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social - Page 58

  • Pour l'assemblée générale, carton vert au FJEP/CS de Vouziers

    En cette fin d'après-midi s'est tenue au CPR l'assemblée générale du FJEP/CS, assemblée réalisée sous une forme interactive.

    L'installation de la salle était conviviale, avec des petites tables décorées autour desquelles plusieurs invités pouvaient prendre place. La grande salle du CRP s’est révélée trop petite pour accueillir tout le monde, et beaucoup ont du rester debout au fond de la pièce.

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    Le rapport moral de la présidente ouvrait l'assemblée générale. Dans son texte, Marie-Christine Géant a rappelé la place centrale des adhérents, non seulement comme bénéficiaires, mais aussi comme acteurs des activités mis en place au sein de la structure.

    Elle a également dénoncé les comportements d'exclusion qui frappent les plus démunis. Afin d'y remédier, elle a insisté sur l'importance d'épauler le parcours de ceux qui sont exclus vers un retour à la dignité par une vie sociale retrouvée.

    Elle a aussi rappelé que les modalités de fonctionnement de l'association s'inscrivaient également autour de valeurs qui ne devaient pas rester que des références théoriques.

    L'association continuant à évoluer (plus d'adhérents, plus d'activités, plus d'ouverture sur le territoire,...)la nécessité d'un local mieux adapté se fait encore plus pressante, ainsi que le besoin de trouver un nouveau nom pour l'association.

    Ce rapport ayant été approuvé à l'unanimité, la présentation du rapport d'activité a suivi. Il s'est fait sous la forme d'un question-réponse pour lequel les présents avaient 3 cartons pour répondre (vert jaune et rouge). Si l’implication des adhérents dans les activités semble aller de soi, les questions suivantes ont ouvert des débats. L'ouverture du FJEP à tous n'est pas si évidente si on se place du côté des personnes à mobilité réduite.  Le problème est connu depuis longtemps, mais il n'a pas encore trouvé de solution.

    De même la connaissance de toutes les activités par l'ensemble de la population reste problématique, posant l'éternelle question de l'information.

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    Les présents ont largement joué le jeu de ce questionnement qui a rendu l'assemblée générale plus dynamique.

    Le retour aux chiffres du rapport financier était plus classique, avec la bonne surprise d'un résultat positif pour l'année 2013.

    La parole a ensuite été donnée aux personnalités présentes :

    Le maire a déclaré que pour lui le FJEP restait le lieu où il  passait de nombreuses heures de loisir dansAG FJEP.04.2014 107.jpg sa jeunesse,  et il a assuré la présidente de son soutien dans l'action de l'association

    Madame Arnould qui représentait le président du Conseil Général a rappelé l'importance du social dans l'action du département, et la place de partenaire du FJEP dans ces actions.

    Frédéric Mathias a parlé au nom de l'équipe sortante de la 2C2A, le renouvellement des dirigeants devant se faire la semaine prochaine. Avec cette limite, il a assuré que la collectivité argonnaise resterait un partenaire attentif.

    Enfin le Sous-préfet a souligné la qualité et l'originalité des débats. Il a félicité l'association qui a reçu mission de mettre en place  sur le territoire le PLIE, dispositif d’insertion des chômeurs. Deux personnes ont été embauchées au sein du FJEP pour effectuer ce travail.

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    Un buffet préparé à l'interne a clos cette AG 2013 de manière conviviale.

  • Le Chesne : la fermeture du collège toujours en question.

    Nous publions ci-dessous le communiqué du collectif "Sauvons nos écoles" suite à la venue du DASEN qui venait mettre en place le transfert des élèves vers le collège de Vouziers

    Hier soir (le 08.04) à Le Chesne : le Directeur Académique des Services de l'Education Nationale des Ardennes s'est déplacé. Etait programmée une réunion avec les parents d'élèves de CM2 susceptibles d'entrer au collège en classe de 6ème en septembre 2014. Les représentants des parents d'élèves ont crié au scandale, alors qu'ils ont entrepris une démarche auprès du Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne pour annuler le transfert du site de Le Chesne à Vouziers. La visite-réunion du DASEN n'avait pas lieu d'être.
    En réponse à ce déni :
    -Tous les commerces de Le Chesne étaient fermés.
    -Aucun parent d'élève de CM2 n'a assisté à la réunion.
    -Aucun représentant des parents d'élèves (association) n'a voulu parler avec le DASEN.
    -Aucun élu n'a accepté de parler avec le DASEN.
    Des manifestants en nombre (au moins 250 personnes) se sont rassemblés d'abord autour de l'école (chaîne humaine), puis se sont allongés sur la route Sedan-Vouziers), puis ont bloqué l'accès Charleville-Le Chesne et l'accès Sedan-Le Chesne, puis sont revenus devant l'école, ont fait une haie d'honneur pour le DASEN. Mais cette haie d'honneur ne montrait que des dos au DASEN. Tout le monde lui a tourné le dos. Il a pu regagner son véhicule après avoir été "bloqué" 2 heures au moins à l'intérieur de l'école.
    La discussion a toujours été stérile.
    C'est toujours une parodie de dialogue qui a été mise en place.
    Maintenant ça suffit : les élus, les parents d'élèves, la population dans son ensemble l'ont très bien compris.
    Le mépris a toujours été de mise.
    Pourquoi continuer à se laisser faire comme ça encore?
    Hier soir, tout le monde a compris.

    Merci de communiquer autour de cette manifestation qui a pris une forme spectaculaire. Ce serait rendre un hommage aux valeureux de Le Chesne. Ce serait leur faire aussi une belle salutation. On vient leur piller leur territoire, on vient leur fermer leur site de collège, on vient coller leurs mômes dans des bus (deux heures de transport par jour pour certains + pas de ramassage les jours de mauvais temps = pas de temps d'école + pas de temps de transmission)... Et on colle l'étiquette "concertation" et "dialogue social" à tout cela?
    A Le Chesne on a dit non : plus de mascarade.
    La population s'est levée et a dit  : "Arrêtons ce marché de dupes!".

    Qui a dit que l'indice de réactivité de la population ardennaise était un des plus faibles de France???

    Sophie Perrin, Présidente de l'Association "Sauvegardons nos écoles".

    Note de l'An Vert : L'expression "de Le Chesne" est celle utilisée dans le communiqué, nous ne l'avons pas modifiée.

    Manif Le Chesne 04.2014.JPG

  • Chiffres du chômage : encore en hausse.

    Si le ministère annonçait une amélioration des chiffres pour fin 2013, la publication ce jour des statistiques de février 2014 le ramène à la  triste réalité.

    Le communiqué du ministère concède que "le nombre d’inscrits à Pôle emploi présente une progression marquée en février (+31 500 en catégorie A, soit +0,9%)", mais il le fait du bout des lèvres. L'annonce de ces chiffres est suivie d'une explication alambiquée, qui tente de persuader que les chiffres ont tort, puisque les indicateurs économiques annoncent que la reprise arrive. Le communiqué souligne que "si un décalage temporel avec l’évolution du chômage est souvent observé, apparait désormais une divergence grandissante entre l’évolution du nombre des inscrits à Pôle emploi, donnée administrative, et celle du nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT), donnée d’enquête et de référence internationale. Cette divergence, observée en 2013, devra être analysée au 1er trimestre 2014, pour comprendre les raisons d’une dynamique plus forte des inscriptions à Pôle emploi, en particulier pour les plus âgés, alors que les autres indicateurs du marché du travail s’améliorent."

    En fait, ce sont les plus âgés qui s'inscrivent à Pôle emploi juste pour embêter le gouvernement ou peut-être pour le côté "branché" du geste.

    Voici les chiffres officiels de la DARES :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 347 700 en France métropolitaine fin février 2014. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin janvier 2014 (+0,9 %, soit +31 500). Sur un an, il croît de 4,7 %.

     Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 590 100 en France métropolitaine fin février 2014 : sur un mois, il diminue de 0,7 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +2,8 % sur un an), et de 2,0 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +6,5 % sur un an).

     Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 937 800 en France métropolitaine fin février 2014 (5 236 300 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+7 900) au mois de février. Sur un an, il augmente de 4,8 %.

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    Pour la Région et le département des Ardennes, on ne constate pas ce mois-ci de décalage avec les chiffres nationaux.

    Voici les chiffres de la DIRRECTE Champagne-Ardenne :

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 72 141 en ChampagneArdenne, fin février 2014. Ce nombre augmente de 0,8 % (+ 585) par rapport à la fin janvier 2014 (+ 2,7 % sur un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégories B et C s'établit à 36 026 fin février 2014. Ce nombre diminue de 0,9 % (- 309) au mois de février (+ 4,3 % sur un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C s'établit à 108 167 fin février 2014. Ce nombre croît de 0,3 % (+ 276) au mois de février (+ 3,2 % sur un an).
     
    Fin février 2014, dans le département des Ardennes, 16 408 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,8 % par rapport à fin janvier 2014 ( + 130). Sur un an, il est en augmentation de 0,9 %.
    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 704 dans le département des Ardennes, fin février 2014. Ce nombre diminue de 0,1 % (- 16) sur un mois. Sur un an, il augmente de 1,6 %.
  • Demain, on vote!

    Le fait est devenu banal, mais exprimer son choix en déposant un bulletin dans l'urne reste un geste fort qui signifie que chacun détient un réel pouvoir de choisir les personnes qui vont nous représenter dans la gestion du bien commun.

    Il existe un sentiment croissant  d'indifférence ou de rejet, qui se traduit par "qu'est que cela va changer ?" ou par"ils sont tous pourris !", mais ce sentiment est heureusement moins prononcé pour un scrutin local comme ces élections municipales.

    Le choix à Vouziers est assez limité, puisqu'il n'existe que deux listes, et qu'il n'est pas permis de modifier le bulletin en barrant un nom ou en ajoutant un autre. Rappelons aussi que cette limitation à deux listes déposées entraine qu'une des deux sera majoritaire dès  le 23 mars : il n'y aura pas de deuxième tour.

    Le groupe Ecologie-Solidarité qui édite L'An Vert a eu longtemps des représentants au sein du conseil 802939044.jpgmunicipal de Vouziers, mais n'a pas présenté de candidats à cette élection. La conséquence n'est  pas directement liée, mais il faut bien constater la faiblesse des programmes présentés dans le domaine de l'écologie et dans celui du social :

    Le problème des ordures ménagères et de la réduction des déchets ultimes semble oublié, alors que les objectifs sont loin d'être atteints. La lutte contre les inondations (compétence qui devient communale) n'est pas abordée, alors que l'on pourrait envisager un programme d'hydraulique douce (remise en prairies, plantation d'arbres, techniques de cultures adaptées,...). Dans le domaine énergétique, l'augmentation de l'utilisation du chauffage électrique à Vouziers (voir les chiffres de l'INSEE page 13 du document) pose un problème sérieux pour les utilisateurs (le coût) et pour la collectivité (le nucléaire !).

    Dans le domaine social, l'implantation d'une épicerie solidaire permettrait de réaliser une aide alimentaire dans des conditions améliorées, mais aucune des deux listes n'en parle. Les logements sociaux de Vouziers datent de plusieurs décennies et vieillissent mal. Personne ne semble mettre en avant un programme ambitieux en ce domaine. Quand aux gens du voyage, depuis qu'ils sont relégués au bout de la zone industrielle, plus personne ne semble s'en préoccuper. Des difficultés persistent pourtant (scolarité, accès aux soins, intégration) , qui mériteraient un réel traitement pour ces citoyens qui restent malheureusement "de seconde zone".

    Ce n'est pas pour autant que nous mettons les deux listes "dans le même sac", nous nous revendiquons clairement des valeurs de gauche, et il n'est pas question pour nous de soutenir une liste de droite. Yann Dugard et ses colistiers sont discrets sur leur positionnement politique, mais il est certain qu'ils représentent la droite locale, le nom de Pacte 2014 faisant d'ailleurs clairement référence au" Pacte 21" du temps de M. Servais et  M. Hannequin.

    democratie.jpgReste que les valeurs de gauche ne sont pas toujours défendues avec vigueur par le Parti Socialiste, principale composante de la liste de Claude Ancelme. Sans revenir sur les choix économiques et sociaux au niveau national, nous regrettons que le symbole fort du vote des étrangers vivant dans la commune n'ait pas été institué. C'était une promesse pré-électorale, cela aurait surtout été la reconnaissance de la qualité de citoyen communal à ceux qui vivent sur le même territoire avec les mêmes devoirs (dont l'impôt), partagent les mêmes activités dans les associations locales et contribuent au bien commun par leur travail (par exemple les médecins étrangers sont devenus indispensables au fonctionnement des hôpitaux).

    Les insuffisances notées dans le programme local et le contexte national ont fait que les membres du groupe Ecologie-Solidarité n'ont pas de position consensuelle sur le vote du 23 mars à Vouziers.

    Nous appelons dons les Vouzinois à voter demain, à le faire en conscience et en fonction des éléments que nous avons développés ci-dessus.

  • Handicap : l'échéance 2015 repoussée

    La première loi sur l'accessibilité date de 1975, elle donnait des indications assez générales sur l'accessibilité des bâtiments aux handicapés.

    Mais ce texte ne comportait pas de mesures contraignantes, et il est resté pratiquement lettre morte. C'est la loi de 2005 qui a introduit des mesures précises et un calendrier très large : 10 ans étaient laissés pour se mettre en conformité. A la veille de l'échéance, le constat est sévère : Selon le dernier baromètre de l'accessibilité, publié le 11 février 2014 par l'Association des paralysés de France (APF), à peine plus de la moitié des écoles et seulement 42 % des réseaux de bus sont accessibles aux handicapés.

    Le gouvernement a pris acte de cet état de fait, et propose un nouvel échéancier qui recule l'obligation de 3 ans, 6 ans ou 9 ans selon les cas.

    La représentante d'une association de handicapés déclare : "Nos adhérents attendent depuis quarantefile.php?avatar=2_1328687711.gif ans de pouvoir aller partout et on leur dit d'attendre encore trois, six ou neuf ans, on ne peut pas être satisfait. En même temps, on a réussi à écarter le pire, le report sec. »

    Ce problème est loin de concerner une petite minorité puisqu'on estime que près de 2 millions de personnes avaient une reconnaissance administrative du handicap en 2007 (derniers chiffres connus), indique l’Insee. Mais en ajoutant les déficients visuels, auditifs, mentaux, ainsi que les victimes d’un accident du travail ou d’un problème de santé depuis moins de six mois, le nombre des personnes ayant des difficultés à se déplacer, se monterait à 9,6 millions.

    Il va donc falloir modifier la loi de 2005, puisqu'elle n'a pas été respectée ! Le gouvernement prévoit de proposer de contrats d'engagement aux établissements qui ne sont pas aux normes, qui devront pour ne pas être pénalisés « s’engager sur un calendrier précis et resserré de travaux » avant la fin de l’année 2014, à travers des « agendas d’accessibilité programmés » (Ad'ap).

  • Courbe du chômage : inversion, diversion ou perversion ?

    L'année 2013 a vu se dérouler le feuilleton à suspense sur l'inversion de la courbe du chômage, inversion annoncée comme acquise pour la fin de l'année par le président de la République.

    Hélas son pronostic n'était pas exact, et le nombre des chômeurs n'a pas diminué au dernier trimestre 2013. Le ministère, par l'intermédiaire de la DARES, publie ce jour les chiffres de janvier 2014, et la courbe continue son augmentation à un rythme inquiétant (5 228 800 personnes inscrites en catégories A, B ou C en janvier). Le communiqué officiel n'évoque plus cette notion d'inversion de courbe. Le terme à la mode est celui du pacte de responsabilité Le communiqué affirme dans sa conclusion. :"Le pacte de responsabilité et la mobilisation collective qu’il implique, permettront d’amplifier ce mouvement vers l’amélioration durable du marché de l’emploi en 2014".  Le tout c'est d'y croire, mais après toutes les prévisions optimistes qui nous ont été assénées, il semble qu'il s'agisse d'une nouvelle manœuvre de diversion pour nous détourner de la sombre réalité.

    Car un tel taux de chômage et sur une telle durée, cela crée une véritable perversion des valeurs sociales. Les plus jeunes désespèrent de rentrer véritablement dans la vie professionnelle, les plus âgés sont repoussés vers une retraite tardive mais avec peu d'espoir d'embauche après la cinquantaine.On est en train de faire naître une génération sacrifiée, qui payera le prix des choix actuels pendant des années.

    chômage,chiffres du chômage,ardennes,janvier 2014

    Voici les chiffres officiels :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 316 200 en France métropolitaine fin janvier 2014. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin décembre 2013 (+0,3 %, soit +8 900). Sur un an, il croît de 4,4 %.

     

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 613 700 en France métropolitaine fin janvier 2014. En janvier, le nombre d’inscrits en catégorie B baisse de 0,3 % (+4,1 % sur un an) et le nombre d’inscrits en catégorie C augmente de 1,7 % (+9,3 % sur un an).

     

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 929 900 en France métropolitaine fin janvier 2014 (5 228 800 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,5 % (+23 600) au mois de janvier. Sur un an, il augmente de 5,3 %.

     

    Pour la région les chiffres sont moins mauvais pour ce mois de janvier :

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en
    janvier 2014 par rapport à fin décembre 2013 entre - 1,4 % et + 1,0 % : Ardennes (- 1,4 %),
    Aube (+ 1,0 %), Marne (- 0,2 %), Haute-Marne (- 0,5 %).
    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en
    janvier 2014 par rapport à fin décembre 2013 entre - 0,8 % et + 1,0 % : Ardennes (- 0,1 %),
    Aube (+ 1,0 %), Marne (- 0,8%), Haute-Marne (+ 0,4 %).

     
  • Chômage : pas d'inversion de la courbe.

    "L’inversion de la courbe du chômage pour l’ensemble des classes d’âge ne s’est pas encore réalisée sur le dernier trimestre, même si nous en sommes très proches."

    Cette citation est tirée du communiqué officiel du ministère de l'emploi, après la publication des chiffres de décembre 2013. Faut-il rappeler que François Hollande s'était engagé à inverser la courbe pour fin 2013. Et cet engagement n'a pas été ponctuel ou occasionnel, il a été répété à de nombreuses reprises comme un objectif à tenir pour le gouvernement et un horizon  à scruter pour les citoyens. Hélas, le résultat n'est pas là ! Nous en sommes très proche dit le communiqué du ministre. Peut-être, peut-être pas. Si on écoute les nombreux spécialistes en économie, on serait plutôt proche d'une stabilisation, la baisse nette et durable devrait probablement  se faire attendre  quelques mois au minimum.

    Il est toujours possible de découper les résultats en parties plus ciblées au sein desquelles certains résultats sont meilleurs. Malheureusement les chiffres sont têtus, et si certains secteurs sont meilleurs, et que l'ensemble est mauvais, c'est que d'autres secteurs sont encore moins bons que la moyenne.

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    Voici les chiffres officiels (voir le site de la DARES) :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 303 200 en France métropolitaine fin décembre 2013. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin novembre 2013 (+0,3 %, soit +10 200). Sur un an, il croît de 5,7 %.

     Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 594 900 en France métropolitaine fin décembre 2013. En décembre, le nombre de ceux de catégorie B est en hausse de 0,8 % (+4,8 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C augmente de 0,7 % (+8,1 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 898 100 en France métropolitaine fin décembre 2013 (5 194 100 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,5 % (+22 000) au mois de décembre. Sur un an, il augmente de 6,0 %.

    Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi en catégories D et E s’établit à 665 600 en France métropolitaine fin décembre 2013. En décembre, le nombre d’inscrits en catégorie D baisse de 0,3 % et le nombre d’inscrits en catégorie E augmente de 1,7 %.

     Pour la région Champagne-Ardenne et le département des Ardennes, les chiffres ne sont pas meilleurs (voir le site de la DIRECCTE):

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 71 770 en Champagne-Ardenne, fin décembre 2013. Ce nombre augmente de 0,5 % (+ 322) par rapport à la fin novembre 2013 (+ 4,6 % sur un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A varie de + 0,2 % à + 0,9 % en décembre 2013 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 0,2 %), Marne (+ 0,4 %), Haute-Marne (+ 0,9 %).


    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégories B et C s'établit à 36 064 fin décembre 2013. Ce nombre augmente de 0,8 % (+ 280) au mois de décembre (+ 6,9 % sur un an).


    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C s'établit à 107 834 fin décembre 2013. Ce nombre croît de 0,6 % (+ 602) au mois de décembre (+ 5,4 % sur un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,2% à + 0,9% en décembre 2013 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 0,9 %), Marne (+ 0,4 %), Haute-Marne (+ 0,2 %).


    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégories D et E s'établit à 16 630 en Champagne-Ardenne. En décembre 2013, le nombre de ceux inscrits en catégorie D diminue de 5,0 % et le nombre de ceux inscrits en catégorie E est en hausse de 3,0 %.