Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

salaire

  • La journée de mobilisation des fonctionnaires à Vouziers

    Une journée de mobilisation des fonctionnaires a eu lieu le 15 mai dans toute la France à l'appel des organisations syndicales, et à Vouziers elle a été relayée principalement par l'UNSA, implantée à l'hôpital.

    Les agents se sont réunis devant la Sous-préfecture, environ 25 personnes étaient présentes. Les principales revendications étaient la levée du blocage des salaires et des garanties pour les carrières. En effet de nombreux agents hospitaliers ne possèdent que le statut de contractuel, qui les protège très mal : pas de garanti d'emploi, pas de progression de carrière.

    Les manifestants ont ensuite formé un cortège qui s'est dirigé vers le centre-ville (photo ci-dessous).

    Manif fonctionnaires 15.05.2014.JPG

    Voici un extrait de leur appel à manifester :

    Après quatre années de gel du point d’indice et une baisse importante du pouvoir d’achat depuis dix ans, la perspective d’un blocage des salaires pendant deux années supplémentaires est totalement inacceptable.

    Nous exigeons :

    ·      Une revalorisation immédiate du point d’indice

    ·      La refonte de la grille pour une meilleure reconnaissance des compétences et des qualifications

    ·      Le renforcement de la part indiciaire dans la rémunération

    ·      l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

    Les perspectives de suppressions d’emplois pèsent sur les missions du service public, la qualité du service rendu aux usagers et sur les conditions de travail de tous les agents.

    Nous revendiquons :

    ·      des emplois statutaires pour faire face aux besoins

    ·      davantage de garanties pour les contractuels

    ·      des perspectives de carrière et de mobilité pour tous les agents

    ·      La possibilité d’exercer les missions de service public dans des conditions décentes.

  • Travailler plus pour gagner plus

    Certains, des mécréants sans aucun doute, osent remettre en cause la parole présidentielle.


    Quand Nicolas Sarkozy déclare qu'il faut "travailler plus pour gagner plus", il est certain que cette maxime devient une vérité incontournable.

    Ainsi, Henri Proglio, nouveau PDG d'EDF ne touchera que 1,6 millions d'euros pour son travail, soit 45% de plus que son prédécesseur.

    09.11.23.gifPour atteindre les 2 millions d'euros qu'il souhaite gagner, il va devoir prendre un deuxième emploi au conseil de surveillance de Véolia qu'il vient de quitter. Pour un temps de travail qu'il estime à une heure à une heure trente par semaine, il va percevoir 450 000 euros.

     

    Donc si vous êtes bon négociateur comme lui, et que vous souhaitez gagner 2 millions d'euros par an, il suffit de convaincre votre patron que votre salaire est mérité : manifestement Chistine Lagarde et ses collègues ministres sont très sensibles aux demandes d'augmentation qui leur sont présentées.

     

    Un rappel des propos de Christine Lagarde  (source Enviro2B du 06/11/2009) :Christine-Lagarde.JPG&cat=17&pid=19711&cache=false

     

    Christine Lagarde a tenu a précisé hier devant le Sénat qu'Henri Proglio, futur président d'EDF mais aussi président du conseil de Véolia ne cumulera pas les rémunérations.  Il ne percevra que sa rémunération de président d'EDF dont le montant n'a pas encore été fixé.

    "En qualité de président d'EDF, il n'est pas question de cumul de rémunérations, il percevra une seule et unique rémunération" affirmait la ministre de l'Economie avant de préciser "elle n'est pas encore fixée (...) mais le sera à l'occasion de sa nomination". Toutefois, "il sera raisonnable de tenir compte de sa rémunération chez Veolia".

     

     

    Vouci les faits tels que les relate le site easybourse

     

    Henri Proglio  (photo ci-dessous)percevra bien deux salaires en 2010, l’un comme patron d’EDF, l’autre pour ses responsabilités chez Veolia Environnement.

    2009-10-28T063614Z_01_APAE59R0ICI00_RTROPTP_3_OFRBS-FRANCE-EDF-PROGLIO-20091028.JPG«La rémunération annuelle de M. Proglio est de 2 millions d'euros dont 450.000 euros au titre de Veolia et le reste au titre d'EDF», a appris l’AFP mardi dans l'entourage de Christine Lagarde.

    «L'Etat ne souhaitait ni imposer une baisse, ni tolérer une hausse de la rémunération totale d'Henri Proglio», selon Bercy.

    Chez Veolia, M. Proglio avait perçu 2,5 millions d’euros en 2007 et 1,6 million en 2008. Lors de sa prise de fonction à la tête d’EDF, fin novembre 2009, il avait demandé à recevoir deux millions d’euros par an «tout compris».

    Son souhait a donc été exaucé, même si cela implique une augmentation de 45% par rapport au salaire que touchait l’ancien patron d’EDF, Pierre Gadonneix.

  • dites 33

    La PDG d'Areva, Anne Lauvergeon n'est pas trop à plaindre. Areva se définit comme :"Leader mondial de l'énergie nucléaire, le groupe est le seul acteur présent dans l'ensemble des activités industrielles du secteur" C'est cette entreprise qui construit des EPR (centrales nucléaires) dont un prototype en Finlande. Celui-ci a accumulé des retards qui entraînent des surcoûts considérables par rapport aux prévisions.

    Pensez-vous que la principale dirigeante soit sanctionnée pour ces mauvais résultats ?

    On apprend qu'en fait le salaire d'Anne Lauvergeon a été augmenté de 33% en 2008. Et au niveau où se trouve sa rénumération, cela fait 329475.jpgvraiment beaucoup : près d'un million d'euros de revenu en 2008 On suppose qu'i se trouve des personnes qui trouve cela normal, puisque cette augmentation a été décidée et appliquée. Voici ce qu'en dit le site lesechos.fr :

    Le débat sur les rémunérations risque de rebondir avec la publication des rapports annuels d'Areva et de Renault. Au sein du géant nucléaire, les dirigeants ont été nettement augmentés l'an dernier, malgré la baisse des profits : + 33 % pour Anne Lauvergeon, présidente du directoire (à 919.000 euros au total) et + 32 % pour le numéro deux, Gérald Arbola (à 700.000 euros). Dans les deux cas, la part fixe a été augmentée de 10 % à 12 %, et la part variable a doublé, ou presque. Celle-ci dépend pourtant, pour 40 %, des profits d'Areva, qui ont fortement reculé l'an dernier (- 45 % pour le résultat opérationnel). Le reste est lié au chiffre d'affaires (en hausse) et à des « objectifs stratégiques et qualitatifs » non précisés.