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politique nationale - Page 56

  • Appel contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire d’accueil

    Le nouveau projet de loi asile et immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des personnes migrantes. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des obligations de quitter le territoire français (OQTF) et des interdictions de retour sur le territoire français (IRTF), dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de centres et locaux de rétention administrative.

    Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les personnes migrantes sont déshumanisées et considérées uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”.

    Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreuses personnes étrangères, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique…

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  • Justice : l’État bientôt contraint de protéger les dauphins ?

    Article de Reporterre du 24.02.2023

    Pour protéger les dauphins, l’État pourrait être contraint de fermer des zones de pêche dans un délai de six mois. Le rapporteur public du Conseil d’État a en tout cas donné raison à Sea Sheperd et France Nature Environnement (FNE) lors d’une audience du 24 février. Les associations avaient déposé un recours contre l’État français en décembre 2021. Elles l’accusaient de ne pas prendre les mesures nécessaires pour préserver les dauphins des captures accidentelles par des engins de pêche.

    « Les 3 demandes formulées par les associations @FNEasso et @SeaShepherdFran sont fondées, selon le rapporteur public », a réagi FNE sur Twitter. La corrélation entre la pêche au bar et la surmortalité du dauphin commun est bien établie. Outre des mesures de fermetures spatiotemporelles des zones de pêche, le rapporteur estime qu’il faut imposer des dispositifs acoustiques sur les bateaux afin d’éloigner les cétacés.

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  • La réforme des retraites passe au sénat

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    Dessin d'Aurel pour Politis

  • Salon de l’agriculture : Monsieur le Président, n'abandonnez pas les agriculteurs bio !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 24.02.2023

    A la veille du Salon de l’agriculture, l’ensemble de la profession attend des annonces du Président de la République concernant une aide directe aux producteurs en agriculture biologique pour les aider à surmonter la crise conjoncturelle à laquelle ils sont confrontés depuis plusieurs mois.

     

    Dans ce contexte l'ensemble des organisations professionnelles et acteurs représentant l'agriculture biologique, amont et aval de toutes les filières, ont construit collectivement un plan de sauvegarde de l'agriculture biologique en France, basé sur une analyse détaillée de la situation et des chiffres.  Des réunions de travail avaient abouti à l'unanimité à la demande d'une aide d'urgence conséquente pour envoyer un signal fort aux producteurs et productrices sur la nécessité de leur travail. Ensemble, nous avons présenté tout récemment auprès du cabinet du Ministère de l'Agriculture des propositions pour sortir de la crise dans laquelle s'enfoncent de nombreux agriculteurs∙trices et entreprises engagées en AB

    Nous saluons ce remarquable effort de coordination entre acteurs de l'AB mené ces derniers mois. Il renforce la justesse et la légitimité des propositions portées dans ce plan de sauvegarde.

    Face au désarroi de la profession et des filières bio, aucune réponse ne nous a été apportée par le gouvernement.

     

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  • Nucléaire : les (mauvaises) idées du gouvernement démystifiées

    Publié le 20 février 2023 par FNE.

    Le recours au livret A des français pour financer le nucléaire : une catastrophe économique annoncée

    Pourquoi c’est une mauvaise idée ?

    Le Ministère de la Transition Ecologique confirmait récemment dans la presse étudier le recours à une partie du livret A pour financer le nucléaire.

    • Historiquement, le livret A est investi dans les politiques de renouvellement urbain et la construction de logements sociaux. Le financement du programme nucléaire se ferait donc au détriment des politiques sociales !
    • Cette hypothèse traduit les difficultés de l’Etat à solutionner le coût exorbitant du nucléaire. EDF estime le coût de six nouveaux EPR à 51,7 milliards d’euros, sans compter les coûts liés au retard des chantiers, qui deviennent monnaie courante (Flamanville, Olkiluoto en Finlande, Taishan en Chine…). Trouver une telle somme, pour financer de nouveaux réacteurs dont on ne sait pas s’ils fonctionneront, est une aberration. Parce qu’il s’agirait d’un investissement trop peu rentable pour les investisseurs privés, l’Etat envisage donc d’utiliser l’épargne des Françaises et Français pour une énergie qu’ils n’ont pas choisi et au détriment du logement social. Une pierre de plus dans la confiscation du débat sur l’énergie.

    Nos propositions : promouvoir une réelle transition énergétique

    S’il est évident pour FNE que l’hypothèse du recours au Livret A doit être écartée, c’est en fait tout l’enjeu du financement des projets nucléaires qui doit être mis au centre des discussions.

    Face à cette catastrophe économique qui s’annonce, c’est le choix d’un mix énergétique composé à 100% d’énergies renouvelables en 2050 qui doit être fait. Plus sûres, moins chères, plus rapides à développer et facilement appropriables par les citoyens, les énergies renouvelables répondent aux enjeux climatiques et démocratiques.

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  • Sûreté nucléaire : la dissolution de l’IRSN inquiète

    Extraits de l'article de Reporterre du 16.02.2023

    Le gouvernement veut fusionner l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) avec l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Au risque de mettre en péril la sûreté nucléaire en France, dénoncent salariés et observateurs.

    L’annonce est tombée comme un coup de massue le 8 février, à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), au siège de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). « Le directeur général a réuni les délégués syndicaux en conférence à 9 h 15, pour annoncer la disparition prochaine de l’institut. Il n’y a eu aucun temps pour les questions, raconte à Reporterre François Jeffroy, délégué syndical CFDT à l’IRSN. À 9 h 30, il a parlé à tout le personnel. Le communiqué du ministère de la Transition énergétique est arrivé quelques heures plus tard. Personne ne s’y attendait. Quand j’ai demandé à mes collègues de l’intersyndicale ce qu’ils en pensaient, personne n’a répondu. Tous étaient assommés. » Puis, très vite, un sentiment de colère et d’injustice a émergé. « Qu’est-ce qu’on nous reproche ? Rien. Aucun argument précis pour justifier cette sanction ultime : vous disparaissez. »

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  • La LPO demande l’interdiction totale des munitions au plomb

    Le règlement européen publié le 25 janvier 2021 qui entre en vigueur ce 15 février 2023 dans les 27 pays membres prohibe enfin l’usage de la grenaille de plomb pour chasser dans les zones humides de l’Union Européenne, après une période de 2 ans accordée pour la préparation de son application. La LPO demande que l'interdiction de contenir du plomb soit rapidement étendue à tous types de munitions sur l’ensemble du territoire français.

    L'empoisonnement par le plomb des zones humides européennes prend fin aujourd’hui. Près de 5000 tonnes de ce métal toxique sont répandues chaque année par les activités de chasse dans ces réservoirs de biodiversité. BirdLife International, et la LPO qui est sa représentante en France, militent pour l'interdiction de ce type de munitions depuis plus de 20 ans. Des alternatives existent, composées d’alliages à base d’acier, de cuivre ou de bismuth.

    La grenaille de plomb consiste en de minuscules billes rondes contenues par centaines dans les cartouches que les chasseurs utilisent pour tirer sur les oiseaux et autres petits animaux. Responsable du saturnisme, l’ingestion de plomb affecte les fonctions cérébrales et cognitives, provoque des états d’anémie, perturbe les systèmes reproducteur, nerveux et digestif, et s’avère souvent mortelle. Elle est particulièrement problématique pour certaines espèces d’oiseaux, par exemple les canards et les cygnes, qui la confondent avec les « gastrolithes », cailloux ingérés pour faciliter le broyage de la nourriture dans leur gésier. Le plomb de chasse est également responsable de l’intoxication de nombreux rapaces et charognards, qui consomment des proies contaminées. L'Agence européenne des produits chimiques estime que plus d’1 million d’oiseaux meurent chaque année d’empoisonnement au plomb dans l’Union Européenne. Le plomb peut aussi avoir de graves conséquences pour la santé des personnes exposées en mangeant des animaux tués à la chasse. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) recommande ainsi aux femmes en âge de procréer et aux enfants d’éviter toute consommation de gibier sauvage.

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