Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 36

  • Park Hyatt : au bout de 87 jours de grève, c’est la victoire !

    Article du 24.12.2018, tiré du site "là-bas si j'y suis"

    C’est « une victoire éclatante », pour la CGT qui soutenait depuis 87 jours le personnel en lutte du palace Park Hyatt Paris-Vendôme.

    Cela faisait trois mois que les salariés, ainsi que les sous-traitants en charge du nettoyage, faisaient grève pour améliorer leurs conditions de travail et leurs salaires dans cet hôtel de luxe où la nuit est facturée de 800 € à 16 000 €. Anaëlle Verzaux était allée les rencontrer :

    Écoutez l'interview par ce lien

    Vendredi 21 décembre, après trois mois de grève et de manifestations parfois réprimées par la police, la direction a finalement cédé sur de nombreux points : prise en charge à 100 % du pass Navigo, treizième mois, intégration des sous-traitants parmi les représentants du personnel, augmentation des salaires. Le personnel a donc repris le travail ce lundi 24 décembre.

    L’Union syndicale CGT Commerce de Paris et la CGT Hôtels de prestige et économiques se sont félicitées de cette victoire dans un communiqué : « c’est un pas important pour mettre fin à des différences de traitement injustifiées dans les grands hôtels parisiens. »

     

     

    Lire la suite

  • Les 7 de Briançon lourdement condamné-e-s par le tribunal de Gap

    Communiqué du Comité de soutien aux 3+4, Gisti, La Cimade et l’Anafé, dont la LDH est membre.

    Le 13 décembre 2018, le tribunal correctionnel de Gap a déclaré les 7 de Briançon coupables d’aide à l’entrée sur le territoire d’une personne en situation irrégulière. Si la circonstance aggravante de bande organisée a été abandonnée, la lourdeur des peines prononcées (conformes aux réquisitions du parquet) marque un tournant dangereux dans la répression des personnes solidaires.

    Benoit, Théo, Bastien, Lisa et Eleonora ont été condamnés à 6 mois d’emprisonnement avec sursis simple. Juan a été condamné à 12 mois d’emprisonnement dont 8 avec sursis simple et 4 fermes et Mathieu à 12 mois d’emprisonnement dont 4 fermes et 8 avec sursis avec mise à l’épreuve.

    Nos organisations sont scandalisées et indignées par ce jugement qui criminalise encore une fois et de manière inédite des militant-e-s agissant en faveur des droits des personnes migrantes.

    Le droit fondamental constitutionnel de manifester a donc été nié au profit d’une pénalisation toujours plus forte des personnes solidaires. Aussi, ce jugement va-t-il à l’encontre de l’obligation légale qu’a chacun·e de porter secours à une personne en danger. C’est un signal alarmant pour les défenseurs des droits humains en France qui font l’objet de pressions de plus en plus fortes de la part des forces de l’ordre et des autorités judiciaires.

    Lire la suite

  • Lettre ouverte des associations de lutte contre l’exclusion au Premier Ministre

    Lettre ouverte du collectif des associations unies, de la fédération des acteurs de la solidarité et du collectif Alerte, dont la LDH est membre

    Monsieur le Premier Ministre,

    Dès les premiers jours de votre gouvernement, les associations de lutte contre l’exclusion ont présenté leurs propositions concernant la lutte contre la pauvreté, l’amélioration des conditions de vie des plus précaires et des personnes mal-logées.

    Les mobilisations sociales actuelles témoignent d’une forte demande de revalorisation du pouvoir d’achat des salariés modestes et des personnes en situation de précarité qui n’arrivent plus à faire face à leurs dépensescropped-logo-collectif12.jpg quotidiennes de logement, de transport, d’alimentation ou de loisir. En effet, des décisions prises ces derniers mois, sont venues dégrader la situation des personnes les plus précaires, mais aussi de toutes celles aujourd’hui tout juste au-dessus du seuil de pauvreté, et qui craignent un déclassement durable. Vous avez en effet décidé la désindexation des retraites, des allocations familiales et des allocations logement, qui contribuent pourtant fortement à réduire la pauvreté et son intensité. En parallèle, les possibilités d’accès au logement des ménages les plus modestes ont été réduites, par les économies réalisées dès 2018 sur les aides logement, qui se poursuivront en 2019, et par les mesures prises envers les bailleurs sociaux, qui diminuent leur capacité à entretenir le parc existant mais également à produire des logements accessibles aux ménages à bas revenu.

    cropped-cropped-dsc2669.jpg?w=1086

    Lire la suite

  • Pas de transition écologique sans justice sociale !

    Le gouvernement a annoncé un moratoire sur la taxe sur les carburants : la décision peut paraître compréhensible et pourtant c'est une erreur profonde. Le gouvernement n'a pas mis en place une politique redistributive lisible de la fiscalité carbone, et c'est donc aujourd'hui les objectifs environnementaux qui régressent, comme au moment de la décision sur l'éco-redevance poids lourds face aux violences des bonnets rouges. Les gouvernements successifs n'ont ni boussole, ni ambition, ni continuité en matière de politiques de transition, et ce faisant ils aggravent concrètement les risques pour les décennies à venir car la transition écologique est indispensable pour le long terme. Explications de France Nature Environnement ci-dessous.

    La transition écologique n'est pas une option : c'est une nécessité.

    Face aux enjeux climatiques et environnementaux, la tentation de sacrifier les enjeux de long terme pour des besoins de court terme consiste à la fois à se tromper de réponse et à tromper nos concitoyens. France Nature Environnement affirme que le gouvernement a toutes les cartes en main pour apporter des réponses aux nécessités du présent, en conciliant les enjeux de justice sociale et de transition écologique pour lutter contre le changement climatique et la pollution de l’air.

    La transition écologique implique des changements dans les modes de production, de consommation, de déplacement. Elle nécessite une refondation des politiques publiques et une évolution profonde des comportements individuels. Ces changements doivent être accompagnés et se faire avec les citoyens et les collectivités.

    Il est lourd de sens de freiner une fiscalité écologique encore balbutiante en pleine COP24, réunion dont notre président et notre premier ministre sont absents... Baisser le prix du carbone revient à réduire l'effet incitatif et de réorientation des entreprises comme des consommateurs vers des produits ou services à faible contenu carbone. Autrement dit, vers des produits ou services moins émetteurs de gaz à effet de serre. Alors que les conséquences lourdes des dérèglements climatiques sont déjà là, et que les populations les plus vulnérables en sont les premières victimes, partout sur la planète, reculer aujourd’hui sur la fiscalité carbone revient à aggraver directement notre avenir et celui de nos enfants et petits-enfants.

    Mais la fiscalité écologique ne pourra être comprise et mise en œuvre que si les efforts sont partagés, que si elle répond aux enjeux de justice sociale, via la redistribution de ses recettes dans des actions de transition concrètes et des mesures d’accompagnement pour celles et ceux qui en ont besoin.

    Lire la suite

  • La Réunion : place au dialogue, place à l’égalité

    Communiqué de la LDH

    La Réunion connaît une nouvelle crise sociale aiguë. Les causes en sont connues de longue date : chômage structurel, inégalités croissantes, jeunesse désœuvrée… Les politiques publiques ne sont pas parvenues à réduire la fracture d’une société à deux vitesses, à enrayer le chômage massif frappant en particulier les jeunes, à remédier aux situations de pauvreté et de précarité qui touchent une majorité de Réunionnais. Ce sentiment d’abandon et de colère a conduit à des actes délictueux hautement préjudiciables dans divers quartiers des villes réunionnaises.

    S’ajoutant aux difficultés structurelles, les dernières mesures gouvernementales ont raboté, sans les compenser, différentes dispositions spécifiques destinées à soutenir l’activité et à promouvoir des emplois aidés, avec un effet immédiat ressenti par de nombreux ménages sur leur pouvoir d’achat, compte tenu du coût de la vie dans l’île. La seule diminution des contrats aidés a touché dix-huit mille personnes et, indirectement, quelque quarante mille familles ont vu leur précarité accrue.

    Lire la suite

  • Chômage : les chiffres baisseront bien un jour

    Le nombre de chômeurs ne pourra pas augmenter indéfiniment, d'autant que les grosses générations d'après guerre arrivent à la retraite. Pourtant les chiffres publiés ce jour par le ministère montrent à nouveau une augmentation du nombre des demandeurs d'emploi. Le total en catégories A, B et C atteint 5 963 500, en augmentation de 0,7 % sur un an. Ces chiffres sont donnés hors Mayotte, qui est pourtant un département français. Le taux de chômage est très élevé à Mayotte, plus de 25% contre 9,5 % pour la France métropolitaine, on peut y estimer le nombre de chômeurs à 39 200.

    Le calcul pour la France entière donne donc 6 millions de chômeurs officiels, ce qui constitue un "record ", mais ce qui représente surtout un scandale social permanent. Voici les chiffres officiels de la DARES :

    En moyenne au troisième trimestre 2018, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 649 600. Parmi elles, 3 456 800 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 192 800 exercent une activité réduite (catégories B, C).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A augmente de 0,5 % (+16 300) ce trimestre et recule de 1,2 % sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) augmente de 2,1 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) recule de 0,8 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C augmente de 0,4 % sur ce trimestre (+21 700) et de 0,6 % sur un an.

    Lire la suite

  • 37 expulsions de squats et bidonvilles cet été : pour résorber les bidonvilles, il est urgent de changer de cap

    Communiqué du CNDH Romeurope dont la LDH est membre

    Une expulsion tous les trois jours entre juin et août 2018. Ce ne sont pas moins de 37 squats ou bidonvilles où vivaient plusieurs centaines de personnes qui ont été détruits en Ile-de-France, dans le Nord, les Bouches-du-Rhône, la Loire Atlantique ou encore à Lyon et Toulouse. Sur la même période, 26 lieux de vie avaient été expulsés en 2017.

    Un rythme effréné contredisant l’instruction du 25 janvier 2018 visant à donner une nouvelle impulsion à la résorption des bidonvilles, qui préconise de travailler « le plus tôt possible à l’accompagnement des personnes vers la sortie, dans le but d’une résorption complète de ces campements ». Pourtant, la grande majorité des expulsions de cet été n’a pas été suffisamment anticipée : absence de concertation préalable avec les habitants, refus des autorités de dialoguer avec des acteurs associatifs, absence de diagnostic social, etc. Dans ces conditions, elles se soldent immanquablement par une absence de proposition adaptée d’hébergement ou de relogement. Et la reconstruction de nouveaux bidonvilles !

    Pire, certaines expulsions sont exécutées en dehors de tout cadre légal ou sans respecter la procédure. Les juges tendent de plus en plus à condamner l’Etat pour « voie de fait » et à accorder des dommages et intérêts aux personnes expulsées, à l’instar du tribunal de grande instance de Nanterre concernant une expulsion à Gennevilliers en juin dernier

    Lire la suite