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social - Page 60

  • La LDH soutient le film « Twelve years a slave », de Steve Mc Queen

    Sortie le 22 janvier 2014
    Solomon Northup, violoniste noir américain, a publié le récit de sa vie en 1853 : homme libre enlevé à Washington, vendu comme esclave et emmené dans une plantation de Louisiane où il vécut – ou survécut – pendant douze ans.

    Fait rarissime, il fut délivré grâce à un charpentier canadien, retrouva sa femme et ses enfants et se consacra ensuite à la lutte abolitionniste. Son livre connut aux Etats-Unis un succès comparable à celui de La Case de l’oncle Tom, à peu près contemporain.

    12-years-a-slave-12YAS_film_mobile.jpg

    Steve Mc Queen a repris cette histoire et ses principaux personnages. Le résultat est un grand film sur l’esclavage, d’autant plus réussi que fortement incarné. Il décrit le marché aux esclaves de Washington, où les Blancs viennent choisir leur marchandise, hommes, femmes et enfants exposés nus twelve-years-a-slave.jpgdans un appartement ; le transport vers le Sud, à l’intérieur d’un bateau à aubes dont le moteur produit un bruit infernal. Le travail dans les plantations de canne à sucre et de coton, sous un soleil de plomb, avec pesage quotidien de la récolte de chaque esclave et coups de fouets en cas d’insuffisance. Une société où les maîtres vivent dans la peur, quand ce n’est pas dans la folie, et exercent un pouvoir de vie, de viol et de mort sur ceux qui leur appartiennent, parfois avec un plaisir sadique et parfois même au nom de Dieu ; où les esclaves apprennent vite que parler, s’entre-aider, fuir, c’est mourir. Solomon, rebaptisé Platt, refoule sa révolte et son désespoir jusqu’à la rencontre avec l’homme du Nord qui va enfin le sauver. Les beaux portraits de Solomon, humain et grondant de colère, ou de la petite Patsey que le féroce maître Epps adore et torture au sang, incarnent mieux que des discours la vérité insoutenable de ce qu’a été l’esclavage. Vérité relevée par le contraste avec un décor de rêve : les bayous de Louisiane avec leurs immenses cyprès qui filtrent le soleil, autour des vérandas à colonnettes des somptueuses maisons des planteurs.

    Bref, un beau film en plus d’une très efficace reconstitution de l’histoire de l’esclavage.

  • Forum Citoyen des Ardennes

    Le Château des Fées, à Montcy-Notre-Dame, accueillera le Forum Citoyen Ardennais les 8 et 9 février prochains. Des tables rondes, des stands associatifs, des acteurs de l’économie sociale et solidaire pour échanger autour d’initiatives citoyennes en matière d’économie, d’écologie, d’énergie, de santé, d’emploi, d’éducation ... etc

     

    Le Forum Citoyen Ardennais est l’occasion de rencontrer de nombreux acteurs associatifs du territoire et de s’informer sur les initiatives prises pour apporter des réponses concrètes aux grands enjeux de société.

    718.jpgÀ cette occasion, l’ALE animera une table ronde sur le thème "énergie-écologie" avec l’association Éco-Territoire. Elle tiendra également un stand pour présenter des initiatives citoyennes ardennaises et répondre aux questions d’énergie en général.

    Cette manifestation sera sous le signe de la convivialité avec une soirée festive (repas, musique et danse) le samedi soir.

    8 et 9 février 2014

    Château des Fées

    Chemin de Chaumont à Montcy-Notre-Dame

  • ORPEA Vouziers : ils ont été nombreux à franchir la porte ouverte

    Ouvert depuis novembre, l'Etablissement  d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) de Vouziers avait pris l'initiative d'ouvrir ses portes en fin de semaine dernière pour faire découvrir sa nouvelle structure.

    Par groupe d'une dizaine de personnes, les visiteurs se sont succédé tout au long de la journée. Guidés par un membre du personnel, ils ont découvert l'établissement dans sa quasi totalité. Parmi les personnes ayant fait le déplacement, il y avait de simples curieux et d'autres intéressées à plus ou moins long terme par un accueil sur place, pour eux-mêmes ou pour un parent proche.

    "L'EHPAD a pris le nom de "La Demoiselle" en mémoire de l'avion de Roland  Garros, et des photos d'époque décorent les murs du bâtiment. Il compte actuellement une quinzaine de résidents, et la montée en charge continuera à se faire progressivement.

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    L'origine géographique des personnes accueillies ne se limite pas au Vouzinois. Nous vous avons déjà informé que l'agrément donné par le Conseil Général ne concerne pas les bénéficiaires des minima sociaux. Les tarifs pratiqués seront variables en fonction du degré de dépendance, mais ne seront pas inférieurs à 2200 € par mois.

    ehpad, vouziers orpea, personnes agées, alzheimer,laa demoiselleL'établissement comporte une unité Alzheimer, plus sécurisée, et pour laquelle l’accès extérieur n'est pas possible pour les résidents. Un accueil de jour sera également possible, pour des "pauses" à l'intention des malades ou de leur famille, cette section n'est pas encore en fonctionnement.

    L'impression générale lors de la visite est marquée par la clarté des lieux et bien entendu l'état neuf des locaux. Les espaces de vie (chambres, salons, salle à manger, lieux de soins) apparaissent fonctionnels et de tailles suffisantesehpad, vouziers orpea, personnes agées, alzheimer,laa demoiselle pour y créer  des conditions de séjour satisfaisantes.

    Il est difficile  en quittant l'établissement de ne pas comparer à ce ce qu'offre actuellement l'EHPAD public de Vouziers. Un choc visuel apparait rapidement à la comparaison des deux.

    Rappelons les appréciations des établissements de Vouziers données par le guide "maison de retraite sélection" en 2012 :

    Pour "La Résidence" (page 7) note 5/10

    Cet EHPAD est installé au sein de l'hôpital de Vouziers. Son bâtiment est vétuste, son décor modeste, désuet et sale. Il accueille cent six résidents de toutes dépendances, y compris les personnes désorientées mais sans disposer d'unité protégée. Ses chambres individuelles ou doubles ne sont pas équipées de douche privative. Les repas sont préparés par la cuisine centrale de l'hôpital. Ses animations sont quotidiennes, ses sorties en minibus fréquentes. Quatre offices religieux sont célébrés dans l'année. Son tarif raisonnable se situe dans la moyenne locale.

    • Le + : "Aucun"
    • Le - : "Confort et décor"

    Pour " Les Tilleuls" (page 8) : note 4/10

    Cette unité de soins longue durée est installée au sein de l'hôpital de Vouziers. Son bâtiment est vétuste, son décor modeste, désuet et sale. Il accueille quatre-vingts résidents très dépendants. Ses chambres individuelles ou doubles ne sont pas équipées de douche privative. Les repas sont préparés par la cuisine centrale de l'hôpital. Ses animations sont quotidiennes et variées, ses sorties en minibus régulières. Son tarif est raisonnable, mais trop élevé au regard des prestations fournies.

    • Le + : "Aucun"
    • Le - : "Décor, confort et hygiène

    Le guide précise ses critères : "Noté 5.5 et en dessous : Ce sont des établissements médiocres, sans confort, plus aux normes, souvent froids, que nous souhaiterions voir rénové ou fermé. Ils sont déjà pour la plupart dans le collimateur des autorités. Déconseillés."

    Le  classement futur intégrera l'EHPAD "La Demoiselle", il  est déjà certain que la note donnée sera largement au dessus de la moyenne (qui est de 7 pour l'ensemble des EHPAD de France).

    Voici la première appréciation donnée par le site :

    Ouvert dernièrement en octobre 2013, cet EHPAD, situé aux abords de la ville de Vouziers, dans un quartier calme reçoit des résidents de toutes dépendances, y compris les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de troubles apparentés, dans son unité protégée. Les chambres individuelles ou pour les couples sont toutes équipées d'une salle de bain, d'un lit médicalisé, d'un appel malade, d'un téléphone et d'une prise de télévision, elles peuvent être meublées ou non. Les repas sont confectionnés sur place, et vous pouvez convier vos amis ou famille dans le salon "invités". Les animations sont régulières et variées, individuelles ou en groupe (revue de presse, gymnastique douce, activités manuelles et artistique, sorties extérieures....
    Les lieux de vie sont confortables et nombreux (nombreux salons, salon de coiffure, salle de kiné, espaces balnéo et Snoezelen (stimulation multisensorielle) avec un agréable jardin et des terrasses. Le tarif est quant à lui très risonnable pour les prestations proposées.

    On peut malgré tout regretter que le plan joint  par le guide de sélection situe l'EHPAD près de la tombe de Roland Garros, en plein milieu du cimetière municipal !

  • France : la trêve hivernale doit s'appliquer à toutes les expulsions

    Amnesty International France est signataire de l’appel visant à rétablir la trêve hivernale des expulsions pour tous. Exclus à ce jour de ce mécanisme de solidarité visant à éviter la mise à la rue des occupants de logement en période de grand froid, les occupants de bidonvilles et de squats peuvent être expulsés à tout moment.

    Mobilisée notamment contre les expulsions forcées des occupants de campements informels, Amnesty STICKER_EXPULSION2.jpg?1356708330International France s’associe à cet appel lancé par Médecins du Monde, Droit au Logement et la Fondation Abbé Pierre qui demande l’élargissement de la trêve hivernale aux occupants sans droits ni titres, privés de mesures de protection.

    Parmi ces personnes des familles entières peuvent se retrouver à la rue à tout moment y compris en cas de conditions climatiques très dégradées. Leur situation est particulièrement alarmante tant ces procédures menacent de dégrader encore davantage leurs conditions de vie.

    Le 11 septembre 2012, la France a été condamnée par le Comité européen des droits sociaux en raison du manque de protection juridique de personnes occupant un bidonville et menacées d’expulsion. Il souligne dans sa décision que ces expulsions peuvent avoir lieu à tout moment de l’année et notamment en période hivernale, de jour et de nuit, ce qui n’assure pas le respect de la dignité humaine.

    Une grande partie de ces exclus de la trêve hivernale ne bénéficie pas de solution d’hébergement adaptée ou de relogement, contrairement aux règles du droit international relatives au droit à un logement adéquat qui interdit toute expulsions sans solution alternative adaptée.

    Il est urgent de revenir à la vocation initiale de la loi instaurant la trêve hivernale, celle d’une loi votée le 3 décembre 1956 après l’appel de l’Abbé Pierre, afin d’instaurer la trêve hivernale des expulsions, pour TOUS.

    Amnesty International compte sur le soutien des parlementaires pour relayer le contenu de cet appel à l’occasion des débats autour du projet de loi ALUR sur l’accès au logement et à l’urbanisme rénové.

    No-Futur.jpg

  • C'est pour quand la journée "portes ouvertes " à l'EHPAD Les Tilleuls ?

    Les Vouzinois connaissent depuis longtemps le bâtiment du "V 80" situé au carrefour des rues Gambetta et Désiré Guelliot.

    Depuis 2009, il est devenu un Établissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) et a pris comme nom " Les Tilleuls".  Cette modernisation de son appellation n'a pas beaucoup joué sur son aspect ou sa structure :  on y trouve toujours des chambres à trois lits, avec douches communes alors que les résidents sont sensés y vivre dans leur résidence principale. On sait que la reconstruction d'un EHPAD public  à Vouziers est un véritable serpent de mer, différents projets ayant capoté pour d'obscures ratés administratifs.

    En beaucoup moins de temps, la société ORPEA (cotée en bourse), à construit un EHPAD tout neuf à Condé, qui a reçu ses premiers occupants en novembre dernier. Le site internet d'ORPEA annonce une journée portes ouvertes à sa résidence "La Demoiselle" le 17 janvier prochain. Voici le programme annoncé :

    JOURNEE PORTES OUVERTES
    A LA RESIDENCE LA DEMOISELLE
    Le vendredi 17 janvier 2014
    de 9h à 18h
    ENTRE LIBRE – Nous vous attendons nombreux !

    - Présentation de la Résidence par la directrice,
    - Visites guidées du nouvel établissement,
    - Conseils personnalisés aux familles,
    - Echanges avec les professionnels de santé présents.

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    L'entrée de la résidence "La Demoiselle"

  • Roanne : L’acharnement continue

    Le procureur général de la Cour d'Appel de Lyon décide finalement de faire appel dans le dossier des 5 syndicalistes CGT qui avaient été relaxés mi-décembre pour avoir refusé un prélèvement ADN. L'affaire n'est donc pas terminée.

     

    Rappel des faits :

    Le tribunal correctionnel de Roanne (Loire) a prononcé, le 17 décembre 2013, la relaxe des cinqRelaxe-pour-les-5-militants-roannais.-photo-CGT.png militants de la CGT qui étaient poursuivis pour avoir refusé un prélèvement ADN. Plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées devant le palais de justice de Roanne au moment du délibéré. C’est une victoire pour toute la CGT mobilisée autour des cinq militants et engagée dans la défense des libertés d’actions syndicales et contre la criminalisation par le patronat des conflits sociaux.

    Communiqué de la CGT

    Le Tribunal correctionnel de Roanne, dans sa sagesse, a prononcé le 17 décembre 2013, la relaxe des cinq militants CGT, poursuivis pour avoir refusé le prélèvement de leur ADN, mettant ainsi fin au calvaire subi par nos camarades depuis six ans.

    Monsieur le Procureur de la République de Roanne a accepté cette décision en ne relevant pas appel dans le délai prescrit.

    Le Parquet général de Lyon, plutôt que de se consacrer au préparatif du réveillon de fin d’année 2013, a par une note du 31 décembre donne instruction à Monsieur le Procureur de Roanne de relever appel, craignant selon toute vraisemblance, que cette décision fondée en droit et en fait ne fasse jurisprudence !

    Cet acte du Parquet général n’est que le reflet de l’acharnement de l’institution judiciaire à l’égard de syndicalistes CGT, qui pourtant ont été dispensés de peine par la Cour d’appel de Lyon au vu des éléments de leur dossier.

    Cette vindicte est la suite logique de la volonté de l’actuel gouvernement de surseoir à tout examen du projet de loi d’amnistie des délits syndicaux depuis février 2013 !

    Nous ne pouvons accepter cette situation de déni, ni l’expression de cet acharnement judiciaire à l’encontre de militants qui luttent pour leurs idées.

    Le Parquet général de Lyon en prenant cette décision, infondée en droit, commet un acte de provocation à l’égard de tous les syndicalistes CGT.

    La Confédération sera présente, une nouvelle fois, pour soutenir les 5 de Roanne devant la Cour d’appel de Lyon et, à cette occasion, demandera que soit examiné sans délai le projet de loi d’amnistie retiré in extremis du débat parlementaire.

    Montreuil, le 2 janvier 2014

  • Brésil « Une résistance citoyenne »

     Chargée depuis 2012, au sein d’Amnesty International Brésil, de suivre le dossier des expulsions forcées, Renata Neder, assure que la proximité avec les habitants des favelas et les mouvements sociaux est indispensable pour comprendre les réalités du terrain et accomplir efficacement sa mission. À condition, pour Amnesty International, de savoir conserver la bonne distance. Entretien

    Après la vague d’expulsions forcées de 2010 et 2011, quelle est la situation pour les habitants des favelas de Rio de Janeiro ?
    Il existe, aujourd’hui encore, de nombreuses favelas dans lesquelles les habitants sont menacés favela__max__622x2000.jpgd’expulsion. Ces menaces sont de deux types : d’abord les grands travaux d’aménagements urbains liés aux méga-événements tels que la Coupe du monde 2014 et les jeux Olympiques 2016 ; ensuite les expulsions lorsque les autorités estiment que les favelas sont construites sur des zones dites à risques, notamment d’effondrements ou d’inondations. Aujourd’hui, les principales menaces d’expulsions sont liées à la construction, en cours ou à venir, de trois axes routiers qui traversent la ville : la TransOlimpica, la TransCarioca et la TransBrasil. Un autre axe routier, la TransOeste, a été achevé l’an dernier. Sa réalisation a donné lieu à de massifs et violents déplacements de populations et nous savons que ces trois autres chantiers ont déjà et vont encore en entraîner. La question est de savoir dans quelles conditions vont se réaliser ces déplacements.

    Comment analysez-vous les expulsions forcées survenues à Rio de Janeiro depuis l’attribution de la Coupe du monde, puis des jeux Olympiques ?
    Lorsque l’on regarde en arrière, on s’aperçoit que les expulsions forcées ont souvent été accompagnées d’une série récurrente de violations des droits. Parmi elles, le manque d’accès aux informations liées aux projets (planification des travaux, dates de déplacements prévus des populations). La plupart du temps, il n’existe aucun dialogue avec les communautés afin d’évoquer les alternatives à un déplacement, notamment en réalisant des travaux de contention. Lorsque des solutions sont évoquées, toute une série de problèmes se pose comme des propositions d’indemnisations très faibles, qui poussent les habitants à demeurer dans des logements informels et précaires. Ou alors, les relogements proposés se trouvent dans des lieux très distants.

    Dans ce contexte, en quoi consiste le travail d’Amnesty Brésil ?
    Amnesty International n’a ouvert son antenne au Brésil qu’en 2012. Jusque-là, le travail avait été réalisé à distance à partir d’informations récoltées auprès de partenaires locaux. Depuis, la nature du travail a évolué. D’abord, le fait que nous soyons plus près de la réalité change les relations que nous avons avec les habitants des favelas et avec les partenaires locaux. Ensuite, nous nous étions fixés comme objectif de produire rapidement davantage de contenu et d’avoir une incidence politique sur les autorités locales. Nous nous sommes donc impliqués dans deux collectifs importants : le « Comité populaire pour la coupe et les jeux Olympiques », regroupant des dizaines d’associations et de mouvements sociaux de l’ensemble du Brésil, et le « Forum communautaire du port », qui accompagne spécifiquement la favela de Morro da Providencia.

    La suite de l'article sur le site d'Amnesty International