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social - Page 59

  • Bangladesh: un an après la catastrophe du Rana Plaza, quelle solution pour les victimes ?

    Le 24 avril 2013, l’immeuble du Rana Plaza s’est effondré au Bangladesh, tuant plus de 1 130 personnes et laissant des milliers de travailleurs handicapés. Combien de drames faudra-t-il encore pour responsabiliser enfin les entreprises ?

    Parmi les étiquettes retrouvées dans les décombres du Rana Plaza, il y avait celles de grandes marques européennes et françaises. Certaines sous-traitaient officiellement leur production dans cette usine bangladaise, d’autres ont dénoncé le fait d’être victimes de sous-traitance sauvage.

    Le secteur textile-habillement a massivement recours à la sous-traitance, en cascade ou dissimulée. Et dans un marché extrêmement concurrentiel, des pressions toujours plus grandes en termes de délais et de coûts, pèsent sur ces sous-traitants. Les conditions de travail y sont souvent déplorables et les contrôles trop peu nombreux pour garantir que les droits humains ne soient pas bafoués.
    Dans ce cas, pourquoi n’existe-t-il pas des règlementations pour imposer des contrôles obligatoires sur les chaines d’approvisionnement ?

    Or, aujourd’hui faute de norme, il est impossible de mettre en cause la responsabilité de sociétés donneuses d’ordre en France pour les violations des droits humains commises par leurs filiales ou leurs sous-traitants à l’étranger.


    Pourtant, en France, une proposition de loi allant dans ce sens a été déposée par des parlementaires. Au Rana Plaza, si cette loi avait existé, les entreprises auraient pu prévenir le drame en identifiant les risques liés au bâtiment d’une part et elles auraient pu voir leur responsabilité juridique engagée d’autre part. Les victimes auraient ainsi pu obtenir des réparations qui aujourd’hui font défaut. 


    Les populations n'ont pas à payer le prix de la course aux profits des multinationales. L'Etat a le devoir de s'assurer que les entreprises respectent les droits humains et l'environnement, partout où elles opèrent, en France comme à l'étranger. François Hollande s'y est engagé
    Nos responsables politiques doivent maintenant agir pour prévenir de nouveaux drames.

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  • 4 949 500 chômeurs en France métropolitaine

    Il faut bien préciser les choses, car, quand cela les arrange, nos politiques reconnaissent deux France. La France métropolitaine et la France qui intègre les départements et collectivités d'outre-mer.

    Donc pratiquement 5 millions de personnes à la recherche d'un emploi, alors qu'il y a 30 ans  François Mitterrand se battait sur la ligne des 2 millions de chômeurs. 30 ans de chômage de masse, qui ne peut pas s'expliquer par la seule crise économique. Si une crise sanitaire touchait 5 millions de personnes, il est certain que de nombreux moyens auraient été mis en place pour la résoudre, et ce, dans un délai inférieur à 30 ans.

    Ce taux de chômage est bien utile, en mettant la pression sur le niveau des salaires et les conditions d'emploi. L'économie libérale n'a pas pour objet le plein-emploi, le critère du nombre de salariés n'étant en rien un signe de bonne gestion dans notre système économique. L'humain est une simple variable d'ajustement, l'objet de l'économie étant de créer de la richesse, pas de la partager.

    C'est comme si l'éducation nationale n'avait pas comme critère principal l'instruction des élèves, ou comme si la médecine ne cherchait avant tout à donner la meilleure santé possible aux habitants du pays.

    A moins de repenser totalement la fonction et le but de l'activité économique(principale créatrice de richesses), le chômage de masse continuera à être considéré au mieux comme une fatalité ou au pire comme un mal nécessaire.

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    Pour mars, 2014 les chiffres sont les suivants :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 349 300 en France métropolitaine fin mars 2014. Ce nombre est sable par rapport à la fin février 2014 (+0,0 %, soit +1 600). Sur un an, il croît de 4,1 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 600 200 en France métropolitaine fin mars 2014 : sur un mois, il augmente de 2,1 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +3,0 % sur un an), et diminue de 0,3 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +7,1 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 949 500 en France métropolitaine fin mars 2014 (5 246 800 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+11 700) au mois de mars. Sur un an, il augmente de 4,5 %.

    Voici les chiffres régionaux :

    Fin mars 2014, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 72 831 en Champagne-Ardenne. Ce nombre augmente de 1,0 % par rapport à la fin février 2014 (+ 690). Sur un an, il est en hausse de 2,9 %

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 108 871, fin mars 2014. Ce nombre croît de 0,7 % (+ 704) au mois de mars. Sur un an, il croît de 3,4%.

     Fin mars 2014, dans le département des Ardennes, 16 540 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,8 % par rapport à fin février 2014 ( + 132). Sur un an, il est en augmentation de 0,5 %.

     Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 738
    dans le département des Ardennes, fin mars 2014.
    Ce nombre augmente de 0,1 % (+ 34) sur un mois. Sur un an, il augmente de 1,5 %

     

  • ALERTE rappelle que la solidarité annoncée avec le Pacte de solidarité doit commencer par les plus pauvres

    Communiqué du collectif "Alerte" en date du 18 avril 2014

     Restées imprécises jusqu’à présent, les mesures d’économies du gouvernement ont été dévoilées hier à l’issue du Conseil des ministres. Malgré nos alertes au Président de la République et au Premier ministre, la mise en place du Pacte de responsabilité et la réduction du déficit public se feront bien au détriment des plus pauvres de notre pays, le gouvernement prévoyant d’économiser 11 milliards d'euros sur les prestations sociales.

    o1234435824273478557.jpg Pour ALERTE, l’annonce du gel des prestations sociales et de la revalorisation du RSA jusqu’en octobre 2015 est non seulement un message désespérant pour les plus fragiles, à qui l’on demande de participer à l’effort collectif au-delà de leurs capacités, mais un choix politique injuste et irresponsable face à l’augmentation de la pauvreté dans le pays.

     Le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale proposé par ALERTE en 2012 et adopté par l’Etat en janvier 2013, prévoyait de nombreuses mesures et notamment une revalorisation progressive du RSA de 10 % jusqu’en 2017. La suspension de cette mesure provoque la colère des associations de solidarité qui n’acceptent pas que les 2 millions d’allocataires et leurs foyers, qui survivent avec moins de 500 €/mois (pour une personne seule) soient les premiers sacrifiés de ce programme d’économie.

     Autre injustice, le gel de l’APL, qui va toucher plus de 6 millions de bénéficiaires, majoritairement des personnes à bas revenu ou qui vivent sous le seuil de pauvreté, ne fera qu’aggraver la crise du logement et les impayés de loyer.

     Les associations de lutte contre l’exclusion refusent que les plus fragiles soient une variable d’ajustement, servant la mise en place d’un Pacte de responsabilité qui ignore, faute de contreparties en matière de créations d'emplois accessibles aux précaires, la situation sociale des 9 millions de Français qui vivent sous le seuil de pauvreté.

     Peut-on faire des économies sur le dos de ceux qui n'ont déjà rien ? Les associations s’y opposent fermement et demandent aux représentants de la Nation de ne pas voter ce volet du plan d'économies, qui sacrifierait durablement nos concitoyens les plus fragiles. Comment espérer retrouver un emploi et sa place dans la société quand on ne peut plus se vêtir, se loger, s'alimenter ou encore se soigner ?

     

     

     

     Listes des associations membres du collectif ALERTE national

     

    Amicale du Nid
    Association des Collectifs Enfants Parents Professionnels (ACEPP)
    Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA)
    Association des Paralysés de France (APF)
    Association Service Social Familial Migrants (ASSFAM)
    Cimade
    Comité Chrétien de Solidarité avec les Chômeurs et Précaires (CCSC)
    Comité National de Liaison des Associations du Réseau d'Accompagnement des migrants (CLARA)
    COORACE
    Croix Rouge française
    Droits d’Urgence
    Emmaüs France
    Familles Rurales Fédération Nationale
    Fédération des Associations pour la Promotion et l'Insertion par le Logement (FAPIL)
    Fédération Entraide Protestante
    Fédération Française des Banques Alimentaires
    Fédération Habitat et Humanisme
    Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS)
    Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les Tsiganes et Gens du voyage (FNASAT-Gens du voyage)
    Fédération des PACT
    Fédération Vacances et Familles
    Fondation Abbé Pierre pour le logement des défavorisés
    Fondation de l'Armée du Salut
    Fonds Social Juif Unifié (FSJU)
    France Terre d’Asile
    Les petits frères des Pauvres
    Ligue des droits de l’Homme
    Médecins du Monde
    Mouvement ATD Quart Monde
    Secours Catholique
    Société de Saint-Vincent-de-Paul
    Solidarités Nouvelles face au Chômage (SNC)
    Union Professionelle du Logement Accompagné (UNAFO)
    Union nationale ADMR
    Union nationale des associations familiales (UNAF)
    Union nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM)
    Union nationale pour l'habitat des jeunes (UNAHJ)
    Union Nationale Interfédérale des Œuvres et Organismes privés Sanitaires et Sociaux (UNIOPSS)

  • Pour l'assemblée générale, carton vert au FJEP/CS de Vouziers

    En cette fin d'après-midi s'est tenue au CPR l'assemblée générale du FJEP/CS, assemblée réalisée sous une forme interactive.

    L'installation de la salle était conviviale, avec des petites tables décorées autour desquelles plusieurs invités pouvaient prendre place. La grande salle du CRP s’est révélée trop petite pour accueillir tout le monde, et beaucoup ont du rester debout au fond de la pièce.

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    Le rapport moral de la présidente ouvrait l'assemblée générale. Dans son texte, Marie-Christine Géant a rappelé la place centrale des adhérents, non seulement comme bénéficiaires, mais aussi comme acteurs des activités mis en place au sein de la structure.

    Elle a également dénoncé les comportements d'exclusion qui frappent les plus démunis. Afin d'y remédier, elle a insisté sur l'importance d'épauler le parcours de ceux qui sont exclus vers un retour à la dignité par une vie sociale retrouvée.

    Elle a aussi rappelé que les modalités de fonctionnement de l'association s'inscrivaient également autour de valeurs qui ne devaient pas rester que des références théoriques.

    L'association continuant à évoluer (plus d'adhérents, plus d'activités, plus d'ouverture sur le territoire,...)la nécessité d'un local mieux adapté se fait encore plus pressante, ainsi que le besoin de trouver un nouveau nom pour l'association.

    Ce rapport ayant été approuvé à l'unanimité, la présentation du rapport d'activité a suivi. Il s'est fait sous la forme d'un question-réponse pour lequel les présents avaient 3 cartons pour répondre (vert jaune et rouge). Si l’implication des adhérents dans les activités semble aller de soi, les questions suivantes ont ouvert des débats. L'ouverture du FJEP à tous n'est pas si évidente si on se place du côté des personnes à mobilité réduite.  Le problème est connu depuis longtemps, mais il n'a pas encore trouvé de solution.

    De même la connaissance de toutes les activités par l'ensemble de la population reste problématique, posant l'éternelle question de l'information.

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    Les présents ont largement joué le jeu de ce questionnement qui a rendu l'assemblée générale plus dynamique.

    Le retour aux chiffres du rapport financier était plus classique, avec la bonne surprise d'un résultat positif pour l'année 2013.

    La parole a ensuite été donnée aux personnalités présentes :

    Le maire a déclaré que pour lui le FJEP restait le lieu où il  passait de nombreuses heures de loisir dansAG FJEP.04.2014 107.jpg sa jeunesse,  et il a assuré la présidente de son soutien dans l'action de l'association

    Madame Arnould qui représentait le président du Conseil Général a rappelé l'importance du social dans l'action du département, et la place de partenaire du FJEP dans ces actions.

    Frédéric Mathias a parlé au nom de l'équipe sortante de la 2C2A, le renouvellement des dirigeants devant se faire la semaine prochaine. Avec cette limite, il a assuré que la collectivité argonnaise resterait un partenaire attentif.

    Enfin le Sous-préfet a souligné la qualité et l'originalité des débats. Il a félicité l'association qui a reçu mission de mettre en place  sur le territoire le PLIE, dispositif d’insertion des chômeurs. Deux personnes ont été embauchées au sein du FJEP pour effectuer ce travail.

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    Un buffet préparé à l'interne a clos cette AG 2013 de manière conviviale.

  • Le Chesne : la fermeture du collège toujours en question.

    Nous publions ci-dessous le communiqué du collectif "Sauvons nos écoles" suite à la venue du DASEN qui venait mettre en place le transfert des élèves vers le collège de Vouziers

    Hier soir (le 08.04) à Le Chesne : le Directeur Académique des Services de l'Education Nationale des Ardennes s'est déplacé. Etait programmée une réunion avec les parents d'élèves de CM2 susceptibles d'entrer au collège en classe de 6ème en septembre 2014. Les représentants des parents d'élèves ont crié au scandale, alors qu'ils ont entrepris une démarche auprès du Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne pour annuler le transfert du site de Le Chesne à Vouziers. La visite-réunion du DASEN n'avait pas lieu d'être.
    En réponse à ce déni :
    -Tous les commerces de Le Chesne étaient fermés.
    -Aucun parent d'élève de CM2 n'a assisté à la réunion.
    -Aucun représentant des parents d'élèves (association) n'a voulu parler avec le DASEN.
    -Aucun élu n'a accepté de parler avec le DASEN.
    Des manifestants en nombre (au moins 250 personnes) se sont rassemblés d'abord autour de l'école (chaîne humaine), puis se sont allongés sur la route Sedan-Vouziers), puis ont bloqué l'accès Charleville-Le Chesne et l'accès Sedan-Le Chesne, puis sont revenus devant l'école, ont fait une haie d'honneur pour le DASEN. Mais cette haie d'honneur ne montrait que des dos au DASEN. Tout le monde lui a tourné le dos. Il a pu regagner son véhicule après avoir été "bloqué" 2 heures au moins à l'intérieur de l'école.
    La discussion a toujours été stérile.
    C'est toujours une parodie de dialogue qui a été mise en place.
    Maintenant ça suffit : les élus, les parents d'élèves, la population dans son ensemble l'ont très bien compris.
    Le mépris a toujours été de mise.
    Pourquoi continuer à se laisser faire comme ça encore?
    Hier soir, tout le monde a compris.

    Merci de communiquer autour de cette manifestation qui a pris une forme spectaculaire. Ce serait rendre un hommage aux valeureux de Le Chesne. Ce serait leur faire aussi une belle salutation. On vient leur piller leur territoire, on vient leur fermer leur site de collège, on vient coller leurs mômes dans des bus (deux heures de transport par jour pour certains + pas de ramassage les jours de mauvais temps = pas de temps d'école + pas de temps de transmission)... Et on colle l'étiquette "concertation" et "dialogue social" à tout cela?
    A Le Chesne on a dit non : plus de mascarade.
    La population s'est levée et a dit  : "Arrêtons ce marché de dupes!".

    Qui a dit que l'indice de réactivité de la population ardennaise était un des plus faibles de France???

    Sophie Perrin, Présidente de l'Association "Sauvegardons nos écoles".

    Note de l'An Vert : L'expression "de Le Chesne" est celle utilisée dans le communiqué, nous ne l'avons pas modifiée.

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  • Chiffres du chômage : encore en hausse.

    Si le ministère annonçait une amélioration des chiffres pour fin 2013, la publication ce jour des statistiques de février 2014 le ramène à la  triste réalité.

    Le communiqué du ministère concède que "le nombre d’inscrits à Pôle emploi présente une progression marquée en février (+31 500 en catégorie A, soit +0,9%)", mais il le fait du bout des lèvres. L'annonce de ces chiffres est suivie d'une explication alambiquée, qui tente de persuader que les chiffres ont tort, puisque les indicateurs économiques annoncent que la reprise arrive. Le communiqué souligne que "si un décalage temporel avec l’évolution du chômage est souvent observé, apparait désormais une divergence grandissante entre l’évolution du nombre des inscrits à Pôle emploi, donnée administrative, et celle du nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT), donnée d’enquête et de référence internationale. Cette divergence, observée en 2013, devra être analysée au 1er trimestre 2014, pour comprendre les raisons d’une dynamique plus forte des inscriptions à Pôle emploi, en particulier pour les plus âgés, alors que les autres indicateurs du marché du travail s’améliorent."

    En fait, ce sont les plus âgés qui s'inscrivent à Pôle emploi juste pour embêter le gouvernement ou peut-être pour le côté "branché" du geste.

    Voici les chiffres officiels de la DARES :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 347 700 en France métropolitaine fin février 2014. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin janvier 2014 (+0,9 %, soit +31 500). Sur un an, il croît de 4,7 %.

     Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 590 100 en France métropolitaine fin février 2014 : sur un mois, il diminue de 0,7 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +2,8 % sur un an), et de 2,0 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +6,5 % sur un an).

     Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 937 800 en France métropolitaine fin février 2014 (5 236 300 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+7 900) au mois de février. Sur un an, il augmente de 4,8 %.

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    Pour la Région et le département des Ardennes, on ne constate pas ce mois-ci de décalage avec les chiffres nationaux.

    Voici les chiffres de la DIRRECTE Champagne-Ardenne :

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 72 141 en ChampagneArdenne, fin février 2014. Ce nombre augmente de 0,8 % (+ 585) par rapport à la fin janvier 2014 (+ 2,7 % sur un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégories B et C s'établit à 36 026 fin février 2014. Ce nombre diminue de 0,9 % (- 309) au mois de février (+ 4,3 % sur un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C s'établit à 108 167 fin février 2014. Ce nombre croît de 0,3 % (+ 276) au mois de février (+ 3,2 % sur un an).
     
    Fin février 2014, dans le département des Ardennes, 16 408 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,8 % par rapport à fin janvier 2014 ( + 130). Sur un an, il est en augmentation de 0,9 %.
    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 704 dans le département des Ardennes, fin février 2014. Ce nombre diminue de 0,1 % (- 16) sur un mois. Sur un an, il augmente de 1,6 %.
  • Demain, on vote!

    Le fait est devenu banal, mais exprimer son choix en déposant un bulletin dans l'urne reste un geste fort qui signifie que chacun détient un réel pouvoir de choisir les personnes qui vont nous représenter dans la gestion du bien commun.

    Il existe un sentiment croissant  d'indifférence ou de rejet, qui se traduit par "qu'est que cela va changer ?" ou par"ils sont tous pourris !", mais ce sentiment est heureusement moins prononcé pour un scrutin local comme ces élections municipales.

    Le choix à Vouziers est assez limité, puisqu'il n'existe que deux listes, et qu'il n'est pas permis de modifier le bulletin en barrant un nom ou en ajoutant un autre. Rappelons aussi que cette limitation à deux listes déposées entraine qu'une des deux sera majoritaire dès  le 23 mars : il n'y aura pas de deuxième tour.

    Le groupe Ecologie-Solidarité qui édite L'An Vert a eu longtemps des représentants au sein du conseil 802939044.jpgmunicipal de Vouziers, mais n'a pas présenté de candidats à cette élection. La conséquence n'est  pas directement liée, mais il faut bien constater la faiblesse des programmes présentés dans le domaine de l'écologie et dans celui du social :

    Le problème des ordures ménagères et de la réduction des déchets ultimes semble oublié, alors que les objectifs sont loin d'être atteints. La lutte contre les inondations (compétence qui devient communale) n'est pas abordée, alors que l'on pourrait envisager un programme d'hydraulique douce (remise en prairies, plantation d'arbres, techniques de cultures adaptées,...). Dans le domaine énergétique, l'augmentation de l'utilisation du chauffage électrique à Vouziers (voir les chiffres de l'INSEE page 13 du document) pose un problème sérieux pour les utilisateurs (le coût) et pour la collectivité (le nucléaire !).

    Dans le domaine social, l'implantation d'une épicerie solidaire permettrait de réaliser une aide alimentaire dans des conditions améliorées, mais aucune des deux listes n'en parle. Les logements sociaux de Vouziers datent de plusieurs décennies et vieillissent mal. Personne ne semble mettre en avant un programme ambitieux en ce domaine. Quand aux gens du voyage, depuis qu'ils sont relégués au bout de la zone industrielle, plus personne ne semble s'en préoccuper. Des difficultés persistent pourtant (scolarité, accès aux soins, intégration) , qui mériteraient un réel traitement pour ces citoyens qui restent malheureusement "de seconde zone".

    Ce n'est pas pour autant que nous mettons les deux listes "dans le même sac", nous nous revendiquons clairement des valeurs de gauche, et il n'est pas question pour nous de soutenir une liste de droite. Yann Dugard et ses colistiers sont discrets sur leur positionnement politique, mais il est certain qu'ils représentent la droite locale, le nom de Pacte 2014 faisant d'ailleurs clairement référence au" Pacte 21" du temps de M. Servais et  M. Hannequin.

    democratie.jpgReste que les valeurs de gauche ne sont pas toujours défendues avec vigueur par le Parti Socialiste, principale composante de la liste de Claude Ancelme. Sans revenir sur les choix économiques et sociaux au niveau national, nous regrettons que le symbole fort du vote des étrangers vivant dans la commune n'ait pas été institué. C'était une promesse pré-électorale, cela aurait surtout été la reconnaissance de la qualité de citoyen communal à ceux qui vivent sur le même territoire avec les mêmes devoirs (dont l'impôt), partagent les mêmes activités dans les associations locales et contribuent au bien commun par leur travail (par exemple les médecins étrangers sont devenus indispensables au fonctionnement des hôpitaux).

    Les insuffisances notées dans le programme local et le contexte national ont fait que les membres du groupe Ecologie-Solidarité n'ont pas de position consensuelle sur le vote du 23 mars à Vouziers.

    Nous appelons dons les Vouzinois à voter demain, à le faire en conscience et en fonction des éléments que nous avons développés ci-dessus.