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société - Page 33

  • La loi de 1905 sur la séparation des cultes et des pouvoirs publics pose le principe fondamental de la laïcité

    Communiqué LDH

    Des rumeurs affirment que la LDH (Ligue des droits de l’Homme) voudrait supprimer Noël, puisqu’elle attaque les décisions communales de placer une crèche dans l’enceinte d’une mairie, comme à Béziers. Le programme serait vaste et bien au-delà de ses capacités ; il serait surtout contraire à ce qu’elle est et défend.

    Le but de la LDH est d’inviter les préfets des départements concernés à faire respecter par les élus locaux les lois de la République, dont la loi de 1905 imposant la neutralité des pouvoirs publics vis-à-vis des cultes. Le tribunal administratif de Montreuil vient ainsi d’interdire à un maire de placer un drapeau palestinien au fronton de sa mairie avec l’inscription sur une banderole « Seigneur ! Pardonnez-nous… », en application de cette loi. Mais, chaque année, face à l’inaction renouvelée de certains préfets et ce malgré l’illégalité des faits confirmée par les tribunaux, la LDH se doit de saisir la justice administrative.

    La LDH ne veut rien interdire ; en l’espèce, ce serait contraire à la liberté de croyance qu’elle défend depuis ses origines. La LDH souhaite seulement que les crèches ne soient pas installées dans les bâtiments publics et en particulier dans les hôtels de ville (maison de toutes les citoyennes et tous les citoyens).

    L’incompréhension qui semble de mise chez certains commentateurs ne peut être due qu’à une méconnaissance des principes mêmes de la laïcité telle que définie par la loi de 1905.

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  • En Iran, une loi prévoit la peine de mort contre les femmes qui militent contre le port obligatoire du voile

    Une nouvelle loi des autorités iraniennes, qui doit entrer en vigueur le 13 décembre, intensifie l’oppression des femmes et des filles en Iran : peine de mort, flagellations, prison… Voici les dispositions prévues par cette loi draconienne, honteuse et inhumaine.

     

    Son intitulé est déjà scandaleux : « La loi sur la protection de la famille par la promotion de la culture de chasteté et du hijab. » Les autorités iraniennes ont adopté cette nouvelle loi qui efface, encore davantage, les droits des femmes et des filles, en prévoyant la peine de mort, la flagellation, l’emprisonnement et d’autres sanctions pour écraser le soulèvement contre le port obligatoire du voile. Composée de 74 articles, cette loi met gravement en danger des millions de femmes iraniennes.

    L’art. 37 de la loi prévoit que « la promotion ou la propagation de la nudité, de l’indécence, du dévoilement ou des mauvaises tenues vestimentaires » en collaboration avec des entités étrangères est passible d’une peine allant jusqu’à 10 ans de prison et l’équivalent de 12 000 dollars d’amende.

    Le même article précise que si la conduite équivaut à de la « corruption sur terre », elle peut être punie de mort en vertu de l’article 286 du Code pénal islamique. Les femmes qui envoient des vidéos d'elles sans voile à des médias étrangers peuvent être condamnées à mort. Celles qui militent pacifiquement contre le port obligatoire du voile peuvent être, aussi, condamnées à mort. 

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  • Cette extrême droite pro-Israël

    Extraits de l'article du Monde Diplomatique, daté de décembre 2024, par Sophie Bessis  

    Si le racisme visant les Juifs est un délit, l’opinion consistant à critiquer Israël et les politiques menées par son gouvernement ne peut être condamnée. Pourtant, depuis le 7 octobre 2023, la tendance à fusionner les deux notions n’a cessé de se renforcer.

    Laffirmation est tant ressassée en Europe et en Amérique du Nord qu’elle a pris valeur de vérité : l’antisionisme serait un avatar contemporain de l’antisémitisme et il conviendrait de le combattre comme tel. Il est « la forme réinventée de l’antisémitisme », répète le président français Emmanuel Macron, à l’unisson des responsables américains ou canadiens, tandis que la classe politique allemande, croyant ainsi pouvoir payer la dette du pays à l’égard des Juifs, a fait de la défense inconditionnelle d’Israël une « raison d’État ». Depuis des décennies, les dirigeants israéliens usent quant à eux de cette confusion pour disqualifier toute critique de leur politique, et plus encore depuis les atrocités perpétrées par le Hamas le 7 octobre 2023

    (...)

    Car l’époque contemporaine a ressuscité un oxymore, les sionistes-antisémites, réalisant une prédiction de Theodor Herzl. Dans son  les sionistes ouvrage fondateur du sionisme, L’État des Juifs (1896), ce dernier affirmait que « les antisémites seront nos amis les plus sûrs et les pays antisémites nos alliés ». Les Juifs étant à leurs yeux inassimilables, nombre d’antisémites ont approuvé, dans les années 1920, l’idée de leur regroupement dans un État qui leur serait propre, ce qui permettrait de s’en débarrasser. Ce sionisme bien particulier a retrouvé une expression publique en France à la suite de la guerre des six jours de juin 1967. « En dehors du sionisme intégral, il n’est pas de solution raisonnable et efficace du problème juif », écrit alors Xavier Vallat, commissaire général aux questions juives sous Vichy, dans Aspects de la France (15 juin 1967).

     

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  • Remise du prix Nobel de la Paix aux survivants d’Hiroshima et de Nagasaki

    Communiqué de presse commun à ICAN France, à l’Observatoire des armements et au Réseau "Sortir du nucléaire" 

    Ce 10 décembre 2024 à Oslo, l’organisation japonaise représentant les victimes des bombardements nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki, Nihon Hidankyo, va recevoir le prix Nobel de la paix 2024. Cette reconnaissance est un appel à agir pour « plus jamais d’Hiroshima, plus jamais de Nagasaki ». La campagne ICAN France et ses organisations – dont notamment le Réseau "Sortir du nucléaire" et l’Observatoire des armements – appellent le gouvernement français à devenir responsable et les Français.e.s à commémorer, tout au long de l’année 2025, les 80 ans de ce drame nucléaire.

    Les hibakusha, les survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, agissent sans relâche pour sensibiliser le public aux effets catastrophiques des armes nucléaires et faire pression pour leur élimination totale. Une lutte où ils racontent les horreurs qu’ils ont subies, afin que les armes nucléaires ne soient plus jamais utilisées.

    Avec les arsenaux russe, français et britannique — sans oublier les bombes américaines entreposées sur le sol européen — notre continent est sous la menace constante de frappe nucléaire, ou même d’une explosion accidentelle. Des menaces qui doivent être prises au sérieux.

     

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  • Charlie dénonce l'insécurité

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  • Pesticides dans l’eau potable : il est encore temps d’agir !

    Publié par FNE le 3 décembre 2024

    Un rapport interministériel rendu public le 22 novembre dernier fait état de l’échec global de la préservation de la qualité des ressources en eau pour ce qui concerne les pesticides, malgré quelques progrès localisés et souvent très lents. Les conclusions du rapport rejoignent notre demande de généraliser la mise en place de deux dispositifs aux mains des préfets, avec interdictions de pesticides dans les périmètres les plus larges possibles. Le cocktail de molécules que nous buvons chaque jour est composé de substances actives cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR) ou perturbatrices du système endocrinien. Sans le savoir et sans pouvoir choisir, nous sommes exposés à des risques accrus d’infertilité, de cancers. Il est urgent d’agir pour des raisons de santé publique. 

    Captages pollués, eau potable en danger : un rapport interministériel sonne l’alarme  

    De novembre 2023 à juin 2024, une mission réunissant trois corps d’inspection des ministères de la Santé, de l’Agriculture et de l’Environnement a enquêté sur la prévention et la maîtrise des risques liés à la présence de pesticides et de leurs métabolites (ces molécules issues de la dégradation des pesticides dans l’environnement) dans l’eau destinée à la consommation humaine. Après l’analyse des données disponibles et la conduite de plusieurs centaines d’entretiens, les conclusions du rapport sont sans appel : la reconquête de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine passe par des mesures préventives ambitieuses, à mettre en place d’urgence. Parmi celles-ci sont citées : 

    • L’interdiction, sur les aires de captages d’eaux souterraines, de l’utilisation des pesticides générant des métabolites susceptibles de migrer vers les nappes phréatiques . 
    • L’augmentation du taux de la redevance pour pollution diffuse (appliquée à la vente des pesticides mais ne couvrant qu’une faible part du coût du traitement de l’eau) et son élargissement aux produits biocides (pesticides utilisés à des fins non agricoles) .
    • L’orientation des fonds publics de la politique agricole commune et des agences de l’eau vers l’évolution des pratiques sur les aires d’alimentation de captages (agriculture biologique, cultures à bas niveau d’intrant, paiements pour services environnementaux spécifiques eau en grandes cultures, infrastructures agroécologiques telles que les haies pour limiter les transferts, actions foncières, actions d’animation et de conseil avec objectifs de résultats…) ; 
    • La mise en place de Zones Soumises à Contraintes Environnementales (ZSCE) avec des programmes d’actions pour toutes les aires de captages en dépassement ou proches des limites de qualité, et des mesures obligatoires de restriction, voire d’interdictions d’usage sur ces aires, accompagnées d’indemnités compensatoires. 

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  • « On lâche rien ! » Manifester spontanément est l’exercice d’une liberté

    Communiqué commun

    Nos organisations viennent d’obtenir l’annulation de la totalité des nombreux arrêtés pris par le préfet de police interdisant toute manifestation spontanée à Paris contre la réforme des retraites au printemps 2023, réforme toujours aussi massivement rejetée.

    Le tribunal administratif de Paris a jugé qu’une telle interdiction « portait atteinte au droit à la liberté de réunion pacifique », protégée par l’article 11 de la Convention européenne des droits de l’Homme. Cette décision, en date du 29 novembre 2024, est d’autant plus importante que le préfet de police avait cru bon de justifier les arrestations en considérant que, dès lors que les manifestations étaient interdites, les manifestantes et manifestants commettraient le délit de participation volontaire à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations, entretenant ainsi une confusion illégale. Rappelons à cet égard que la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté avait rendu un rapport sur ses visites dans des commissariats parisiens pendant cette période et avait questionné la « finalité réelle » des gardes à vue effectuées, en dénonçant « un recours massif à titre préventif… à des fins de maintien de l’ordre ».

    Quoi qu’il en soit, de nombreuses verbalisations ont été effectuées pour participation à une manifestation interdite et des modèles de contestation avaient dû être proposés pour aider les personnes concernées. Aujourd’hui, nous avons obtenu la reconnaissance de ce que les arrêtés au fondement de ces verbalisations étaient illégaux.

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