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social - Page 64

  • Chiffres du chômage : un jour, ils seront meilleurs ...

    La publication  des chiffres officiels du nombre de demandeurs d'emploi pour juin 2013 ne montre toujours pas d'inversion de tendance.

    Que ce soit au niveau national ou au niveau local, on constate que la hausse des inscrits continue, malgré les contrats d"avenir, les stages de formation et autres dispositifs gouvernementaux.

    Voici les chiffres au niveau national :

    En juin 2013, en France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois inscrits en catégorie A (3 279 400) est en hausse (+ 0,5%) sur un mois en données CVS.

    Les activités réduites de courte durée (de moins de 79 heures), catégorie B et les activités réduites de longue durée, catégorie C, sont en baisse (respectivement - 1,2% et - 0,4%).

    Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois inscrits en catégorie A est en hausse aussi bien pour les 130425-chomage-chimulus.jpghommes (+ 0,4%) que pour les femmes (+ 0,5%). Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois inscrits en catégorie A est en baisse pour les jeunes (- 0,3%), le nombre de demandeurs d’emploi de cette catégorie âgés de 25 à 49 ans augmente (+ 0,5%) et celui des demandeurs d’emploi de 50 ans ou plus s’accroit (+0,9%).

    Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée est en hausse en juin 2013 : 1,4% pour les catégories A, B, C. Il s’établit à 1 957 000 (en données CVS). Cette hausse mensuelle concerne les demandeurs d’emploi inscrits depuis 1 à moins de 2 ans (+ 1,5%), depuis 2 à moins de 3 ans  (+ 0,7%) et ceux inscrits depuis 3 ans ou plus (+ 1,7%).


    Au niveau régional, la situation est inégale selon les départements, mais globalement les chiffres restent mauvais.

     En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 1,3 % par rapport à mai 2013 ( + 14,2 % en un an).

    En Champagne-Ardenne, le le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,5 % par rapport à mai 2013 (+ 9,6 % en un an).

    Fin juin 2013, dans le département des Ardennes, 16 665 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 1,3 % par rapport à fin mai 2013 ( + 210). Sur un an, il est en augmentation de 10,1 %

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 567 dans le département des Ardennes, fin juin 2013. Ce nombre augmente de 0,7 % (+ 163). Sur un an, il augmente de 7,4 %.

  • 2C2A Solidarité étudiant : un coup de pouce pour les étudiants

    Prenant la suite du revenu minimal étudiant mis en place par le CCAS de Vouziers, le dispositif 2C2A Solidarité étudiant permet de compléter les revenus des jeunes du territoire qui poursuivent leurs études supérieures.

    Voici quelques renseignement sur ce dispositif, tirés du site de la 2C2A :

     

    L'éducation et la formation font partie de nos priorités. La 2C2A propose une aide financière aux jeunes qui souhaitent poursuivre leurs études après le bac, mais dont les ressources sont limitées.

    L’aide prend la forme d’une allocation trimestrielle venant compléter les bourses scolaires, l’argent de Universite-Reims.jpgpoche familial, et les autres revenus. L'objectif est d'assurer à chaque étudiant un revenu minimum mensuel de 425 euros (la part allouée par la 2C2A est limitée à 160 euros).
    Cette initiative a déjà permis d’aider plusieurs dizaines d’étudiants du territoire dans la poursuite de leurs études.

    La 2C2A a redéfini, en 2009, les critères de calcul de la bourse 2C2A-Solidarité étudiant. Par ce dispositif, la collectivité aide de nombreux jeunes de l'Argonne Ardennaise à poursuivre leurs études après le bac, en leur assurant un revenu minimum mensuel de 425 euros.

        Consulter et télécharger les modalités de calcul
        Consulter et télécharger le dossier de demande de subvention

    Pour être bénéficiaire, le dossier doit impérativement être déposés avant le 31 décembre de l'année scolaire concernée.

     Pour tout renseignement, contactez Delphine GAILLARD à la 2C2A

  • Intersyndicale du 8 juillet 2013 Communiqué CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires

    Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires se sont réunies le 8 juillet sur les questions des retraites, de l’emploi, des salaires, de l’avenir des services publics.

    Après la Conférence sociale et les concertations de l’été, le Gouvernement attend le mois de septembre pour donner les grandes mesures qu’il compte prendre.

    Ses premières déclarations inquiètent les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi d’autant que le calendrier imposé est très resserré.

    Les organisations syndicales ont déjà largement fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et des mesures qu’elles ne sauraient accepter : tout allongement de la durée de cotisation, l’opposition public/privé, la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux comptes.

    retraite.jpgPérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

    L’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.

    Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois. Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC.

    Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire.

    Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité.

    Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent à une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013 pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi et pour imposer d’autres choix au gouvernement.

    Montreuil, le 8 juillet 2013

  • Soutien aux condamnés de la manifestation des retraites d'octobre 2010

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    A4-solidarite-inculpes-verso.jpg

  • Public et Privé : le partage des tâches

    Dans plusieurs domaines économiques au sens large, le secteur privé et le secteur public cohabite (enseignement, santé, transport,...).

    On peut se demander sur quels critères le partage s'effectue entre les deux, mais cela est variable selon les cas.

    A Vouziers, on accueille depuis longtemps une Maison de Retraite publique, au sein de l'Hôpital, appelée désormais Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD).

    Une société privée ORPEA a obtenu l'autorisation de construire un établissement de ce type à Condé lès Vouziers. Notre (toujours jeune) confrère L'Union confirme ce jour dans un article que l'ouverture est prévue pour octobre prochain. Le problème de la concurrence avec la construction d'un nouvel EHPAD public ayant été soulevée, le directeur régional d'ORPEA donne son point de vue : « Il y a un véritable besoin par rapport au vieillissement de la population. On va proposer une structure très hôtelière. Il y a des gens qui attendent des prestations autres que celles du public. »

    Ce qui peut se traduire par : Laissons le secteur public s'occuper des plus démunis, nous on sait proposer le haut de gamme pour ceux qui ont les moyens.

    Voila au moins une définition claire et nette du partage des tâches !

    Quand à l'EHPAD public, on est en attente non pas de l'ouverture, pas même de la pose de la première pierre, mais de la définition d'un projet et de son financement.

    Le GHSA qui devrait être le porteur de ce projet connaît de grosses difficultés financières. Celles-ci limitent la part de financement qu'il peut apporter sur ses propres fonds et compliquent fortement le recours à l'emprunt.

    Un récent rapport de l'Inspection Générale des Finances publié le 28 mai dernier, l'inspection s'est penchée sur l'évaluation de l'investissement hospitalier. Dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres l'heure est aux restrictions.

    Notons par exemple cette question (page 104) : Faut-il empêcher les hôpitaux déficitaires d'investir ?

    Et parmi les recommandations finales (page 143) on retrouve:

    -Calculer le niveau d’endettement soutenable à partir de la marge brute non aidée et en déduisant le niveau d’investissement courant incompressible. ( n°10)

    -Conditionner le versement des aides financières à l’atteinte d’objectifs de gestion ambitieux (marge brute non aidée, BFR, désendettement, etc.). (n°13)

    C'est à dire que les possibilités d'emprunt et les aides financières seront conditionnées à des critères de gestion que l'on imagine plus stricts. Le constat général du rapport est un endettement trop élevé des hôpitaux, à réduire le plus rapidement possible par des efforts de gestion (on sait comment cela se traduit en pratique).

    Donc pour ceux qui n'ont pas tout compris, on résume.

    Le public s'occupe des pauvres, mais n'a pas les moyens d'investir.

    Le privé s'occupe des plus privilégiés et paye ses actionnaires avec les bénéfices réalisés.

    Elle est pas belle la vie!

    ehpad,orpea,vouziers,privé,service public

    Le chantier de l'EHPAD privé au début 2013 (photo DR)

  • L'Emploi coule : sans bouée, reste la méthode Coué

    Ce n'est même plus une surprise, tout le monde s'attendait à des mauvais chiffres pour l'emploi en avril 2013.

    Ces résultats viennent d'être rendus publics ce jour, et ils ne sont effectivement pas bons du tout.

    Le communiqué officiel déclare :

    " Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A s’établit fin avril 2013 à 3 264 400. Il augmente de 39 800 au mois d’avril (soit +1,2% sur un mois et +12,5% sur un an). Pour l’ensemble des demandeurs d’emploi catégories A+B+C, la hausse est aussi de +1,2% en avril (+58 100).

     Cette évolution s’inscrit dans le prolongement de la progression du nombre d’inscrits à Pôle emploi depuis 5regle-d-or-ou-methode-coue.jpg ans. Cette tendance négative se prolongera encore dans les prochains mois avant que nous ne parvenions, par la mobilisation de tous les acteurs et de tous les instruments, à inverser la courbe du chômage à la fin de l’année."

    Le ministère annonce donc une dégradation qui s'inscrit dans un processus qui dure depuis 5 ans et prédit une inversion dans les 6 mois à venir. Il faudrait pour cela un renversement rapide et important des indicateurs de l'activité économique, que rien ne laisse supposer actuellement. Cette "prophétie" tient  donc plus de la méthode Coué (je le veux donc ce sera ainsi) que d'une analyse des faits.

    Voici les chiffres de la Région et des Ardennes :

     

    Fin avril 2013, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 71 476 en Champagne-Ardenne. Ce nombre augmente de 0,9 % par rapport à la fin mars 2013 (+ 665). Sur un an, il est en hausse de 15,8 %.

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 106 550, fin avril 2013. Ce nombre croît de 1,1 % (+ 1 158) au mois d'avril. Sur un an, il croît de 12,6%.


    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en avril 2013 par rapport à fin mars 2013 entre + 0,4 % et + 1,3 % : Ardennes (+ 0,5 %), Aube (+ 0,9 %), Marne (+ 1,3 %), Haute-Marne (+ 0,4 %).

    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en avril 2013 par rapport à fin mars 2013 entre + 0,9 % et + 1,8 % : Ardennes (+ 0,9 %), Aube (+ 0,9 %), Marne (+ 1,1 %), Haute-Marne (+ 1,8 %).
  • Les patrons vont autoréguler leur salaire

    En France, on n'a pas de constance, mais on a de l'humour.

    C'est probablement ce qu'ont voulu prouver le Président et le Gouvernement en renonçant à l'encadrement des salaires des patrons. En effet ils souhaitent remplacer le vote d'une loi en ce sens par une "autorégulation exigeante" et le "dialogue". Les grands patrons vont donc continuer à fixer le montant de leur rémunération, puisqu'ils "se sont engagés à présenter rapidement un renforcement ambitieux de leur code de gouvernance".

    Quand on connaît les montants qu'ils se sont versés jusqu'alors, il faut vraiment une foi immense dans leur respect du lien social, ou bien un sens de l'humour très développé pour miser sur une baisse significative et spontanée de leur salaire.

     

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    Dessin de Aurel pour Politis