomb : la droite et l’extrême droite sacrifient le monde paysan au profit de l’agro-industrie

    Communiqué de la Confédération Paysanne du 08.07.2025

    Après le Sénat, l'Assemblée nationale vient d'adopter définitivement la proposition de loi Duplomb contre l'avis d'une grande partie du monde agricole et de la société civile. Ce texte entérine des régressions agricoles, sanitaires et écologiques d'une très grande gravité, taillées sur mesure pour l'agro-industrie et portées par les dirigeants de la FNSEA*, déconnectés de leur base.

     

    Favoriser l'agrandissement des exploitations destinées à la production animale industrielle, l'accaparement de l'eau par la construction de méga-bassines et réintroduire l'acétamipride sont une fuite en avant mortifère et de très court-terme. Les enjeux sont tout autre : garantir un revenu paysan par la mise en place de prix minimums garantis et l'installation de fermes partout sur le territoire.

    Or, la coalition « centristes, LR, macronistes et RN » refuse de s'attaquer à cette question du revenu agricole et affaiblit les outils de la transition agro-écologique comme jamais, alors que plus de 80% des agriculteur·rices y sont favorables.

    Chaque parlementaire devra donc assumer son vote en faveur d'un texte déconnecté des préoccupations de la majorité des paysan·nes qui subissent de plus en plus violemment la succession de crises sanitaires et climatiques.

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