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politique nationale - Page 125

  • Premier anniversaire de la loi EGAlim : 21 organisations interpellent le gouvernement

    Publié le 31 octobre 2019

    Il y a un an, la loi pour l‘Équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite Loi EGalim (issue des Etats Généraux de l’Alimentation) était officiellement publiée. Nos organisations alertent sur le manque de volonté et de moyens pour assurer la mise en œuvre d’une loi pourtant déjà peu ambitieuse. Nous appelons le Ministère de l’Agriculture à se saisir de l’opportunité du projet de loi de Finances 2020, des décrets et arrêtés en cours de préparation, pour mettre en œuvre une loi EGalim fidèle à sa lettre de mission initiale et surtout à la hauteur des enjeux écologiques, économiques, sociaux et sanitaires actuels.

    Pour le revenu des agriculteurs, pas d’amélioration en vue

    D’un point de vue économique, le rapport de force reste encore défavorable aux agriculteurs au profit de la transformation et de la grande distribution. 

    Nombreuses sont les organisations professionnelles qui dénoncent des négociations commerciales féroces, contribuant à cet échec. Les dispositions nouvelles (seuil de revente à perte -SRP- et encadrement des promotions) ont généré une augmentation des prix pratiqués par la grande distribution vis-à-vis des consommateurs, sans que les effets positifs souhaités sur le revenu des paysans soient garantis. La Confédération paysanne et UFC Que Choisir qualifient le système du seuil de revente à perte de “chèque en blanc d’1,6 milliards d’euros à la grande distribution” et d’un “chèque en bois pour les agriculteurs”.

    Elles demandent ainsi l’abandon immédiat du relèvement du SRP et l’instauration d’un véritable rééquilibrage des négociations en faveur des acteurs agricoles, notamment par la publication des marges de la distribution et de la transformation, l’application de sanctions en cas d’achat des produits agricoles en-dessous de leur prix de revient pour les agriculteurs et la mise en place d’accords tripartites producteurs-industriels-distributeurs.

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  • La place des militant.es de Greenpeace n’est pas en prison !

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" du 29 octobre 2019.

    Le 12 octobre 2017, des militant.es de Greenpeace ont pénétré dans la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) et déclenché des feux d’artifice au pied de la piscine d’entreposage. Ils entendaient démontrer ainsi la vulnérabilité de cette installation qui n’est même pas bunkérisée.

    Suite à cette action, huit militant.es et un salarié de Greenpeace ont été jugé.es à Thionville. Sept ont été condamné.es à des peines de prison avec sursis et deux à deux mois de prison ferme. À l’approche de leur procès en appel, qui aura lieu le 30 octobre à Metz, le Réseau “Sortir du nucléaire“ réaffirme son soutien à ces personnes et dénonce les sanctions qui pèsent sur elles.

    Il est révoltant que des militant.es qui ont participé à une action de désobéissance civile pour dénoncer un risque puissent se retrouver en prison. Dans le même temps, un exploitant nucléaire qui pollue au quotidien et met population et travailleurs en danger n’écope que de sanctions dérisoires [1] lorsqu’ils enfreint la loi ! Pire : EDF se permet même de bafouer des demandes de travaux post-Fukushima de l’Autorité de sûreté nucléaire sans encourir aucune sanction [2] !

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  • Triste record : 15 993 expulsions en 2018 (+2,9% en 1 an)

    Communiqué de la fondation Abbé Pierre

    La trêve hivernale intervient le 1er novembre dans un contexte dramatique concernant les expulsions locatives. En 2018, 15 993 ménages – soit plus de 36 000 personnes – ont été expulsés avec le concours de la force publique (contre 15 547 en 2017). C’est un record historique et une augmentation sans précédent de 41% depuis 10 ans et de 152% depuis 2001. Ces chiffres ne comptent pas les ménages, estimés entre 2 et 3 fois plus nombreux, qui sont partis en amont de l’arrivée des forces de l’ordre, contraints par la procédure.

    Seuls signes encourageants : la baisse des assignations au tribunal et des décisions de justice prononçant l’expulsion, remarquée depuis maintenant trois ans.
    En 2018, les assignations sont passées sous la barre des 155 500 (158 5000 en 2017) et les décisions sous celle des 120 000 (contre 124 500 en 2017).

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  • Chomage: une baisse bien trop lente.

    Les derniers chiffres trimestriels fournis par le ministère du travail font état d'une diminution du nombre d'inscrits à Pôle Emploi. Cette baisse est évaluée à 0,4%, soit 12 800 personnes pour 3 364 500 au total en catégorie A.

    Si on regarde l'ensemble des catégories A, B, et C, c'est-à-dire celles qui concernent le chômage total et le chômage partiel, le chiffre atteint 5 835 800 pour la France, y compris les départements-régions d’outre-mer, hors Mayotte. Une telle situation devrait entraîner une mobilisation d'extrême urgence des acteurs économiques et de l'état. Il semblerait que ces responsables puissent se satisfaire de cette lente décrue, avec l'espoir qu'elle se poursuive dans les mois à venir. Pourtant, la situation économique, tant mondiale que nationale, n'est pas si florissante, et une nouvelle crise est déjà évoquée. Si aucune date ne peut être prévue pour un tel événement, sa survenue probable renverserait la tendance constatée à la baisse des chiffres des sans-emploi.

    On peut donc se réjouir de voir le nombre de chômeurs diminuer, mais il serait très imprudent d'en tirer des projections optimistes pour les mois et les années à venir.

    Voici le communiqué officiel de la DARES :

    En moyenne au troisième trimestre 2019, en France métropolitaine, le nombre d personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 530 600. Parmi elles, 3 364 500 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 166 100 exercent une activité réduite (catégories B, C).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse de 0,4 % (-12 800) ce trimestre et de 2,4 % sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) diminue de 0,1 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) recule de 2,4 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C diminue de 0,9 % ce trimestre (-48 900) et de 1,9 % sur un an.

    Au troisième trimestre, 666 300 personnes inscrites à Pôle emploi ne sont pas tenues de rechercher un emploi. Elles sont soit non immédiatement disponibles et sans emploi (catégorie D, par exemple : formation, contrat de sécurisation professionnelle, maladie), soit pourvues d’un emploi (catégorie E, par exemple : création d’entreprise, contrat aidé). Sur ce trimestre, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 7,9 % et celui des inscrits en catégorie E augmente de 1,3 %.

    En France (y compris départements-régions d’outre-mer, hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 616 700 pour la catégorie A. Il diminue de 0,4 % sur le trimestre (-2,4 % sur un an). Pour les catégories A, B, C, ce nombre s’établit à 5 835 800. Il diminue de 0,9 % ce trimestre et recule de 2,0 % sur un an.

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  • Rémi Fraisse : 5 ans plus tard

    Communiqué de FNE le 25.10.2019

    Il y a cinq ans, Rémi Fraisse, un jeune bénévole de Nature Midi Pyrénées, mourait en défendant la zone humide du Testet contre le projet destructeur du barrage de Sivens. Nos pensées vont souvent vers lui, et particulièrement vers sa famille, à la veille de ce jour anniversaire, pour lui rendre hommage. Et réclamer que tout soit fait pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise, grâce à un renforcement d’une véritable démocratie environnementale.

    Les décisions impactant l’environnement et l'avenir de nos territoires ne peuvent plus être prises sans concertation avec les citoyens et les organisations représentatives de la société civile organisée qui œuvrent sur le terrain. Ignorer la prise de conscience croissante sur l’impact des pollutions, le changement climatique, la biodiversité, le partage de l’eau pour miser sur des projets à courte vue et vouloir les passer en force, c'est prendre le risque de créer des conflits potentiellement dramatiques. Alors qu’une concertation digne de ce nom est le meilleur moyen pour que se concrétisent des projets s’inscrivant dans un mieux disant environnemental et porteurs d’avenir pour tous. France Nature Environnement demande à l’ensemble du Gouvernement de ne pas reproduire les tragiques erreurs du passé et de prendre enfin au sérieux la démocratie environnementale.

    Plus jamais ça 

    Qu’un citoyen meure en défendant pacifiquement une cause est inadmissible. L’Etat doit prendre toutes les précautions pour qu’un tel drame ne se reproduise pas. Au-delà des grandes postures sur les zadistes et l’autorité de l’Etat, le Gouvernement doit mettre en œuvre des solutions pour qu’à Bure, sur le site d’enfouissement des déchets nucléaires, ou encore face au barrage construit illégalement à Caussade, la situation ne s’envenime pas. Les associations du mouvement France Nature, comme bien d’autres, sont confrontées au quotidien dans le cadre de leurs engagements associatifs à des provocations, des menaces voire des violences. Ceci n’est pas acceptable, l’Etat doit s’engager pour garantir un cadre démocratique où des arguments contradictoires peuvent s’exprimer sans contrainte afin de faire progresser l’intérêt général.

    Il est plus que temps de trouver les voies de la concertation plutôt que de tenter le passage en force. Car au-delà du drame humain, « Sivens » est l'illustration de l'échec total d'un processus légal respecté en façade mais en réalité vidé de toute substance : procédures bâclées, absence d’étude des alternatives, soupçons de conflits d'intérêts, démission de l’Etat et des responsables politiques, recours juridiques jugés trop tard et donc inefficaces. Tous les ingrédients pour construire le scénario du pire, qui tourne inévitablement à la confrontation.

     

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  • Pour une réorientation complète de la PAC

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 21.10.2019

    Plus de 1000 personnes, paysan-nes et citoyen-nes, ont manifesté ensemble ce mardi à Strasbourg pour réclamer une PAC (politique agricole commune) plus juste qui ne soit plus au service de l'agro-industrie. La PAC nous concerne tous, nous, paysan-nes mais aussi les citoyen-nes. Nous devons tous pouvoir décider de notre alimentation et donc de l'orientation que doit prendre le modèle agricole.

    Cette « agroparade » organisée par la plateforme Pour une autre PAC et son homologue allemand s'est terminée devant le Parlement européen pour porter auprès des eurodéputé-es et de la future Commission européenne nos exigences pour la prochaine PAC.

    La PAC peut être un formidable levier pour faire basculer le système et répondre enfin aux enjeux d'emplois paysans, alimentaires, de dynamique territoriale ainsi qu'aux défis environnementaux et climatiques.

    La PAC d'hier a poussé les paysan-nes d'Europe à s'agrandir, à intensifier leurs pratiques pour répondre à des obligations d'export et de guerre des prix, avec le résultat que l'on connait aujourd'hui :

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  • Attac 08 fait son cinéma, la 10e édition en 2019

    Le festival "Attac08 fait son cinéma" revient pour sa 10ème édition. On vous donne rendez-vous le vendredi 08, le samedi 09 et le vendredi 10 novembre au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières.
    Cette année : 3 jours, 3 thèmes, 3 films, 3 débats !
    Une formule, certes plus réduite que les années précédentes, mais qui n'en sera sûrement pas moins intéressante.
    Et on a la chance et le plaisir de vous proposer le tout dernier Ken Loach et, à notre connaissance, la toute première projection dans les Ardennes se fera dans le cadre de ce festival !

    Tarif : 1 film 6€, 3 films 15€

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