Une journée de mobilisation des fonctionnaires a eu lieu le 15 mai dans toute la France à l'appel des organisations syndicales, et à Vouziers elle a été relayée principalement par l'UNSA, implantée à l'hôpital.
Les agents se sont réunis devant la Sous-préfecture, environ 25 personnes étaient présentes. Les principales revendications étaient la levée du blocage des salaires et des garanties pour les carrières. En effet de nombreux agents hospitaliers ne possèdent que le statut de contractuel, qui les protège très mal : pas de garanti d'emploi, pas de progression de carrière.
Les manifestants ont ensuite formé un cortège qui s'est dirigé vers le centre-ville (photo ci-dessous).
Voici un extrait de leur appel à manifester :
Après quatre années de gel du point d’indice et une baisse importante du pouvoir d’achat depuis dix ans, la perspective d’un blocage des salaires pendant deux années supplémentaires est totalement inacceptable.
Nous exigeons :
· Une revalorisation immédiate du point d’indice
· La refonte de la grille pour une meilleure reconnaissance des compétences et des qualifications
· Le renforcement de la part indiciaire dans la rémunération
· l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
Les perspectives de suppressions d’emplois pèsent sur les missions du service public, la qualité du service rendu aux usagers et sur les conditions de travail de tous les agents.
Nous revendiquons :
· des emplois statutaires pour faire face aux besoins
· davantage de garanties pour les contractuels
· des perspectives de carrière et de mobilité pour tous les agents
· La possibilité d’exercer les missions de service public dans des conditions décentes.

Pour atteindre les 2 millions d'euros qu'il souhaite gagner, il va devoir prendre un deuxième emploi au conseil de surveillance de Véolia qu'il vient de quitter. Pour un temps de travail qu'il estime à une heure à une heure trente par semaine, il va percevoir 450 000 euros.
vraiment beaucoup : près d'un million d'euros de revenu en 2008 On suppose qu'i se trouve des personnes qui trouve cela normal, puisque cette augmentation a été décidée et appliquée. Voici ce qu'en dit le site lesechos.fr :