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politique nationale - Page 121

  • + 25 % de pesticides en 10 ans en France, l’objectif était de – 50 %

    Communiqué de FNE le mercredi 08 janvier 2020

    Après un an d’attente, les chiffres 2017-2018 sur l’évolution de la consommation des pesticides de l’agriculture française viennent enfin d’être rendus publics. Ils indiquent une augmentation inédite de 25% par rapport à 2009*. L’objectif initial du plan Ecophyto était pourtant de réduire de 50% l’usage des pesticides pour 2018… Pour France Nature Environnement, ces chiffres sonnent le glas du plan Ecophyto tel qu’il existe.

    Réduire de 50 % les pesticides en 10 ans ? « décision précipitée » arguait le lobby des pesticides.

    Réduire drastiquement les doses de pesticides en France : tel était l’un des ambitieux objectifs issu du Grenelle de l’Environnement, en 2008. Les chiffres étaient clairs. La France se donnait 10 ans pour réduire de 50 % les pesticides et déployait pour cela le « plan Ecophyto ». Bonne nouvelle, l’indicateur retenu est le nombre de doses de pesticides, appelé NODU, et non les volumes, ce qui permet de mieux prendre en compte les nouveaux produits plus concentrés développés par les fabricants.

    À l’époque, l’UIPP (Union des Industries pour la Protection des Plantes), le lobby des pesticides, s’indignait de « la précipitation dans laquelle le Grenelle pousse les exploitants agricoles ». 12 ans plus tard, force est de constater que les vendeurs de pesticides n’ont aucunement souffert de cette pseudo-précipitation, bien au contraire.

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  • Attac 08 fait son cinema

    Basta Capital 28 janvier 2020.jpeg

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  • Attac 08 fait son cinema

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  • Huile de palme : en catimi, le gouvernement livre un cadeau à Total

    La bataille a été longue, mais les agrocarburants produits à partir d’huile de palme ne bénéficieront plus, dès janvier 2020, d’un avantage fiscal. Seulement, Total vient de réussir à faire passer auprès du gouvernement une honteuse astérisque : les carburants issus des distillats acides d’huile de palme resteront, eux, détaxés, selon une note des Douanes. Les associations membres du RAC, dont France Nature Environnement fait partie, dénoncent cette nouvelle manœuvre pour avantager Total au détriment de l'environnement. Lettre ouverte au premier ministre.

    A l’attention de Monsieur Édouard Philippe, Premier Ministre copie : Madame Elisabeth Borne, Ministre de la transition écologique et solidaire

    Paris, le 20 décembre 2019

    Objet: exclusion des PFAD de la liste des biocarburants

    Monsieur le Premier Ministre,

    Le 18 décembre 2018, les députés ont voté l’exclusion des produits à base d’huile de palme de la liste des biocarburants à partir du 1er janvier 2020. Cette décision a été confirmée par le Conseil constitutionnel le 11 octobre 2019, puis, une nouvelle fois, par les députés le 19 décembre au travers de l’adoption du Projet de loi de Finances pour 2021. Or, selon une note d’information de la Direction Générale des Douanes datant du 19 décembre 2019, les PFAD (Palm Fatty Acid Distillate) ne seront pas exclus des biocarburants et seront donc toujours éligibles au mécanisme de la TIRIB à partir du 1er janvier 2020.

    Ce recul, s’il se confirme, est inadmissible. Il porterait atteinte aux engagements du gouvernement français qui a reconnu les risques liés aux PFAD dans le cadre de la Stratégie Nationale de Lutte contre la Déforestation Importée et s’est engagé à “soumettre les PFAD aux dispositions concernant les biocarburants de première génération”.

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  • 10 % des ménages détiennent près de la moitié du patrimoine total

    Extraits de la publication de l'INSEE du 19/12/2019 

    Marie-Cécile Cazenave-Lacrouts, David Guillas, Guillaume Lebrault, Bénédicte Mordier (division Revenus et patrimoine des ménages, Insee)

    Début 2018, en France, le patrimoine des ménages est très inégalement réparti : la moitié des ménages concentre 92 % des avoirs patrimoniaux. Les inégalités de patrimoine entre les ménages sont stables par rapport à 2015. Le patrimoine brut des ménages est principalement constitué de biens immobiliers (61 %) et d’actifs financiers (20 %). L’âge est un déterminant majeur : le patrimoine net moyen (déduction faite des emprunts en cours) passe de 38 500 euros pour les ménages dont la personne de référence a moins de 30 ans à 315 200 euros pour les ménages de sexagénaires.

    Des inégalités de patrimoine beaucoup plus marquées que celles des revenus

    Le patrimoine brut des ménages est très inégalement réparti dans la population. Début 2018, la moitié la mieux dotée des ménages vivant en France concentre 92 % de la masse de patrimoine brut de l’ensemble des ménages . Les 5 % les mieux dotés détiennent un tiers des avoirs patrimoniaux de l’ensemble des ménages et les 1 % les mieux dotés en concentrent 16 %. Cette répartition du patrimoine brut est stable par rapport à celle de 2015.

    Le patrimoine financier est particulièrement concentré : les 5 % des ménages les mieux dotés en patrimoine financier en détiennent plus de la moitié et 1 % des ménages en possèdent 31 % . Par comparaison, les 5 % des ménages les mieux dotés en patrimoine immobilier détiennent 28 % du patrimoine immobilier total ).

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  • Centrale nucléaire de Penly : Tous les systèmes de secours du réacteur 2 HS

    Circuits de refroidissement, circuits d’injection de sécurité, système d’alimentation de secours des générateurs de vapeur... parce que plusieurs connecteurs électriques étaient défaillants, aucun des circuits de sauvegarde du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Penly (Normandie) n’aurait fonctionné. D’autres réacteurs sont potentiellement concernés.

    Discret communiqué d’EDF publié le 23 décembre 2019 sur sa page de "notes d’informations" et non sur le site de la centrale nucléaire de Penly. Doublé d’un communiqué de presse de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) le lendemain qui en dira beaucoup plus.

    Parce que des tableaux électriques ont été équipés de connecteurs défectueux lors de la "maintenance" du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Penly faite durant l’été, l’ensemble des systèmes de secours n’aurait pas pu fonctionner. Il aurait été impossible de maintenir le réacteur dans un domaine de fonctionnement sûr, ni de limiter les conséquences en cas d’accident.

    Dans une centrale nucléaire, les circuits dont les fonctions sont les plus importantes sont dits redondants. Ils sont composés de 2 voies séparées, l’une pouvant prendre le relai de l’autre en cas de problème ou de dysfonctionnement. C’est le cas des systèmes qui permettent de maintenir le refroidissement, de ralentir la réaction nucléaire, de maintenir de l’eau dans les circuits primaire et secondaire, d’évacuer la puissance du réacteur ... Mais parce que, lors de l’arrêt précédent, une partie de l’entretient n’a pas pu se faire, ce sont les 2 voies de tous les systèmes qui sont concernées par ces "indisponibilités". Étant donné la gravité et les conséquences en situation d’accident, l’évènement vient d’être classé au niveau 2 de l’échelle INES. Mépris des règles, défaut d’analyse, contrôles permissifs, poursuite du redémarrage malgré des séries de dysfonctionnements, détection tardive... Joli petit cadeau de l’exploitant nucléaire en cette veille de Noël.

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  • Libres et inégaux, naître sans toit en France en 2019

    Elles sont enceintes, jeunes accouchées avec leur bébé dans les bras, souvent seules, étrangères, prises en charge par une maternité française et elles sont sans domicile.

    Nous sommes soignants, travailleurs sociaux, bénévoles ou professionnels, tous au contact quotidien ou presque de la grande précarité. Chaque nouvelle rencontre d’une de ces femmes, chaque nouveau récit sur les solutions de fortune à même le sol d’une salle d’attente de l’hôpital ou de la remise à la rue d’une mère avec son enfant quelques jours après son accouchement, chaque alerte sur le nombre d’enfants qui dorment dehors, nous désespèrent un peu plus par le manque de solutions à offrir.

    Mais aussi tout cela éteint la révolte en nous habituant petit à petit ces situations indignes, sans se rendre compte qu’on finit parfois par tolérer l’intolérable.

    Le Samu social alerte chaque année sur ce constat dramatique dans la 6ème économie mondiale : de plus en plus femmes enceintes et des familles dorment dehors sans solution d’hébergement disponible.

    Le 20 novembre dernier, leur manifeste le rappelait : 700 enfants dorment dans la rue chaque soir à Paris, 160 en Seine-Saint-Denis.

    100 femmes avec un nouveau-né ne trouveraient pas de solution d’hébergement à Paris actuellement.

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