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social - Page 61

  • Vieillissez, vieillissez, nous ferons le reste (des bénéfices)

    Si la croissance  est attendue avec fébrilité par certains, elle est déjà bien présente dans certaines branches qui profitent de la conjoncture favorable à leur activité.

    Certaines vieilles branches pourrait-on dire, puisque c'est dans le secteur des maisons de retraitesmedica-france.jpg que l'optimisme est de rigueur, et c'est là où l'on assiste à des regroupements stratégiques.

    On apprend  l'existence d'un projet de fusion-absorption de Medica par Korian, deux grands dans la gestion des maisons de retraite. Cette fusion devrait donner naissance au numéro un en Europe dans ce domaine. Le chiffre d'affaire officiel est 2,2 milliards aujourd'hui, le groupe envisage 3,0 milliards d'euros en 2017.

     

    Ces entreprises dégagent des bénéfices importants, avec une marge de 13,5% (les chiffres proviennent du journal boursier "Les Echos").

    L'article du journal indique que "Cette opération, présentée lundi matin par les deux groupes comme amicale, s'inscrit dans un contexte favorable pour ce marché, en raison du vieillissement de la population européenne et des restrictions budgétaires de plus en plus fortes pesant sur le secteur public de la santé."

    En effet, l'Etat et les collectivités locales ont de moins en moins d'argent à investir (voir le cas de l'EHPAD de Vouziers), alors que le privé trouve toujours des capitaux quand il y a du bénéfice à faire.

    La fusion se fera au moyen d'échange d'actions, ce qui permettra au groupe de conserver du "cash" pour financer de nouveaux projets.

    On est pas surpris d'apprendre que l'action de Korian, celui qui absorbe son concurrent, a augmenté de 85 % depuis janvier !

    Korian-illustration-1.JPG

    Après cette opération boursière, ORPEA ne serait plus que le numéro 2, mais resterait bien placé du point de vue rentabilité.

    Le même journal (Les Echos) nous apprend dans un autre article que "au troisième trimestre, le chiffre d'affaires d'Orpea a atteint 406,6 millions d'euros, contre 366,5 millions un an plus tôt, ce qui représente une hausse de 10,9% soutenue par une croissance organique de 7,1%.

    Le chiffre d'affaires d'Orpea a progressé de 10,3% à 338,9 millions d'euros en France, et de 14,4% à 67,7 millions d'euros à l'international.

    Sur l'ensemble des neuf premiers mois de l'exercice 2013, le chiffre d'affaires d'Orpea s'est établi à 1,19 milliard d'euros, en hausse de 13,1% à données publiées et de 7,1% sur une base organique."

    Le journal ajoute :"Orpea génère régulièrement une hausse soutenue de ses résultats et de ses revenus, compte tenu d'une politique active d'ouvertures d'établissements et d'acquisitions"

    Comme quoi tout ne va pas si mal pour l'économie en France et en Europe. Un peu d'analyse vieux.jpgprospective nous fait penser que le secteur des pompes funèbres pourrait lui aussi bénéficier dans les années à venir de ce "papy boom", là aussi il va y avoir de l'argent à se faire.

    Si comme beaucoup de Français vous ne savez pas quel secteur choisir pour placer vos capitaux, n'oubliez pas que les actions sont souvent de bon rapport.

    Et comme le disent désormais les investisseurs avertis, "En bourse, pensez mieux, pensez vieux!"

  • La magie solidaire, ou la solidarité magique (rappel)

     

    Désiré fait son show

    Au profit de l’Association Argonne-Manengouba
    Construction de classes au Cameroun

     

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    LE DIMANCHE 17 NOVEMBRE 2013
    A 15h00
    Salle des fêtes de BUZANCY

     

    Spectacle de magie

    Tarifs : Adultes : 7 €
    Enfants (-16 ans) : 5 € Gratuit pour les moins de 6 ans

  • 2C2A Solidarité étudiant : un vrai coup de pouce !

    La ville de Vouziers avait créé le revenu minimum étudiant. La 2C2A a pris la suite de cette aide  avec le dispositif "2C2A Solidarité étudiant"

    En voici les modalités pratiques :

     

    L'éducation et la formation font partie de nos priorités. La 2C2A propose une aide financière aux jeunes qui souhaitent poursuivre leurs études après le bac, mais dont les ressources sont limitées.

    L’aide prend la forme d’une allocation trimestrielle venant compléter les bourses scolaires, l’argent de poche familial, et les autres revenus. L'objectif est d'assurer à chaque étudiant un revenu minimum mensuel de 425 euros (la part allouée par la 2C2A est limitée à 160 euros).
    Cette initiative a déjà permis d’aider plusieurs dizaines d’étudiants du territoire dans la poursuite de leurs études.

    La 2C2A a redéfini, en 2009, les critères de calcul de la bourse 2C2A-Solidarité étudiant. Par ce dispositif, la collectivité aide de nombreux jeunes de l'Argonne Ardennaise à poursuivre leurs études après le bac, en leur assurant un revenu minimum mensuel de 425 euros.

        Consulter et télécharger les modalités de calcul
        Consulter et télécharger le dossier de demande de subvention

    Pour être bénéficiaire, le dossier doit impérativement être déposés avant le 31 décembre de l'année scolaire concernée.

  • Les bretons voient rouge

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    Dessin de Aurel dans Politis

  • 1er Novembre : début de la trêve hivernale et arrêt des expulsions locatives, un soulagement « temporaire » pour les familles

    Communiqué du Collectif des associations unies, dont la LDH est membre
    La trêve hivernale qui débute le 1er novembre ne protège que de façon temporaire les familles menacées d’expulsion.

    Puisque la garantie universelle des loyers ne sera pas opérationnelle avant 2016, il faut tout mettre en œuvre dès maintenant pour éviter que les personnes menacées d’expulsion ne viennent à la fin de la trêve hivernale grossir les rangs des personnes à la rue et les sollicitations du 115.

     

    En 10 ans, le nombre de décisions judiciaires d’expulsion pour impayés de loyers a augmenté de 40 %17577_1_FR_380_260.jpg et celui des expulsions avec le concours de la force publique a doublé. En 2012, plus de 115.000 ménages ont fait l’objet d’une décision judiciaire d’expulsion pour impayés de loyers, sachant que seulement 5 % et 8 % d’entre eux sont protégés de l’expulsion au titre du Droit au logement opposable (DALO).

    Pour enrayer ce fléau qui touche avant tout les personnes concernées et interpelle l’ensemble de notre société, le Collectif a porté des amendements au projet de loi ALUR « Accès au Logement et Urbanisme Rénové » pour :
    - inscrire dans la loi et renforcer la portée de la circulaire du 26 octobre 2012 donnant instruction aux Préfets de ne pas expulser de familles reconnues prioritaires au titre du DALO sans proposition de relogement, en l’élargissant à tous les ménages menacés d’expulsion,
    - intervenir le plus tôt possible avant que la dette ne devienne trop importante,
    - conforter le rôle des FSL et des Commissions départementales de coordination des actions de prévention des expulsions locatives (CCAPEX) comme outil de prévention, ainsi que les dispositifs d’intermédiation locative,
    - développer l’intervention du champ social en matière d’expulsions (diagnostic social dès le premier impayé de loyer, accompagnement social des ménages si nécessaire et avec leur adhésion, maintien des allocations logement) ;
    - Informer les ménages sur les recours DALO.

    Le Collectif rappelle que l’accès et le maintien dans le logement des ménages les plus fragiles sont de plus en plus menacés. Le logement social reste difficile voire impossible d’accès sur les territoires tendus pour un grand nombre de nos concitoyens les plus modestes. En 2012, seuls 100.000 logements sociaux ont pu être financés et les perspectives de production sont en berne pour 2013, nous éloignant chaque jour un peu plus de l’atteinte de l’objectif de 150.000.

    .Treve_m.jpgPar ailleurs, le gel des allocations logements prévu dans le projet de loi de finances en cours de discussion est inacceptable. Cette régression vient renforcer la fragilité des ménages et alourdir la charge des dépenses de logement alors même que plus de la moitié des allocataires sont sous le seuil de pauvreté. Il est donc impératif et urgent d’accélérer la construction de logements accessibles et abordables, de réinterroger l’accessibilité financière des plus défavorisés au logement social, et de mettre en place dès maintenant une véritable politique de prévention des expulsions pour protéger les plus vulnérables qui risquent de se retrouver à la rue dès le 15 mars prochain.

  • Fraude sociale : des préjugés à la réalité

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  • Chômage : toujours pas d'inversion de la courbe

    Les chiffres du nombre de chômeurs publiés ce jour sont à interpréter avec prudence, suite au bug informatique du mois d'août.

     La DARES qui donne ces chiffres estime qu'il faut comparer le mois de septembre au mois de juillet, sans tenir compte de l'anomalie du mois d'août. En faisant cela, on constate que la tendance est toujours à l'augmentation. Et les plans sociaux annoncés ces derniers jours n'incitent pas à un optimisme pour la fin de l'année.

    La vague des licenciements qui touche l'agro-alimentaire en Bretagne démontre de manière exemplaire le fonctionnement de l'économie libérale : l'Allemagne fait tourner ses abattoirs avec des ouvriers payés en dessous du SMIC français, mettant en faillite les filières bretonnes. Il n'y a pas dans ce cas de distorsion de concurrence d'après les critères européens, puisque le social ne compte pas.

    Par contre, il n'est pas possible d'aider un service public (voir le cas des transports vers la Corse par exemple) cela crée un trouble insupportable. Le chemin est bien balisé pour les entreprises : vous pouvez baisser vos coûts en faisant porter la charge sur les salariés, mais ne comptez pas sur un solidarité nationale qui constituerait un crime anti-libéralisme.

    Voici les derniers chiffres officiels :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 295 700 en France métropolitaine fin septembre 2013. Ce nombre est en hausse de 1,9 % (+60 000), après une baisse de 1,5 % en août (-50 000). Au final, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A a augmenté de 0,3 % (+10 000) entre juillet et septembre 2013. Sur un an, il croît de 8,1 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 547 700 en France métropolitaine fin septembre 2013. En septembre, le nombre de ceux de catégorie B est en hausse de 1,0 %, après une baisse de 2,6 % en août (+6,2 % sur un an), et le nombre de ceux de catégorie C diminue de 1,3 %, après avoir augmenté de 0,5 % en août (+5,2 % sur un an). Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 843 400 en France métropolitaine fin septembre 2013 (5 141 000 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 1,1 % (+54 200) au mois de septembre, après une baisse de 1,3 % en août (-62 700). Au final, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B, C a diminué de 0,2 % (-8 500) entre juillet et septembre 2013. Sur un an, il augmente de 7,3 %

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    Et voici les chiffes régionaux, données par la DIRECCTE Champagne-Ardenne :

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 75 838 en Champagne-Ardenne, fin septembre 2013. Ce nombre augmente de 7,1 % (+ 5056) par rapport à la fin août 2013 (+ 16,6 % sur un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A varie de + 2,7 % à + 9,9 % en septembre 2013 par rapport à fin août :
    Ardennes (+ 2,7 %), Aube (+ 7,9 %), Marne (+ 9,9 %), Haute-Marne (+ 4,8 %).


    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C s'établit à 107 057 fin septembre 2013. Ce nombre croît de 0,8 % (+ 886) au mois de septembre (+ 7,7 % sur un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,5% à + 1,5% en septembre 2013 par rapport à fin août :
    Ardennes (+ 0,5 %), Aube (+ 1,5 %), Marne (+ 0,6 %), Haute-Marne (+ 0,9 %)